Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-04-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 avril 1919 26 avril 1919
Description : 1919/04/26 (T11,N1132). 1919/04/26 (T11,N1132).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62167237
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1132
Samedi 26 avril 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Allemagne. — M. SCHIFFER s'en va. En-
fin !. Malheureusement un peu tard. Une
imposition rationnelle des bénéfices de
guerre a été manquée. Sous son minis-
tère le change allemand est tombé d'en-
viron 50 — par la faute des travailleurs,
naturellement, comme M. Schiffer le fait
Proclamer par sa presse. Les travailleurs,
auraient par leurs grèves coûté 16 milliards
au change allemand dans les dernières se-
maines. Mais ce qu'on ne sait pas c'est
que l'ex-ministre des Finances, en omet-
tant de rendre obligatoire la déclaration
des valeurs mobilières existantes en Alle-
magne, a favorisé l'exode des capitaux.
vers l'étranger. En somme, comment le
gouvernement révolutionnaire de l'Empire
a-t-il eu l'idée d'installer ce dilettante san-
glant aux finances, le plus important de
nos ministères? La solution de cette énigme
peut se trouver dans l'ignorance profes-
sionnelle la plus absolue' des protecteurs
de M. Schiffer.
Et quel va être le successeur courageux
qui sera capable de tirer les finances al-
lemandes de leur lamentable marasme? Si
les démocrates auxquels s'adressera le pau-
vre gouvernement Ebert-Scheidemann
avaient un tant soit peu de clairvoyance,
ils ne proposeraient pas des banquiers en
remplacement de Schiffer ,mais appelle-
raient à leur secours leur meilleur homme
d'affaires qui est actuellement, sans contre-
dit, Alfred Weber. Mais on n'y pense pas.
La pire des débâcles financières satisfait
Pleinement les agrariens : plus le cours
baisse, plus le terrain augmente en va-
leur Les propriétaires tiennent le mê-
me raisonnement, puisque le gouverne-
ment républicain leur a constamment per-
mis d'augmenter les loyers. Les dindons
de la farce sont les propriétaires de valeurs
mobilières et en particulier le peuple dont
les placements en caisse d'épargne rédui-
sent à vue d'œil les travailleurs dont les
augmentations de salaires péniblement ob-
tenues sont absorbées par le renchérisse-
ment des vivres, sans parler des fonction-
naires et employés à « solde fixe » qui,
malgré les indemnités de cherté de vie,
n'arrivent pas à joindre les deux bouts!
— (Prof Dr C. Ballod).
Freiheil, 16.4, soir.
RAPPORTS ECONOMIQUES
L'Allemagne et les pays occupés. -
s" Erzberger, le président de la Commis-
®l0n d'armistice a fait publier le 18 novem-
é[e. 1918 une note réjouie dans laquelle il
était dit que « la situation des Provinces de
la rive gauche du Rhin par rapport au reste
de l'Empire ne serait aucunement modifiée
et que l'ennemi désirait uniquement exer-
cer son contrôle ». En réalité, nous avons
constaté, depuis, que l'ennemi tend une
chaîne entre les territoires occupés et inoc-
'PésJ et toute chaîne blesse -
Le mobile de l'occupation était une raison
de sécurité, tous les efforts du commandant
en chef avaient pour but de nous empêcher
de reprendre les armes ; tout ce qui dépas-
sait ces mesures devait être repoussé par
nous. La politique ennemie comporte, deux
tendances : la première, principalement
française, s'efforce de profiter de l'occupa-
tion pour détacher les provinces occupées
de l'Empire allemand ; la seconde, com-
mune à toutes les puissances de l'Entente,
est de maintenir le blocus. Le point de vue
de l'Entente est tout à fait clair, elle laisse
entrer toutes les marchandises dans les
têtes de ponts, et ne permet l'exportation
que vers l'Ouest. La censure des lettres et
des journaux est très sévère; les Améri-
cains toutefois étaient depuis le début de
l'occupation beaucoup plus coulants que
leurs voisins, car leur politique n'est pas
agressive. Nos adversaires n'ont toutefois
pas modifié leur politique générale ; dès les
premiers jours ils ont déterminé une ligne
de démarcation économique très nette entre
deux territoires, allemands tous deux, et qui
ont besoin d'un soutien réciproque : ces
mesures ont affaibli la force économique de
notre pays, et ils, comptent faire à leur
profit le meilleur usage de cet état de cho-
ses. Les produits qui sont les plus indispen-
sables à notre existence ne peuvent sortir
des têtes de ponts.
La grandeur d'âme de Foch a atteint son
maximum en instituant des sections éconi-
ques dépendantes du Comité Economique
interallié et qui peuvent accorder des per-
missions pour l'exportation de certains pro-
duits de la zone occupée vers l'intérieur de'
l'Allemagne. Mais en même temps il a paru
une liste qui constitue par son contenu une
quasi-interdiction de la grande majorité des
articles. En somme, la séparation économi-
que des pays occupés existe toujours !
Frankfurter Zeitung, 16.4 matin.
L'Espagne et le charbon anglais. — Il y
a quelque temps, alors que le marquis de
Coruna était ministre des Finances, une
note officieuse annonça, qu'il avait signé
avec l'Angleterre un traité de commerce et
qu'il était pleinement satisfait. Par la con-
clusion de ce dit traité, nous aurions ré-
gularisé les cours des charbons, en four-
nissant la possibilité de s'en procurer à un
prix fixé. Les quantités que l'Angleterre
devait,disait-on,nous livrer(100.000 à 150.000
tonnes par mois) étaient si peu importan-
tes qu'elles n'auraient pu suffire aux be-
soins de notre marine et encore moins à
assurer une partie du combustible des che-
mins de fer. Toutefois on estimait qu'en
mélangeant le charbon anglais avec le
charbon national on pourrait résoudre en
partie le problème de la traction sur les
voies ferrées, problème dont la solution est
d'une si. urgente nécessité pour assurer les
besoins économiques du pays.
Nos mines de charbon du nord de l'Es-
pagne ne perdaient rien à cet arrangement
vu qu'il leur restait un vaste marché où
écouler leurs produits. Le problème des
transports aurait été ainsi résolu et c'est là
la raison pour laquelle la nouvelle de la
conclusion du traité causa une grande sa-
tisfaction aux compagnies maritimes et de
chemins de fer, bien que les unes et les au-
tres prouvassent qu'elles auraient à se
prendre aux cheveux au moment de la ré-
partition. Elles auraient eu certainement à
payer le charbon à des prix excessivement
élevés. en raison de sa rareté et de sa cherté
aujourd'hui en Angleterre, mais cela est
d'importance secondaire vu les prix fabu-
leux que nous avons pris l'habitude de
payer et que nous payons encore.
Pourtant voilà qu'à présent, le fait se
produit que l'Angleterre déclare qu'elle ne
peut s'engager de manière formelle à nous
fournir le peu de charbon qu'on lui deman-
de et qu'elle assure, qu'en dépit de sa bonne
volonté, elle ne pourra arriver à satisfaire
à nos besoins. Elle offre en échange d'au-
tres compensations, celle de ne pas
obliger nos navires qui se rendent en
Angleterre à apporter certains produits,
comme elle exige aujourd'hui. Il résulte
aussi de ce qui précède que ledit traité
N'A PAS ENCORE ÉTÉ SIGNÉ au moment où nous
écrivons ces lignes.
Tribuna [de Madrid], 20.4.
Les concessions allemandes au Brésil. —
De Rio-de-Janeiro, 17.4 : « La Ligue Brési-
lienne en faveur des Alliés » a remis une
pétition au président de la République de-
mandant l'annulation des concessions alle-
mandes dans le sud du Brésil. Principa-
lement celle de la Compagnie de « Coloni-
sation Hansa » qui possède de vastes ter-
ritoires où elle créa de nombreuses colo-
nies, exclusivement allemandes.
Ce document suggère l'application de
mesures empêchant que les firmes alle-
mandes fassent des opérations sous des
noms d'emprunt (brésiliens ou d'alliés qui
résident au Brésil). Il demande, en outre,
que des négociations s'ouvrent avec les
Etats de Santa-Catharina et de Rio-Grande
do Sul pour assurer l'élimination définitive
des influences politiques et commerciales
allemandes.
Commercio do Porto, 20.4.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
Un tribunal international. — On peut
concevoir que l'ex-Kaiser soit cité devant
une Haute-Cour allemande. Mais sa compa-
rution devant un tribunal international est
difficile à imaginer, du moins dans l'état
d'esprit actuel de l'Allemagne. Car le senti-
ment est très répandu en Allemagne que
c'est au peuple allemand qu'il appartient de
prendre des décisions vis-à-vis de ceux qui
l'ont conduit au désastre. Les adresses de
sympathie qui ont été envoyées à l'ex-Kai-
ser à l'occasion de son dernier anniversaire
n'étaient, au fond, explique-t-on, qu'une pro-
testation contre la proposition, de la part de
l'Entente, que Guillaume Hohenzollern soit
jugé. En fait, un refus de l'Allemagne de
faire comparaître l'ex-Kaiser devant un tri-
bunal international pourrait être basé sur
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1132
Samedi 26 avril 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Allemagne. — M. SCHIFFER s'en va. En-
fin !. Malheureusement un peu tard. Une
imposition rationnelle des bénéfices de
guerre a été manquée. Sous son minis-
tère le change allemand est tombé d'en-
viron 50 — par la faute des travailleurs,
naturellement, comme M. Schiffer le fait
Proclamer par sa presse. Les travailleurs,
auraient par leurs grèves coûté 16 milliards
au change allemand dans les dernières se-
maines. Mais ce qu'on ne sait pas c'est
que l'ex-ministre des Finances, en omet-
tant de rendre obligatoire la déclaration
des valeurs mobilières existantes en Alle-
magne, a favorisé l'exode des capitaux.
vers l'étranger. En somme, comment le
gouvernement révolutionnaire de l'Empire
a-t-il eu l'idée d'installer ce dilettante san-
glant aux finances, le plus important de
nos ministères? La solution de cette énigme
peut se trouver dans l'ignorance profes-
sionnelle la plus absolue' des protecteurs
de M. Schiffer.
Et quel va être le successeur courageux
qui sera capable de tirer les finances al-
lemandes de leur lamentable marasme? Si
les démocrates auxquels s'adressera le pau-
vre gouvernement Ebert-Scheidemann
avaient un tant soit peu de clairvoyance,
ils ne proposeraient pas des banquiers en
remplacement de Schiffer ,mais appelle-
raient à leur secours leur meilleur homme
d'affaires qui est actuellement, sans contre-
dit, Alfred Weber. Mais on n'y pense pas.
La pire des débâcles financières satisfait
Pleinement les agrariens : plus le cours
baisse, plus le terrain augmente en va-
leur Les propriétaires tiennent le mê-
me raisonnement, puisque le gouverne-
ment républicain leur a constamment per-
mis d'augmenter les loyers. Les dindons
de la farce sont les propriétaires de valeurs
mobilières et en particulier le peuple dont
les placements en caisse d'épargne rédui-
sent à vue d'œil les travailleurs dont les
augmentations de salaires péniblement ob-
tenues sont absorbées par le renchérisse-
ment des vivres, sans parler des fonction-
naires et employés à « solde fixe » qui,
malgré les indemnités de cherté de vie,
n'arrivent pas à joindre les deux bouts!
— (Prof Dr C. Ballod).
Freiheil, 16.4, soir.
RAPPORTS ECONOMIQUES
L'Allemagne et les pays occupés. -
s" Erzberger, le président de la Commis-
®l0n d'armistice a fait publier le 18 novem-
é[e. 1918 une note réjouie dans laquelle il
était dit que « la situation des Provinces de
la rive gauche du Rhin par rapport au reste
de l'Empire ne serait aucunement modifiée
et que l'ennemi désirait uniquement exer-
cer son contrôle ». En réalité, nous avons
constaté, depuis, que l'ennemi tend une
chaîne entre les territoires occupés et inoc-
'PésJ et toute chaîne blesse -
Le mobile de l'occupation était une raison
de sécurité, tous les efforts du commandant
en chef avaient pour but de nous empêcher
de reprendre les armes ; tout ce qui dépas-
sait ces mesures devait être repoussé par
nous. La politique ennemie comporte, deux
tendances : la première, principalement
française, s'efforce de profiter de l'occupa-
tion pour détacher les provinces occupées
de l'Empire allemand ; la seconde, com-
mune à toutes les puissances de l'Entente,
est de maintenir le blocus. Le point de vue
de l'Entente est tout à fait clair, elle laisse
entrer toutes les marchandises dans les
têtes de ponts, et ne permet l'exportation
que vers l'Ouest. La censure des lettres et
des journaux est très sévère; les Améri-
cains toutefois étaient depuis le début de
l'occupation beaucoup plus coulants que
leurs voisins, car leur politique n'est pas
agressive. Nos adversaires n'ont toutefois
pas modifié leur politique générale ; dès les
premiers jours ils ont déterminé une ligne
de démarcation économique très nette entre
deux territoires, allemands tous deux, et qui
ont besoin d'un soutien réciproque : ces
mesures ont affaibli la force économique de
notre pays, et ils, comptent faire à leur
profit le meilleur usage de cet état de cho-
ses. Les produits qui sont les plus indispen-
sables à notre existence ne peuvent sortir
des têtes de ponts.
La grandeur d'âme de Foch a atteint son
maximum en instituant des sections éconi-
ques dépendantes du Comité Economique
interallié et qui peuvent accorder des per-
missions pour l'exportation de certains pro-
duits de la zone occupée vers l'intérieur de'
l'Allemagne. Mais en même temps il a paru
une liste qui constitue par son contenu une
quasi-interdiction de la grande majorité des
articles. En somme, la séparation économi-
que des pays occupés existe toujours !
Frankfurter Zeitung, 16.4 matin.
L'Espagne et le charbon anglais. — Il y
a quelque temps, alors que le marquis de
Coruna était ministre des Finances, une
note officieuse annonça, qu'il avait signé
avec l'Angleterre un traité de commerce et
qu'il était pleinement satisfait. Par la con-
clusion de ce dit traité, nous aurions ré-
gularisé les cours des charbons, en four-
nissant la possibilité de s'en procurer à un
prix fixé. Les quantités que l'Angleterre
devait,disait-on,nous livrer(100.000 à 150.000
tonnes par mois) étaient si peu importan-
tes qu'elles n'auraient pu suffire aux be-
soins de notre marine et encore moins à
assurer une partie du combustible des che-
mins de fer. Toutefois on estimait qu'en
mélangeant le charbon anglais avec le
charbon national on pourrait résoudre en
partie le problème de la traction sur les
voies ferrées, problème dont la solution est
d'une si. urgente nécessité pour assurer les
besoins économiques du pays.
Nos mines de charbon du nord de l'Es-
pagne ne perdaient rien à cet arrangement
vu qu'il leur restait un vaste marché où
écouler leurs produits. Le problème des
transports aurait été ainsi résolu et c'est là
la raison pour laquelle la nouvelle de la
conclusion du traité causa une grande sa-
tisfaction aux compagnies maritimes et de
chemins de fer, bien que les unes et les au-
tres prouvassent qu'elles auraient à se
prendre aux cheveux au moment de la ré-
partition. Elles auraient eu certainement à
payer le charbon à des prix excessivement
élevés. en raison de sa rareté et de sa cherté
aujourd'hui en Angleterre, mais cela est
d'importance secondaire vu les prix fabu-
leux que nous avons pris l'habitude de
payer et que nous payons encore.
Pourtant voilà qu'à présent, le fait se
produit que l'Angleterre déclare qu'elle ne
peut s'engager de manière formelle à nous
fournir le peu de charbon qu'on lui deman-
de et qu'elle assure, qu'en dépit de sa bonne
volonté, elle ne pourra arriver à satisfaire
à nos besoins. Elle offre en échange d'au-
tres compensations, celle de ne pas
obliger nos navires qui se rendent en
Angleterre à apporter certains produits,
comme elle exige aujourd'hui. Il résulte
aussi de ce qui précède que ledit traité
N'A PAS ENCORE ÉTÉ SIGNÉ au moment où nous
écrivons ces lignes.
Tribuna [de Madrid], 20.4.
Les concessions allemandes au Brésil. —
De Rio-de-Janeiro, 17.4 : « La Ligue Brési-
lienne en faveur des Alliés » a remis une
pétition au président de la République de-
mandant l'annulation des concessions alle-
mandes dans le sud du Brésil. Principa-
lement celle de la Compagnie de « Coloni-
sation Hansa » qui possède de vastes ter-
ritoires où elle créa de nombreuses colo-
nies, exclusivement allemandes.
Ce document suggère l'application de
mesures empêchant que les firmes alle-
mandes fassent des opérations sous des
noms d'emprunt (brésiliens ou d'alliés qui
résident au Brésil). Il demande, en outre,
que des négociations s'ouvrent avec les
Etats de Santa-Catharina et de Rio-Grande
do Sul pour assurer l'élimination définitive
des influences politiques et commerciales
allemandes.
Commercio do Porto, 20.4.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
Un tribunal international. — On peut
concevoir que l'ex-Kaiser soit cité devant
une Haute-Cour allemande. Mais sa compa-
rution devant un tribunal international est
difficile à imaginer, du moins dans l'état
d'esprit actuel de l'Allemagne. Car le senti-
ment est très répandu en Allemagne que
c'est au peuple allemand qu'il appartient de
prendre des décisions vis-à-vis de ceux qui
l'ont conduit au désastre. Les adresses de
sympathie qui ont été envoyées à l'ex-Kai-
ser à l'occasion de son dernier anniversaire
n'étaient, au fond, explique-t-on, qu'une pro-
testation contre la proposition, de la part de
l'Entente, que Guillaume Hohenzollern soit
jugé. En fait, un refus de l'Allemagne de
faire comparaître l'ex-Kaiser devant un tri-
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