Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-04-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 avril 1919 25 avril 1919
Description : 1919/04/25 (T11,N1131). 1919/04/25 (T11,N1131).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216722t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
)
MINISTÈRES , 1 N° 1131
/Ts N° 1131
A^PpPAat IRES ÉTRANGERES - 1. N" Il 31
ET DE LA GUERRE -4
- Vendredi 25 avril 1919.
, Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
, résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SALAIRES
* Les mineurs allemands. — Les salaires
du 4e trimestre de 1919 accusent d'après
les statistiques officielles une augmentation
générale de 3 mk. en moyenne ; en Silé-
sie septentrionale l'augmentation atteint
presque 5 mk.
Salaire quotidien net (déduction faite de
l'assurance et autres frais) :
Fin 1919 En 1917
Cercle de Dortmund ; -
districts nord 11,64 mk. 8,18
— sud .11,26 » 7,94
— bassin de Hamm. 11,53 » 8,12
Silésie septentrionale. 10;44 » 5,73
— méridionale 8,14 » 5,17
Mines de Mansfeld. 10,13 » 5,97
- Siegen 7,07 » 5,34
- Nassau et Witzlar 8,19 » 6,15
- Dortmund, jeunes
gens de moins de 16
; ans (de jour) 4,22 » 2,85
— femmes (de jour).. 5,83 e)) 4,13
Post, 14.4, soir.
FINANCES
Déclaration du Dr Helfferich. - L'ex-
secrétaire d'Etat a bien voulu nous faire
connaître son opinion sur la situation fi-
nancière et économique de l'Allemagne et
en particulier sur les indemnités de guerre.
« Les revendications de l'Entente sont
Pure folie. Nous ne sommes malheureuse-
ment pas en état de payer de grosses som-
mes à l'étranger ; notre fortune en valeurs
étrangères, que j'avais évaluée avant la
guerre à 20 milliards, a été absorbée jus-
qu'à concurrence des 4/5 par nos impor-
tations de guerre. Notre nation créancière
*st devenue une nation débitrice. Nous
sommes déjà obligés de compter sur le
crédit de l'étranger pour la reconsttiiton
de nos entrepriss. D'où pourrons-nous
donc prendre les indemnités ? Il est Im-
Possible qu'un peuple verse à un autre
Peuple même un cinquième de sa fortune
nationale. - En 1871 les 5 milliards de
fanes ne représentaient que 2 1/2 de
la fortune de la France. Aujourd'hui, im-
Poser à l'Allemagne toutes les réparations
de la guerre mondiale correspondrait à
faire des Allemands les esclaves des peu-
P^s occidentaux. Nous ne pouvons payer
qu'avec des marchandises et nous aurons
déjà beaucoup de mal à parvenir, au cours
~s années, à faire face avec l'aide du tra-
&11 industriel de notre peuple, aux impor-
I a ions qui nous sont indispensables et aux
ntérêts de nos dettes à l'étranger. »
Neue Badische Landeszeitung, 14.4, soir.
1
CHANGE
La hausse du dollar - Le problème du
change devient chaque jour plus sérieux
en Europe. Le dollar américain augmente
"Valeur par rapport à la livre sterling,
au franc, au mark, à la lire et au rouble.
On a l'habitude d'expliquer ce phénomène
par des raisons purement matérielles ou
économiques. L'Europe succombe sous le
fardeau des dettes de guerre et des budgets
anormaux après près de cinq ans de dé-
penses inouïes et de bouleversements in-
dustriels. Elle est face à la banqueroute et
songe à une conscription du capital. En Al-
lemagne même, banquiers et économistes
déclarent qu'une faillite partielle est iné-
vitable. Tous ces faits minent le crédit de
l'Europe et déprécient l'unité monétaire des
nations appauvries. L'Amérique est aujour-
d'hui une grande nation créditrice. L'Eu-
rope doit à notre gouvernement près de
$ 10 milliards en emprunts directs, et les
autorités américaines continuent à avan-
cer des crédits aux Alliés pour leur per-
mettre d'acheter des vivres et des produits
manufacturés sur les marchés améri-
cains. La balance commerciale est si lour-
dement en notre faveur que nombre d'écri-
vains financiers déclarent très franche-
ment qu'ils ne voient point comment l'Eu-
rope pourra payer, même simplement, les
intérêts des dettes qu'elle a envers nous.
Une période d'activité extraordinaire,
croit-on, attend les Etats-Unis, si ses hom-
mes d'affaires ont assez de sagesse pour
réduire leurs prix le plus possible.
La valeur du dollar peut être ainsi ex-
pliquée par des raisons économiques, mais
l'explication serait partielle et irrationnelle.
Il y a d'importants facteurs moraux, aussi
bien que matériels, de la situation. Le
commerce, le crédit, les exportations, les
réserves d'or le fardeau comparatif des
impôts, ont tous de l'importance, mais
également importantes sont les considéra-
tions qui ont trait au caractère national
américain, aux institutions américaines, à
la forme américaine de gouvernement et à
la foi instinctive des Américains dans les
vertus de la discussion et de la délibéra-
tion, à leur confiance dans la loi et dans
le cours régulier de la justice. Si l'Améri-
que n'a aucune crainte du bolchevisme et
a une confiance suprême dans sa capacité
à résoudre de façon paisible et démocrati-
que tous les problèmes actuels ou futurs,
c'est parce que le peuple américain est
éclairé et libre, prêt aux concessions jus-
tes et constructeur dans ses habitudes de
pensée. L'Américain hait la violence. Il a
une foi profonde dans une discussion inté-
grale des difficultés et dans l'accomplisse-
ment après cette discussion, du meilleur
acte possible pour faire justice au plus
grand nombre et pour ne nuire sérieuse-
ment à personne. La santé de notre peu-
ple ne peut manquer d'influer avantageu-
sement sur le crédit de notre gouverne-
ment. La valeur du dollar est en partie
l'hommage du change à la force morale et
politique de l'Amérique. L'Europe trouvera
baume et guérison dans les idées et les
principes américains. Nous avons beau-
coup à apprendre de l'Europe, mais l'Eu-
rope peut apprendre de l'Amérique com-
ment assurer la sécurité et le fonctionne-
ment de la démocratie. — (Ed.)
Chicago Daily News, 27.3.
TRUSTS
Grande-Bretagne. — Le commerce du
poisson va tomber sous le régime des
trusts. Un syndicat puissant, au capital de
£ 20.000.000, a déjà, dit-on, accaparé qua-
tre-vingts boutiques dé venté à Londres et
dans les faubourgs, et de plus vastes
achats seraient projetés, tant à Londres
qu'en province On dit que Lord Lever-
hulme serait le bailleur de fonds du projet.
Labour Leader, 17.4.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Les intérêts étrangers au Mexique. —
.Déjà les réclamations américaines enre-
gistrées s'élèvent à $ 300.000.000. Vraisem-
blablement beaucoup d'autres seront pré-
sentées dès qu'il y aura quelque probabi-
lité de les voir régler. Puis les réclama-
tions des étrangers qui ont droit à une
compensation, s'élèveront encore certaine-
ment à bien des centaines de millions de
dollars. Pendant les quatre années pas-
sées, les énergies et toute l'attention des
gouvernements d'Europe, dont les natio-
naux ont des intérêts en jeu au Mexique,
ont été absorbées par la guerre. Cette ab-
sorption se prolonge en raison des diffi-
cultés et des lenteurs de l'établissement
de la paix. Mais il n'y a pas de prescrip-
tion contre les revendications des citoyens
français ou anglais, dont les biens ont été
détruits au cours de la période de vio-
lences et de bricàndage qui précéda l'ac-
cession de Carranza à la présidence ; et
c'est vers les Etats-Unis que se tourneront
la France et la Grande-Bretagne pour ob-
tenir que justice soit faite, lorsque vien-
dra le moment propice. Elles s'adresseront
aux Etats-Unis à juste titre, non seulement
à cause de la doctrine de Monroe, mais
parce qu'elles se sont ralliées au désir ex-
primé par M. Wilson, qu'on le laissât
s'occuper du Mexique à sa façon ; ce pays-
ci a donc une responsabilité, dans ces ques-
tions, à laquelle il ne saurait — ni ne
voudrait — se soustraire. (Ed.).
Philadelphia Inquirer, 30.3.
L'Argentine et les Alliés. — Le nouvel
accord avec les Alliés concernant la vente
de la récolte a été discuté à la Chambre des
Députés argentine.
Le problème que le Pouvoir Exécutif a
eu à examiner se concrétise en une de-
mande d'un simple prêt d'une valeur de
200 millions de pesos-or, dans des condi-
tions spécialement favorables pour les
Gouvernements alliés, qui paient depuis
trois ans un intérêt annuel de 5 04. le taux
du change étant fixé à 49 pence pour les
virements du Gouvernement argentin faits
sur cette dette, taux qui, comparé aux
taux actuels (51 à 51 3/4 pence) équivaut
à un bénéfice de 5 Aucune clause com-
pensant le service que l'on demande et
qui pourrait être favorable au pays, n'est
prévue par l'accord.
La demande de crédit, telle qu'on l'a
fait connaître à la Chambre, est concise
et concluante. On ne dit rien en effet
des achats qui peuvent être faits dans le
MINISTÈRES , 1 N° 1131
/Ts N° 1131
A^PpPAat IRES ÉTRANGERES - 1. N" Il 31
ET DE LA GUERRE -4
- Vendredi 25 avril 1919.
, Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
, résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SALAIRES
* Les mineurs allemands. — Les salaires
du 4e trimestre de 1919 accusent d'après
les statistiques officielles une augmentation
générale de 3 mk. en moyenne ; en Silé-
sie septentrionale l'augmentation atteint
presque 5 mk.
Salaire quotidien net (déduction faite de
l'assurance et autres frais) :
Fin 1919 En 1917
Cercle de Dortmund ; -
districts nord 11,64 mk. 8,18
— sud .11,26 » 7,94
— bassin de Hamm. 11,53 » 8,12
Silésie septentrionale. 10;44 » 5,73
— méridionale 8,14 » 5,17
Mines de Mansfeld. 10,13 » 5,97
- Siegen 7,07 » 5,34
- Nassau et Witzlar 8,19 » 6,15
- Dortmund, jeunes
gens de moins de 16
; ans (de jour) 4,22 » 2,85
— femmes (de jour).. 5,83 e)) 4,13
Post, 14.4, soir.
FINANCES
Déclaration du Dr Helfferich. - L'ex-
secrétaire d'Etat a bien voulu nous faire
connaître son opinion sur la situation fi-
nancière et économique de l'Allemagne et
en particulier sur les indemnités de guerre.
« Les revendications de l'Entente sont
Pure folie. Nous ne sommes malheureuse-
ment pas en état de payer de grosses som-
mes à l'étranger ; notre fortune en valeurs
étrangères, que j'avais évaluée avant la
guerre à 20 milliards, a été absorbée jus-
qu'à concurrence des 4/5 par nos impor-
tations de guerre. Notre nation créancière
*st devenue une nation débitrice. Nous
sommes déjà obligés de compter sur le
crédit de l'étranger pour la reconsttiiton
de nos entrepriss. D'où pourrons-nous
donc prendre les indemnités ? Il est Im-
Possible qu'un peuple verse à un autre
Peuple même un cinquième de sa fortune
nationale. - En 1871 les 5 milliards de
fanes ne représentaient que 2 1/2 de
la fortune de la France. Aujourd'hui, im-
Poser à l'Allemagne toutes les réparations
de la guerre mondiale correspondrait à
faire des Allemands les esclaves des peu-
P^s occidentaux. Nous ne pouvons payer
qu'avec des marchandises et nous aurons
déjà beaucoup de mal à parvenir, au cours
~s années, à faire face avec l'aide du tra-
&11 industriel de notre peuple, aux impor-
I a ions qui nous sont indispensables et aux
ntérêts de nos dettes à l'étranger. »
Neue Badische Landeszeitung, 14.4, soir.
1
CHANGE
La hausse du dollar - Le problème du
change devient chaque jour plus sérieux
en Europe. Le dollar américain augmente
"Valeur par rapport à la livre sterling,
au franc, au mark, à la lire et au rouble.
On a l'habitude d'expliquer ce phénomène
par des raisons purement matérielles ou
économiques. L'Europe succombe sous le
fardeau des dettes de guerre et des budgets
anormaux après près de cinq ans de dé-
penses inouïes et de bouleversements in-
dustriels. Elle est face à la banqueroute et
songe à une conscription du capital. En Al-
lemagne même, banquiers et économistes
déclarent qu'une faillite partielle est iné-
vitable. Tous ces faits minent le crédit de
l'Europe et déprécient l'unité monétaire des
nations appauvries. L'Amérique est aujour-
d'hui une grande nation créditrice. L'Eu-
rope doit à notre gouvernement près de
$ 10 milliards en emprunts directs, et les
autorités américaines continuent à avan-
cer des crédits aux Alliés pour leur per-
mettre d'acheter des vivres et des produits
manufacturés sur les marchés améri-
cains. La balance commerciale est si lour-
dement en notre faveur que nombre d'écri-
vains financiers déclarent très franche-
ment qu'ils ne voient point comment l'Eu-
rope pourra payer, même simplement, les
intérêts des dettes qu'elle a envers nous.
Une période d'activité extraordinaire,
croit-on, attend les Etats-Unis, si ses hom-
mes d'affaires ont assez de sagesse pour
réduire leurs prix le plus possible.
La valeur du dollar peut être ainsi ex-
pliquée par des raisons économiques, mais
l'explication serait partielle et irrationnelle.
Il y a d'importants facteurs moraux, aussi
bien que matériels, de la situation. Le
commerce, le crédit, les exportations, les
réserves d'or le fardeau comparatif des
impôts, ont tous de l'importance, mais
également importantes sont les considéra-
tions qui ont trait au caractère national
américain, aux institutions américaines, à
la forme américaine de gouvernement et à
la foi instinctive des Américains dans les
vertus de la discussion et de la délibéra-
tion, à leur confiance dans la loi et dans
le cours régulier de la justice. Si l'Améri-
que n'a aucune crainte du bolchevisme et
a une confiance suprême dans sa capacité
à résoudre de façon paisible et démocrati-
que tous les problèmes actuels ou futurs,
c'est parce que le peuple américain est
éclairé et libre, prêt aux concessions jus-
tes et constructeur dans ses habitudes de
pensée. L'Américain hait la violence. Il a
une foi profonde dans une discussion inté-
grale des difficultés et dans l'accomplisse-
ment après cette discussion, du meilleur
acte possible pour faire justice au plus
grand nombre et pour ne nuire sérieuse-
ment à personne. La santé de notre peu-
ple ne peut manquer d'influer avantageu-
sement sur le crédit de notre gouverne-
ment. La valeur du dollar est en partie
l'hommage du change à la force morale et
politique de l'Amérique. L'Europe trouvera
baume et guérison dans les idées et les
principes américains. Nous avons beau-
coup à apprendre de l'Europe, mais l'Eu-
rope peut apprendre de l'Amérique com-
ment assurer la sécurité et le fonctionne-
ment de la démocratie. — (Ed.)
Chicago Daily News, 27.3.
TRUSTS
Grande-Bretagne. — Le commerce du
poisson va tomber sous le régime des
trusts. Un syndicat puissant, au capital de
£ 20.000.000, a déjà, dit-on, accaparé qua-
tre-vingts boutiques dé venté à Londres et
dans les faubourgs, et de plus vastes
achats seraient projetés, tant à Londres
qu'en province On dit que Lord Lever-
hulme serait le bailleur de fonds du projet.
Labour Leader, 17.4.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Les intérêts étrangers au Mexique. —
.Déjà les réclamations américaines enre-
gistrées s'élèvent à $ 300.000.000. Vraisem-
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lité de les voir régler. Puis les réclama-
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ment à bien des centaines de millions de
dollars. Pendant les quatre années pas-
sées, les énergies et toute l'attention des
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ont été absorbées par la guerre. Cette ab-
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de la paix. Mais il n'y a pas de prescrip-
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français ou anglais, dont les biens ont été
détruits au cours de la période de vio-
lences et de bricàndage qui précéda l'ac-
cession de Carranza à la présidence ; et
c'est vers les Etats-Unis que se tourneront
la France et la Grande-Bretagne pour ob-
tenir que justice soit faite, lorsque vien-
dra le moment propice. Elles s'adresseront
aux Etats-Unis à juste titre, non seulement
à cause de la doctrine de Monroe, mais
parce qu'elles se sont ralliées au désir ex-
primé par M. Wilson, qu'on le laissât
s'occuper du Mexique à sa façon ; ce pays-
ci a donc une responsabilité, dans ces ques-
tions, à laquelle il ne saurait — ni ne
voudrait — se soustraire. (Ed.).
Philadelphia Inquirer, 30.3.
L'Argentine et les Alliés. — Le nouvel
accord avec les Alliés concernant la vente
de la récolte a été discuté à la Chambre des
Députés argentine.
Le problème que le Pouvoir Exécutif a
eu à examiner se concrétise en une de-
mande d'un simple prêt d'une valeur de
200 millions de pesos-or, dans des condi-
tions spécialement favorables pour les
Gouvernements alliés, qui paient depuis
trois ans un intérêt annuel de 5 04. le taux
du change étant fixé à 49 pence pour les
virements du Gouvernement argentin faits
sur cette dette, taux qui, comparé aux
taux actuels (51 à 51 3/4 pence) équivaut
à un bénéfice de 5 Aucune clause com-
pensant le service que l'on demande et
qui pourrait être favorable au pays, n'est
prévue par l'accord.
La demande de crédit, telle qu'on l'a
fait connaître à la Chambre, est concise
et concluante. On ne dit rien en effet
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