Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 avril 1919 16 avril 1919
Description : 1919/04/16 (T11,N1124). 1919/04/16 (T11,N1124).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216715p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
i r MINISTÈRES
DES
~ES ÉTRANGÈRES
P"]àE LA GUERRE
1
1 W IM
Mercredi 16 avril 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimès en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS 1
Pertes de la division grecque d'Ukraine.
~-/l : Une liste de pertes pu-
hli e Par le ministère de la guerre donne
V 253 1^0'ms< comprenant : ,
T 5 : 2 officiers, 60 hommes de troupe.
Ri lessés : 11 officiers. 128 hommes de
upe, »
D'
D lsParus : 52 hommes de troupe, pour la
2e ision (1er , 7e,. 34e régiments d'infante-
rîp1 > opérant en Ukraine.
patris, 3.4.
> (
ORGANISATION f
---La question des volontaires en Allemagne.
1-e -nilitarisme, même avec les meilleurs
En ats, n'est toujours qu'un mal nécessaire.
to on a besoin de soldats., soit pour
rr,fflbattre l'étranger, et c'est un terrible
If r, soit pour lutter à l'intérieur, ce
qili e.,St plus douloureux encore si possible,
to res cinq années sanglantes, nous dési-
rons Un monde dans lequel on n'entende
til S le départ ni l'éclatement des projec-
tilus es et où les soldats seraient devenus inu-
tiles et °ù les soldats seraient devenus inu-
kL~~ ligue des peuples doit protéger les
Etafs - s'ans avoir reçours à d'immenses ar-
tédes: Les chances de conflit doivent être
réduites au minimum ; un code mondial
doit offrrir aux peuples la possibilité de »é-
gler leurs differends sans recourir iié-
ari^es 'rs différends sans recourir aux
lluLa loi seule, à la condition d'être recon-
le d par Une énorme majorité, peut écarter
bi-~er te << de l'utilisation de la force, aussi
l'extérieur qu'a l'intérieur. Une
guer *" civile serait impossible dans un Etat
d'an lequel personne ne songerait à em-
qUe des règlements sévères et énergi-
que La démocratie seule présente ces con-
ditiA ns' Tous les citoyens sont égaux en
lts, la - majorité décide, et qui s'oppose à
ceh„ décision est un criminel vis-à-vis de
la c °Uveraineté du peuple. La démocratie
c'e Ustée dans l'a conscience du peuple
c'est i ,a paix intérieure.
>
t ru..J.A UltCilÇUl c.
p^ij? seul régime capable d'établir cette
Alip lntérieurè n'est pas encore assuré en
du JJ*a.gne et il est amer de constater que,
s à l'heure actuelle, il est plus me-
g. Par la gauche que par la droite.
SI la. e premler coup était venu de droite et
aurj d'asse ouvrière avait été unie, nous
lirions eu 19- garde ouvrière révolution-
ne h Comme la première attaque est ve-
Il n, ue stle gauche et que l'a classe ouvrière
Ils UnIe nous avons les corps de vo-
^énPijes- Les spartakistes et ceux des in-
e eants qui se rapprochent d'eux lDJU-
fait t ütt itz, mais ce sont eux qui ont
fer.) e lUi ce qu'il est. — (Friedrich Stamp-
VorKWrtSi 7.4.
7.4.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
La situation du café brésilien. — Les gou-
vernements français et italien ont décréte
le monopole du café avec l'idée de s'en
servir pour battre monnaie, et de distribuer
ce produit aux pays consommateurs au
moyen de rations qui en empêcheraient la
consommation rapide.
Au début de la récolte actuelle de café,
le 1.7.18, les stocks existant au Brésil
étaient de 2.755.000 sacs à Santos, de
797.000 à Rio et de 90.000 à Bahia.. Il faut
y ajouter 3.073.000 sacs achetés par le Gou-
vernement pauliste dans ces deux premiers
ports. Les autres pays producteurs comme
Java, Haïti et l'Amérique Centrale, au-
raient, selon les calculs les plus modérés,
près de 1.600.000 sacs. La réserve actuelle
de café est de 13.456.000 sacs, c'est-à-dire la
production maxima des cinq dernières an-
nées.
La récolte mondiale de 1918-19, qui sera
finie en juin prochain, doit donner les quan-
tités suivantes pour les ports d'embarque-
ment :
Sacs
Santos 8.285.000
Rio 3.000.000
Bahia Victoria 650.000
Autres ports 4.500.000
Total. , 16.435.000
Si à cette production nous ajoutons la
réserve actuelle, cela donne une disponi-
bilité de 29.891.000 sacs. En retirant de
cette quantité la consommation annuelle de
16 millions de sacs, il restera 13.891 sacs
disponibles pour la (prochaine année éco-
nomique qui commence le 1.7.19.
Que produira la prochaine récolte, celle
de 1920 ? On n'en sait encore rien d'une
façon certaine. Nous pouvons cependant
adopter l'estimation suivante comme la plus
probable :
Santos. , , , ., , , ,' 5.000.000
Rio 2.500.(100
Bahia-Yictoria G50.000
Autres ports 4.800.000
Total.. , , 12.950.000
Ceci serait suffisant pour pourvoir aux
besoins mondiaux, s il n'y avait pas un
résidu énorme de 13.891.000 sacs, comme
on l'a vu plus haut. Mais puisque ce résidu
existe, la quantité de café disponible pour
l'année 1919-1920 se monterait à 26.841.000
sacs. En comptant une consommation an-
nuelle de 17 millions de sacs, un peu plus
que l'année précédente, l'approvisionne-
ment mondial se trouvera réduit à 9.841.000
sacs le 1.7.20.
Une telle situation serait excellente, si
la récolte de 1920-21 était moyenne ou fai-
ble. Tout porte à croire, cependant, que
seul le port de Santos arrivera à 12 mil-
lions de sacs. Les pluies-excessives de cet
été font prévoir une récolte abondante pour
dans deux ans, comme cela s'est passé
pour les années précédentes. Les gelées de
1918 n'empêcheront pas ce phénomène • au
contraire, elles le favoriseront, en donnant
du repos aux arbres.
Si un tel accident arrivait grâce à notre
imprévoyance, ne se produirait-il pas une
baisse soudaine dans les prix du café, bais-
se qui placerait les « fazendeiros » [plan-
teurs de café] en présence de difficultés
nouvelles, après une prospérité passagère ?
Le grand mal dont souffre la culture du
café consiste précisément dans les varia-
tions brusques de la production, ainsi que
dans les hausses et les baisses de prix
qui en résultent. Y porter remède dans la
mesure du possible, là est l'œuvre qu'il
convient au génie humain d'entreprendre
pour le bénéfice de tous, de manière à
corriger les caprices de la nature.
Consultons les chiffres de production et
de consommation du café dans fe monde
pendant les quinze dernières années :
Produc- Consom-
tion mation
1913-1914 18.847.000 18.582.000
1914-1915 17.865.000 21.688.(100
1915-1916 20.761.000 21.200.000
1916-1917 16.692.000 16.016.000
1917-1918 18.847.000 14.833.000
Pour les deux années qui vont suivre,
nous pouvons compter sur les chiffres sui-
vants :
Produc- Consom-
tion mation
1918-1919 16.430.000 16.000,000
1919-1920 12.950.000 17.000.000
La fin de la guerre permettra à la con-
sommation de devenir plus considérable,
avec le rétablissement des transports pour
la Hollande, la Belgique, la Suède, la Nor-
vège, etc., comme c'est déjà le cas. Ce-
pendant, les projets de rationnement des
neutres peuvent y porter, une grave at-
teinte. Des prix exagérés, causés par la spé-
culation commerciale, arriveraient au. mê-
me résultat, parce qu'ils aideraient au
triomphe des succédanés meilleur, marché.
En présence d'un tel péril — la dimi-
nution forcée de la consommation, pour
cause d'économies — il serait bon que le
Gouvernement pauliste essayât de vendre
son stock de café aux pays alliés pour la
consommation des troupes et des régions
dévastées. Outre qu'il y aura là une aide
réelle donnée aux populations en lutte avec
la faim et la ruine, il serait utile de nous
débarrasser des trois millions de sacs qui,
gardés jusqu'en 1921, représenteraient une
menace fatale de dépression dans les prix
de l'avenir, lorsqu'on annoncera une forte-
réclame. C'est là ce que conseille la pru-
dence pour débarrasser le chemin à notre
principal produit, dans le cas où les mo-
nopoles et les restrictions lui porteraient
préjudice. (P. P.). -
Estado de Sao Pauto, 25.12.
DES
~ES ÉTRANGÈRES
P"]àE LA GUERRE
1
1 W IM
Mercredi 16 avril 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimès en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS 1
Pertes de la division grecque d'Ukraine.
~-/l : Une liste de pertes pu-
hli e Par le ministère de la guerre donne
V 253 1^0'ms< comprenant : ,
T 5 : 2 officiers, 60 hommes de troupe.
Ri lessés : 11 officiers. 128 hommes de
upe, »
D'
D lsParus : 52 hommes de troupe, pour la
2e ision (1er , 7e,. 34e régiments d'infante-
rîp1 > opérant en Ukraine.
patris, 3.4.
> (
ORGANISATION f
---La question des volontaires en Allemagne.
1-e -nilitarisme, même avec les meilleurs
En ats, n'est toujours qu'un mal nécessaire.
to on a besoin de soldats., soit pour
rr,fflbattre l'étranger, et c'est un terrible
If r, soit pour lutter à l'intérieur, ce
qili e.,St plus douloureux encore si possible,
to res cinq années sanglantes, nous dési-
rons Un monde dans lequel on n'entende
til S le départ ni l'éclatement des projec-
tilus es et où les soldats seraient devenus inu-
tiles et °ù les soldats seraient devenus inu-
kL~~ ligue des peuples doit protéger les
Etafs - s'ans avoir reçours à d'immenses ar-
tédes: Les chances de conflit doivent être
réduites au minimum ; un code mondial
doit offrrir aux peuples la possibilité de »é-
gler leurs differends sans recourir iié-
ari^es 'rs différends sans recourir aux
lluLa loi seule, à la condition d'être recon-
le d par Une énorme majorité, peut écarter
bi-~er te << de l'utilisation de la force, aussi
l'extérieur qu'a l'intérieur. Une
guer *" civile serait impossible dans un Etat
d'an lequel personne ne songerait à em-
qUe des règlements sévères et énergi-
que La démocratie seule présente ces con-
ditiA ns' Tous les citoyens sont égaux en
lts, la - majorité décide, et qui s'oppose à
ceh„ décision est un criminel vis-à-vis de
la c °Uveraineté du peuple. La démocratie
c'e Ustée dans l'a conscience du peuple
c'est i ,a paix intérieure.
>
t ru..J.A UltCilÇUl c.
p^ij? seul régime capable d'établir cette
Alip lntérieurè n'est pas encore assuré en
du JJ*a.gne et il est amer de constater que,
s à l'heure actuelle, il est plus me-
g. Par la gauche que par la droite.
SI la. e premler coup était venu de droite et
aurj d'asse ouvrière avait été unie, nous
lirions eu 19- garde ouvrière révolution-
ne h Comme la première attaque est ve-
Il n, ue stle gauche et que l'a classe ouvrière
Ils UnIe nous avons les corps de vo-
^énPijes- Les spartakistes et ceux des in-
e eants qui se rapprochent d'eux lDJU-
fait t ütt itz, mais ce sont eux qui ont
fer.) e lUi ce qu'il est. — (Friedrich Stamp-
VorKWrtSi 7.4.
7.4.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
La situation du café brésilien. — Les gou-
vernements français et italien ont décréte
le monopole du café avec l'idée de s'en
servir pour battre monnaie, et de distribuer
ce produit aux pays consommateurs au
moyen de rations qui en empêcheraient la
consommation rapide.
Au début de la récolte actuelle de café,
le 1.7.18, les stocks existant au Brésil
étaient de 2.755.000 sacs à Santos, de
797.000 à Rio et de 90.000 à Bahia.. Il faut
y ajouter 3.073.000 sacs achetés par le Gou-
vernement pauliste dans ces deux premiers
ports. Les autres pays producteurs comme
Java, Haïti et l'Amérique Centrale, au-
raient, selon les calculs les plus modérés,
près de 1.600.000 sacs. La réserve actuelle
de café est de 13.456.000 sacs, c'est-à-dire la
production maxima des cinq dernières an-
nées.
La récolte mondiale de 1918-19, qui sera
finie en juin prochain, doit donner les quan-
tités suivantes pour les ports d'embarque-
ment :
Sacs
Santos 8.285.000
Rio 3.000.000
Bahia Victoria 650.000
Autres ports 4.500.000
Total. , 16.435.000
Si à cette production nous ajoutons la
réserve actuelle, cela donne une disponi-
bilité de 29.891.000 sacs. En retirant de
cette quantité la consommation annuelle de
16 millions de sacs, il restera 13.891 sacs
disponibles pour la (prochaine année éco-
nomique qui commence le 1.7.19.
Que produira la prochaine récolte, celle
de 1920 ? On n'en sait encore rien d'une
façon certaine. Nous pouvons cependant
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probable :
Santos. , , , ., , , ,' 5.000.000
Rio 2.500.(100
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Autres ports 4.800.000
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besoins mondiaux, s il n'y avait pas un
résidu énorme de 13.891.000 sacs, comme
on l'a vu plus haut. Mais puisque ce résidu
existe, la quantité de café disponible pour
l'année 1919-1920 se monterait à 26.841.000
sacs. En comptant une consommation an-
nuelle de 17 millions de sacs, un peu plus
que l'année précédente, l'approvisionne-
ment mondial se trouvera réduit à 9.841.000
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Une telle situation serait excellente, si
la récolte de 1920-21 était moyenne ou fai-
ble. Tout porte à croire, cependant, que
seul le port de Santos arrivera à 12 mil-
lions de sacs. Les pluies-excessives de cet
été font prévoir une récolte abondante pour
dans deux ans, comme cela s'est passé
pour les années précédentes. Les gelées de
1918 n'empêcheront pas ce phénomène • au
contraire, elles le favoriseront, en donnant
du repos aux arbres.
Si un tel accident arrivait grâce à notre
imprévoyance, ne se produirait-il pas une
baisse soudaine dans les prix du café, bais-
se qui placerait les « fazendeiros » [plan-
teurs de café] en présence de difficultés
nouvelles, après une prospérité passagère ?
Le grand mal dont souffre la culture du
café consiste précisément dans les varia-
tions brusques de la production, ainsi que
dans les hausses et les baisses de prix
qui en résultent. Y porter remède dans la
mesure du possible, là est l'œuvre qu'il
convient au génie humain d'entreprendre
pour le bénéfice de tous, de manière à
corriger les caprices de la nature.
Consultons les chiffres de production et
de consommation du café dans fe monde
pendant les quinze dernières années :
Produc- Consom-
tion mation
1913-1914 18.847.000 18.582.000
1914-1915 17.865.000 21.688.(100
1915-1916 20.761.000 21.200.000
1916-1917 16.692.000 16.016.000
1917-1918 18.847.000 14.833.000
Pour les deux années qui vont suivre,
nous pouvons compter sur les chiffres sui-
vants :
Produc- Consom-
tion mation
1918-1919 16.430.000 16.000,000
1919-1920 12.950.000 17.000.000
La fin de la guerre permettra à la con-
sommation de devenir plus considérable,
avec le rétablissement des transports pour
la Hollande, la Belgique, la Suède, la Nor-
vège, etc., comme c'est déjà le cas. Ce-
pendant, les projets de rationnement des
neutres peuvent y porter, une grave at-
teinte. Des prix exagérés, causés par la spé-
culation commerciale, arriveraient au. mê-
me résultat, parce qu'ils aideraient au
triomphe des succédanés meilleur, marché.
En présence d'un tel péril — la dimi-
nution forcée de la consommation, pour
cause d'économies — il serait bon que le
Gouvernement pauliste essayât de vendre
son stock de café aux pays alliés pour la
consommation des troupes et des régions
dévastées. Outre qu'il y aura là une aide
réelle donnée aux populations en lutte avec
la faim et la ruine, il serait utile de nous
débarrasser des trois millions de sacs qui,
gardés jusqu'en 1921, représenteraient une
menace fatale de dépression dans les prix
de l'avenir, lorsqu'on annoncera une forte-
réclame. C'est là ce que conseille la pru-
dence pour débarrasser le chemin à notre
principal produit, dans le cas où les mo-
nopoles et les restrictions lui porteraient
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