Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-04-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 avril 1919 10 avril 1919
Description : 1919/04/10 (T11,N1119). 1919/04/10 (T11,N1119).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216710m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
BlN!STÈRES
~p. IJES
,Fp*inEs US TÉTRANGÈRES
N° 1119
Jeudi 10 avril 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ta- AGRICULTURE
La production de sucre en Allemagne. -
de aPrès io raPPorts i officiels, la production
j e l'Emn !re allemand a atteint les chiffres
Suivants
ï 4 52,358 '00 quintaux de sucre brut
1914/15 : 50.202.000 Il ))
1917/18: J1-158.600 1) »
1918/19 : i°-5j8-700 )1
l9,8/i9 iy • : 2o.000.000 » »
18/19 25. Ooo. Ot)o » »
?r°duef/n!?n essentielle devla baisse de la
livrer - IOn est qu Il n'a pas été possible de
de betr la fabrication les récoltes entières
dû êt erayes, de grosses quantités ayant
lJ être reservées à d'autres usages,
Sc e Allgemeine Zeitung, 1.4, soir.
t:s QUESTIONS OUVRIERES
tA B Pagne. — LA JOURNÉE DE 8 HEURES DANS
U BOR;ANgkRIE : La Gaceta d'aujourd'hui
Publia les décrets établissant la journée
Inax. de 8 heures pour les ouvriers bou-
■ nc'n~
1. Il&nterS, ainsi que les dispositions concer-
ries le travail de nuit dans les boulange-
nes.
*aTlementario, 4.4.
Il h
« E -. 9
<^titre?EQ DU SYNDICALISME POLITIQUE » [sous
Haire La grève, la tentative révolution-
nent' eommellcée le 24 mars, a complète-
Cett coué.
Cette gr e ébranlera les syndicats. Ceux
dirigije restent frappés de discre-
dit j Vr°nt expier leurs fautes ; on ne
rUine pas impunément en effet toute la
P^sse n Hy^ère d'une région. Ils paieront
erreiir avoir fait des syndicats une arme
Pûlitjg.. qUand leur action devait être une
f-°Uon n Urerrien^ économique en vue d'ame-
chefs IOns ouvrières. L'orgueil a tué les
Fétide du syndicalisme. C'était une trop
grand e P,rNentlon de vouloir se mettre en
Ce sel Etat et lui dicter des lois à leur
§ré,
alors qu'ils manquaient des
grand s nécessaires pour mener une aussi
d'arrn e entreprise puisqu'ils n'avaient pas
v'^trip S opposer à celles de la force pu-
bltque , n- d'argent pour entreprendre, avec
geoisie de succès, une lutte contre la bour-
rlle fablAUJoUrd'hUi il est avéré que c'était
j~e f
IOns: que l'existence de tous ces mil-
on attribuait aux syndicats. Ces
grève l's n ont pas distribué, pendant la
iu°n' vrvf seule peseta aux grévistes. A ce
iIs se fiaient au désespoir des
QUelle affamees pour obtenir le triomphe.
Joëlle IÇON de préparer des révolutions et
génél'al èt>èreté de décider ainsi des grèves
épales
Parcial. 4.4.
le ch COMMUNICATIONS
111 de fer Tanger-Dakar. — Indé-
h e strni«*nJ des considérations de carac-
fi^re inx 1(îue nécessaires pour garantir
jff, sinIn L iÇendance nationale, il existe le
S~es par M. Lerroux dans ses der-
RT R^S , larations. de l'importance que
EMI-ln de fer Tanger-Dakar. Persister
dans la campagne d'abandon serait le sot-
tement et antipatriotiquement, faire le jeu
des impérialistes français au moment où
ils accentuent leurs efforts pour obtenir
Tanger, alors que la presse et les diplo-
mates nord-américains s opposent à leurs
intentions et se montrent partisans d'une
solution espagnole. En effet, une fois au
pouvoir de l'Espagne, Tanger resterait la
tête de ligne de la fameuse voie Tanger-
Dakar, ce qui éloignerait le péril que re-
présenterait, pour la doctrine de Monroe,
le monopole français dans la, possession
de cette ligne très importante qui, sans
contrôle étranger, mettrait la France plus
près de l'Amérique du Sud que les Etats-
Unis eux-mêmes, dont' l'influence politique
et spirituelle rencontrerait ainsi un ter-
rible rival.
Dia, 1.4.
MARINE MARCHANDE
La flotte des Etats-Unis. — Les détails
qui suivent donneront une idée du nombre
des ports du monde où le commerce amé-
ricain transporte ses marchandises par na-
vires américains, ainsi que du nombre des
navires en service. (1) Ports transatlanti-
ques : côte occidentale d'Afrique, 13 : Sud-
Afrique, 24. ; Afrique orientale, 1 ; Grande-
Bretagne, 13 ; France, 23 ; Belgique, 4 ;
Italie, 25 ; Suisse, 1 ; Espagne, 3 ; Por-
tugal, 7 ; autres ports méditerranéens, 9 ;
neutres du Nord, 2 ; autres ports transat-
lantiques, 1. (2) Ports transpacifiques : Côte.
de l'Asie Orientale, 49 ; Indes orientales,
5e Indes britanniques, 3 ; Australie, 71 ;
Hawai, 17. (3) Amérique du Sud : Côte
d'Amazonie, 72 ; Brésil central, 44 ; La
Plata, 39 ; Côte occidentale, 70. (4) Caraï-
bes et Côte du Mexique : Antilles, 168 ;
Caraïbes. 63 - Côte Pacifique du Mexique,
2 ; Golfe du Mexique, 42. (5) Côte de l'A-
laska, 14. (6) Côte du Canada, Pacifique,
9 ; Atlantique, 3.
Cette grande flotte comprend : 351 car-
gos, 84 navires mixtes prenant marchandi-
ses et passagers ; 3 cargos à comparti-
ments réfrigérants, 7 navires combinant le
service des passagers, des marchandises
et des viandes congelées, 6 charbonniers,
71 citernes à vapeur, 230 navires à voile.
New York Herald, 10.3.
FINANCES
Emprunts français aux Etats-Unis. — La
France s'adresse aux Etats-Unis pour obte
nir des capitaux dont elle a besoin pour ré-
parer les dommages que lui a causés la
guerre, et cela avec un certain succès, bien
qu'on n'en soit encore qu'au stade prélimi-
naire des négociations. Une conséquence
apparente de ce fait est la décision prise par
certaines grandes banques américaines de
multiplier leurs liens avec l'Europe, et par-
ticulièrement avec la France. Frank A.
Vanderlip, président de la National City
Bank, de New-York, est arrivé récemment
à Paris pour étudier la situation en vue d'ac-
croître les liens avec l'étranger de cette
grande institution financière.
Car, naturellement, l'époque est bientôt
close où le gouvernement américain faisait
des avances à ses Alliés. Il s'agit mainte-
nant de négociations entre individus. Au
sujet de ces négociations ':
L'impression qui domine dans les milieux
financiers est que la France ne demandera
pas en vain aux Etats-Unis l'aide financière
dont elle a besoin. Il y a dans le pays de
larges réserves de capital et on est disposé
à aider la France de toutes les manières
possibles. Les négociations actuellement en
cours à New-York et à Paris devraient se
terminer d'une manière satisfaisante. -
(George Rothwell Brown.)
Washington Post, 8.3.
RAVITAILLEMENT
La menace du bolchevisme. — OPINION
AMÉRICAINE : Les dépêches de Paris fpnt
un contraste étrange avec les nouvelles
d'Allemagne pendant ces derniers jours.
D'un côté, l'Allemagne marche en trébu-
chant, mais avec une sorte d'exactitude,
dans la voie que lui a tracée la Russie. Affa-
més, vindicatifs, divisés entre eux, les oui-
vriers allemands semblent tendre de plus en
plus vers le bolchevisme le plus réel. L'or-
dre a été oublié : les grèves et les contre-
grèves. les émeutes et les fusillades, et, plus
que tout, la famine semblent être les forces
en œuvre en Allemagne actuellement. De
l'autre côté, la France, victorieuse et ven-
geresse. exige instamment sa livre de chair.
Le gouvernement français demande des ré-
parations à grands cris, ne semblant ni se
rendre compte ni se soucier du fait que les-
Adiés sont en train de réduire rapidement
l'Allemagne à un état de famine dans lequed
la question des réparations ne sera plus
qu'une horrible plaisanterie — une affreuse
plaisanterie à la prussienne. La France
semble décidée à risquer de se ruiner elle-
même et toute l'Europe avec elle, pour
avoir le privilège de ruiner l'Allemagne éga-
lement, et. en acquiesçant à cette tactique,
les Etats-Unis et les membres de l'Entente
assument leur part de responsabilité dans
les conséquences qui se produiront sûre-
ment. Si le spectre du bolchevisme, que les
Alliés redoutent et cependant encouragent,
parcourt l'Europe sous la forme dangereuse
de la famine, on pourra en blâmer partiel-
lement tout au moins, la politique qui se
développe à Paris. — (Ed.)
Nation [de New York], 8.3.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFERENCE DE PARIS
Le Conseil des Quatre. — OPINIONS AN-
GLAISES : Il convient que le public se méfie
du chœur d'approbations émanant, avec
une unanimité suspecte, de certaines par-
ties de la presse dans notre pays. On nous
prie en effet de croire que tout va bien,
aussi bien que possible, à la Conférence de
la Paix ; que notre premier ministre est un
diplomate inspiré par le ciel, et que lui et
les autres membres du Conseil des Quatre
(qui se montrent, laisse-t-on entendre, plei-
nement dociles à sa radieuse influence) sont
~p. IJES
,Fp*inEs US TÉTRANGÈRES
N° 1119
Jeudi 10 avril 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ta- AGRICULTURE
La production de sucre en Allemagne. -
de aPrès io raPPorts i officiels, la production
j e l'Emn !re allemand a atteint les chiffres
Suivants
ï 4 52,358 '00 quintaux de sucre brut
1914/15 : 50.202.000 Il ))
1917/18: J1-158.600 1) »
1918/19 : i°-5j8-700 )1
l9,8/i9 iy • : 2o.000.000 » »
18/19 25. Ooo. Ot)o » »
?r°duef/n!?n essentielle devla baisse de la
livrer - IOn est qu Il n'a pas été possible de
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dû êt erayes, de grosses quantités ayant
lJ être reservées à d'autres usages,
Sc e Allgemeine Zeitung, 1.4, soir.
t:s QUESTIONS OUVRIERES
tA B Pagne. — LA JOURNÉE DE 8 HEURES DANS
U BOR;ANgkRIE : La Gaceta d'aujourd'hui
Publia les décrets établissant la journée
Inax. de 8 heures pour les ouvriers bou-
■ nc'n~
1. Il&nterS, ainsi que les dispositions concer-
ries le travail de nuit dans les boulange-
nes.
*aTlementario, 4.4.
Il h
« E -. 9
<^titre?EQ DU SYNDICALISME POLITIQUE » [sous
Haire La grève, la tentative révolution-
nent' eommellcée le 24 mars, a complète-
Cett coué.
Cette gr e ébranlera les syndicats. Ceux
dirigije restent frappés de discre-
dit j Vr°nt expier leurs fautes ; on ne
rUine pas impunément en effet toute la
P^sse n Hy^ère d'une région. Ils paieront
erreiir avoir fait des syndicats une arme
Pûlitjg.. qUand leur action devait être une
f-°Uon n Urerrien^ économique en vue d'ame-
chefs IOns ouvrières. L'orgueil a tué les
Fétide du syndicalisme. C'était une trop
grand e P,rNentlon de vouloir se mettre en
Ce sel Etat et lui dicter des lois à leur
§ré,
alors qu'ils manquaient des
grand s nécessaires pour mener une aussi
d'arrn e entreprise puisqu'ils n'avaient pas
v'^trip S opposer à celles de la force pu-
bltque , n- d'argent pour entreprendre, avec
geoisie de succès, une lutte contre la bour-
rlle fablAUJoUrd'hUi il est avéré que c'était
j~e f
IOns: que l'existence de tous ces mil-
on attribuait aux syndicats. Ces
grève l's n ont pas distribué, pendant la
iu°n' vrvf seule peseta aux grévistes. A ce
iIs se fiaient au désespoir des
QUelle affamees pour obtenir le triomphe.
Joëlle IÇON de préparer des révolutions et
génél'al èt>èreté de décider ainsi des grèves
épales
Parcial. 4.4.
le ch COMMUNICATIONS
111 de fer Tanger-Dakar. — Indé-
h e strni«*nJ des considérations de carac-
fi^re inx 1(îue nécessaires pour garantir
jff, sinIn L iÇendance nationale, il existe le
S~es par M. Lerroux dans ses der-
RT R^S , larations. de l'importance que
EMI-ln de fer Tanger-Dakar. Persister
dans la campagne d'abandon serait le sot-
tement et antipatriotiquement, faire le jeu
des impérialistes français au moment où
ils accentuent leurs efforts pour obtenir
Tanger, alors que la presse et les diplo-
mates nord-américains s opposent à leurs
intentions et se montrent partisans d'une
solution espagnole. En effet, une fois au
pouvoir de l'Espagne, Tanger resterait la
tête de ligne de la fameuse voie Tanger-
Dakar, ce qui éloignerait le péril que re-
présenterait, pour la doctrine de Monroe,
le monopole français dans la, possession
de cette ligne très importante qui, sans
contrôle étranger, mettrait la France plus
près de l'Amérique du Sud que les Etats-
Unis eux-mêmes, dont' l'influence politique
et spirituelle rencontrerait ainsi un ter-
rible rival.
Dia, 1.4.
MARINE MARCHANDE
La flotte des Etats-Unis. — Les détails
qui suivent donneront une idée du nombre
des ports du monde où le commerce amé-
ricain transporte ses marchandises par na-
vires américains, ainsi que du nombre des
navires en service. (1) Ports transatlanti-
ques : côte occidentale d'Afrique, 13 : Sud-
Afrique, 24. ; Afrique orientale, 1 ; Grande-
Bretagne, 13 ; France, 23 ; Belgique, 4 ;
Italie, 25 ; Suisse, 1 ; Espagne, 3 ; Por-
tugal, 7 ; autres ports méditerranéens, 9 ;
neutres du Nord, 2 ; autres ports transat-
lantiques, 1. (2) Ports transpacifiques : Côte.
de l'Asie Orientale, 49 ; Indes orientales,
5e Indes britanniques, 3 ; Australie, 71 ;
Hawai, 17. (3) Amérique du Sud : Côte
d'Amazonie, 72 ; Brésil central, 44 ; La
Plata, 39 ; Côte occidentale, 70. (4) Caraï-
bes et Côte du Mexique : Antilles, 168 ;
Caraïbes. 63 - Côte Pacifique du Mexique,
2 ; Golfe du Mexique, 42. (5) Côte de l'A-
laska, 14. (6) Côte du Canada, Pacifique,
9 ; Atlantique, 3.
Cette grande flotte comprend : 351 car-
gos, 84 navires mixtes prenant marchandi-
ses et passagers ; 3 cargos à comparti-
ments réfrigérants, 7 navires combinant le
service des passagers, des marchandises
et des viandes congelées, 6 charbonniers,
71 citernes à vapeur, 230 navires à voile.
New York Herald, 10.3.
FINANCES
Emprunts français aux Etats-Unis. — La
France s'adresse aux Etats-Unis pour obte
nir des capitaux dont elle a besoin pour ré-
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guerre, et cela avec un certain succès, bien
qu'on n'en soit encore qu'au stade prélimi-
naire des négociations. Une conséquence
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ticulièrement avec la France. Frank A.
Vanderlip, président de la National City
Bank, de New-York, est arrivé récemment
à Paris pour étudier la situation en vue d'ac-
croître les liens avec l'étranger de cette
grande institution financière.
Car, naturellement, l'époque est bientôt
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des avances à ses Alliés. Il s'agit mainte-
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L'impression qui domine dans les milieux
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(George Rothwell Brown.)
Washington Post, 8.3.
RAVITAILLEMENT
La menace du bolchevisme. — OPINION
AMÉRICAINE : Les dépêches de Paris fpnt
un contraste étrange avec les nouvelles
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D'un côté, l'Allemagne marche en trébu-
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dans la voie que lui a tracée la Russie. Affa-
més, vindicatifs, divisés entre eux, les oui-
vriers allemands semblent tendre de plus en
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dre a été oublié : les grèves et les contre-
grèves. les émeutes et les fusillades, et, plus
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l'autre côté, la France, victorieuse et ven-
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Le gouvernement français demande des ré-
parations à grands cris, ne semblant ni se
rendre compte ni se soucier du fait que les-
Adiés sont en train de réduire rapidement
l'Allemagne à un état de famine dans lequed
la question des réparations ne sera plus
qu'une horrible plaisanterie — une affreuse
plaisanterie à la prussienne. La France
semble décidée à risquer de se ruiner elle-
même et toute l'Europe avec elle, pour
avoir le privilège de ruiner l'Allemagne éga-
lement, et. en acquiesçant à cette tactique,
les Etats-Unis et les membres de l'Entente
assument leur part de responsabilité dans
les conséquences qui se produiront sûre-
ment. Si le spectre du bolchevisme, que les
Alliés redoutent et cependant encouragent,
parcourt l'Europe sous la forme dangereuse
de la famine, on pourra en blâmer partiel-
lement tout au moins, la politique qui se
développe à Paris. — (Ed.)
Nation [de New York], 8.3.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFERENCE DE PARIS
Le Conseil des Quatre. — OPINIONS AN-
GLAISES : Il convient que le public se méfie
du chœur d'approbations émanant, avec
une unanimité suspecte, de certaines par-
ties de la presse dans notre pays. On nous
prie en effet de croire que tout va bien,
aussi bien que possible, à la Conférence de
la Paix ; que notre premier ministre est un
diplomate inspiré par le ciel, et que lui et
les autres membres du Conseil des Quatre
(qui se montrent, laisse-t-on entendre, plei-
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