Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 mars 1919 29 mars 1919
Description : 1919/03/29 (T11,N1109). 1919/03/29 (T11,N1109).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166991
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
""ITÈRES
bEs
%8ÊT«ANGERES
EthR LA GUERRE
N° 1109
^— Samedi 29 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
-
RAVITAILLEMENT DE BRUXEL-
: * \o - LA CONVENTION DE BRUXEL-
tahF s ne connaissons pas encore le
extCo let de la convention du ravi-
e.vendre'di à Bruxelles. Les
communica ? jusqu'ici à la Presse
à ris faites jusqu'ici à la Presse
fIe de 1 Jet et en particulier un long arti-
nC bases de la Convention de Ravitaille-
Ci" lïiontr 1* que le gouvernement alle-
"e semble nullement avoir eu l'inten-
sion, et encore - moins essayé, d'exploiter
~~s én~ Siquement la position qu'il
~1'~ en refusant. dernièrement de
No armistice.
v NoUs armistice. - -- .-. ———~~ UU
îcL?1 récemment toute la néces-
•' lo1 d'une double reven-
1: 10 de garantir le ravitaillement
de l'A lie gne en vivres, au moins jusqu'à
'îh ^lïiatrri en vivres, au moins jusqu'à
Cle Wellf ,. ^C?lte ! 20 de garantir que la
fitte Cornrnerciale allemande sera rendue
?lI' 12 telle aUlla été livrée, puis utilisée
UX ga/an?port des vivres. Aucune de ces
r, lllêllJ. antles n'est accotrdée et il ne sem-
Viv* les Pas qu'on ait sérieusement cher-
tio les tenir En Ce qui concerne les
'1 n'a 5 en réalité nullement ques-
'e" il a été en réalité nullement ques-
le Au lieu de cela il est dit :
tlie agne aura jusqu'au 1er septembre
ÎUe ^°is u eter 370.000 tonnes de vivres
kr Ois 1 la où elle pourra le faire, sans
lle P;ourra le vendre ces
que l'Entente f°-xobligée de vendre ces
çs déj& F-t le paiement, comme nous
!aVovn î? déjà. dit • doit se faire justement par
qui pour l'Allemagne elle-même
s d 's im P ortantes. Nous revien-
ir^P°rtantes. Nous revien-
drons sur des détail à ce sujet. Nous atti-
*^iculii« 6^0111 J'attention sur ce fait
ne i!s .listes r,°ires de l'Entente persistent
expres le, rn,,,,It et que l'autorisation. pour
V ^ue l'autorisation pour
dlaclieter aussi en pavs neu-
sien1fi6 Pas grand'chose, attendu
Pav* S°l complètement sous la
ar*ce de l'Entente. Pour toutes les
!VpI si?ns ptt 3Ptes les conditions concer-
Ni 9 l'^faisn de s vivres et leur paiement,
les r : « Ta IOn de vivres et leur paiement,
urde intente est en vi-
l alçn!vL » J -
re^StiPulatïrle , vivres et leur paiement,
ï5 de l'Entente est en vi-
gUeur. « T Olltes ces conventions sont nul-
« Toutes ces conventions sont nul-
les Il DoiIlt onJ?Ues l'Allemagne manque
? °n^Ue à ses engagements.»
io atre dprn-
es Uatr, erniers mois ont montré jour
Pap Jnlll, tie les Puissances de l'Entente,
Pa pas établir de la
qua4 til es llorv^ a-^ne mie violation de con-
h Nf el1 illv emagne Ulle violation de con.
tjNiU PrétPv^ une tout simplement
rjitf]; Sans et qu'elles agissaient
f.i!(er fv plu S te soucier de rien, usant du
l'qu'à ?' T'a. clause que je viens de
la 1 (t. m» l'aveiiir le ravitaillement de
'il to QIl'UJ1 ne un fil et qu'il
Il est qu'un ThoYen d'exercer constamment
S^naCe ou i f chantage. Une petite con-
WVra^ la liberté de pêche
ySla ? elle ne fait en réalité que
d'une tracasserie contraire à
trat et à toute loi
FANU
Tandis que l'Entente laisse de fait le
te it j ilemerlt de l'Allemacne dans l'in-
luelle le fait dépendre de
ceci que le Gouvernement allemand se sou-
mettra à toutes les exigences présentes et
à venir, les ennemis de l'Allemagne de-
mandent des concessions et des engage-
ments, d'une portée sans exemple et avec
des garanties extrêmement dures. Ce ne
sera rien de moins qu'une ingérence
dans nos affaires intérieures et qu'un con-
trôle de notre vie financière et économique
qui seront sans exemple. Très importante
est aussi pour la répartition des vivres
l'exigence de l'Entente que la répartition
des vivres ne s'étendra aux chômeurs qui
n'auraient pas des raisons spéciales pour
ne pas travailler. Cela a l'air très moral
mais cela signifie en réalité que l'Allema-
gne doit payer les vivres principalement
avec des produits industriels et que l'ar-
gent allemand doit être conservé pour in-
demniser les ennemis. Quelle est la somme
d'or allemand qui devra être déposée en
« gage » à Bruxelles, cela on ne le sait
pas encore.
En ce qui concerne la flotte commerciale
allemande, voici ce qu'écrit la Deutsche
Allgemeine Zeitung, avec résignation :
« Elle nous échappe tout entière et la ré-
serve qu'ont dû stipuler les plénipoten-
tiaires allemands n'est qu'une faible conso-
lation. Il y a bien dans la convention que
nous ne mettrons nos navires à la disposi-
tion de l'Entente qu'aussi longtemps que
l'exigera le ravitaillement de l'Allemagne ;
mais qui ne voit pas ici tous les prétextes
qu'on alléguera pour refuser de nous les
rendre ? » Nous ajoutons que, d'après les
rapports, il n'a plus été question à Bruxel
les d'une convention « donnant donnant.»
d'un côté la livraison des vivres, de l'autre
celle des navires. Mais la flotte commer-
ciale tout entière doit être livrée sans dé-
lais.
On ne comprend pas très bien pourquoi
on a pris récemment une attitudé très fer-
me si, sur deux points on a cédé complète-
ment et si on n'a pas assuré de manière
positive le ravitaillement en vivres ni ga-
ranti le moins du monde que la flotte
commerciale serait rendue.
Ce n'aurait pas été une politique du dé-
sespoir de se montrer maintenant éner-
giques à Bruxelles et d'exiger fermement
des garanties jusqu'à l'entière exécu-
tion, ou de repousser la convention. Nous
avons exposé dernièrement que dans ces
conditions l'Allemagne n'aurait rien eu
à perdre, mais au contraire beaucoup
à gagner. Dans tous les pays de nos
ennemis on demande que la paix soit
promptement conclue et leurs gouverne-
ments ont le même désir. En Angleterre,
on dissimule comme d'habitude le motif qui
pousse à agir sous une apparence de mora-
lité. Des généraux, des politiciéns, un ar-
chevêque et une partie de la presse deman-
dent à cor et à cri des vivres pour l'Al-
lemagne, les Allemands mourant de faim.
C'est bien là l'hypocrisie politique anglaise.
La vérité c'est que les Anglais, en conti-
nuant à affamer l'Allemagne, craignent une
extension redoutable du péril bolcheviste et
reconnaissent peut-être en partie que l'on a
trop attendu. A cela s'ajoutent d'autres in-
dices comme quoi nos ennemis considére-
raient le péril bolcheviste comme imminent
tandis que cela n'aurait aucune importance
pour l'Allemagne, et comme quoi l'Entente
serait forcée en tous cas de ne plus laisser
les Allemands mourir de faim, afin de ne
pas créer un chaos bolcheviste en Allema-
gne. Nous nous bornons à ces allusions et
nous renvoyons à ce que nous avons dit ré-
cemment. La raison pour laquelle, en cette
occasion, le gouvernement allemand, après
avoir fait de grandes phrases, a pris une at-
titude rampante, serait uniquement une rai-
son de politique intérieure et de politique
de parti. On aurait eu peur des indépen-
dants et des communistes et de l'agitation
entretenue par eux. Puis, il s'agissait avant
tout d'affermir la position du gouvernement
par ce fait positif que le gouvernement
était venu à bout de ravitailler le peuple al-
lemand. Le gouvernement se dit que la
grande masse ne se rend pas compte de son
charlatanisme ni de la légèreté avec la-
quelle sans s'assurer des valeurs en échan-
ge et sans exiger de garanties, et sans qu'il
y ait nécessité, il a fait de pareilles et si
effroyables concessions. — (E. Reventlow.)
Deutsche Tageszeitung, 17.3, soir.
COMMERCE EXTERIEUR
Les traités de commerce de la Suisse. —
Nos traités de commerce sont maintenus
provisoirement : pour la France jusqu'au
10 septembre prochain, pour l'Italie et l'Es-
pagne jusqu'au 20 septembre. L'interpréta-
tion de la tacite reconduction sauf dénon-
ciation préalable trois mois à l'avance a
prévalu. Pour avoir les mains libres en vue
de futures négociations, le Conseil Fédéral
a entrepris de fixer la situation de ses trai-
tés avec la Serbie, l'Allemagne et l'Autri-
che-Hongrie. Le gouvernement serbe a ad-
mis les mêmes conditions que la Fran-
ce et a accepté la date d'expiration du 20
septembre prochain. Le traité allemand est
prolongé d'une année et il semble que le
gouvernement de Berlin incline à adopter
lui aussi la date du 20 septembre. En re-
vanche, pour l'Autriche-Hongrie, aucune
décision n'a encore été prise du fait des
événements ; toutefois le traité conclu avec
Vienne reste en vigueur malgré la dissolu-
tion de la monarchie parce que les frontiè-
res douanières n'ont — en ce qui nous con-
cerne — pas été altérées et que les tarifs
subsistent sauf modifications prévues dans
l'accord.
~Neue ZÜrcher Nachrichten, 22.3.
La vente de la potasse allemande. — Le
contrat de vente de notre potasse à l'Angle-
terre a été conclu à Rotterdam : les prix
demandés par nos représentants ont été
agréés. Les livraisons ne pourront toutefois
s'effectuer que si nos usines reçoivent le
charbon et les wagons nécessaires. Notre
stock n'est, en effet, que de 50.000 tonnes et
le marché porte sur 30.000 tonnes de po-
tasse PURE ce qui correspond à 500.000 ton-
nes de potasse courante. L'étranger est
obligé de compter fortement sur notre pro-
duction en potasse ; l'Amérique également
désire entrer en pourparlers avec nous
pour la vente de cette matière. Pendant la
bEs
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EthR LA GUERRE
N° 1109
^— Samedi 29 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
-
RAVITAILLEMENT DE BRUXEL-
: * \o - LA CONVENTION DE BRUXEL-
tahF s ne connaissons pas encore le
extCo let de la convention du ravi-
e.vendre'di à Bruxelles. Les
communica ? jusqu'ici à la Presse
à ris faites jusqu'ici à la Presse
fIe de 1 Jet et en particulier un long arti-
nC bases de la Convention de Ravitaille-
Ci" lïiontr 1* que le gouvernement alle-
"e semble nullement avoir eu l'inten-
sion, et encore - moins essayé, d'exploiter
~~s én~ Siquement la position qu'il
~1'~ en refusant. dernièrement de
No armistice.
v NoUs armistice. - -- .-. ———~~ UU
îcL?1 récemment toute la néces-
•' lo1 d'une double reven-
1: 10 de garantir le ravitaillement
de l'A lie gne en vivres, au moins jusqu'à
'îh ^lïiatrri en vivres, au moins jusqu'à
Cle Wellf ,. ^C?lte ! 20 de garantir que la
fitte Cornrnerciale allemande sera rendue
?lI' 12 telle aUlla été livrée, puis utilisée
UX ga/an?port des vivres. Aucune de ces
r, lllêllJ. antles n'est accotrdée et il ne sem-
Viv* les Pas qu'on ait sérieusement cher-
tio les tenir En Ce qui concerne les
'1 n'a 5 en réalité nullement ques-
'e" il a été en réalité nullement ques-
le Au lieu de cela il est dit :
tlie agne aura jusqu'au 1er septembre
ÎUe ^°is u eter 370.000 tonnes de vivres
kr Ois 1 la où elle pourra le faire, sans
lle P;ourra le vendre ces
que l'Entente f°-xobligée de vendre ces
çs déj& F-t le paiement, comme nous
!aVovn î? déjà. dit • doit se faire justement par
qui pour l'Allemagne elle-même
s d 's im P ortantes. Nous revien-
ir^P°rtantes. Nous revien-
drons sur des détail à ce sujet. Nous atti-
*^iculii« 6^0111 J'attention sur ce fait
ne i!s .listes r,°ires de l'Entente persistent
expres le, rn,,,,It et que l'autorisation. pour
V ^ue l'autorisation pour
dlaclieter aussi en pavs neu-
sien1fi6 Pas grand'chose, attendu
Pav* S°l complètement sous la
ar*ce de l'Entente. Pour toutes les
!VpI si?ns ptt 3Ptes les conditions concer-
Ni 9 l'^faisn de s vivres et leur paiement,
les r : « Ta IOn de vivres et leur paiement,
urde intente est en vi-
l alçn!vL » J -
re^StiPulatïrle , vivres et leur paiement,
ï5 de l'Entente est en vi-
gUeur. « T Olltes ces conventions sont nul-
« Toutes ces conventions sont nul-
les Il DoiIlt onJ?Ues l'Allemagne manque
? °n^Ue à ses engagements.»
io atre dprn-
es Uatr, erniers mois ont montré jour
Pap Jnlll, tie les Puissances de l'Entente,
Pa pas établir de la
qua4 til es llorv^ a-^ne mie violation de con-
h Nf el1 illv emagne Ulle violation de con.
tjNiU PrétPv^ une tout simplement
rjitf]; Sans et qu'elles agissaient
f.i!(er fv plu S te soucier de rien, usant du
l'qu'à ?' T'a. clause que je viens de
la 1 (t. m» l'aveiiir le ravitaillement de
'il to QIl'UJ1 ne un fil et qu'il
Il est qu'un ThoYen d'exercer constamment
S^naCe ou i f chantage. Une petite con-
WVra^ la liberté de pêche
ySla ? elle ne fait en réalité que
d'une tracasserie contraire à
trat et à toute loi
FANU
Tandis que l'Entente laisse de fait le
te it j ilemerlt de l'Allemacne dans l'in-
luelle le fait dépendre de
ceci que le Gouvernement allemand se sou-
mettra à toutes les exigences présentes et
à venir, les ennemis de l'Allemagne de-
mandent des concessions et des engage-
ments, d'une portée sans exemple et avec
des garanties extrêmement dures. Ce ne
sera rien de moins qu'une ingérence
dans nos affaires intérieures et qu'un con-
trôle de notre vie financière et économique
qui seront sans exemple. Très importante
est aussi pour la répartition des vivres
l'exigence de l'Entente que la répartition
des vivres ne s'étendra aux chômeurs qui
n'auraient pas des raisons spéciales pour
ne pas travailler. Cela a l'air très moral
mais cela signifie en réalité que l'Allema-
gne doit payer les vivres principalement
avec des produits industriels et que l'ar-
gent allemand doit être conservé pour in-
demniser les ennemis. Quelle est la somme
d'or allemand qui devra être déposée en
« gage » à Bruxelles, cela on ne le sait
pas encore.
En ce qui concerne la flotte commerciale
allemande, voici ce qu'écrit la Deutsche
Allgemeine Zeitung, avec résignation :
« Elle nous échappe tout entière et la ré-
serve qu'ont dû stipuler les plénipoten-
tiaires allemands n'est qu'une faible conso-
lation. Il y a bien dans la convention que
nous ne mettrons nos navires à la disposi-
tion de l'Entente qu'aussi longtemps que
l'exigera le ravitaillement de l'Allemagne ;
mais qui ne voit pas ici tous les prétextes
qu'on alléguera pour refuser de nous les
rendre ? » Nous ajoutons que, d'après les
rapports, il n'a plus été question à Bruxel
les d'une convention « donnant donnant.»
d'un côté la livraison des vivres, de l'autre
celle des navires. Mais la flotte commer-
ciale tout entière doit être livrée sans dé-
lais.
On ne comprend pas très bien pourquoi
on a pris récemment une attitudé très fer-
me si, sur deux points on a cédé complète-
ment et si on n'a pas assuré de manière
positive le ravitaillement en vivres ni ga-
ranti le moins du monde que la flotte
commerciale serait rendue.
Ce n'aurait pas été une politique du dé-
sespoir de se montrer maintenant éner-
giques à Bruxelles et d'exiger fermement
des garanties jusqu'à l'entière exécu-
tion, ou de repousser la convention. Nous
avons exposé dernièrement que dans ces
conditions l'Allemagne n'aurait rien eu
à perdre, mais au contraire beaucoup
à gagner. Dans tous les pays de nos
ennemis on demande que la paix soit
promptement conclue et leurs gouverne-
ments ont le même désir. En Angleterre,
on dissimule comme d'habitude le motif qui
pousse à agir sous une apparence de mora-
lité. Des généraux, des politiciéns, un ar-
chevêque et une partie de la presse deman-
dent à cor et à cri des vivres pour l'Al-
lemagne, les Allemands mourant de faim.
C'est bien là l'hypocrisie politique anglaise.
La vérité c'est que les Anglais, en conti-
nuant à affamer l'Allemagne, craignent une
extension redoutable du péril bolcheviste et
reconnaissent peut-être en partie que l'on a
trop attendu. A cela s'ajoutent d'autres in-
dices comme quoi nos ennemis considére-
raient le péril bolcheviste comme imminent
tandis que cela n'aurait aucune importance
pour l'Allemagne, et comme quoi l'Entente
serait forcée en tous cas de ne plus laisser
les Allemands mourir de faim, afin de ne
pas créer un chaos bolcheviste en Allema-
gne. Nous nous bornons à ces allusions et
nous renvoyons à ce que nous avons dit ré-
cemment. La raison pour laquelle, en cette
occasion, le gouvernement allemand, après
avoir fait de grandes phrases, a pris une at-
titude rampante, serait uniquement une rai-
son de politique intérieure et de politique
de parti. On aurait eu peur des indépen-
dants et des communistes et de l'agitation
entretenue par eux. Puis, il s'agissait avant
tout d'affermir la position du gouvernement
par ce fait positif que le gouvernement
était venu à bout de ravitailler le peuple al-
lemand. Le gouvernement se dit que la
grande masse ne se rend pas compte de son
charlatanisme ni de la légèreté avec la-
quelle sans s'assurer des valeurs en échan-
ge et sans exiger de garanties, et sans qu'il
y ait nécessité, il a fait de pareilles et si
effroyables concessions. — (E. Reventlow.)
Deutsche Tageszeitung, 17.3, soir.
COMMERCE EXTERIEUR
Les traités de commerce de la Suisse. —
Nos traités de commerce sont maintenus
provisoirement : pour la France jusqu'au
10 septembre prochain, pour l'Italie et l'Es-
pagne jusqu'au 20 septembre. L'interpréta-
tion de la tacite reconduction sauf dénon-
ciation préalable trois mois à l'avance a
prévalu. Pour avoir les mains libres en vue
de futures négociations, le Conseil Fédéral
a entrepris de fixer la situation de ses trai-
tés avec la Serbie, l'Allemagne et l'Autri-
che-Hongrie. Le gouvernement serbe a ad-
mis les mêmes conditions que la Fran-
ce et a accepté la date d'expiration du 20
septembre prochain. Le traité allemand est
prolongé d'une année et il semble que le
gouvernement de Berlin incline à adopter
lui aussi la date du 20 septembre. En re-
vanche, pour l'Autriche-Hongrie, aucune
décision n'a encore été prise du fait des
événements ; toutefois le traité conclu avec
Vienne reste en vigueur malgré la dissolu-
tion de la monarchie parce que les frontiè-
res douanières n'ont — en ce qui nous con-
cerne — pas été altérées et que les tarifs
subsistent sauf modifications prévues dans
l'accord.
~Neue ZÜrcher Nachrichten, 22.3.
La vente de la potasse allemande. — Le
contrat de vente de notre potasse à l'Angle-
terre a été conclu à Rotterdam : les prix
demandés par nos représentants ont été
agréés. Les livraisons ne pourront toutefois
s'effectuer que si nos usines reçoivent le
charbon et les wagons nécessaires. Notre
stock n'est, en effet, que de 50.000 tonnes et
le marché porte sur 30.000 tonnes de po-
tasse PURE ce qui correspond à 500.000 ton-
nes de potasse courante. L'étranger est
obligé de compter fortement sur notre pro-
duction en potasse ; l'Amérique également
désire entrer en pourparlers avec nous
pour la vente de cette matière. Pendant la
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