Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 mars 1919 24 mars 1919
Description : 1919/03/24 (T11,N1104). 1919/03/24 (T11,N1104).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216694z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
lflriISTtnEs
~j DES
^IRES ETRANGERES
l'r D£ LA. GUERRE
1 N° 1104
Lundi 24 mars i919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
LE S o L'ARMISTICE
!ue|les » du Ferrol. - On sait dans
t\ tenlé âondltJons lm sou-marin allemand
e tenté de S'échapper du port du Ferrol et
.Notl' nt ii a été coulé par son équipage.
fQlls p e devoIr était d'empêcher de pareils
Par nn8 sévère surveillance, afin de
comrv^r°®?ttre notre pays.
tersonne explique pourquoi on n'a
par Pris la ISlmple précaution de mettre à
bord du sous-marin allemand un officier de
saires aVec les hommes de garde néces-
l~Ql,ille "vee les hommes de garde néces-
l
Slîe atr' Olsle' est Une belle chose, mais
énergique s'impose, surtout
JLaM il a, agIt de veiller à ne pas compro-
6 Par des négligences aussi inexcusa-
qui n'a Inexplicables la nation espagnole.
îoirl q'l'inex Pli eables la nation espacnole.
ain le8 fIl la moindre responsabilité ni
Iller 1)' ISftIltes de sous-marins de l'an der-
r ni dans le coulage d'aujourd'hui
sPOtLdeHcia de Espafia, 15.3.
- DF-MOBILISATION
'e8
Armée altléricaine — La démobilisation
Plus t Oltpes américaines a été beaucoup
QtlQnt L.W°n ne le croyait possible
avantl'armistice Cependant, des gens se
ent d"
P'Qig, 'eilt de Sa lenteur, et voudraient voir
ls leî sni its américains rentrer aux
Is. ! is*
liSé i)n Un trop grand nombre de per-
es, qUI Prennent un armistice pour la
aix et "Il tIennent pas compte de la si-
n
Pou n en JrSsie et en Allemagne, qui
pourrait r possible une autre guerre,
ij'utôt possible une autre guerre,
~'cn~ reprise des hostilités. Il est
ltes Co enVIsager une reprise des hosti-
Sera c°mmo probable, mais tant qu'elle
}¡Igr¡ée toutes et qUe la paix ne sera pas
dO!}) 1; dOutes les campagnes menées au
desPauvres gars. affligés du mal
~ys, nn devrait rendre à leurs fa-
p e SOnt Illnlenant qlle la guerre est finie »,
Ils qUel qUe stupidité, quand elles ne sont
J>a
..Tournal [de LOUIsville], 17.2.
l' Grète RECRUTEMENT
k 5?Ctivem^s clnsses 1919 et 1920 seront
21.3 lta Ilppelécs SOUS les drapeaux
et le 2:4
6.3
QDESTIONS ÉCONOMIQUES
5?1ME DU TRAVAIL
TEVElt?a^0ns des ouvriers anglais.
lut ri de M. Llovd George de de-
que à pa3 Sl au ^eu de rentrer ici pres-
?lWITlrt\édin* Du lieu de rentrer ici pres-
~t ~s i nen* pour s'occuper des
lrjti2 I- ntérieilres peut s'interpréter, il
iesPêrpr'Comrn€ le signe d'une dé-
♦ }oWk e qUi u ^iua^on dn travail. La vic-
et% e, Et1 da cnQtë. tant de millions d'exis-
de*» i ^cn• fices d'argent inouïs,peut
être tc rce dans un laps d'une quinzai-
ne de jours, si les hommes d'Etat peuvent
continuer de conférer à Paris sans être in-
terrompus. Les travailleurs de ce pays ont
à décider s'ils veulent montrer par leurs
actes leur sympathie active et désintéres-
sée pour des hommes et des femmes qui ont
souffert de la guerre beaucoup plus qu'eux,
ou s'ils veulent imposer leurs exigences
sans s'occuper des conséquences possibles
pour les autres.
Au point de vue cherté de vie, nous som-
mes dans de bien meilleures conditions que
la France ou l'Italie, tandis qu'en Suède
l'élévation du prix de la nourriture n'a pas
éte moins de 220 %, et l'embarras auquel
la Norvège se trouve acculée est presque
aussi grave. Il n'y a qu'une chose qui puis-
se contrarier la baisse des prix dans ce
pays, qui dispose du transport rapide et à
bon marché, ce serait une grève étendue,
telle que celle qui fait l'objet des conversa-
tions inconsidérées des exaltés du parti
travailliste, sans parler des souffrances qui
en résulteraient surtout pour les femmes et
les enfants. En tant que nation indus-
trielle, nous tenons notre fortune entre nos
mains.
Daily Telegraph, 19.3.
- Mr. Clynes est partisan du progrès
régulier. Il s'aperçoit que la révélation de
l'aspect humain et domestique de la vie ou-
vrière a produit un certain effet sur le reste
du pays ; et il avertit les autres classes so-
ciales qu'elles manqueraient à leur devoir
si elles ne répondaient pas aux revendica-
tions présentées par des moyens constitu-
tionnels. Nous souhaiterions parfois que la
classe ouvrière pût voir les embarras hu-
mains et domestiques d'autres gens qui ne
demandent ni ne reçoivent de sympathie.
Mais, étant donné le moyen constitutionnel
de présenter des revendications et qu'on
admet qu'une question comme celle de la
nationalisation des mines et des chemins
de fer doit être résolue par le Parlement en
faveur du pays tout entier et non par la vo-
lonté des travailleurs de ces industries im-
posée au pays, alors, sans aucun doute, la
route est ouverte au compromis.
Daily Graphiec 20.3.
LE RAPPORT SANKEY SUR LA QUESTION DES
MINES. — Les deux points spécialement sou-
mis à l'enquête. étaient les salaires et les
heures de travail. Sur le premier point on
recommande un supplément de 2 shillings
par jour ; sur le deuxième une réduction
d'une heure par jour à partir de juillet, et
une autre heure en 1921 si la situation éco-
nomique de l'industrie le permet. La con-
cession sur les salaires correspond aux
2/3 environ des demandes des mineurs, la
concession sur les heures au total, la moitié
d'abord, la moitié dans deux ans, si c'est
alons possible. Le coût supposé de ces deux
concessions est de 43 millions de livres par
an. dont 30 millions seront payés en rédui-
sant à 1 shilling 2 pence par tonne le béné-
fice des employeurs, ce qui laisse un déficit
de 13 millions qu'on espère povoir combler
par les diverses économies énumérées. -.
(Ed.)
Times, 21.3.
COMMERCE EXTERIEUR
La reprise des affaires aux Etats-Unis. —
La Commission de la Marine marchande
aux Etats-Unis a rendu au commerce une
bonne quantité de tonnage ; elle se propose
de lui en fournir bien davantage. Mais
voici qu'en même temps le Département de
la Guerre aménage en transports des navi-
res de commerce, pour les utiliser au rapa-
triement de nos jeunes hommes.
La nation américaine sort de la guerre à
meilleur compte que la plupart des autres
nations ; mais elle ne se retire pas des
affaires ; elle veut un commerce extérieur ;
les finances du pays, autrement, se trouve-
raient en malheureuse posture, et il faut
éviter cela à tout prix. Certes nous désirons
fort que nos troupes rentrent au pays ;
mais il est de leur meilleur intérêt, à eux
aussi, que le commerce soit pousse de fa-
çon à ce que le monde puisse recommencer
à respirer librement. — (Ed.)
Philadelphia Inquirer, 20.2.
COMMUNICATIONS
Angleterre. — LE BILL DES TRANSPORTS :
Nous avons obtenu quelques éclaircisse-
ments sur la « nationalisation » dans le dis-
cours prononcé hier par Sir Eric Geddes
(ministre sans portefeuille) à la Chambre
des Communes en exposant le Bill sur le
ministère des Transports. Ce discours im-
plique de vastes suppositions, et il est bon
de les comprendre dès l'abord. Sir Eric
Geddes parle comme si nous étions déjà
maîtres de cette gigantesque affaire, et on
ne peut nier qu'il n'ait des idées grandio.
ses. Nous voyons le contrôle unifié s'éten-
dant à toutes les voies ferrées du pays jus-
qu'à leurs terminus naturels, les dockis.
Nous voyons des méthodes surannées et
ruineuses de transbordement abolies d'un
trait de plume, et des wagons modernes de
la meilleure fabrique roulant à plein rende-
ment dans tous les sens du système ferro-
viaire. Finalement, nous assistons à l'élec-
trification des lignes principales, et une
grande chance est offerte aux réseaux se-
condaires et bon marché pour servir les
intérêts de l'agriculture au moyen de
l'énergie électrique. A ce tournant nous
pouvons introduire les mines de charbon.
L'Etat comme propriétaire général des mi-
nes sera en position d'ériger de nouvelles
stations d'énergie aux carreaux des mines,
et de réduire ainsi les vastes dépenses cau-
sées par le montage du charbon. Les mines
et les chemins de fer joueront mutuelle-
ment à jeu découvert. Le charbon sera
transformé sur-le-champ en énergie élec-
trique, celle-ci sera transportée par les ré-
seaux ferrés dans toutes les parties du
pays. et son prix sera mis à la portée de
tous pour les usages industriels ou domes-
tiques. Tous les villages à portée d'un che-
min de fer seront sûrs de posséder la lu-
mière et l'énergie électriques. Et l'Etat.
contrôlant tous les intérêts, dissipera les
conflits permanents qui s'élèvent entre les
intérêts rivaux, et leur épargnera les énor-
mes dépenses judiciaires qui les accompa-
gnent généralement. II. achètera par ex-
~j DES
^IRES ETRANGERES
l'r D£ LA. GUERRE
1 N° 1104
Lundi 24 mars i919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
LE S o L'ARMISTICE
!ue|les » du Ferrol. - On sait dans
t\ tenlé âondltJons lm sou-marin allemand
e tenté de S'échapper du port du Ferrol et
.Notl' nt ii a été coulé par son équipage.
fQlls p e devoIr était d'empêcher de pareils
Par nn8 sévère surveillance, afin de
comrv^r°®?ttre notre pays.
tersonne explique pourquoi on n'a
par Pris la ISlmple précaution de mettre à
bord du sous-marin allemand un officier de
saires aVec les hommes de garde néces-
l~Ql,ille "vee les hommes de garde néces-
l
Slîe atr' Olsle' est Une belle chose, mais
énergique s'impose, surtout
JLaM il a, agIt de veiller à ne pas compro-
6 Par des négligences aussi inexcusa-
qui n'a Inexplicables la nation espagnole.
îoirl q'l'inex Pli eables la nation espacnole.
ain le8 fIl la moindre responsabilité ni
Iller 1)' ISftIltes de sous-marins de l'an der-
r ni dans le coulage d'aujourd'hui
sPOtLdeHcia de Espafia, 15.3.
- DF-MOBILISATION
'e8
Armée altléricaine — La démobilisation
Plus t Oltpes américaines a été beaucoup
QtlQnt L.W°n ne le croyait possible
avantl'armistice Cependant, des gens se
ent d"
P'Qig, 'eilt de Sa lenteur, et voudraient voir
ls leî sni its américains rentrer aux
Is. ! is*
es, qUI Prennent un armistice pour la
aix et "Il tIennent pas compte de la si-
n
Pou n en JrSsie et en Allemagne, qui
pourrait r possible une autre guerre,
ij'utôt possible une autre guerre,
~'cn~ reprise des hostilités. Il est
ltes Co enVIsager une reprise des hosti-
Sera c°mmo probable, mais tant qu'elle
}¡Igr¡ée toutes et qUe la paix ne sera pas
dO!}) 1; dOutes les campagnes menées au
desPauvres gars. affligés du mal
~ys, nn devrait rendre à leurs fa-
p e SOnt Illnlenant qlle la guerre est finie »,
Ils qUel qUe stupidité, quand elles ne sont
J>a
..Tournal [de LOUIsville], 17.2.
l' Grète RECRUTEMENT
k 5?Ctivem^s clnsses 1919 et 1920 seront
21.3 lta Ilppelécs SOUS les drapeaux
et le 2:4
6.3
QDESTIONS ÉCONOMIQUES
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TEVElt?a^0ns des ouvriers anglais.
lut ri de M. Llovd George de de-
que à pa3 Sl au ^eu de rentrer ici pres-
?lWITlrt\édin* Du lieu de rentrer ici pres-
~t ~s i nen* pour s'occuper des
lrjti2 I- ntérieilres peut s'interpréter, il
iesPêrpr'Comrn€ le signe d'une dé-
♦ }oWk e qUi u ^iua^on dn travail. La vic-
et% e, Et1 da cnQtë. tant de millions d'exis-
de*» i ^cn• fices d'argent inouïs,peut
être tc rce dans un laps d'une quinzai-
ne de jours, si les hommes d'Etat peuvent
continuer de conférer à Paris sans être in-
terrompus. Les travailleurs de ce pays ont
à décider s'ils veulent montrer par leurs
actes leur sympathie active et désintéres-
sée pour des hommes et des femmes qui ont
souffert de la guerre beaucoup plus qu'eux,
ou s'ils veulent imposer leurs exigences
sans s'occuper des conséquences possibles
pour les autres.
Au point de vue cherté de vie, nous som-
mes dans de bien meilleures conditions que
la France ou l'Italie, tandis qu'en Suède
l'élévation du prix de la nourriture n'a pas
éte moins de 220 %, et l'embarras auquel
la Norvège se trouve acculée est presque
aussi grave. Il n'y a qu'une chose qui puis-
se contrarier la baisse des prix dans ce
pays, qui dispose du transport rapide et à
bon marché, ce serait une grève étendue,
telle que celle qui fait l'objet des conversa-
tions inconsidérées des exaltés du parti
travailliste, sans parler des souffrances qui
en résulteraient surtout pour les femmes et
les enfants. En tant que nation indus-
trielle, nous tenons notre fortune entre nos
mains.
Daily Telegraph, 19.3.
- Mr. Clynes est partisan du progrès
régulier. Il s'aperçoit que la révélation de
l'aspect humain et domestique de la vie ou-
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du pays ; et il avertit les autres classes so-
ciales qu'elles manqueraient à leur devoir
si elles ne répondaient pas aux revendica-
tions présentées par des moyens constitu-
tionnels. Nous souhaiterions parfois que la
classe ouvrière pût voir les embarras hu-
mains et domestiques d'autres gens qui ne
demandent ni ne reçoivent de sympathie.
Mais, étant donné le moyen constitutionnel
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admet qu'une question comme celle de la
nationalisation des mines et des chemins
de fer doit être résolue par le Parlement en
faveur du pays tout entier et non par la vo-
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Daily Graphiec 20.3.
LE RAPPORT SANKEY SUR LA QUESTION DES
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heures de travail. Sur le premier point on
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par jour ; sur le deuxième une réduction
d'une heure par jour à partir de juillet, et
une autre heure en 1921 si la situation éco-
nomique de l'industrie le permet. La con-
cession sur les salaires correspond aux
2/3 environ des demandes des mineurs, la
concession sur les heures au total, la moitié
d'abord, la moitié dans deux ans, si c'est
alons possible. Le coût supposé de ces deux
concessions est de 43 millions de livres par
an. dont 30 millions seront payés en rédui-
sant à 1 shilling 2 pence par tonne le béné-
fice des employeurs, ce qui laisse un déficit
de 13 millions qu'on espère povoir combler
par les diverses économies énumérées. -.
(Ed.)
Times, 21.3.
COMMERCE EXTERIEUR
La reprise des affaires aux Etats-Unis. —
La Commission de la Marine marchande
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bonne quantité de tonnage ; elle se propose
de lui en fournir bien davantage. Mais
voici qu'en même temps le Département de
la Guerre aménage en transports des navi-
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triement de nos jeunes hommes.
La nation américaine sort de la guerre à
meilleur compte que la plupart des autres
nations ; mais elle ne se retire pas des
affaires ; elle veut un commerce extérieur ;
les finances du pays, autrement, se trouve-
raient en malheureuse posture, et il faut
éviter cela à tout prix. Certes nous désirons
fort que nos troupes rentrent au pays ;
mais il est de leur meilleur intérêt, à eux
aussi, que le commerce soit pousse de fa-
çon à ce que le monde puisse recommencer
à respirer librement. — (Ed.)
Philadelphia Inquirer, 20.2.
COMMUNICATIONS
Angleterre. — LE BILL DES TRANSPORTS :
Nous avons obtenu quelques éclaircisse-
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(ministre sans portefeuille) à la Chambre
des Communes en exposant le Bill sur le
ministère des Transports. Ce discours im-
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de les comprendre dès l'abord. Sir Eric
Geddes parle comme si nous étions déjà
maîtres de cette gigantesque affaire, et on
ne peut nier qu'il n'ait des idées grandio.
ses. Nous voyons le contrôle unifié s'éten-
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la meilleure fabrique roulant à plein rende-
ment dans tous les sens du système ferro-
viaire. Finalement, nous assistons à l'élec-
trification des lignes principales, et une
grande chance est offerte aux réseaux se-
condaires et bon marché pour servir les
intérêts de l'agriculture au moyen de
l'énergie électrique. A ce tournant nous
pouvons introduire les mines de charbon.
L'Etat comme propriétaire général des mi-
nes sera en position d'ériger de nouvelles
stations d'énergie aux carreaux des mines,
et de réduire ainsi les vastes dépenses cau-
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et les chemins de fer joueront mutuelle-
ment à jeu découvert. Le charbon sera
transformé sur-le-champ en énergie élec-
trique, celle-ci sera transportée par les ré-
seaux ferrés dans toutes les parties du
pays. et son prix sera mis à la portée de
tous pour les usages industriels ou domes-
tiques. Tous les villages à portée d'un che-
min de fer seront sûrs de posséder la lu-
mière et l'énergie électriques. Et l'Etat.
contrôlant tous les intérêts, dissipera les
conflits permanents qui s'élèvent entre les
intérêts rivaux, et leur épargnera les énor-
mes dépenses judiciaires qui les accompa-
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