Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 mars 1919 21 mars 1919
Description : 1919/03/21 (T11,N1102). 1919/03/21 (T11,N1102).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166924
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"«STÈRES
T
ELFIE ETRANGERES
¡r DE tA GUERRE
N° 1102
Vendredi 21 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ESTIONS ÉCONOMIQUES
tll1 AGRICULTURE
~v~ aux cultivateurs allemands. -
L'agriculture manque de
tjn lele/ cOmpte par milliers ceux qui,
ptravaji villes, désirent trouver
Ce sOn 1 à la campagne.
Ce sont, en grande partie, des gens qui,
ce sont, guerrpn 0rH quit+té ,la campagne
pour Venip ns s v^les. et qui connais-
t. y dans les vIlles. et qui connais-
ri y a. lH,ement les travaux des champs.
its beaucoup de femmes, que
tÓ. y 'Ires é]
élevés des fabriques ont atti-
tyî Vers la ville et qui ne demandent qu'à
d liePre ancien' emploi dans la cul-
lt/> Prenez 0a travailleurs ! Donnez-leur
eents convenables. Aménagez des
ara qu-e ent s que vous réserverez à ceux
& ij Pas mariés. Payez-les aussi
(10 me convient aujourd'hui.
prop gissan^vnQl vous favoriserez vos
k es intprA ret3 et vous rendrez service à
^trie j
l)e~ sche t Tageszeitung, 11.3.
-INI)USTIRIE
« Les "alnes INDUSTRIE submergées de
u JLmes allemandes submergées de
C; - 7L* [sous ce titre]. — De Berlin,
L'I*Ildustrie électrique, par exemple,
a-t-on, it, (( six fois plus de comman-
de, ^iii^'elie rrait en satisfaire en tra-
PO\1r les jours ». Il en va de mê-
(5uitf0ur div#»rc08 autres industries de pro-
du- Its rnanufaeturés de grande valeur in-
et surtout non périssables. La né-
'î ^Çable„^P acer les articles usés et ir-
Itrfériode ri Pendant la guerre et pendant
cal l'es e'n (îa la Pénurie de matières pre-
Itres eïi é»;a
Sirllse eSSe eSt Une des causes, mais la
cause essentielle, m'assure-t-on, est le dé-
granas marcilands en gros et en
et des ; 1 Strie's eux-mêmes de pla-
qijj eurs fonrt j
Urent ans des stocks d'articles
rnoins de risques d'être saisis
MÙ Sr"os en récrirl0 communiste que les dé-
,Jn régiroeanque et qui certainement sous
1~ ,8irtie n,, ,
eUelconque se prêtent moins à
crie °Ur^e t» v l0n équivalant à la confis-
Sai^nt k * Les, agents neutres font
I}}fl 8.l'\t de n»vL "F" de l'Allemagne, es-
:)a ll
naçant de la américaine bri-
autres. Contre leur atteinte,
lt s n in ust els , emands font la- Gotirde
Ne x de matières premières
t vraisemblablement pas très
^tat de choses. La situation ac-
tiltiltrenèt e l'anxiété et l'incertitude qui
îitïï Parto,,
traes 19.
~h~~E DU TRAVAIL
!bN! p i^c a x??8 des mineurs anglais. -
le été amené à ouvrir tout d'un
yeiiy o„P fait que des centaines
t~ ne - fin maisons et de cottages dans
salit pas dignes d'être habités
par des hommes, et que des millions de nos
concitoyens vivent dans des conditions qui
sont incompatibles à la fois avec l'hygiène
et avec la décence. Et pour renforcer cet
appel moral voici maintenant les Trade-
Unions qui adoptent une attitude ferme et
disent : « Notre pays ne supportera pas ceci
plus longtemps; il faut que cela finisse.» Il
n'y aura pas de repos tant que le Bill des
Logements n'aura pas été soumis au Par-
lement.
Daily Telegraph, 17.3.
La situation industrielle en Angleterre. —
CHEMINOTS (500.000 membres) : Après de
longues négociations l'offre du Comité exé-
outif des Chemins de fer a été rejetée. La
journée de 8 heures et la standardisation
des conditions ont été acceptées, mais les
questions de salaire et de tarif des heures
supplémentaires sont en suspens. La situa-
tion est sérieuse mais non sans espoir, car
les négociations continuent. Il y aura une
réunion des délégués des cheminots jeudi.
MINEURS (900.000 membres) : Les ouvriers
demandent la nationalisation des mines, la
journée de 6 heures et 30 d'augmentation
de salaire. La Commission chargée d'en-
quêter au sujet de ces demandes déposera
son rapport jeudi. Le lendemain, une con-
férence nationale des mineurs l'examinera.
TRAVAILLEURS DES TRANSPORTS (300.000
membres) : Des négociations intéressant de
nombreuses catégories de travailleurs se
poursuivent en vue d'un accord, mais il
reste encore beaucoup de difficultés à ré-
soudre.
TRIPLE ALLIANCE : Cheminots, mineurs et
travailleurs des transports ont pris l'enga-
gement de ne point se mettre en grève sans
consulter la Triple Alliance qui se réunit en
conférence à Londres vendredi [21 mars].
Daily Chronicle, 18.3.
COMMUNICATIONS
Le tunnel sous la Manche. — Il est possi-
ble que le gouvernement ait le pouvoir de
permettre une entreprise de forage dans
cette partie du « no mand's land » qui se
trouve sous l'Océan, mais quant aux tra-
vaux très étendus de voies ferrées qui se-
ront nécessités sur notre propre sol, c'est
au Parlement qu'il appartient d'en autoriser
l'entreprise. Une pareille sanction pourrait
être considérée comme assurée si le gou-
vernement la demandait d'urgence, mais
encore faut-il que s'impose la nécessité
d'une telle demande. La question serait
alors soumise à une libre et complète dis-
cussion. et on peut être certain que, dans
cette discussion, un ton énergiquement cri-
tique serait adopté dans différents milieux
qui ne sont pas décidés à sacrifier la straté-
gie au sentiment, et qui exigeraient qu'a-
vant de prendre une décision irrévocable,
on ait tenu strictement compte des condi-
tions stratégiques aussi bien que du senti-
ment ministériel.
Birmingham Post. 13.3.
— Pour notre part, nous reconnaissons
que les circonstances ont tellement changé
depuis qu'il fut question du tunnel pour la
première fois que ceux qui le combattaient
jadis doivent le défendre maintenant avec
la même conviction. Un tunnel sous la
Manche, rapprochant. Paris et permettant
de prendre le train à Charing-Cross à des-
tination de Constantinople, Bagdad et éven-
tuellement de Delhi, est fort à désirer.
Spectator, 15.3.
— Une campagne obstinée et très astu-
cieuse se poursuit pour faire croire au pays
que toute la question du tunnel sous la
Manche est maintenant réglée et qu'il ne
reste plus qu'à commencer de percer le
trou et d'y jeter de l'argent, son argent.
C'est un stratagème bien connu en contro-
verse, et sans doute bon nombre de braves
gens qui détestent l'idée du tunnel s'y lais-
seront-ils prendre. C'est un projet des plus
dangereux et ce qu'il coûtera, personne ne
le sait. Avant la guerre on estimait,
croyons-nous, la dépense à 16 millions de
livres, ce qui, pour ceux qui connaissent
les habitudes des entrepreneurs et les sur-
prises des tunnels, implique quelque chose
comme 25 millions. Maintenant on l'estime
à 20 millions ce qui, vu l'augmentation du
prix de la main-d'œuvre et du matériel, est
évidemment insuffisant. Nous serons fa-
vorisés si nous nous tirons de ce trou sous
l'eau à moins de 50 millions. Est-ce le mo-
ment de jeter l'argent dans un puits sans
fend afin d'épargner à quelques délicats une
heure de mal de mer ?
Globe [de Londres], 17.3.
ALIMENTATION
Allemagne. — Voici, d'après la feuille
socialdémocrate tchèque Prava Lidu, un ta-
bleau de la situation alimentaire en Alle-
magne ; le lecteur allemand éclatera de
rage en en prenant connaissance :
« En Saxe chaque personne a droit à I&
ration mensuelle suivante :
Farine 3 k. à 0,64 m. ; Sucre k. à 1 m.
Viande 3 k. à 2 m. Beurre k. à 6 m.
Pain 13 -1 k. à 0,52 m. Œufs 8 à 0,22 m.
et un litre de lait à 0.32 par jour.
« En outre, on peut acheter librement de
la viande de porc à 4.60 m. le kil.
« Le mark allemand équivaut à peu près
à notre couronne. Nous pouvons donc en-
vier les Allemands, non seulement pour la
quantité de vivres qu'ils reçoivent, mais
pour leur bon marché. »
Si des journaux socialistes répandent par-
mi les Tchèques de te's mensonges sur la
situation en Allemagne, comment peut-on
s'étonner si les masses ignorantes se li-
vrent continuellement aux excès les plus
grossiers ?
Volksstimme. 11.3.
RAVITAILLEMENT
« Un appel au bon sens de l'humanité »
[sous ce titre]. — D'après les bruits de
source autorisée qui nous parviennent des
capitales de l'Entente, le blocus de l'Alle-
magne — ou mieux le blocus de la faim
suivant l'expression populaire—serait main-
tenu jusqu'à ce que * les préliminaires de
paix soient conclus, c'est-à-dire pendant
encore des semaines et des mois. D'Allema-
gne retentit un autre son de cloche, et les
corporations de médecins surtout signalent
T
ELFIE ETRANGERES
¡r DE tA GUERRE
N° 1102
Vendredi 21 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ESTIONS ÉCONOMIQUES
tll1 AGRICULTURE
~v~ aux cultivateurs allemands. -
L'agriculture manque de
tjn lele/ cOmpte par milliers ceux qui,
ptravaji villes, désirent trouver
Ce sOn 1 à la campagne.
Ce sont, en grande partie, des gens qui,
ce sont, guerrpn 0rH quit+té ,la campagne
pour Venip ns s v^les. et qui connais-
t. y dans les vIlles. et qui connais-
ri y a. lH,ement les travaux des champs.
its beaucoup de femmes, que
tÓ. y 'Ires é]
élevés des fabriques ont atti-
tyî Vers la ville et qui ne demandent qu'à
d liePre ancien' emploi dans la cul-
lt/> Prenez 0a travailleurs ! Donnez-leur
eents convenables. Aménagez des
ara qu-e ent s que vous réserverez à ceux
& ij Pas mariés. Payez-les aussi
(10 me convient aujourd'hui.
prop gissan^vnQl vous favoriserez vos
k es intprA ret3 et vous rendrez service à
^trie j
l)e~ sche t Tageszeitung, 11.3.
-INI)USTIRIE
« Les "alnes INDUSTRIE submergées de
u JLmes allemandes submergées de
C; - 7L* [sous ce titre]. — De Berlin,
L'I*Ildustrie électrique, par exemple,
a-t-on, it, (( six fois plus de comman-
de, ^iii^'elie rrait en satisfaire en tra-
PO\1r les jours ». Il en va de mê-
(5uitf0ur div#»rc08 autres industries de pro-
du- Its rnanufaeturés de grande valeur in-
et surtout non périssables. La né-
'î ^Çable„^P acer les articles usés et ir-
Itrfériode ri Pendant la guerre et pendant
cal l'es e'n (îa la Pénurie de matières pre-
Itres eïi é»;a
Sirllse eSSe eSt Une des causes, mais la
cause essentielle, m'assure-t-on, est le dé-
granas marcilands en gros et en
et des ; 1 Strie's eux-mêmes de pla-
qijj eurs fonrt j
Urent ans des stocks d'articles
rnoins de risques d'être saisis
MÙ Sr"os en récrirl0 communiste que les dé-
,Jn régiroeanque et qui certainement sous
1~ ,8irtie n,, ,
eUelconque se prêtent moins à
crie °Ur^e t» v l0n équivalant à la confis-
Sai^nt k * Les, agents neutres font
I}}fl 8.l'\t de n»vL "F" de l'Allemagne, es-
:)a ll
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lt s n in ust els , emands font la- Gotirde
Ne x de matières premières
t vraisemblablement pas très
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tiltiltrenèt e l'anxiété et l'incertitude qui
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~h~~E DU TRAVAIL
!bN! p i^c a x??8 des mineurs anglais. -
le été amené à ouvrir tout d'un
yeiiy o„P fait que des centaines
t~ ne - fin maisons et de cottages dans
salit pas dignes d'être habités
par des hommes, et que des millions de nos
concitoyens vivent dans des conditions qui
sont incompatibles à la fois avec l'hygiène
et avec la décence. Et pour renforcer cet
appel moral voici maintenant les Trade-
Unions qui adoptent une attitude ferme et
disent : « Notre pays ne supportera pas ceci
plus longtemps; il faut que cela finisse.» Il
n'y aura pas de repos tant que le Bill des
Logements n'aura pas été soumis au Par-
lement.
Daily Telegraph, 17.3.
La situation industrielle en Angleterre. —
CHEMINOTS (500.000 membres) : Après de
longues négociations l'offre du Comité exé-
outif des Chemins de fer a été rejetée. La
journée de 8 heures et la standardisation
des conditions ont été acceptées, mais les
questions de salaire et de tarif des heures
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tion est sérieuse mais non sans espoir, car
les négociations continuent. Il y aura une
réunion des délégués des cheminots jeudi.
MINEURS (900.000 membres) : Les ouvriers
demandent la nationalisation des mines, la
journée de 6 heures et 30 d'augmentation
de salaire. La Commission chargée d'en-
quêter au sujet de ces demandes déposera
son rapport jeudi. Le lendemain, une con-
férence nationale des mineurs l'examinera.
TRAVAILLEURS DES TRANSPORTS (300.000
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nombreuses catégories de travailleurs se
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reste encore beaucoup de difficultés à ré-
soudre.
TRIPLE ALLIANCE : Cheminots, mineurs et
travailleurs des transports ont pris l'enga-
gement de ne point se mettre en grève sans
consulter la Triple Alliance qui se réunit en
conférence à Londres vendredi [21 mars].
Daily Chronicle, 18.3.
COMMUNICATIONS
Le tunnel sous la Manche. — Il est possi-
ble que le gouvernement ait le pouvoir de
permettre une entreprise de forage dans
cette partie du « no mand's land » qui se
trouve sous l'Océan, mais quant aux tra-
vaux très étendus de voies ferrées qui se-
ront nécessités sur notre propre sol, c'est
au Parlement qu'il appartient d'en autoriser
l'entreprise. Une pareille sanction pourrait
être considérée comme assurée si le gou-
vernement la demandait d'urgence, mais
encore faut-il que s'impose la nécessité
d'une telle demande. La question serait
alors soumise à une libre et complète dis-
cussion. et on peut être certain que, dans
cette discussion, un ton énergiquement cri-
tique serait adopté dans différents milieux
qui ne sont pas décidés à sacrifier la straté-
gie au sentiment, et qui exigeraient qu'a-
vant de prendre une décision irrévocable,
on ait tenu strictement compte des condi-
tions stratégiques aussi bien que du senti-
ment ministériel.
Birmingham Post. 13.3.
— Pour notre part, nous reconnaissons
que les circonstances ont tellement changé
depuis qu'il fut question du tunnel pour la
première fois que ceux qui le combattaient
jadis doivent le défendre maintenant avec
la même conviction. Un tunnel sous la
Manche, rapprochant. Paris et permettant
de prendre le train à Charing-Cross à des-
tination de Constantinople, Bagdad et éven-
tuellement de Delhi, est fort à désirer.
Spectator, 15.3.
— Une campagne obstinée et très astu-
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que toute la question du tunnel sous la
Manche est maintenant réglée et qu'il ne
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gens qui détestent l'idée du tunnel s'y lais-
seront-ils prendre. C'est un projet des plus
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le sait. Avant la guerre on estimait,
croyons-nous, la dépense à 16 millions de
livres, ce qui, pour ceux qui connaissent
les habitudes des entrepreneurs et les sur-
prises des tunnels, implique quelque chose
comme 25 millions. Maintenant on l'estime
à 20 millions ce qui, vu l'augmentation du
prix de la main-d'œuvre et du matériel, est
évidemment insuffisant. Nous serons fa-
vorisés si nous nous tirons de ce trou sous
l'eau à moins de 50 millions. Est-ce le mo-
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heure de mal de mer ?
Globe [de Londres], 17.3.
ALIMENTATION
Allemagne. — Voici, d'après la feuille
socialdémocrate tchèque Prava Lidu, un ta-
bleau de la situation alimentaire en Alle-
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« En Saxe chaque personne a droit à I&
ration mensuelle suivante :
Farine 3 k. à 0,64 m. ; Sucre k. à 1 m.
Viande 3 k. à 2 m. Beurre k. à 6 m.
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et un litre de lait à 0.32 par jour.
« En outre, on peut acheter librement de
la viande de porc à 4.60 m. le kil.
« Le mark allemand équivaut à peu près
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quantité de vivres qu'ils reçoivent, mais
pour leur bon marché. »
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mi les Tchèques de te's mensonges sur la
situation en Allemagne, comment peut-on
s'étonner si les masses ignorantes se li-
vrent continuellement aux excès les plus
grossiers ?
Volksstimme. 11.3.
RAVITAILLEMENT
« Un appel au bon sens de l'humanité »
[sous ce titre]. — D'après les bruits de
source autorisée qui nous parviennent des
capitales de l'Entente, le blocus de l'Alle-
magne — ou mieux le blocus de la faim
suivant l'expression populaire—serait main-
tenu jusqu'à ce que * les préliminaires de
paix soient conclus, c'est-à-dire pendant
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