Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 mars 1919 20 mars 1919
Description : 1919/03/20 (T11,N1101). 1919/03/20 (T11,N1101).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216691q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ffl, MINÍSTtRES
y
Et ETRANGERES
ET 1>£ LA GUERRE
..---
N° 1101
?
Jeudi 20 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astédsque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
-
Gran REGIME DU TRAVAIL. DES
rande-Bretagne - LES REVENDIC.~TIONS DES
': agrlco S AGRICOLES. - A présent l'ouvrier
agri Cole travaille 54 heures par semaine en
de et 48 en hiver. Il réclame la semaine
Irt hpiirr\ f toute l'année. Cela ne veut
n ire travaillera seulement 44 heu-
taires 1S qUe toutes les heures supplémen-
t ii es seront Payées et à un taux plus
eIl salaire minimum actuel fixé par
w r>
llaire de n0 ard va Pour l'ouvrier ordi-
]~ 'ga'in de 22 à 5 shillings par semaine,
rYinf 011 étant environ de 27 shil-
cOle ré pence. L'Union des ouvriers agri-
20 shilUlarne Une augmentation générale de
n Par semaine. Le but final est
sel'!}aiIle mUm national de 50 shillings par
Da'Z
111 News 15 3 shillings par
5» »««». 15.3.
1lQtJE) 9 - Sous le titre: « LA poli"
P?1'® DEs «fv TRAVAIL )): D'Augsbourg, 10.3:
ailliers de chômeurs se sont Téu-
rt is aUioi,
au Ludwigsbau pour déci-
rKA lenH attitude en présence de la sup-
resslo progressive de l'assistance aux
^eun,
ls en avril et vis-à-vis de la situa-
ti °n PolihV ?Ue' Une motion fut adoptée à
K arUmitf d'après laquelle les sans-tra-
ta ce que la suppression de l'assis-
« 111e SOlt entrep,rise qu'après entente
a 5 e les huv ,u,és des chômeurs. Avant de
lp re le* ^f,locations il faut réglementer
4'.Prix des a.l1oeations i] faut réglementer
m Vi des VIVres et des articles nécessaires
Pm 1^ntéec a que les femmes soient re-
v,,; ers bien au Conseil des ou-
eyi qn'~ Comité des sans-travail. On
en "Itre que les représentants des
sg ^.travai, SOlent reconnus comme auto-
les Saris t Au point de vue politique,
~ertlero.e • sont partisans d'un gou-
q-ui. a-r-rète les hostilités même.
ton Jre les en Partâ'kistes et les communistes
h-Pudie
et rc'Ipudie t'ute alliance avec la droite. Le
Sem socin; Ste indépendant constitue la
PN^ent radicale, dans laquelle
ris les s unIr tous les socialistes y com-
1 les sans-travail.
lîY^/vl-sc/?er Kurier [de Nuremberg],
soir
^mats-U^LABlNE MARCHANDE
Etats-Unia - Edward N. Hurley, prési-
dent d la. "Inrni-ssion. de la Marine a dé-
Jl de s'en remettre' à un
rendum national pour la détermina-
F ^es ia nncfue à suivre dans l'avenir.
Il v Vcftrtain ern^nt résulter de' cela l'une
; ^u^ii seUis.sio f8s ^Us passionnées l'une
Le rpfoT les plus passionnées à la-
peiP'- I! 'e i américain ait jamais pris
(Í¡:t. le la piUlambre de Commerce des
e referendum se fenal par l'intermé-
- Chambre de Commerce des
6! - des questions qui seront
s la discussion nationale seront
1» >V°ulous.Jll0us 'Une grande marine niair-
chande ér'eaille, qui ne transporté pas
«er 7 eux tiers de notre commerce
1
1
2° Voulons-nous que notre marine mar.
chande soit organisée de telle sorte qu'elle
puisse, en temps de guerre, devenir une
réserve navale utile ?
3° Voulons-nous que la Commission de' la
Marine exécute son programme de cons-
truction et dépense trois milliards de dol-
lars, en donnant suite à des contrats signés
dans ces moments de besoin et d'urgence
que créa la nécessité pressante de poursui-
vre la guerre, à des tarifs élevés de main-
d'oeuvre et de matériiaux, et comportant
beaucoup de navires pas trop bien adap-
tables au commerce du temps de paix ? Ou
bien la Commission doit elle annuler des
contrats, ce' qui entraînerait le paiement
par le gouvernement de dommages-intérêts
dont le total ne dépasserait pas le tiers du
prix total prévu pour l'achèvement du pro-
gramme ?
4° La grande flotte marchande que nous
possédons dès maintenant, et qui s'accroît
rapidement, doit-elle être la propriété du
Gouvernement, qui en fera .l'exploitation,
ou bien doit-elle être vendue aux parti-
culiers à des prix et à des conditions de
paiement raisonnables ?
5° Le Gouvernement doit-il verser des
subventions pour encourager la marine
marchande, et, dans d'affirmative, quelle
sera la forme et le chiffre de ces subven-
tions ?
6° Tous les marins américains doivent-
ils être inscrits à la réserve navale et rece-
voir du Gouvérnement un supplément de
salaires, par quoi le métier de la mer se-
rait rendu plus attirant pour les Améri-
cains vigoureux et énergiques, tandis que
les armateurs n'auraient pas à payer de
salaires supérieurs aux salaires britanni-
ques pour les types de navires correspon-
dants ?
7° Le Gouvernement doit-il créer une
grande société privée, dont il serait ac-
tionnaire, à laquelle serait concédé le droit
de propriété et d'exploitation — au titre
d'entreprise privée — de notre flotte mar-,
chande actuelle et à venir, avec une ga-
rantie d'un intérêt qui ne serait en aucun
cas inférieur à 3 ! pour cent ?
8° Le Gouvernement doit-il louer ses na-
vires par contrats de location d'une durée
déterminée, par lesquels il s'engagera à
fournir les navires, à nourrir et à payer
les équipages, de sorte qu'un particulier
qui louerait et exploiterait ces navires se
trouve sur le pied de parfaite égalité avec
son concurrent étranger ?
9° Le Gouvernement doit-il réserver con-
tre toute vente une vaste superficie de ter-
rains pétrolifères et exploiter ceux-ci pour
son compte, vendre le. pétrole aux navires
américains, dans les ports, au prix de re-
vient. de façon à fournir à nos navires
marchands le combustible à des prix très
inférieurs à ceux qui sont faits à leurs con-
currents étrangers ?.
New York Herald, 14.2.
RAVITAILLEMENT
Allemagne. — « PÉRIL BOLCHEVISTE ET
CONDITIONS DE PAIX » [sous ce titre ] : Le dé-
légué allemand à Spa, le sous-secrétaire
d'Etat von Braun, a insisté auprès des dé-
légués ennemis sur les dangers qui de-
vaient résulter de la progression du bol-
chevisme en Allemagne. Le même thème
a été repris par la Deutsche Allgemeine
Zeitung. Plus l'Allemagne serait affaiblie
par les nouvelles conditions d'armistice et
par le maintien du blocus, plus sa résis-
tance contre le bolchevisme diminuerait en
même temps.
Tout ceci est très juste, sans aucun
doute. La question est de savoir si le but
de ces avertissements est atteint. Cela nous
paraît pour le moins douteux ; il est même
possible que le contraire de l'effet désiré se
produise. Depuis novembre la commission
allemande d'armistice, le gouvernement et
sa presse n'ont cessé de dénoncer le péril
bolciheviste croissant. L'attitude de nos en-
nemis vis-à-vis d'e cette question et vis-à-
vis de l'avenir de' l'Allemagne parut au
gouvernement allemand d'abord incertaine.
Mais leurs plans sont depuis devenus si
clairs, que nos ennemis ne peuvent plus
s'excuser en alléguant '« l'ignorance JJ.No'Uls
avons souvent fait remarquer que, parmi
nos ennemis, les Etats-Unis seuls — à part
l'Italie — tenaient à préserver l'Allemagne
de la ruine et du morcellement. Si l'Allema-
gne isombflaiit par suite du bolchevisme, la
Grande-Bretagne et la France seraient au
comble de la joie, à la condition toutefois
de ne pas être contaminées par le péril.
Pendant les premiers mois, la ligne de con-
duite franco-anglaise paraissait être la sui-
vante : d'abord ruiner l'Allemagne aussi
foncièrement que possible ; ensuite. on
aora vite raison du péril bolcheviste !
Nos ennemis savent aussi bien que nous
que Je blocus accroît le mouvement bolche-
viste en Allemagne; mais ils favorisent, ils
désirent la désorganisation intérieure de
l'Allemagne. Si les Etats-Unis n'ont pas été-
d'i même avis, leur attitude est demeurée
purement platonique. En ce qui concerne
la Belgique,, toutes les nouvelles disent
que de bolchevisme y devient un danger
croissant, mais les deux puissances de
l'Entente sont demeurées indifférentes aux
lamentations belges. Il est absurde de pen-
ser que les puissances de l'Entente ne se
rendent pas compte du danger et le sou's-
estiment.
La situation de l'Allemagne dans les né-
gociations avec nos ennemis sera en tout
point affaiblie et désavantagée si le gouver-
nement allemand et le public font valoir-
constamment les dangers du bolchevisme ;
eA outre, par ce procédé, le gouvernement
affaiblit l'attitude de la population et de
l'opinion publique en Allemagne même.
Qu'on considère cette alternative :
1° Nos ennemis ne craignent pas assez le
péril pour ne pas favoriser la désorganisa-
tion de l'Allemagne par le bolchevisme.
Alors le découragement et les lamentations
des Allemands ne feront qu'aggraver la si-
tuation.
2° Nos ennemis redoutent le bolchevisme
et voudraient rapidement signer la paix
préliminaire : alors la pusillanimité et la
précipitation craintive des Allemands pour
satisfaire, aux exigences de nos ennemis
seraient nuisibles ; il faudrait éviter de se
y
Et ETRANGERES
ET 1>£ LA GUERRE
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N° 1101
?
Jeudi 20 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astédsque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
-
Gran REGIME DU TRAVAIL. DES
rande-Bretagne - LES REVENDIC.~TIONS DES
': agrlco S AGRICOLES. - A présent l'ouvrier
agri Cole travaille 54 heures par semaine en
de et 48 en hiver. Il réclame la semaine
Irt hpiirr\ f toute l'année. Cela ne veut
n ire travaillera seulement 44 heu-
taires 1S qUe toutes les heures supplémen-
t ii es seront Payées et à un taux plus
eIl salaire minimum actuel fixé par
w r>
llaire de n0 ard va Pour l'ouvrier ordi-
]~ 'ga'in de 22 à 5 shillings par semaine,
rYinf 011 étant environ de 27 shil-
cOle ré pence. L'Union des ouvriers agri-
20 shilUlarne Une augmentation générale de
n Par semaine. Le but final est
sel'!}aiIle mUm national de 50 shillings par
Da'Z
111 News 15 3 shillings par
5» »««». 15.3.
1lQtJE) 9 - Sous le titre: « LA poli"
P?1'® DEs «fv TRAVAIL )): D'Augsbourg, 10.3:
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rt is aUioi,
au Ludwigsbau pour déci-
rKA lenH attitude en présence de la sup-
resslo progressive de l'assistance aux
^eun,
ls en avril et vis-à-vis de la situa-
ti °n PolihV ?Ue' Une motion fut adoptée à
K arUmitf d'après laquelle les sans-tra-
ta ce que la suppression de l'assis-
« 111e SOlt entrep,rise qu'après entente
a 5 e les huv ,u,és des chômeurs. Avant de
lp re le* ^f,locations il faut réglementer
4'.Prix des a.l1oeations i] faut réglementer
m Vi des VIVres et des articles nécessaires
Pm 1^ntéec a que les femmes soient re-
v,,; ers bien au Conseil des ou-
eyi qn'~ Comité des sans-travail. On
en "Itre que les représentants des
sg ^.travai, SOlent reconnus comme auto-
les Saris t Au point de vue politique,
~ertlero.e • sont partisans d'un gou-
q-ui. a-r-rète les hostilités même.
ton Jre les en Partâ'kistes et les communistes
h-Pudie
et rc'Ipudie t'ute alliance avec la droite. Le
Sem socin; Ste indépendant constitue la
PN^ent radicale, dans laquelle
ris les s unIr tous les socialistes y com-
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lîY^/vl-sc/?er Kurier [de Nuremberg],
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^mats-U^LABlNE MARCHANDE
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F ^es ia nncfue à suivre dans l'avenir.
Il v Vcftrtain ern^nt résulter de' cela l'une
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Le rpfoT les plus passionnées à la-
peiP'- I! 'e i américain ait jamais pris
(Í¡:t. le la piUlambre de Commerce des
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1
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3° Voulons-nous que la Commission de' la
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truction et dépense trois milliards de dol-
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beaucoup de navires pas trop bien adap-
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prix total prévu pour l'achèvement du pro-
gramme ?
4° La grande flotte marchande que nous
possédons dès maintenant, et qui s'accroît
rapidement, doit-elle être la propriété du
Gouvernement, qui en fera .l'exploitation,
ou bien doit-elle être vendue aux parti-
culiers à des prix et à des conditions de
paiement raisonnables ?
5° Le Gouvernement doit-il verser des
subventions pour encourager la marine
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6° Tous les marins américains doivent-
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salaires, par quoi le métier de la mer se-
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cains vigoureux et énergiques, tandis que
les armateurs n'auraient pas à payer de
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7° Le Gouvernement doit-il créer une
grande société privée, dont il serait ac-
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de propriété et d'exploitation — au titre
d'entreprise privée — de notre flotte mar-,
chande actuelle et à venir, avec une ga-
rantie d'un intérêt qui ne serait en aucun
cas inférieur à 3 ! pour cent ?
8° Le Gouvernement doit-il louer ses na-
vires par contrats de location d'une durée
déterminée, par lesquels il s'engagera à
fournir les navires, à nourrir et à payer
les équipages, de sorte qu'un particulier
qui louerait et exploiterait ces navires se
trouve sur le pied de parfaite égalité avec
son concurrent étranger ?
9° Le Gouvernement doit-il réserver con-
tre toute vente une vaste superficie de ter-
rains pétrolifères et exploiter ceux-ci pour
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américains, dans les ports, au prix de re-
vient. de façon à fournir à nos navires
marchands le combustible à des prix très
inférieurs à ceux qui sont faits à leurs con-
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New York Herald, 14.2.
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Allemagne. — « PÉRIL BOLCHEVISTE ET
CONDITIONS DE PAIX » [sous ce titre ] : Le dé-
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d'Etat von Braun, a insisté auprès des dé-
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vaient résulter de la progression du bol-
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par les nouvelles conditions d'armistice et
par le maintien du blocus, plus sa résis-
tance contre le bolchevisme diminuerait en
même temps.
Tout ceci est très juste, sans aucun
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de ces avertissements est atteint. Cela nous
paraît pour le moins douteux ; il est même
possible que le contraire de l'effet désiré se
produise. Depuis novembre la commission
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vis de l'avenir de' l'Allemagne parut au
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s'excuser en alléguant '« l'ignorance JJ.No'Uls
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nos ennemis, les Etats-Unis seuls — à part
l'Italie — tenaient à préserver l'Allemagne
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Grande-Bretagne et la France seraient au
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Pendant les premiers mois, la ligne de con-
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vante : d'abord ruiner l'Allemagne aussi
foncièrement que possible ; ensuite. on
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Nos ennemis savent aussi bien que nous
que Je blocus accroît le mouvement bolche-
viste en Allemagne; mais ils favorisent, ils
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l'Allemagne. Si les Etats-Unis n'ont pas été-
d'i même avis, leur attitude est demeurée
purement platonique. En ce qui concerne
la Belgique,, toutes les nouvelles disent
que de bolchevisme y devient un danger
croissant, mais les deux puissances de
l'Entente sont demeurées indifférentes aux
lamentations belges. Il est absurde de pen-
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rendent pas compte du danger et le sou's-
estiment.
La situation de l'Allemagne dans les né-
gociations avec nos ennemis sera en tout
point affaiblie et désavantagée si le gouver-
nement allemand et le public font valoir-
constamment les dangers du bolchevisme ;
eA outre, par ce procédé, le gouvernement
affaiblit l'attitude de la population et de
l'opinion publique en Allemagne même.
Qu'on considère cette alternative :
1° Nos ennemis ne craignent pas assez le
péril pour ne pas favoriser la désorganisa-
tion de l'Allemagne par le bolchevisme.
Alors le découragement et les lamentations
des Allemands ne feront qu'aggraver la si-
tuation.
2° Nos ennemis redoutent le bolchevisme
et voudraient rapidement signer la paix
préliminaire : alors la pusillanimité et la
précipitation craintive des Allemands pour
satisfaire, aux exigences de nos ennemis
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