Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 mars 1919 19 mars 1919
Description : 1919/03/19 (T11,N1100). 1919/03/19 (T11,N1100).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166909
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 "lriISTtRES
DES
ETRANGERES
Ir DE LA GUERRE *
'': N° 1100
Mercredi 19 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
~-~ Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
désar L'ARMISTICE
terHe Inent de l'Allemagne. - L'En-
filent se a Pas encore formulé définitive-
tietU ses PY!;„ ^enceS' et on peut supposer
0l? la déok
retour eCISlon ne sera pas prise avant le
r en p, ropo du Président Wilson.
Pas C(Jndifi( nD ne se borneront sûrement
aUx dClauses militaires que l'on vient
r^ Pî^endre pn ,tous cas, une paix préli-
d'apprendre cas, une paix préli-
minaire n'est disciitable pour l'Allemagne
„ °n du ravitaillement et les
r4n ÎJ~t ® de l'organisation économi-
Pfér na tlOnale 0nt été réglementées
trniJ j.P^àlaihie U AAct, uellement les affaires
4 vIennent bien après les ques-
tin6cononr l(^u®s et de politique générale.
11 el la marine sont des instruments
de guerre pt songerait au j ourd'hui en
sonëîerait aujourd'hui en
darl è une nouvelle guerre ? Ce-
l'oîi nt Il, est absolument impossible que
.future de l'Alle-
des VilinPulsse être diletée par le caprice
urs et sans qu'on se préoccupe
1|>S 0 lisafinn qui doivent engager tous
,II f>e,1Ple<5 h ?? la Ligue des Nations.
ii 1 est in,,d'entrer dans les détails :
'°terrp vole la flotte, la France gar-
~c ter>u
e- En ce qui concerne la
ne serons soutenus par aucun
des ^'és • CU'Ci ne se disputeront que
pour nartaier in butin. Par contre l' que
a-r crer le butin. Par contre lAn-
fléiJ, aucun intérêt à voir les Fran-
finirt ^Ssez s du continent. Il est
fl'Fvls de »1 pour les hommes d'Etat
l'Èt ~ls e !légocier avec les hommes
at L'Amérique et l'Angleterre
demandent comme on sait
lu !;f\r\'ic t, ^6 on sait, la suppression
(;' ressanl e IYliIllalre obligatoire. Il est in-
aint b le maréchal
mach s'efr de voir comment le maréchal
s'efforce de tourner l'écueil : l'Alle-
c~ era le service obligatoire ;
t l\{¡nfTen s~ à une année et le
oes. 5ent ne dépassera pas 200.000 hom-
Pin' 4'^U conL®uvre es' claire : la France
pourrait co également le service
« Obii8 "|0" ire, mais, par suite de la
a^e ), par suite de la
At~X elle maintiendrait sous les
Peatlx Contingent bien plus fort.
U que les Allfôs se mettent d'ac-
• La Lictnoj s Nations prévoit un dé-
&f\t ftrtl€r>t ni iUs complet que celui de
^■tr^gne , complet que celui de
je maré-elial Foch. Nous
tu-Ir elitds n'avons pas le moindre
s'bi«r& non aiS6er imposer le service
^linî|, °ire ^'n ?ne année, s'il paraît pos-
^ir.dimin,er cette p/ériode ou même de
dimunier cette 0,~riode ou même de
4b ri le service obligatoire. Au con-
U e lïieîniF' moyen de nous opposer
Nln^'UQIIÛ rnilitariste de la France,
5 e fe
st de renoncer aux armements. Nous
JWl !^onc Jl désarmement, et aussi ra-
S ii Ue Po i i
• Que îp? mais identique et réci-
PV A..ranÇais prennent garde 1
3ornrnici en terrain dangereux
7'Qt/"[lf;t &ttention aux explosions ?
P, "™9" 10'3, soir.
Pomtos T sont las de la guerre et
.8 , ils VLul-ent
b U £ ies, ;vc Veulent la paix et espèrent
des Nations et le désarme-
ment général pour parvenir à ce but. L'im-
périalisme et le militarisme seront morts.
Voici le but, voici les moyens, quels se-
ront les résultats ? Pour en finir avec le
militarisme impérialiste de l'Allemagne le
conseil supérieur de guerre de l'Entente n'a
rien trouvé de mieux que de fixer ainsi le
régime militaire allemand : 15 divisions
de soldats de métier engagés pour 12 ans.
Cela prouve que les peuples n'apprennent
rien par l'histoire.
Qu'on se rappelle la convention de Pa-
ris du 8 septemre 1808' par laquelle Na-
poléon se flatta de rendre inoffensive la
Prusse en interdisant toute milice et en
limitant à 42.000 le nombre de ses soldats.
Qu'on se rappelle l'aventure espagnole de
Napoléon luttant sans résultat pendant six
ans non contre une armée mais contre un
peuple en armes. Ceci prouve qu'aux heu-
res critiques l'instinct des nations est plus
fort que tout et brise les barrières que des
esprits prudents prétendent lui imposer.
L'Entente croit-elle donc sérieusement pou-
voir assurer la paix en fixant à un homme
près le contingent de l'Empire? Devra-t-elle
alors toujours rester en armes pour sur-
veiller l'accomplissement de ces stipula-
tions militaires ? Pourquoi l'armée de l'Al-
lemagne serait-elle déterminée, indépen-
damment de son chiffre de population, se-
lon des règles autres que celles appliquées
par l'Entente à elle-même ? Qu'on nous of-
fre comme don de paix 200.000 hommes,
plus ou moins, des milices ou des troupes
de carrière, qu'importe ! Il importe que les
armements allemands soient fixés sur la
même base que ceux de l'Entente, que le
désarmement soit identique pour tous !
Les peuples ont soif de paix, le peuple al-
lemand, lancé malgré lui dans la guerre, a
soif de paix lui aussi. Va-t-on le frapper
d'une blessure perpétuelle en le contrai-
gnant à une humiliation, à un abaissement
qui ne donnera aucune garantie quant à la
solidité ou à la durée de la paix ? L'his-
toire parle et ses enseignements ne doivent
pas être oubliés.
Deutsche Allgemeine Zeitung, 10.3., soir.
ORGANISATION
Grande-Bretagne : LA MARINE. - Le dé-
bat sur le budget de la marine, qui a eu
lieu hier soir, fut plutôt imaginaire, étant
donnée l'incertitude qui règne touchant la
portée et l'étendue du travail de la marine
dans l'avenir. Tout dépend de la Confé-
rence de la Paix et de la politique des
autres puissances. M. Long a expliqué
qu'en basant ses calculs sur des effectifs
de 280.000 hommes, il prenait simplement
ce chiffre comme un maximum sur lequel
des réductions seraient certainement opé-
rées, bien qu'il fût encore trop tôt pour les
évaluer. Un plus grand élément d'incerti-
tude réside dans le tarif futur des soldes
tant pour les officiers que pour les hom-
mes. Sur la question générale de notre
politique navale, l'essentiel pour l'instant
est que le public n'oublie pas ou n'ignore
pas les leçons de la guerre. Le pays n'a
pu échapper à un désastre total que grâce
à la chance et au manque d'initiative de
la marine allemande. Nous n'avions pas un
seul port à l'abri des sous-marins sur
nos côtes de l'Est et du Nord ; nous étions
largement handicapés dans le nombre de
nos destroyers et de nos sous-marins ; et
notre supériorité en grosses unités était si
faible que le fardeau de la garde des mers
pendant quelques mois réussit pratique-
ment à nous l'enlever. A qui la faute ?
Aux mauvaises méthodes de l'amirauté,
qui n'avait pas d'état-major général; aux
mauvaises méthodes de la Chambre des
Communes dont le contrôle financier ne
réalisait que des économies de bouts de
chandelles. Il faut que nous soyons réso-
lus à ne plus retomber dans aucun de ces
errements.
Daily Chronicle. 13.3.
— On ne peut imaginer qu'une seule
explication à une dépense de £ 150 millions
pour le budget annuel de la marine britan-
nique au moment même où la marine alle-
mande est aux mains des Alliés, et où,
suivant des dépêches de Paris, il a été dé-
cidé qu'on ne permettrait même pas à l'Al-
lemagne d'avoir une marine dans l'avenir.
Le maintien de la marine britannique avec
des forces supérieures à celles d'avant-
guerre, ne peut s'expliquer que par ce fait
que les Alliés, au moment où ils parlent de
la Ligue des Nations, n'ont aucune confian-
ce dans l'efficacité d'un pareil projet pour
empêcher le retour de la guerre. Une im-
portante flotte britannique ne peut avoir
dans l'avenir d'autre but que de se garder
contre les deux autres grandes puissances
ravales — les Etats-Unis et le Japon.
Labour Leader, 13.3.
Allemagne. — LA NOUVELLE LOI MILITAIRE.
Ces jours prochains paraîtra la nouvelle
loi militaire qui prévoit la création d'ur-
gence d'une armée de volontaires, jusqu'à
ce que la conclusion de la paix définitive
permette de constituer une nouvelle armée.
La force totale de la nouvelle armée de
transition s'élève, comme on le sait, à
300.000 hommes, qui se répartissent à peu
près en 35 brigades de 9.500 hommes. Cha-
que volontaire doit s'engager à servir pen-
dant six mois. Si le volontaire ne déclare
pas reprendre sa liberté au bout de ce
temps, son temps de service se prolonge
de trois mois. Les hommes de troupes,
sous-officiers et officiers de l'ancienne ar-
mée active qui s'engageraient maintenant
passeront dans les limites du possible et
sur leur demande dans l'armée du temps
de paix. Le noyau de l'armée de transition
sera constitué par les formations actuelle-
ment existantes, tels que les corps de vo-
lontaires Oven, Rheinhard, Hülsen, Lütt-
witz, etc. Les généraux commandant les
régions se chargeront chacun du recrute-
ment dans leur territoire.
Les frais nécessaires pour l'entretien de
cette armée seront excessivement élevés.
Tandis qu'avant la guerre l'armée avait un
budget de 1.200.000.000 marks, la nouvelle
loi militaire prévoit pour l'entretien de
300.000 volontaires jusqu'à 6 milliards par
an. On admet en général que cette armée
de transition existera pendant un an envi-
ron jusqu'à ce que soient mises sur pied
les formations du temps de paix. Les diffé-
DES
ETRANGERES
Ir DE LA GUERRE *
'': N° 1100
Mercredi 19 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
~-~ Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
désar L'ARMISTICE
terHe Inent de l'Allemagne. - L'En-
filent se a Pas encore formulé définitive-
tietU ses PY!;„ ^enceS' et on peut supposer
0l? la déok
retour eCISlon ne sera pas prise avant le
r en p, ropo du Président Wilson.
Pas C(Jndifi( nD ne se borneront sûrement
aUx dClauses militaires que l'on vient
r^ Pî^endre pn ,tous cas, une paix préli-
d'apprendre cas, une paix préli-
minaire n'est disciitable pour l'Allemagne
„ °n du ravitaillement et les
r4n ÎJ~t ® de l'organisation économi-
Pfér na tlOnale 0nt été réglementées
trniJ j.P^àlaihie U AAct, uellement les affaires
4 vIennent bien après les ques-
tin6cononr l(^u®s et de politique générale.
11 el la marine sont des instruments
de guerre pt songerait au j ourd'hui en
sonëîerait aujourd'hui en
darl è une nouvelle guerre ? Ce-
l'oîi nt Il, est absolument impossible que
.future de l'Alle-
des VilinPulsse être diletée par le caprice
urs et sans qu'on se préoccupe
1|>S 0 lisafinn qui doivent engager tous
,II f>e,1Ple<5 h ?? la Ligue des Nations.
ii 1 est in,,d'entrer dans les détails :
'°terrp vole la flotte, la France gar-
~c ter>u
e- En ce qui concerne la
ne serons soutenus par aucun
des ^'és • CU'Ci ne se disputeront que
pour nartaier in butin. Par contre l' que
a-r crer le butin. Par contre lAn-
fléiJ, aucun intérêt à voir les Fran-
finirt ^Ssez s du continent. Il est
fl'Fvls de »1 pour les hommes d'Etat
l'Èt ~ls e !légocier avec les hommes
at L'Amérique et l'Angleterre
demandent comme on sait
lu !;f\r\'ic t, ^6 on sait, la suppression
(;' ressanl e IYliIllalre obligatoire. Il est in-
aint b le maréchal
mach s'efr de voir comment le maréchal
s'efforce de tourner l'écueil : l'Alle-
c~ era le service obligatoire ;
t l\{¡nfTen s~ à une année et le
oes. 5ent ne dépassera pas 200.000 hom-
Pin' 4'^U conL®uvre es' claire : la France
pourrait co également le service
« Obii8 "|0" ire, mais, par suite de la
a^e ), par suite de la
At~X elle maintiendrait sous les
Peatlx Contingent bien plus fort.
U que les Allfôs se mettent d'ac-
• La Lictnoj s Nations prévoit un dé-
&f\t ftrtl€r>t ni iUs complet que celui de
^■tr^gne , complet que celui de
je maré-elial Foch. Nous
tu-Ir elitds n'avons pas le moindre
s'bi«r& non aiS6er imposer le service
^linî|, °ire ^'n ?ne année, s'il paraît pos-
^ir.dimin,er cette p/ériode ou même de
dimunier cette 0,~riode ou même de
4b ri le service obligatoire. Au con-
U e lïieîniF' moyen de nous opposer
Nln^'UQIIÛ rnilitariste de la France,
5 e fe
st de renoncer aux armements. Nous
JWl !^onc Jl désarmement, et aussi ra-
S ii Ue Po i i
• Que îp? mais identique et réci-
PV A..ranÇais prennent garde 1
3ornrnici en terrain dangereux
7'Qt/"[lf;t &ttention aux explosions ?
P, "™9" 10'3, soir.
Pomtos T sont las de la guerre et
.8 , ils VLul-ent
b U £ ies, ;vc Veulent la paix et espèrent
des Nations et le désarme-
ment général pour parvenir à ce but. L'im-
périalisme et le militarisme seront morts.
Voici le but, voici les moyens, quels se-
ront les résultats ? Pour en finir avec le
militarisme impérialiste de l'Allemagne le
conseil supérieur de guerre de l'Entente n'a
rien trouvé de mieux que de fixer ainsi le
régime militaire allemand : 15 divisions
de soldats de métier engagés pour 12 ans.
Cela prouve que les peuples n'apprennent
rien par l'histoire.
Qu'on se rappelle la convention de Pa-
ris du 8 septemre 1808' par laquelle Na-
poléon se flatta de rendre inoffensive la
Prusse en interdisant toute milice et en
limitant à 42.000 le nombre de ses soldats.
Qu'on se rappelle l'aventure espagnole de
Napoléon luttant sans résultat pendant six
ans non contre une armée mais contre un
peuple en armes. Ceci prouve qu'aux heu-
res critiques l'instinct des nations est plus
fort que tout et brise les barrières que des
esprits prudents prétendent lui imposer.
L'Entente croit-elle donc sérieusement pou-
voir assurer la paix en fixant à un homme
près le contingent de l'Empire? Devra-t-elle
alors toujours rester en armes pour sur-
veiller l'accomplissement de ces stipula-
tions militaires ? Pourquoi l'armée de l'Al-
lemagne serait-elle déterminée, indépen-
damment de son chiffre de population, se-
lon des règles autres que celles appliquées
par l'Entente à elle-même ? Qu'on nous of-
fre comme don de paix 200.000 hommes,
plus ou moins, des milices ou des troupes
de carrière, qu'importe ! Il importe que les
armements allemands soient fixés sur la
même base que ceux de l'Entente, que le
désarmement soit identique pour tous !
Les peuples ont soif de paix, le peuple al-
lemand, lancé malgré lui dans la guerre, a
soif de paix lui aussi. Va-t-on le frapper
d'une blessure perpétuelle en le contrai-
gnant à une humiliation, à un abaissement
qui ne donnera aucune garantie quant à la
solidité ou à la durée de la paix ? L'his-
toire parle et ses enseignements ne doivent
pas être oubliés.
Deutsche Allgemeine Zeitung, 10.3., soir.
ORGANISATION
Grande-Bretagne : LA MARINE. - Le dé-
bat sur le budget de la marine, qui a eu
lieu hier soir, fut plutôt imaginaire, étant
donnée l'incertitude qui règne touchant la
portée et l'étendue du travail de la marine
dans l'avenir. Tout dépend de la Confé-
rence de la Paix et de la politique des
autres puissances. M. Long a expliqué
qu'en basant ses calculs sur des effectifs
de 280.000 hommes, il prenait simplement
ce chiffre comme un maximum sur lequel
des réductions seraient certainement opé-
rées, bien qu'il fût encore trop tôt pour les
évaluer. Un plus grand élément d'incerti-
tude réside dans le tarif futur des soldes
tant pour les officiers que pour les hom-
mes. Sur la question générale de notre
politique navale, l'essentiel pour l'instant
est que le public n'oublie pas ou n'ignore
pas les leçons de la guerre. Le pays n'a
pu échapper à un désastre total que grâce
à la chance et au manque d'initiative de
la marine allemande. Nous n'avions pas un
seul port à l'abri des sous-marins sur
nos côtes de l'Est et du Nord ; nous étions
largement handicapés dans le nombre de
nos destroyers et de nos sous-marins ; et
notre supériorité en grosses unités était si
faible que le fardeau de la garde des mers
pendant quelques mois réussit pratique-
ment à nous l'enlever. A qui la faute ?
Aux mauvaises méthodes de l'amirauté,
qui n'avait pas d'état-major général; aux
mauvaises méthodes de la Chambre des
Communes dont le contrôle financier ne
réalisait que des économies de bouts de
chandelles. Il faut que nous soyons réso-
lus à ne plus retomber dans aucun de ces
errements.
Daily Chronicle. 13.3.
— On ne peut imaginer qu'une seule
explication à une dépense de £ 150 millions
pour le budget annuel de la marine britan-
nique au moment même où la marine alle-
mande est aux mains des Alliés, et où,
suivant des dépêches de Paris, il a été dé-
cidé qu'on ne permettrait même pas à l'Al-
lemagne d'avoir une marine dans l'avenir.
Le maintien de la marine britannique avec
des forces supérieures à celles d'avant-
guerre, ne peut s'expliquer que par ce fait
que les Alliés, au moment où ils parlent de
la Ligue des Nations, n'ont aucune confian-
ce dans l'efficacité d'un pareil projet pour
empêcher le retour de la guerre. Une im-
portante flotte britannique ne peut avoir
dans l'avenir d'autre but que de se garder
contre les deux autres grandes puissances
ravales — les Etats-Unis et le Japon.
Labour Leader, 13.3.
Allemagne. — LA NOUVELLE LOI MILITAIRE.
Ces jours prochains paraîtra la nouvelle
loi militaire qui prévoit la création d'ur-
gence d'une armée de volontaires, jusqu'à
ce que la conclusion de la paix définitive
permette de constituer une nouvelle armée.
La force totale de la nouvelle armée de
transition s'élève, comme on le sait, à
300.000 hommes, qui se répartissent à peu
près en 35 brigades de 9.500 hommes. Cha-
que volontaire doit s'engager à servir pen-
dant six mois. Si le volontaire ne déclare
pas reprendre sa liberté au bout de ce
temps, son temps de service se prolonge
de trois mois. Les hommes de troupes,
sous-officiers et officiers de l'ancienne ar-
mée active qui s'engageraient maintenant
passeront dans les limites du possible et
sur leur demande dans l'armée du temps
de paix. Le noyau de l'armée de transition
sera constitué par les formations actuelle-
ment existantes, tels que les corps de vo-
lontaires Oven, Rheinhard, Hülsen, Lütt-
witz, etc. Les généraux commandant les
régions se chargeront chacun du recrute-
ment dans leur territoire.
Les frais nécessaires pour l'entretien de
cette armée seront excessivement élevés.
Tandis qu'avant la guerre l'armée avait un
budget de 1.200.000.000 marks, la nouvelle
loi militaire prévoit pour l'entretien de
300.000 volontaires jusqu'à 6 milliards par
an. On admet en général que cette armée
de transition existera pendant un an envi-
ron jusqu'à ce que soient mises sur pied
les formations du temps de paix. Les diffé-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highres
- Auteurs similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62166909/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62166909/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62166909/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k62166909/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62166909
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62166909
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k62166909/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest