Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 mars 1919 13 mars 1919
Description : 1919/03/13 (T11,N1095). 1919/03/13 (T11,N1095).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166850
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MlNlsTÈUES
DES
i?Pk,4 ES ETRANGERES
h DE LA GUERRE
1
N° 1095
Jeudi 13 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ESTIONS ÉCONOMIQUES
r - REGIME DU TRAVAIL
k Q?n^rencTdTfU0n^-~Sur la t4.c e de
s de f* paix. en ce qui touche
problèrr: internatIOnal du travail • C'est un
Illltions e de grande complexité. Il y a des
Cv ? s retard
,er selon o es qui sont forcées de
ré» .elles venu code plus exigeant,
Çusm Ux heures de travail et aux salai-
trielIe l elles veulent avoir une vie indus-
Plls car autrement elles ne pourraient
Pas entler en concurrence. avec les mé-
céïïes et romnio mé-
qe~s. ssRYer d'imposer nattons plus avan-
fOrme assaYer d'imposer une échelle uni-
tuelIemeU monde tOyt entier, 106 serait vir-
PoUr le nt réclamer le monopole industriel
s Pays qui l* ennent actuellement la
't) S COl»damnoi'es autres à demeurer
tOUjour COndamner les autres à demeurer
nati^s- *bie ^US10n de législation inter-
bien e e du travail a dû examiner ce fait
leu en face et reconnaître qu'aucun Etat
Com être f} reconnaître qu'aucun Etat
on forcé à participer à l'action
Sl la nolii^ son libre consentement.
être basa POhhque internationale doit-elle
SOnt Ii ée sur la coopération des pays qui
leur Peu près sur le même niveau par
sont Peu près sur le même niveau par
'Iec' industrielle et leur genre de
kt ses prQgrès seront hâtés par les
ge fr°ntièr*»« travailleurs à l'intérieur
ges d n. lères de ces pays ou par les échan-
•CVt 'iron?aJ?lï?ances et d'exemples qui
Uà l'autre. Et en fait la
°ffioiplexistenct e d'une mesure commune
enellt reconnue sera un stimulant
e~?nnue sera un stimulant
Ug iet Par n îi s une arTne puissante
Ils trou s rnQIIls des travailleurs partout où
®itr£ île8 main s travailleurs partout où
i,obstruction dans la voie
Petll o SOClale-
m Maur 1 Gazette, 6.3.
fu ^de-Bretn MINES
tilt Un e-Bretagne : La PRODUCTION. - Il
il" ternp, où la Grande-Bretagne produi-
r.
mes s du charbon extrait dans
le (îw0ll(ie' • dans l annl'e qui précéda la
^oin • *a nr
rnuit, ,la Production de nos mines fut
QUart t la production mon-
diale fa DroduCtion ar,emande est presque
^-Unis à l'heure actuelle; et celle
Sr l la nôtrî « .u
ls°ns essent; presque le double. Une
Jes pour lesquelles nous
Ii rée à. u terrain dans la production com-
^én celle des Allemands et des Amé-
tyw * est aus i î •
ricai.erl 'a est Ussi $iMPle qu'elle est sérieuse :
^flcii*Von«? l charbon, il est plus
et PluA charbon, il est plus
£ es couoh0 eux à exploiter, et nos
res couches sont en voie d'épuise-
toliL "es pvn F .estiment nos réserves
total, à 200'fTW\ millions de tonnes, et la
1 .Utst". In Se na savoir combien de
CIlfl\PS eH e Pose de savoir combien de
n^Ds , es dnrl lr^nt" Il est évident qu'au-
â^eV f^0T1se nrtCle ne peut être faite, mais
les calculs le S plus récents et
X' la raréfaction de nos
lîx ^rvoS ^n-s doUx Cents ans aura atteint
~d'~Por il ndra nécessaire pour
NSn^i5iïr rt-lIïlPorton - et de renoncer à l'avan-
et, avons joui si longtemps de
\>&.tlt nu llstlble à bon marché.
Snf 1 quG beaucOUD d'années se soient
écoulées, nos couches les meilleures et les
plus accessibles seront bien près d'être épui-
sées, tandis que l'Amérique, avec des ré-
serves beaucoup plus vastes et plus acces-
sibles à sa disposition, produira trois ou
quatre fois plus de charbon que nous, et
à bien meilleur compte. La conclusion à
tirer de cet état de choses est que l'heure
approche rapidement où l'Amérique entrera
franchement dans la voie de l'exportation
du charbon, et réclamera une plus grosse
part dans l'industrie des transport- char-
bonniers, dont nous détenons actuellement
les sept-dixièmes.
Northern Whiq [de Belfast], 8.3.
Allemagne. — LA SOCIALISATION : L'indus-
trie du charbon va être réglementée par
une loi d'empire en cinq articles dont voici
les caractéristiques. Cette organisation re-
lève de l'empire et est dirigée par un con-
seil charbonnier d'empire. Les entreprises
actuellement existantes doivent se grouper
en associations qui se fondent en une as-
sociation générale. Celle-ci fixe sous le con-
trôle de l'Etat et du Conseil charbonnier
d'empire les questions de débit, d'utilisa-
tion du charbon ; mais c'est au gouverne-
ment à fixer les prix (arf. 2). Il sera créé,
auprès de ces associations, un comité
technique de 45 membres dont 30 élus par
les Chambres de travail locales en nombre
égal pour les patrons et les ouvriers. La
répartition est la suivante : 10 membres
pour le bassin de la Ruhr, 4 pour celui de
la Haute-Silésie, 2 pour chacun des bassins
de Basse-Silésie, de la Sarre, d'Aix-la-Cha-
pelle. de Saxe et de Bavière, 2 pour
chacun des bassins de lignite de Moyenne-
Allemagne, de l'Elbe et du Rhin. Le gou-
vernement en attendant que ces élections
aient lieu nommera les délégués sur pré-
sentation des organisations ouvrières loca-
les. Les 15 autres membres seront nommés
directement par le gouvernement : 6 re-
présenteront les industries du charbon,
3 les commerçants. 2 les techniciens, 1 les
employés de commerce, 1 les agents de
transports, etc. (art. 3). Le gouvernement
d'Empire préparera les décrets nécessaires
à l'exécution de la loi Toute opposition à
ces décrets sera punie d'amende jusqu'à
100.000 marks et en cas de récidive de pri-
son jusqu'à un an (art. 4). Cette loi entrera
en vigueur en même temps que la loi de
socialisation (art. 5). Telle est la loi qui est
soumise à l'assemblée de Weimar.
Rheinisch Westälische Zeilung, 4.3.
RAVITAILLEMENT
Allemagne. — De Coblence. 7.3 : Une
statistique officielle à Remagen, sur le
Rhin, à mi-chemin environ entre Bonn et
Coblence, où se trouve le vieux régiment
new-yorkais, 69e, montre que les habitants
disposent ou peuvent immédiatement dispo-
ser de denrées alimentaires jusqu'au 20
août. Tous les districts ruraux ont ici des
réserves suffisantes.
Times. 1.0.3.
De Cologne, 6.3 : La situation alimen-
taire devient ici certainement aiguë, et c'est
du mécontentement causé par l'insuffisance
de nourriture que profite surtout le bolche-
visme. Il n'y a pas d'autorité compétente
ici qui ne croie pas maintenant que par po-
litique aussi bien que par humanité il faut
que la nourriture arrive en quantités con-
sidérables dans le courant de ce mois. La
plupart des autorités considèrent, je crois,
que la fin du mois sera trop tard, et qu'il
faut se hâter. Il est toujours très difficile de
savoir la vérité. On se rappelle qu'à notre
arrivée ici au début de décembre, j'ai ex-
primé dans mes dépêches un scepticisme
complet lors des réclamations du Dr Solf
et consorts pour la nécessité d'un réappro-
visionnement immédiat. Aussi positive-
ment que je déclarai alors qu'il n'y avait
pas urgence immédiate, je déclare mainte-
nant qu'il y a urgence.
Times, 10.3.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Les importations en Grande-Bretagne. -
Même un anglophobe, s'il existe aux Etats-
Unis un oiseau aussi rare, peut apercevoir
ce qu'il y a de bon sens dans l'embargo
déclaré provisoirement par la Grande-Bre-
tagne sur les marchandises provenant de
l'étranger. La Grande-Bretagne a été épui-
sée par quatre années de guerre ; ses in-
dustries vont mal; ses ouvriers chôment.
Seul un gouvernement imbécile pourrait ne
pas prendre les mesures nécessaires pour
remédier à la situation, quelles que soient
la déconvenue et les protestations des au-
tres pays. Il n'y a rien là qui puisse être
interprété comme une marque d'inimitié.
Les sénateurs qui, dans leurs discours, se
sont élevés en tempête contre l'ingratitude
d'une nation que les Américains « ont été
sauver jusqu'au delà des mers » ne donnent
pas une fameuse opinion de leurs têtes
ni de leurs cœurs. Et il est particulière-
ment irritant d'entendre de pareilles sot-
tises sortir de la bouche de sénateurs ré-
publicains qui, en temps normal, sont les
champions de tarifs de protection élevés et
veulent interdire l'entrée de l'Amérique
aux produits étrangers pour favoriser l'in-
dustrie américaine. Et ce même Congrès ne
médite-t-il pas d'adopter une loi qui inter-
dirait pendant quatre années toute immi-
gration aux Etats-Unis même en prove-
nance des pays amis, sous prétexte de pro-
téger le pays ? (Ed.)
Courier Journal [de Louisville]. 7.2.
— La nouvelle que toutes les restrictions
sur les objets importes en-deçà des limites
de l'Empire britannique vont disparaître,
marque une étape importante vers la reprise
de la vie industrielle. La principale signi-
fication de cette évolution, à notre sens,
est que le tonnage présente maintenant une
marge suffisante pour permettre de suppri-
mer la limitation du fret au transport ex-
clusif de certaines denrées indispensables.
En résultera-t-il une baisse des prix sur
les produits courants dans ce pays ? Tout
dépend, jusqu'à un certain point, de l'esprit
de modération dont se montreront capables
les armateurs dans l'établissement de leurs
tarifs.
Pall Mall Gazette. 8.3.
DES
i?Pk,4 ES ETRANGERES
h DE LA GUERRE
1
N° 1095
Jeudi 13 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ESTIONS ÉCONOMIQUES
r - REGIME DU TRAVAIL
k Q?n^rencTdTfU0n^-~Sur la t4.c e de
s de f* paix. en ce qui touche
problèrr: internatIOnal du travail • C'est un
Illltions e de grande complexité. Il y a des
Cv ? s retard
,er selon o es qui sont forcées de
ré» .elles venu code plus exigeant,
Çusm Ux heures de travail et aux salai-
trielIe l elles veulent avoir une vie indus-
Plls car autrement elles ne pourraient
Pas entler en concurrence. avec les mé-
céïïes et romnio mé-
qe~s. ssRYer d'imposer nattons plus avan-
fOrme assaYer d'imposer une échelle uni-
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PoUr le nt réclamer le monopole industriel
s Pays qui l* ennent actuellement la
't) S COl»damnoi'es autres à demeurer
tOUjour COndamner les autres à demeurer
nati^s- *bie ^US10n de législation inter-
bien e e du travail a dû examiner ce fait
leu en face et reconnaître qu'aucun Etat
Com être f} reconnaître qu'aucun Etat
on forcé à participer à l'action
Sl la nolii^ son libre consentement.
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SOnt Ii ée sur la coopération des pays qui
leur Peu près sur le même niveau par
sont Peu près sur le même niveau par
'Iec' industrielle et leur genre de
kt ses prQgrès seront hâtés par les
ges d n. lères de ces pays ou par les échan-
•CVt 'iron?aJ?lï?ances et d'exemples qui
Uà l'autre. Et en fait la
°ffioiplexistenct e d'une mesure commune
enellt reconnue sera un stimulant
e~?nnue sera un stimulant
Ug iet Par n îi s une arTne puissante
Ils trou s rnQIIls des travailleurs partout où
®itr£ île8 main s travailleurs partout où
i,obstruction dans la voie
Petll o SOClale-
m Maur 1 Gazette, 6.3.
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il" ternp, où la Grande-Bretagne produi-
r.
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le (îw0ll(ie' • dans l annl'e qui précéda la
^oin • *a nr
rnuit, ,la Production de nos mines fut
QUart t la production mon-
diale fa DroduCtion ar,emande est presque
^-Unis à l'heure actuelle; et celle
Sr l la nôtrî « .u
ls°ns essent; presque le double. Une
Jes pour lesquelles nous
Ii rée à. u terrain dans la production com-
^én celle des Allemands et des Amé-
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ricai.erl 'a est Ussi $iMPle qu'elle est sérieuse :
^flcii*Von«? l charbon, il est plus
et PluA charbon, il est plus
£ es couoh0 eux à exploiter, et nos
res couches sont en voie d'épuise-
toliL "es pvn F .estiment nos réserves
total, à 200'fTW\ millions de tonnes, et la
1 .Utst". In Se na savoir combien de
CIlfl\PS eH e Pose de savoir combien de
n^Ds , es dnrl lr^nt" Il est évident qu'au-
â^eV f^0T1se nrtCle ne peut être faite, mais
les calculs le S plus récents et
X' la raréfaction de nos
lîx ^rvoS ^n-s doUx Cents ans aura atteint
~d'~Por il ndra nécessaire pour
NSn^i5iïr rt-lIïlPorton - et de renoncer à l'avan-
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\>&.tlt nu llstlble à bon marché.
Snf 1 quG beaucOUD d'années se soient
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plus accessibles seront bien près d'être épui-
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serves beaucoup plus vastes et plus acces-
sibles à sa disposition, produira trois ou
quatre fois plus de charbon que nous, et
à bien meilleur compte. La conclusion à
tirer de cet état de choses est que l'heure
approche rapidement où l'Amérique entrera
franchement dans la voie de l'exportation
du charbon, et réclamera une plus grosse
part dans l'industrie des transport- char-
bonniers, dont nous détenons actuellement
les sept-dixièmes.
Northern Whiq [de Belfast], 8.3.
Allemagne. — LA SOCIALISATION : L'indus-
trie du charbon va être réglementée par
une loi d'empire en cinq articles dont voici
les caractéristiques. Cette organisation re-
lève de l'empire et est dirigée par un con-
seil charbonnier d'empire. Les entreprises
actuellement existantes doivent se grouper
en associations qui se fondent en une as-
sociation générale. Celle-ci fixe sous le con-
trôle de l'Etat et du Conseil charbonnier
d'empire les questions de débit, d'utilisa-
tion du charbon ; mais c'est au gouverne-
ment à fixer les prix (arf. 2). Il sera créé,
auprès de ces associations, un comité
technique de 45 membres dont 30 élus par
les Chambres de travail locales en nombre
égal pour les patrons et les ouvriers. La
répartition est la suivante : 10 membres
pour le bassin de la Ruhr, 4 pour celui de
la Haute-Silésie, 2 pour chacun des bassins
de Basse-Silésie, de la Sarre, d'Aix-la-Cha-
pelle. de Saxe et de Bavière, 2 pour
chacun des bassins de lignite de Moyenne-
Allemagne, de l'Elbe et du Rhin. Le gou-
vernement en attendant que ces élections
aient lieu nommera les délégués sur pré-
sentation des organisations ouvrières loca-
les. Les 15 autres membres seront nommés
directement par le gouvernement : 6 re-
présenteront les industries du charbon,
3 les commerçants. 2 les techniciens, 1 les
employés de commerce, 1 les agents de
transports, etc. (art. 3). Le gouvernement
d'Empire préparera les décrets nécessaires
à l'exécution de la loi Toute opposition à
ces décrets sera punie d'amende jusqu'à
100.000 marks et en cas de récidive de pri-
son jusqu'à un an (art. 4). Cette loi entrera
en vigueur en même temps que la loi de
socialisation (art. 5). Telle est la loi qui est
soumise à l'assemblée de Weimar.
Rheinisch Westälische Zeilung, 4.3.
RAVITAILLEMENT
Allemagne. — De Coblence. 7.3 : Une
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Rhin, à mi-chemin environ entre Bonn et
Coblence, où se trouve le vieux régiment
new-yorkais, 69e, montre que les habitants
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août. Tous les districts ruraux ont ici des
réserves suffisantes.
Times. 1.0.3.
De Cologne, 6.3 : La situation alimen-
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savoir la vérité. On se rappelle qu'à notre
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ment que je déclarai alors qu'il n'y avait
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nant qu'il y a urgence.
Times, 10.3.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Les importations en Grande-Bretagne. -
Même un anglophobe, s'il existe aux Etats-
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l'étranger. La Grande-Bretagne a été épui-
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Seul un gouvernement imbécile pourrait ne
pas prendre les mesures nécessaires pour
remédier à la situation, quelles que soient
la déconvenue et les protestations des au-
tres pays. Il n'y a rien là qui puisse être
interprété comme une marque d'inimitié.
Les sénateurs qui, dans leurs discours, se
sont élevés en tempête contre l'ingratitude
d'une nation que les Américains « ont été
sauver jusqu'au delà des mers » ne donnent
pas une fameuse opinion de leurs têtes
ni de leurs cœurs. Et il est particulière-
ment irritant d'entendre de pareilles sot-
tises sortir de la bouche de sénateurs ré-
publicains qui, en temps normal, sont les
champions de tarifs de protection élevés et
veulent interdire l'entrée de l'Amérique
aux produits étrangers pour favoriser l'in-
dustrie américaine. Et ce même Congrès ne
médite-t-il pas d'adopter une loi qui inter-
dirait pendant quatre années toute immi-
gration aux Etats-Unis même en prove-
nance des pays amis, sous prétexte de pro-
téger le pays ? (Ed.)
Courier Journal [de Louisville]. 7.2.
— La nouvelle que toutes les restrictions
sur les objets importes en-deçà des limites
de l'Empire britannique vont disparaître,
marque une étape importante vers la reprise
de la vie industrielle. La principale signi-
fication de cette évolution, à notre sens,
est que le tonnage présente maintenant une
marge suffisante pour permettre de suppri-
mer la limitation du fret au transport ex-
clusif de certaines denrées indispensables.
En résultera-t-il une baisse des prix sur
les produits courants dans ce pays ? Tout
dépend, jusqu'à un certain point, de l'esprit
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