Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 mars 1919 07 mars 1919
Description : 1919/03/07 (T11,N1090). 1919/03/07 (T11,N1090).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216680x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
-
■A. F-K
ltIINISTÈRES
~~ËS DES
SES TtTftANGERES
Et LA GUERRE
L W 1090
Vendredi 7 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
Grand ORGANISATION
r:ot¡SCIU e-Bretagne. - L'ABOLITION DE LA
a créé PTION r sous ce titre1- - Je vois qu'on
ee 1111 moln/ernent dans certains milieux
14nuerlt s Pour exiger que l'abolition du ser-
du ira:t .lgatolre cOincide avec la signature
du■ # ai.té de n 1?;** Je - sais bien que la gran-
ie $0rUé S1 al °Pini0n dans le pays et
O„s l armée est en faveur de l'abolition de
teclarn rlphon le plus tôt possible. Aussi,
^eHrtler récl'abniiiI n de la conscription est-il
tecernrn: feu aux poudres. Nous avons vu
récernrnent que les liens de la discipline
dans l'armée Uctuelle ne sont pas des plus
ne sont pas des plus
ser,?8, et un £ ?0uvemerit tendant à faire
'Un, *u^e mrSUre populaire et désirable
Prém ^aturémem Peut i avoir de très sérieuses
pAbolir la conscription avant
oir prete l'armée des volontaires serait
crpftKle J, général sir F.
1 11 *'*»• 1. 3
~l1ern
CJ ^A9NE. — LA N0UVELLE M ARMÉE D'EMPIRE
ce btre 1 : Signe des temps que le gou-
llc%rtle. e t ne Puisse établir une organisa-
tta ^'litairp et que les partis de l'Assem-
•ïiati/^ionau Prennent l'initiative en cette
matière! Le gouvernement est-il donc fon-
Por^merU antfimr>^ilwltariste ou estime-t-il op-
e déSinté extérIeur comme à l'intérieur de
dony tendînT questions militaires ?
dOlftinéestendances coexistent et sont de plus
dominées par le sentiment du chaos..
lée était COnsidérée par les gouver-
com^ n°& DÎNE COrrime lln °rnement, maic
.^isp a fan f ou un danger. Pourtant,
quayld Ila fallu lutter contre l'avance polo-
es SQUlh re la menace bolcheviste, contre
Pas les elrnents spartakistes ce n'étaient
les et à écharpe rouge, mais les
l' a,utre et les nfR Ciers de l'ancienne armée.
18 part, il n e lam Pas démoraliser
i%m i en PrrvH,^Uaiî^ les insultes, en favo-
risant les désertions, a car on a pu voir par
l'abandon en pays ennemi de trains, de mar
métiers mar
^urs* ets de toute nature ya-
h eut tomh i
îrv,Mi-^ ds' combien rapide-
il peut tomber le moral de la troupe dès
^°n nrte einte au prestige et à la dis-
Wî-
S°W ebat d"h-
v'Jr°*liiVîCl&en lui une note con-
t e est "unanimité, d'opinion (à l'ex-
Xieri indpin? j?11^ toutefois) qui s'est
SsUftt1 fav i
I)r IlitL, n aYel,Ir de, la mise en vigueur
le (îllIle organisation mi-
sVsHe servira ira de basé à celle-ci sera
t rit r les enrôlements volontaires.
^^rjJstètrie ^mr 1 nous ramène à la période
e l v>
tv vetif rien de plus naturel
risQntt n°tre &i le Profondément abattu
gouveil veut entendre parler de service mili-
lit ^t c^0ei>cition n ne dispose d'aucun
lr corism??-6, la puissance : s'il est
Peu\}relIir ■au n„ ut'°n que toute force doit
%tr¡ e lIe a,,u PeuPle, la souveraineté du
(vJjMç e sera 't uue impuissance aussi
lie POssible. Une petite bande de
4tl Partakistes dotés de, mitrailleu-
ses et de grenades, sera plus puissante que
l'Etat lui-même si celui-ci est privé d'armée.
Nous devons avoir une armée,disciplinée et
capable d'exercer des fonctions de police,
capable aussi de réprimer les attaques polo-
naises. tchèques, etc. Les événements ré-
cents sont une leçon qu'il ne faut pas négli-
ger et le maintien de l'ordre est suffisam-
ment souhaitable pour qu'on autorise la
formation d'une force armée chargée de
l'assurer. On peut trouver parmi les offi-
ciers et les soldats tous les éléments néces-
saires : il suffit de leur rendre la place à lar
quelle ils ont droit. Naturellement à temps
nouveaux, armée nouvelle.Dans l'ancienne
organisation des modifications devront être
établies pourvu qu'elles soient raisonnables
et utiles. Mais il doit y avoir une limite de
démocratisation qu'on ne peut franchir im-
punément : c'est la formation d'armées pu-
rement volontaires. Ce que la Révolution a
détruit en quelques jours exigera pour être,
relevé des dizaines d'années : il ne faut pas
perdre de temps pour restituer au gouver-
nement la possibilité d'être obéi. Le malheur
des temps nous a conduit de l'armée natio-
nale à l'armée stipendiée ! 0 Allemagne, la
Révolution t'a menée splendidement loin !
Hamburger Nachrichten, 26.2, soir.
PERTES
Allemagne. LES PERTES EN OFFICIERS, —Le
Militdrwochenblatt du 19.1 donne le tableau
suivant des pertes en. officiers allemands :
En
Active R*s«m inactivité
Présents le 1er août 1914. 19.826 29.230 20.000
Renforts en cours de
guerre 14.525 137.700 »
TOTAL. 34.351 166.930 20.000
Morts 12.500 22 229 1.447
Disparus (probablement
morts) .940 1.895 68
TOTAL. 13.440 24.124 1.515
Blessés 19.004 32 339 1.275
Pertes totales.,..,.. 32.444 56.463 2 790
POURCENTAGE. 91,7 38,8 13,9
Ces pertes sont émouvantes. En parti-
culier les officiers de l'active ont été très
éprouvés ; 5 seulement sont rentrés sans
blessure. Le serment de fidélité a été tenu
de façon vraiment admirable et des milliers
de fois scellé par la mort.
Rheinisch-Westfälische Zeitung, 27.2.
-«b--
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Le nouveau traité d'émigration entre la
France et l'Italie. — Ce traité, qui sem-
blait un fait accompli, est encore dans le
domaine des utopies, et l'on ne peut espé-
rer qu'il soit si facilement conclu. La
France semble malheureusement oublier
la communauté d'armes et de sentiments
célébrée à l'heure du péril, pour un utilita-
risme où se dissimule un égoïsme dange-
reux. Voici l'opinion de Ludovico d'Ara-
gona. secrétaire de la Confédération ita-
lienne du Travail :
dC Nos frères latins cherchent à se pro-
curer notre main-d'œuvre sans conditions,
et nous refusent jusqu'aux garanties re-
quises dans l'esquisse du traité de travail.
La presse affirme que la France a besoin
d'un million et demi de travailleurs pour
l'agriculture. On dit que l'Irlande peut en
fournir quelques dizaines de mille, mais
c'est avant tout sur l'Italie que comptent
les Français. En même temps, l'industrie
réclame. On sait que notre pays a un
grand besoin de phosphates. La France se-
rait disposée à nous en fournir, à condition
de recevoir la main-d'œuvre nécessaire
pour l'exploitation de ses mines de Tunisie.
Il en est de même pour les autres bran-
ches de la production française. Ces ac-
cords devraient être libres de tout engage-
ment consacré par un éventuel traité de
travail. Comme la commission établie au-
près de la Conférence de la Paix pour la
législation internationale du travail étudie
actuellement la question du traité, on af-
firme qu'il est inutile de conclure un traité
spécial entre l'Italie et la France. La ques-
tion serait renvoyée à la commission, puis
au Congrès de la Paix. C'est un truc qu'il
faut déjouer à tout prix. Nous ne connais-
sons pas bien les intentions de nos sphères
dirigeantes. Mais la France exerce une
pression énorme, met en jeu des intérêts
formidables.- Dans les campagnes, beau-
coup de patriotes italiens se mettent au
service et à la solde du capitalisme fran-
çais. Il s'agit d'obtenir la libre ouverture
des frontières, que le gouvernement fran-
çais requiert avec quelque brutalité, com-
me condition préliminaire des pourpar-
lers. Nous autres à la Confédération,
nous sommes partisans de la liberté d'é-
migration, mais à condition que notre
main-d'œuvre ne soit pas abandonnée sans
défense à l'exploitation du capitalisme
étranger, sans garanties syndicales et so-
ciales. Au besoin nous agirons sur les au-
torités italiennes. Le gouvernement devra
se rendre compte de l'impression déplora-
ble qu'éprouveraient les masses ouvrières
si, après avoir reçu tant, de promesses
pendant la guerre, elles devaient encore re-
passer la frontière sans qu'on ait pris soin
d'organiser avec les Alliés les services qui
doivent régler l'émigration. Nous voulons
en même temps rappeler à la Confédéra-
tion française du Travail. la défense des
principes internationalistes qu'elle accepte
en principe mais pratique trop mollement.
Nous constatons, d'ailleurs, un touchant
accord d'intérêts entre les groupes bour-
geois de France et certains milieux bour-
geois d'Italie. Nos agriculteurs sont très
disposés à s'entendre avec la France pour
avoir des phosphates.
Tempo [de Rome], 2.3.
MINES
Grande-Bretagne : LA NATIONALISATION. —
Lord Robert Cecil, dans une lettre substan-
tielle au Times. insiste sur le désir d'une
participation à l'administration des mines.
La question n'est pas simplement, ni même
principalement, dit-il, une question de salai-
■A. F-K
ltIINISTÈRES
~~ËS DES
SES TtTftANGERES
Et LA GUERRE
L W 1090
Vendredi 7 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
Grand ORGANISATION
r:ot¡SCIU e-Bretagne. - L'ABOLITION DE LA
a créé PTION r sous ce titre1- - Je vois qu'on
ee 1111 moln/ernent dans certains milieux
14nuerlt s Pour exiger que l'abolition du ser-
du ira:t .lgatolre cOincide avec la signature
du■ # ai.té de n 1?;** Je - sais bien que la gran-
ie $0rUé S1 al °Pini0n dans le pays et
O„s l armée est en faveur de l'abolition de
teclarn rlphon le plus tôt possible. Aussi,
^eHrtler récl'abniiiI n de la conscription est-il
tecernrn: feu aux poudres. Nous avons vu
récernrnent que les liens de la discipline
dans l'armée Uctuelle ne sont pas des plus
ne sont pas des plus
ser,?8, et un £ ?0uvemerit tendant à faire
'Un, *u^e mrSUre populaire et désirable
Prém ^aturémem Peut i avoir de très sérieuses
pAbolir la conscription avant
oir prete l'armée des volontaires serait
crpftKle J, général sir F.
1 11 *'*»• 1. 3
~l1ern
CJ ^A9NE. — LA N0UVELLE M ARMÉE D'EMPIRE
ce btre 1 : Signe des temps que le gou-
llc%rtle. e t ne Puisse établir une organisa-
tta ^'litairp et que les partis de l'Assem-
•ïiati/^ionau Prennent l'initiative en cette
matière! Le gouvernement est-il donc fon-
Por^merU antfimr>^ilwltariste ou estime-t-il op-
e déSinté extérIeur comme à l'intérieur de
dony tendînT questions militaires ?
dOlftinéestendances coexistent et sont de plus
dominées par le sentiment du chaos..
lée était COnsidérée par les gouver-
com^ n°& DÎNE COrrime lln °rnement, maic
.^isp a fan f ou un danger. Pourtant,
quayld Ila fallu lutter contre l'avance polo-
es SQUlh re la menace bolcheviste, contre
Pas les elrnents spartakistes ce n'étaient
les et à écharpe rouge, mais les
l' a,utre et les nfR Ciers de l'ancienne armée.
18 part, il n e lam Pas démoraliser
i%m i en PrrvH,^Uaiî^ les insultes, en favo-
risant les désertions, a car on a pu voir par
l'abandon en pays ennemi de trains, de mar
métiers mar
^urs* ets de toute nature ya-
h eut tomh i
îrv,Mi-^ ds' combien rapide-
il peut tomber le moral de la troupe dès
^°n nrte einte au prestige et à la dis-
Wî-
S°W ebat d"h-
v'Jr°*liiVîCl&en lui une note con-
t e est "unanimité, d'opinion (à l'ex-
Xieri indpin? j?11^ toutefois) qui s'est
SsUftt1 fav i
I)r IlitL, n aYel,Ir de, la mise en vigueur
le (îllIle organisation mi-
sVsHe servira ira de basé à celle-ci sera
t rit r les enrôlements volontaires.
^^rjJstètrie ^mr 1 nous ramène à la période
e l v>
tv vetif rien de plus naturel
risQntt n°tre &i le Profondément abattu
gouveil veut entendre parler de service mili-
lit ^t c^0ei>cition n ne dispose d'aucun
lr corism??-6, la puissance : s'il est
Peu\}relIir ■au n„ ut'°n que toute force doit
%tr¡ e lIe a,,u PeuPle, la souveraineté du
(vJjMç e sera 't uue impuissance aussi
lie POssible. Une petite bande de
4tl Partakistes dotés de, mitrailleu-
ses et de grenades, sera plus puissante que
l'Etat lui-même si celui-ci est privé d'armée.
Nous devons avoir une armée,disciplinée et
capable d'exercer des fonctions de police,
capable aussi de réprimer les attaques polo-
naises. tchèques, etc. Les événements ré-
cents sont une leçon qu'il ne faut pas négli-
ger et le maintien de l'ordre est suffisam-
ment souhaitable pour qu'on autorise la
formation d'une force armée chargée de
l'assurer. On peut trouver parmi les offi-
ciers et les soldats tous les éléments néces-
saires : il suffit de leur rendre la place à lar
quelle ils ont droit. Naturellement à temps
nouveaux, armée nouvelle.Dans l'ancienne
organisation des modifications devront être
établies pourvu qu'elles soient raisonnables
et utiles. Mais il doit y avoir une limite de
démocratisation qu'on ne peut franchir im-
punément : c'est la formation d'armées pu-
rement volontaires. Ce que la Révolution a
détruit en quelques jours exigera pour être,
relevé des dizaines d'années : il ne faut pas
perdre de temps pour restituer au gouver-
nement la possibilité d'être obéi. Le malheur
des temps nous a conduit de l'armée natio-
nale à l'armée stipendiée ! 0 Allemagne, la
Révolution t'a menée splendidement loin !
Hamburger Nachrichten, 26.2, soir.
PERTES
Allemagne. LES PERTES EN OFFICIERS, —Le
Militdrwochenblatt du 19.1 donne le tableau
suivant des pertes en. officiers allemands :
En
Active R*s«m inactivité
Présents le 1er août 1914. 19.826 29.230 20.000
Renforts en cours de
guerre 14.525 137.700 »
TOTAL. 34.351 166.930 20.000
Morts 12.500 22 229 1.447
Disparus (probablement
morts) .940 1.895 68
TOTAL. 13.440 24.124 1.515
Blessés 19.004 32 339 1.275
Pertes totales.,..,.. 32.444 56.463 2 790
POURCENTAGE. 91,7 38,8 13,9
Ces pertes sont émouvantes. En parti-
culier les officiers de l'active ont été très
éprouvés ; 5 seulement sont rentrés sans
blessure. Le serment de fidélité a été tenu
de façon vraiment admirable et des milliers
de fois scellé par la mort.
Rheinisch-Westfälische Zeitung, 27.2.
-«b--
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Le nouveau traité d'émigration entre la
France et l'Italie. — Ce traité, qui sem-
blait un fait accompli, est encore dans le
domaine des utopies, et l'on ne peut espé-
rer qu'il soit si facilement conclu. La
France semble malheureusement oublier
la communauté d'armes et de sentiments
célébrée à l'heure du péril, pour un utilita-
risme où se dissimule un égoïsme dange-
reux. Voici l'opinion de Ludovico d'Ara-
gona. secrétaire de la Confédération ita-
lienne du Travail :
dC Nos frères latins cherchent à se pro-
curer notre main-d'œuvre sans conditions,
et nous refusent jusqu'aux garanties re-
quises dans l'esquisse du traité de travail.
La presse affirme que la France a besoin
d'un million et demi de travailleurs pour
l'agriculture. On dit que l'Irlande peut en
fournir quelques dizaines de mille, mais
c'est avant tout sur l'Italie que comptent
les Français. En même temps, l'industrie
réclame. On sait que notre pays a un
grand besoin de phosphates. La France se-
rait disposée à nous en fournir, à condition
de recevoir la main-d'œuvre nécessaire
pour l'exploitation de ses mines de Tunisie.
Il en est de même pour les autres bran-
ches de la production française. Ces ac-
cords devraient être libres de tout engage-
ment consacré par un éventuel traité de
travail. Comme la commission établie au-
près de la Conférence de la Paix pour la
législation internationale du travail étudie
actuellement la question du traité, on af-
firme qu'il est inutile de conclure un traité
spécial entre l'Italie et la France. La ques-
tion serait renvoyée à la commission, puis
au Congrès de la Paix. C'est un truc qu'il
faut déjouer à tout prix. Nous ne connais-
sons pas bien les intentions de nos sphères
dirigeantes. Mais la France exerce une
pression énorme, met en jeu des intérêts
formidables.- Dans les campagnes, beau-
coup de patriotes italiens se mettent au
service et à la solde du capitalisme fran-
çais. Il s'agit d'obtenir la libre ouverture
des frontières, que le gouvernement fran-
çais requiert avec quelque brutalité, com-
me condition préliminaire des pourpar-
lers. Nous autres à la Confédération,
nous sommes partisans de la liberté d'é-
migration, mais à condition que notre
main-d'œuvre ne soit pas abandonnée sans
défense à l'exploitation du capitalisme
étranger, sans garanties syndicales et so-
ciales. Au besoin nous agirons sur les au-
torités italiennes. Le gouvernement devra
se rendre compte de l'impression déplora-
ble qu'éprouveraient les masses ouvrières
si, après avoir reçu tant, de promesses
pendant la guerre, elles devaient encore re-
passer la frontière sans qu'on ait pris soin
d'organiser avec les Alliés les services qui
doivent régler l'émigration. Nous voulons
en même temps rappeler à la Confédéra-
tion française du Travail. la défense des
principes internationalistes qu'elle accepte
en principe mais pratique trop mollement.
Nous constatons, d'ailleurs, un touchant
accord d'intérêts entre les groupes bour-
geois de France et certains milieux bour-
geois d'Italie. Nos agriculteurs sont très
disposés à s'entendre avec la France pour
avoir des phosphates.
Tempo [de Rome], 2.3.
MINES
Grande-Bretagne : LA NATIONALISATION. —
Lord Robert Cecil, dans une lettre substan-
tielle au Times. insiste sur le désir d'une
participation à l'administration des mines.
La question n'est pas simplement, ni même
principalement, dit-il, une question de salai-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Chansselle Antoine Chansselle Antoine /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Chansselle Antoine" or dc.contributor adj "Chansselle Antoine")
- Auteurs similaires Chansselle Antoine Chansselle Antoine /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Chansselle Antoine" or dc.contributor adj "Chansselle Antoine")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6216680x/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6216680x/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6216680x/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6216680x/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6216680x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6216680x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6216680x/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest