Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 mars 1919 04 mars 1919
Description : 1919/03/04 (T11,N1087). 1919/03/04 (T11,N1087).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216677f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"INISTÈRES
DES
P^HES ETRANGERES
Et DE LA GUERRE
P,I ----
N° 1087
Mardi 4 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
La no ORGANISATION
~e armée allemande. - La
e Zoitung annonce que
pin e nationale se rend compte de
Plus netternent de l'urgente néces-
sitét <ïu'il v a créer une armée suffisam-
itipf°rtP p,n VUe de maintenir l'ordre à
ititér leur et au, besoin, de parer aux me-
te fe i niand ».. - « Ft Ce n'est pas seule-
Hipn! les partie ? droite qui s'en rendent
Pte aaussi illai le bloc gouvernemental.
ex L ^.domc là
^3 °n faito ^SSUS unanimité complète
tail f'te des socialdémocrates indé-
Penlas, bif>n Ue sur des points de dé-
t .al- l (ra "ts h-Aérarchi(Iues' discipline etc.)
i| n, lsse v 'avni-r encore d'appréciables di-
404 ce dp v,
verg ences dé VUe J). La même feuille an-
se w-ensuite que le minlstère de la Défen-
se tiatloinale dëjà prépare un projet de loi
formation d'une armée active.
es Parr nhon de s'entendre à ce sujet avec
tw UIl 18 de, droite. Le projet de loi pré-
les Partis de droite. Le pro j et de loi pré-
von sa canhngent de 150.000-175.000 hom-
"*ciers, les sous-officiers et
^'aherïlPlové<5 le? ^^,'t&ires. On s'abstiendra
on eStirn U recrutement obligatoire — car
fOUSSée e qu'une propagande activement
pou ssée suffira à aSsurer le nombre de vo-
1 Ontai res nécessaires. Dans ces formations
novivles ie~ Upérieurs seront élus; les
Iloit s c[(@Ijj, a aequis seront maintenus; mais
eservée elechon, la décision suprême sera
réservée au ministre de la Gue%ire. On dit
~t l'AsSéau ? de la Guerre. On dit
,^Sse'rnbl,pû natl°nale acceptera ce pro-
jet rt loi sanc Pands débats
iOYeux lle dOUtons pas de l'assentiment
les r.x que cp Projet Va trouver chez tous
le, tacitionri aires. Leurs plus hardies espé-
^rane5 vont être réalisées. Toutes les con-
landis de 1, révOlution VOnt être éliminées,
tand.s is qil, Gillégalisera- les gardes de vo-
L de la belle guerre fraîche
et îov*?Se contr!! ?nnemi de l'intérieur. -
Wrio grand,
eJ Craindr^Kque le projet soit accepté
chants indéPendtfs Sans cela les mé.
nP0Urraient faire com-
Sitp aux travailleurs socialistes de
* tn. leur* reVend'cations.
relheit, signifie l'enterrement
e^' 20 2
QDESTIONS ÉCONOMIQUES
OftGrqllde.b GREVES
~P~p~- La crise minière
Net !? persp&ctîv 0S plus rassurantes. Le
e du gouvernement tendant à
com^i1SS10n d'enquête a été
a^^Ptèé mPflr ta fvr^sion et a passé en
lecturp er [25] à la Chambre
î^tm^neg ;i!.fa aujourd'hui devant
>^ r6 de^ T Lords.
$Ponmernbre= Lords.
bres travaililistes voulaient un
ItD rt Inter Médiaire sur les salaires et
• M tllavail Pour le 12 mars au
, LlOYd George l'a promis
pour le 20, si les mineurs étaient représen-
tés à la commission, et, sur ce, M. Brace
retira l'amendement du travail.
La déclaration du Premier Ministre, in-
diquant une manière satisfaisante de sortir
de l'impasse a été accueillie par de vifs
applaudissements.
Dans l'après-midi la Triple Alliance -
mineurs, employés de chemins de fer et
ouvriers des transports — s'est réunie e
a décidé de continuer les négociations, et
qu'aucune section de la Triple Alliance ne
devrait décider une action ou conclure un
accord tant que la conférence ne se sera
pas réunie à nouveau. La nouvelle réunion
aura lieu avant le 15 mars.
Comme le parti du travail a accepté la
concession au lieu de l'amendement qu'il
avait présenté, il trouvera probablement
une manière quelconque pour dépasser la
date fatidique du 15 mars. Nous ne som-
mes pas tout à fait tirés d'affaire, mais on
peut féliciter le gouvernement d'avoir
trouvé une voie qui promet beaucoup.
Nous ne serions pas surpris que la « Tri-
ple Alliance » au lieu comme certains le
craignaient, d'aggraver la menace de grè-
ve, contribuât à l'atténuer et à lui substi-
tuer la discussion publique et l'opinion pu-
blique qui, au cours de notre histoire, se
sont montrées assez puissantes pour écar-
ter des difficultés plus considérables même
que les différends industriels. Dans les
limites de la conférence d'hier, elle semble
avoir ajourné « une action combinée éner-
gique » preuve de son poupoir. ce qui peut
nous encourager à envisager sans nous
alarmer certains développements moder-
nes.
Daily Chronicle, 26.2.
CHOMAGE
Allemagne. — Sous le titre : « DES TRA-
VAILLEURS POUR LA CAMPAGNE » - Par suite
de la suppression de l'industrie de guerre.
de la démobilisation de l'armée, du manque
de charbon et de matières premières, l'ar-
mée des sans-travail a augmenté dans des
proportions considérables. Pour leur venir
en aide on dépense des sommes folles.
Depuis longtemps l'appel a retenti, exhor-
tant les sans-travail à trouver un emploi
dans la culture. Pendant la guerre, on le
sait. l'agriculture a souffért du manque de
travailleurs. Les hommes les plus vigou-
reux furent appelés sous les drapeaux. La
fabrication des munitions utilisa les travail-
leurs qui étaient inaptes à faire campagne,
et même les femmes. Vers la fin de l'année
1918. les travailleurs polonais retenus jus-
qu'alors rentrèrent dans leur patrie. Aussi
devait-on penser qu'un très grand nombre
d'hommes désirant travailler pouvaient
trouver un emploi dans la culture. Le nom-
bre des étrangers travaillant en temps de
paix dans l'agriculture allemande attei-
gnait à lui seul eviron 600.000. Il est peu
probable qu'ils reviennent bientôt. Si l'on
ajoute à ce chiffre les patrons et les ou-
vriers agricoles tombés pendant la guerre,
c'est un million d'hommes qui feront défaut
par rapport à 1914.
On pouvait croire que les travailleurs
seraient attirés vers la campagne, par suite
des difficultés d'existence dans les villes.
Malheureusement ce n'est point le cas. *
Dans tous les milieux agricoles on se plaint
du manque de travailleurs: les jeunes fem-
mes surtout ne veulent plus reprendre le
travail de la terre.
La culture peut-elle fournir aux centai-
nes de mille sans-travail un emploi suffi-
samment rétribué? Sans aucun doute. oui.
C'est même son devoir d'employer le plus
grand nombre de travailleurs possible; le
ravitaillement de la population n'en sera
qu'amélioré. Les fermes de peu d'impor-
tance de même que les grandes exploita-
tions agricoles peuvent employer une ar-
mée de travailleurs de toutes les catégo-
ries.
L'aversion des ouvriers des villes et des
travailleurs de l'industrie contre les tra-
vaux des champs a de nombreuses raisons,
qui ne peuvent être énumérées ici. Elles
étaiem en partie justifiées avant la guerre.
Elles n'existent plus. aujourd'hui; l'effon-
drement économique de l'Allemagne a
complètement changé la situation. Les cul-
tivateurs seront d'ailleurs contraints par la
force des événements à satisfaire les désirs
justifiés des travailleurs, en ce qui con-
cerne le logement, le paiement, le traite-
ment. etc. En tous cas la culture lance par-
tout cet appel : n Sans travail, qui connais-
sez les travaux des champs, retournez aussi
vite que possible à la campagne, non seu- •
lement dans votre propre intérêt, mais dans
celui de toute la population ! »
(K. Schneider, propriétaire-foncier. Ob-
bach, Basse-Franconie).
Frankfurter Zeitung. 21.2, matin.
FINANCES
« L'oncle Sam banquier » [sous ce titre].-
—* L'oncle Sam peut être un déplorable en-
trepreneur de chemin de fer, comme les
chiffres malheureusement le prouvent. Il peut
se montrer un déplorable entrepreneur de té-
léphones et télégraphes,comme quantité de
gens en ont fait l'expérience. Mais, comme
banquier, il est très brillant. Les résultats
le prouvent, particulièrement dans le cas de
la Banque de Réserve Fédérale de New-
York. Cette institution a vu ses profits bruts
passer de 8 4.862.256 en 1917 à $ 25.314.735
en 1918 et ses profits nets de $ 3.729.609 à
8 22.634.033. Ce dernier chiffre représente
plus de 100'% du capital versé, au lieu de
28 e>¡( en .1917. Aux termes de la loi de Ré-
serve Fédérale. la banque a droit à un di-
vidende de 6 sur les titres qui sont déte-
nus par les banques affiliées. Les profits
restants sont alors partagés, la moitié al-
lant à la banque sous forme de surplus jus-
qu'à ce que surplus atteigne £ 0 du capital
et. le reste allant au gouvernement comme
impôt. Comme la banque avait déjà at-
teint la limite des 40 et qu'on propose
d'élever cette limite à 100 %, la part de
l'Oncle Sam dans les profits de 1918 s'élè-
vera à $ 12.795.214. On n'a pas encore les
chiffres des autres banques fédérales. Leurs
chiffres ne seront pas aussi élevés que ceux
de la banque de New-York : mais, relative-
DES
P^HES ETRANGERES
Et DE LA GUERRE
P,I ----
N° 1087
Mardi 4 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
La no ORGANISATION
~e armée allemande. - La
e Zoitung annonce que
pin e nationale se rend compte de
Plus netternent de l'urgente néces-
sitét <ïu'il v a créer une armée suffisam-
itipf°rtP p,n VUe de maintenir l'ordre à
ititér leur et au, besoin, de parer aux me-
te
Hipn! les partie ? droite qui s'en rendent
Pte aaussi illai le bloc gouvernemental.
ex L ^.domc là
^3 °n faito ^SSUS unanimité complète
tail f'te des socialdémocrates indé-
Penlas, bif>n Ue sur des points de dé-
t .al- l (ra "ts h-Aérarchi(Iues' discipline etc.)
i| n, lsse v 'avni-r encore d'appréciables di-
404 ce dp v,
verg ences dé VUe J). La même feuille an-
se w-ensuite que le minlstère de la Défen-
se tiatloinale dëjà prépare un projet de loi
formation d'une armée active.
es Parr nhon de s'entendre à ce sujet avec
tw UIl 18 de, droite. Le projet de loi pré-
les Partis de droite. Le pro j et de loi pré-
von sa canhngent de 150.000-175.000 hom-
"*ciers, les sous-officiers et
^'aherïlPlové<5 le? ^^,'t&ires. On s'abstiendra
on eStirn U recrutement obligatoire — car
fOUSSée e qu'une propagande activement
pou ssée suffira à aSsurer le nombre de vo-
1 Ontai res nécessaires. Dans ces formations
novivles ie~ Upérieurs seront élus; les
Iloit s c[(@Ijj, a aequis seront maintenus; mais
eservée elechon, la décision suprême sera
réservée au ministre de la Gue%ire. On dit
~t l'AsSéau ? de la Guerre. On dit
,^Sse'rnbl,pû natl°nale acceptera ce pro-
jet rt loi sanc Pands débats
iOYeux lle dOUtons pas de l'assentiment
les r.x que cp Projet Va trouver chez tous
le, tacitionri aires. Leurs plus hardies espé-
^rane5 vont être réalisées. Toutes les con-
landis de 1, révOlution VOnt être éliminées,
tand.s is qil, Gillégalisera- les gardes de vo-
L de la belle guerre fraîche
et îov*?Se contr!! ?nnemi de l'intérieur. -
Wrio grand,
eJ Craindr^Kque le projet soit accepté
chants indéPendtfs Sans cela les mé.
nP0Urraient faire com-
Sitp aux travailleurs socialistes de
* tn. leur* reVend'cations.
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e^' 20 2
QDESTIONS ÉCONOMIQUES
OftGrqllde.b GREVES
~P~p~- La crise minière
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e du gouvernement tendant à
com^i1SS10n d'enquête a été
a^^Ptèé mPflr ta fvr^sion et a passé en
î^tm^neg ;i!.fa aujourd'hui devant
>^ r6 de^ T Lords.
$Ponmernbre= Lords.
bres travaililistes voulaient un
ItD rt Inter Médiaire sur les salaires et
• M tllavail Pour le 12 mars au
, LlOYd George l'a promis
pour le 20, si les mineurs étaient représen-
tés à la commission, et, sur ce, M. Brace
retira l'amendement du travail.
La déclaration du Premier Ministre, in-
diquant une manière satisfaisante de sortir
de l'impasse a été accueillie par de vifs
applaudissements.
Dans l'après-midi la Triple Alliance -
mineurs, employés de chemins de fer et
ouvriers des transports — s'est réunie e
a décidé de continuer les négociations, et
qu'aucune section de la Triple Alliance ne
devrait décider une action ou conclure un
accord tant que la conférence ne se sera
pas réunie à nouveau. La nouvelle réunion
aura lieu avant le 15 mars.
Comme le parti du travail a accepté la
concession au lieu de l'amendement qu'il
avait présenté, il trouvera probablement
une manière quelconque pour dépasser la
date fatidique du 15 mars. Nous ne som-
mes pas tout à fait tirés d'affaire, mais on
peut féliciter le gouvernement d'avoir
trouvé une voie qui promet beaucoup.
Nous ne serions pas surpris que la « Tri-
ple Alliance » au lieu comme certains le
craignaient, d'aggraver la menace de grè-
ve, contribuât à l'atténuer et à lui substi-
tuer la discussion publique et l'opinion pu-
blique qui, au cours de notre histoire, se
sont montrées assez puissantes pour écar-
ter des difficultés plus considérables même
que les différends industriels. Dans les
limites de la conférence d'hier, elle semble
avoir ajourné « une action combinée éner-
gique » preuve de son poupoir. ce qui peut
nous encourager à envisager sans nous
alarmer certains développements moder-
nes.
Daily Chronicle, 26.2.
CHOMAGE
Allemagne. — Sous le titre : « DES TRA-
VAILLEURS POUR LA CAMPAGNE » - Par suite
de la suppression de l'industrie de guerre.
de la démobilisation de l'armée, du manque
de charbon et de matières premières, l'ar-
mée des sans-travail a augmenté dans des
proportions considérables. Pour leur venir
en aide on dépense des sommes folles.
Depuis longtemps l'appel a retenti, exhor-
tant les sans-travail à trouver un emploi
dans la culture. Pendant la guerre, on le
sait. l'agriculture a souffért du manque de
travailleurs. Les hommes les plus vigou-
reux furent appelés sous les drapeaux. La
fabrication des munitions utilisa les travail-
leurs qui étaient inaptes à faire campagne,
et même les femmes. Vers la fin de l'année
1918. les travailleurs polonais retenus jus-
qu'alors rentrèrent dans leur patrie. Aussi
devait-on penser qu'un très grand nombre
d'hommes désirant travailler pouvaient
trouver un emploi dans la culture. Le nom-
bre des étrangers travaillant en temps de
paix dans l'agriculture allemande attei-
gnait à lui seul eviron 600.000. Il est peu
probable qu'ils reviennent bientôt. Si l'on
ajoute à ce chiffre les patrons et les ou-
vriers agricoles tombés pendant la guerre,
c'est un million d'hommes qui feront défaut
par rapport à 1914.
On pouvait croire que les travailleurs
seraient attirés vers la campagne, par suite
des difficultés d'existence dans les villes.
Malheureusement ce n'est point le cas. *
Dans tous les milieux agricoles on se plaint
du manque de travailleurs: les jeunes fem-
mes surtout ne veulent plus reprendre le
travail de la terre.
La culture peut-elle fournir aux centai-
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samment rétribué? Sans aucun doute. oui.
C'est même son devoir d'employer le plus
grand nombre de travailleurs possible; le
ravitaillement de la population n'en sera
qu'amélioré. Les fermes de peu d'impor-
tance de même que les grandes exploita-
tions agricoles peuvent employer une ar-
mée de travailleurs de toutes les catégo-
ries.
L'aversion des ouvriers des villes et des
travailleurs de l'industrie contre les tra-
vaux des champs a de nombreuses raisons,
qui ne peuvent être énumérées ici. Elles
étaiem en partie justifiées avant la guerre.
Elles n'existent plus. aujourd'hui; l'effon-
drement économique de l'Allemagne a
complètement changé la situation. Les cul-
tivateurs seront d'ailleurs contraints par la
force des événements à satisfaire les désirs
justifiés des travailleurs, en ce qui con-
cerne le logement, le paiement, le traite-
ment. etc. En tous cas la culture lance par-
tout cet appel : n Sans travail, qui connais-
sez les travaux des champs, retournez aussi
vite que possible à la campagne, non seu- •
lement dans votre propre intérêt, mais dans
celui de toute la population ! »
(K. Schneider, propriétaire-foncier. Ob-
bach, Basse-Franconie).
Frankfurter Zeitung. 21.2, matin.
FINANCES
« L'oncle Sam banquier » [sous ce titre].-
—* L'oncle Sam peut être un déplorable en-
trepreneur de chemin de fer, comme les
chiffres malheureusement le prouvent. Il peut
se montrer un déplorable entrepreneur de té-
léphones et télégraphes,comme quantité de
gens en ont fait l'expérience. Mais, comme
banquier, il est très brillant. Les résultats
le prouvent, particulièrement dans le cas de
la Banque de Réserve Fédérale de New-
York. Cette institution a vu ses profits bruts
passer de 8 4.862.256 en 1917 à $ 25.314.735
en 1918 et ses profits nets de $ 3.729.609 à
8 22.634.033. Ce dernier chiffre représente
plus de 100'% du capital versé, au lieu de
28 e>¡( en .1917. Aux termes de la loi de Ré-
serve Fédérale. la banque a droit à un di-
vidende de 6 sur les titres qui sont déte-
nus par les banques affiliées. Les profits
restants sont alors partagés, la moitié al-
lant à la banque sous forme de surplus jus-
qu'à ce que surplus atteigne £ 0 du capital
et. le reste allant au gouvernement comme
impôt. Comme la banque avait déjà at-
teint la limite des 40 et qu'on propose
d'élever cette limite à 100 %, la part de
l'Oncle Sam dans les profits de 1918 s'élè-
vera à $ 12.795.214. On n'a pas encore les
chiffres des autres banques fédérales. Leurs
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