Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 février 1919 28 février 1919
Description : 1919/02/28 (T11,N1084). 1919/02/28 (T11,N1084).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166746
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
4ppAtn„ DES
kppkl RE'S ÉTRANGERES
ÈTr, °E LA GUERRE
, 1 N° 1084
l 1 N v 1084
1
Vendredi 28 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère ,
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
%%Nm- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
t L'ARMISTICE
Leg ^6^08 cond-itions. — Les nouvel-
'es condu'°ns de l'armistice ont naturelle-
qUes éfp signes. De nouveau toutes les
question s e-\tét>ïeures sont utilisées par la
gouVer emaVec l'aide de la presse pour
de lropngande nmionaliste. L'hypocrisie
dan arclen régime règne encore aujourd'hui
dans In Politique étrangère. Ce que le peu-
!?e aUem' nnHaPprend de l'étranger est ten-
a"^ieuY .l. r?complet et ne sert qu'à for-
ces une OPInIOn, qui, dans les circonstan-
La neuf devenir très dangereuse.
Il la olêllle caste qui a poussé l'Allemagne
la Supp et qui porte la responsabilité
de ses coriséquences, apparaît de nouveau
nu pl,el«rii,ci. I)lan. Il eSt dégoûtant de voir
eollirrient, 1 question des prisonniers de
§llerre c^ - sé,rieuse et si douloureuse, est
^KuisÀe 0Ur les besoins politiques de ces
individus.
des que cela signifie d'organiser
des cUlllOns et de manifester son indi-
grlatioll-en insultant l'adversaire ? Croit.
o') runsi Sef^ 'vir la cause de nos prisonniers
gUer ? C'est un manque de scrupules
ni,'sible '10tre avis- si des individus, qui
Knt tuuir,„ lS approuvé les mesures les plus
rt^res ri< commandement allemand pen-
Plan la (f,, eI. re- s'introduisent au premier
E n comrr,® P°rte.parole et allument de
h I~ tOlls les instincts de haine de nos
des p;.[JII'es.. C'est Justement la question
des ie Dliif^ de guerre qu'il faut traiter
droite 1s e Plusde tact. l'lais les partis de
Po y VOlent un moyen de propagande.
Pour
hlisseur ':Ine autre raison le gouvernement
fer le crier les nationalistes. Il veut étouf-
POlonQ.grave échetc subi dans la question
0naise t soeialdémocrates indépen-
m ,. pensé qu'il fallait entrer
dants ont ? Uj0urs Pensé qu'il fallait entrer
finégori«;°ns avec les Polonais. Tant
y eut riJes i- ndépendants au gouverne-
gocia et d\n le ministère prussien on né-
dernann LIS le gouvernement Ebert-Schei-
««îann-T erg fit échouer les négo-
ciat- Ions et eut recours à la violence. Dans
item inr(menr;a une nouvelle guerre qui
rtn et Igea de nouveaux sacrifices en ar-
et » en hommes, restaura le militarisme
rL llrnit au gouvernemerit l'occasion de
ien Uter des t gouvernement l'oocasion de
pour ~dis~-i '~P~ mercenaires, qui par
leur la s -lpltne sont devenues un danger
terv non,?ÏÏM,0'> de l'Est et en même
instrument précieux pour la con-
6 Polilin,,;
eNous avions prévenu que
cette politique devait provoquer finalement.
ents 80 IOn de l'Entente les avertisse-
ments sont demeurés vains. ,. -
fin ai1v«rr est intervenue et
dO.! lons de sang inutiles On
^Vr'Menté mi franchement que cet acte
a 'ïiienv de la reconnaissance.
va .e^ mi» i que le gouvernement alle-
-Lles Dart is allemands. protégé
tiq 'Intérêi national du peuple alle-
nde humanité, même si elle a agi
^ûië Pour les Polonais ses alliés, et
non par amour du peuple allemand. Si la
ligne de démarcation n'a pas été établie
aussi favorablement que nous l'avions espé-
ié, le gouvernement allemand en est en-
core responsable ; il aurait pu obtenir de
meilleures conditions, s'il avait négocié
plus tôt avec les Polonais. Si la presse alle-
mande tempête et parle du « vol » des Po-
lonais, il faut reconnaître franchement que
ce n'est point un vol si les Polonais récla-
ment des territoires, habités en majeure
partie par des Polonais ; au contraire cela
répond parfaitement au droit de libre dis-
position des nations. L'Entente a naturel-
lement exigé de la part des Polonais, la
suspension des hostilités.
La clause des navires de commerce de-
meure obscure. La question est représentée
dans le public allemand, comme si la flotte
commerciale devait être livrée définitive-
ment à l'Entente. Mais il résulte des docu-
ments officiels que notre flotte sera louée
afin de permettre les transports de vivres
pour l'Allemagne. La condition est certes
dure ; il ne s'agit pas cependant de la perte
définitive de la flotte allemande. Mais
l'opinion publique allemande est là encore
excitée par des équivoques intentionnelles.
Par contre, le fait que l'Entente se ré-
serve de dénoncer l'armistice avec préavis
de trois jours, est d'une rigueur extraordi-
raire, de même que le maintien du blocus
el le retard apporté dans le ravitaillement
en vivres et en matières premières, dont
nous avons extrêmement besoin. Nous avons
la ferme impression que les négociations
sur ce chapitre ont été mal conduites : notre
politique extérieure dont les procédés sont
tantôt des lamentations, tantôt des menaces,
ne laisse entrevoir aucun programme posi-
tif Et comme les personnalités les plus
compromises se montrent toujours au pre-
mier plan, on conçoit que les négociations
ne prennent pas un cours plus favorable.
Freiheit, 172.
La signature de la nouvelle conven-
tion d'armistice était également une erreur
politique. Nous savons que les vainqueurs
de la guerre mondiale sont, eux aussi, ma-
lades de corps et d'âme. Il y a longtemps
déjà que le spectre de la révolution rôde
aussi chez eux Les communications entre
la Belgique et l'arrière sont gravement me-
nacées et ne sont maintenues qu'avec peine
par les Américains. A Calais arrivent tous
les jours des étapes anglaises des milliers
d'hommes qui veulent passer dans leur
pays. La fière armée de Foch se compose
de plus en plus en pays envahis, de trou-
pes noires, et derrière les lignes françaises
s'étend une ligne d'avant-postes qui doit
empêcher le propre front français de se
désagréger. A Paris affluent des masses de
sans-travail, et dans les mines anglaises le
charbon reste au fond de la mine. L'En-
tente pouvait, d'après les précédentes con-
ventions d'armistice occuper encore une
bande de territoire allemand. Elle n'a usé
que partiellement de cette faculté. Ce n'est
pas un secret que par suite de l'insuffi-
sance de la discipline les troupes de l'En-
tente sont, à l'exception des Américains
incapables de nénétrer plus avant en ter-
ritoire allemand.
Kreuz-Zeitung, 17.2., soir.
MATERIEL
Etats-Unis. — Le major général C. C.
Williams, chef du Bureau des Armements,
a indiqué à la Commission de l'Armée de
Ja Chambre les mesures prises par ses
services pour empêcher le pays de reve-
nir il l'Etat dans lequal il se trouvait avant
la guerre. Des armes et des munitions se-
ront tenues en réserve, a-t-il déclaré, en
quantité suffisante pour mettre le pays à
l'abri d'une invasion.
Le Bureau des Armements a actuelle-
ment 2.700.000 fusils 2 milliards de car-
touches et assez de munitions d'artillerie.
pour ravitailler 48 divisions pendant six
mois, déclara le général Wi'liams. On pos-
sède des quanlités également importantes
d'autre matériel. Le Couvernement se pro-
pose de garder ce matériel, et aussi les
machines, nécessaires il sa fabrication, qui
ont été construites pendant la guerre.
Washington Past, 25.1
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
1 -:--
MARINE MARCHANDE
Le contrôle international du tonnage. -
Il faut espérer que l'institution du contrôle
international du tonnage survivra à la va-
gue de laissez-faire, qui deferle sur le mon-
de :
Déjà., le charme du loyalisme à. une
cause supranationale commence à perdre
de sa puissance. Les marchands américains
surveillent anxieusement les démarches de
leurs rivaux anglais. Les armateurs an-
glais scrutent avidement l'horizon pour y
découvrir les signes d'un renouvellement
de l'activité maritime aux Etats-Unis, et se
tiennent prêts à défendre jalousement leur
prédominance nationale sur un terrain où
elle est aujourd'hui menacée par la nou-
velle marine marchande des Etats-Unis.
On dit que la France se prépare à édicter
des mesures d'exception contre le tonnage
étranger. La malveillance, les soupçons,
les bruits tendancieux, auxquels on est si
accoutumé dans les vastes compétitions na-
tionales. commencent à se manifester sur
une échelle internationale. Dans cette dan-
gereuse atmosphère, il n'y a guère d'espoir
qu'une organisation maritime internationale
puisse survivre si on ne garde pas nette- (
ment présents à l'esprit les résultats que
pourra atteindre, et le travail que devra
faire, une pareille organisation.
L'œuvre la plus importante d'une organi-
sation maritime interalliée serait de fournir
rour la période du passage de l'état de guer-
re à l'état de paix, une flotte internationale
capable de suffire aux tâches d'une nature
non commerciale qui résultent de la guerre.
Sa seconde tâche serait de permettre un
passage sûr et gradué de l'échelle des frets
4ppAtn„ DES
kppkl RE'S ÉTRANGERES
ÈTr, °E LA GUERRE
, 1 N° 1084
l 1 N v 1084
1
Vendredi 28 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère ,
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
%%Nm- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
t L'ARMISTICE
Leg ^6^08 cond-itions. — Les nouvel-
'es condu'°ns de l'armistice ont naturelle-
qUes éfp signes. De nouveau toutes les
question s e-\tét>ïeures sont utilisées par la
gouVer emaVec l'aide de la presse pour
de lropngande nmionaliste. L'hypocrisie
dan arclen régime règne encore aujourd'hui
dans In Politique étrangère. Ce que le peu-
!?e aUem' nnHaPprend de l'étranger est ten-
a"^ieuY .l. r?complet et ne sert qu'à for-
ces une OPInIOn, qui, dans les circonstan-
La neuf devenir très dangereuse.
Il la olêllle caste qui a poussé l'Allemagne
la Supp et qui porte la responsabilité
de ses coriséquences, apparaît de nouveau
nu pl,el«rii,ci. I)lan. Il eSt dégoûtant de voir
eollirrient, 1 question des prisonniers de
§llerre c^ - sé,rieuse et si douloureuse, est
^KuisÀe 0Ur les besoins politiques de ces
individus.
des que cela signifie d'organiser
des cUlllOns et de manifester son indi-
grlatioll-en insultant l'adversaire ? Croit.
o') runsi Sef^ 'vir la cause de nos prisonniers
gUer ? C'est un manque de scrupules
ni,'sible '10tre avis- si des individus, qui
Knt tuuir,„ lS approuvé les mesures les plus
rt^res ri< commandement allemand pen-
Plan la (f,, eI. re- s'introduisent au premier
E n comrr,® P°rte.parole et allument de
h I~ tOlls les instincts de haine de nos
des p;.[JII'es.. C'est Justement la question
des ie Dliif^ de guerre qu'il faut traiter
droite 1s e Plusde tact. l'lais les partis de
Po y VOlent un moyen de propagande.
Pour
hlisseur ':Ine autre raison le gouvernement
fer le crier les nationalistes. Il veut étouf-
POlonQ.grave échetc subi dans la question
0naise t soeialdémocrates indépen-
m ,. pensé qu'il fallait entrer
dants ont ? Uj0urs Pensé qu'il fallait entrer
finégori«;°ns avec les Polonais. Tant
y eut riJes i- ndépendants au gouverne-
gocia et d\n le ministère prussien on né-
dernann LIS le gouvernement Ebert-Schei-
««îann-T erg fit échouer les négo-
ciat- Ions et eut recours à la violence. Dans
item inr(menr;a une nouvelle guerre qui
rtn et Igea de nouveaux sacrifices en ar-
et » en hommes, restaura le militarisme
rL llrnit au gouvernemerit l'occasion de
ien Uter des t gouvernement l'oocasion de
pour ~dis~-i '~P~ mercenaires, qui par
leur la s -lpltne sont devenues un danger
terv non,?ÏÏM,0'> de l'Est et en même
instrument précieux pour la con-
6 Polilin,,;
eNous avions prévenu que
cette politique devait provoquer finalement.
ents 80 IOn de l'Entente les avertisse-
ments sont demeurés vains. ,. -
fin ai1v«rr est intervenue et
dO.! lons de sang inutiles On
^Vr'Menté mi franchement que cet acte
a 'ïiienv de la reconnaissance.
va .e^ mi» i que le gouvernement alle-
-Lles Dart is allemands. protégé
tiq 'Intérêi national du peuple alle-
nde humanité, même si elle a agi
^ûië Pour les Polonais ses alliés, et
non par amour du peuple allemand. Si la
ligne de démarcation n'a pas été établie
aussi favorablement que nous l'avions espé-
ié, le gouvernement allemand en est en-
core responsable ; il aurait pu obtenir de
meilleures conditions, s'il avait négocié
plus tôt avec les Polonais. Si la presse alle-
mande tempête et parle du « vol » des Po-
lonais, il faut reconnaître franchement que
ce n'est point un vol si les Polonais récla-
ment des territoires, habités en majeure
partie par des Polonais ; au contraire cela
répond parfaitement au droit de libre dis-
position des nations. L'Entente a naturel-
lement exigé de la part des Polonais, la
suspension des hostilités.
La clause des navires de commerce de-
meure obscure. La question est représentée
dans le public allemand, comme si la flotte
commerciale devait être livrée définitive-
ment à l'Entente. Mais il résulte des docu-
ments officiels que notre flotte sera louée
afin de permettre les transports de vivres
pour l'Allemagne. La condition est certes
dure ; il ne s'agit pas cependant de la perte
définitive de la flotte allemande. Mais
l'opinion publique allemande est là encore
excitée par des équivoques intentionnelles.
Par contre, le fait que l'Entente se ré-
serve de dénoncer l'armistice avec préavis
de trois jours, est d'une rigueur extraordi-
raire, de même que le maintien du blocus
el le retard apporté dans le ravitaillement
en vivres et en matières premières, dont
nous avons extrêmement besoin. Nous avons
la ferme impression que les négociations
sur ce chapitre ont été mal conduites : notre
politique extérieure dont les procédés sont
tantôt des lamentations, tantôt des menaces,
ne laisse entrevoir aucun programme posi-
tif Et comme les personnalités les plus
compromises se montrent toujours au pre-
mier plan, on conçoit que les négociations
ne prennent pas un cours plus favorable.
Freiheit, 172.
La signature de la nouvelle conven-
tion d'armistice était également une erreur
politique. Nous savons que les vainqueurs
de la guerre mondiale sont, eux aussi, ma-
lades de corps et d'âme. Il y a longtemps
déjà que le spectre de la révolution rôde
aussi chez eux Les communications entre
la Belgique et l'arrière sont gravement me-
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par les Américains. A Calais arrivent tous
les jours des étapes anglaises des milliers
d'hommes qui veulent passer dans leur
pays. La fière armée de Foch se compose
de plus en plus en pays envahis, de trou-
pes noires, et derrière les lignes françaises
s'étend une ligne d'avant-postes qui doit
empêcher le propre front français de se
désagréger. A Paris affluent des masses de
sans-travail, et dans les mines anglaises le
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tente pouvait, d'après les précédentes con-
ventions d'armistice occuper encore une
bande de territoire allemand. Elle n'a usé
que partiellement de cette faculté. Ce n'est
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Kreuz-Zeitung, 17.2., soir.
MATERIEL
Etats-Unis. — Le major général C. C.
Williams, chef du Bureau des Armements,
a indiqué à la Commission de l'Armée de
Ja Chambre les mesures prises par ses
services pour empêcher le pays de reve-
nir il l'Etat dans lequal il se trouvait avant
la guerre. Des armes et des munitions se-
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quantité suffisante pour mettre le pays à
l'abri d'une invasion.
Le Bureau des Armements a actuelle-
ment 2.700.000 fusils 2 milliards de car-
touches et assez de munitions d'artillerie.
pour ravitailler 48 divisions pendant six
mois, déclara le général Wi'liams. On pos-
sède des quanlités également importantes
d'autre matériel. Le Couvernement se pro-
pose de garder ce matériel, et aussi les
machines, nécessaires il sa fabrication, qui
ont été construites pendant la guerre.
Washington Past, 25.1
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
1 -:--
MARINE MARCHANDE
Le contrôle international du tonnage. -
Il faut espérer que l'institution du contrôle
international du tonnage survivra à la va-
gue de laissez-faire, qui deferle sur le mon-
de :
Déjà., le charme du loyalisme à. une
cause supranationale commence à perdre
de sa puissance. Les marchands américains
surveillent anxieusement les démarches de
leurs rivaux anglais. Les armateurs an-
glais scrutent avidement l'horizon pour y
découvrir les signes d'un renouvellement
de l'activité maritime aux Etats-Unis, et se
tiennent prêts à défendre jalousement leur
prédominance nationale sur un terrain où
elle est aujourd'hui menacée par la nou-
velle marine marchande des Etats-Unis.
On dit que la France se prépare à édicter
des mesures d'exception contre le tonnage
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accoutumé dans les vastes compétitions na-
tionales. commencent à se manifester sur
une échelle internationale. Dans cette dan-
gereuse atmosphère, il n'y a guère d'espoir
qu'une organisation maritime internationale
puisse survivre si on ne garde pas nette- (
ment présents à l'esprit les résultats que
pourra atteindre, et le travail que devra
faire, une pareille organisation.
L'œuvre la plus importante d'une organi-
sation maritime interalliée serait de fournir
rour la période du passage de l'état de guer-
re à l'état de paix, une flotte internationale
capable de suffire aux tâches d'une nature
non commerciale qui résultent de la guerre.
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