Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 février 1919 26 février 1919
Description : 1919/02/26 (T11,N1082). 1919/02/26 (T11,N1082).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216672c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
HHBES .1
'TRANG ER ES
- -
A GUERRE
N° 1082
-
Mercredi 26 février 1919.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS "MILItAIRES.
L'ARMISTICE
~es nouvelles conditions. — * L'armis-
~a été prolongé sous des conditions ag-
~vantes, Le Mairéohal Foch a celte fois
~re is les conditions nouvelles
~forme d'un ultimatum à courte.
~ance qu'il fallait admettre * ou repous-
~dants ses dispositions essentielles. La
~se étrangère a rapporté que Wilson
~représenté au conseil supérieur de la
~re E e, Ini0ii qu'un armistice consti-
~un statut fondé sur des conventions
~proques et dont le contenu de droit ne
~ait être modifié unilatéralement par la
~e conception au cours des négocia-
~de T. "'svs.Les plénipoten~ai~cp al~-,
J ~ls ont pu obtenir quelques adoucisse-
~s de détail ; mais, sous la pression d'un
~rapidement écoulé ils ont dû accep-
~s aggravations de principe, car il ne
~NMM~E.i-as de temps pour négocier sérieu-
~avec l'adversaire. C'est la troisième
~que ce jeu se répète ; c'est sans doute
~dernière. Car un publie officieusement à
~la nouvelle que le présent renouvel-
~t de l'armistice ne doit représenter
~un degré intermédiaire, que suivra dans
~it nombre de semaines une nouvelle
~tion valable jusqu'à la conclusion
~paix. Cette convention nouvelle pour-
~eme faire figure de préliminaires de
~Si nous devons à l'influence de Wil-
conclusion d'un traité assez durable
~écarter les causes d'inquiétude, un
~qui nous fasse sortir du provisoire
~pour des mois, q,Ui rompe enfin avec.
~de guerre par 1 eu livraison de vivres
~que ce nous exprimerons alors le
~que ce nouveau traité ne crée I)ns
favorables -pour ■ lIés. négo-
~définiti ces. Bien au contraire, la
~gation d'hier, -qui nous - place sous
~ce d'une dénonciation de l'armis-
~s trois jours a évidemment pour
~accentuer 9~core la. contrainte qui
~est imposée. On dit que le nouveau
~visagé ! devra, en échange - d'une
~ration de notre situation économi-
~éaliser le désarmement complet de
~gne et par conséquent nous enle-
~e possibilité de faire valoir B la
~on de la paix iiotrei force de défense
faut attendre ce qui se confir-
~ces prédictions. Par contre il y a
~i dès maintenant est sûre, c'est
3 sont fait du délai de dénon-
3 ]ûur mM ~servir. Il nous, faut en tous les
~rer comme un succès au compte
3 fait d'avoir fait passer ces
~évères au Conseil de guerre des
~ous pouvons en conclure que
usions de forme, ils s'en tien-
~ent, pendant les Conférences
~x idé-es fondamentales de leur
guerre. ,."
tiorl de l'armistice a. apporté
~de nouvelles dispositions d'ordre
1
miitaire concernant nos territoires de l'Est.
D'après les détails connus de la nouvelle
Convention, l'Allemagne est contrainte de
laisser les mains libres aux Polonais dans
la province de Posen. On peut comprendre
que les Alliés aient voulu empêcher leur
protégé polonais - de continuer à être re-
poussé du territoire allemand, mais dans
ce cas ils auraient pu au moins donner des
garanties sérieuses pour la protection des'
Allemands restés dans les districts polo-
nais, car la commission des Alliés à Var-
sovie est à peine en état de faire régner
l'ordre parmi les bandes polonaises. Mais
avant tout, il eût été nécessaire de rendre
la province de Posen, dont le sort sera
réglé par la Conférence de la Paix, à son
possesseur légitime d'autant plus que dans
ïa. Convention d'armistice du 11 novembre
la frontière orientale de l'Allemagne était
désignée d'un bout à l'autre comme ligne
de démarcation militaire.
Le gouvernement allemand, après avoir
pris conseil des chefs de parti, s'est déci-
de à accepter, en protestant, les conditions
imposées. Dans une déclaration écrite il
expose les motifs qui l'y t:i:mt détermine.
Ces motifs résident en dernière analyse
dans l'espoir que la situation s'améliorera
pour les négociations futures. Tout Alle-
mand sentira la responsabilité que le gou-
vernement aurait assumée en repoussant
les nouvelles conditions. Il semble qu'on en
est. venu à de sérieuses difficultés àu sein
du g-ouvel'nem£:IÙ.! Le. secrétaire d'Etat aux
Affaires étrangères, comte Brockdorff-
Rantzau, a offert sa démission, car il ne
pouvait approuver le renouvellement de
l'armistice sous des conditions aussi écra-
santes pour notre attitude future dans la
question de la paix. Sur le désir exprimé
par les autres membres du gouvernement
Jil est resté à son poste. En ces temps cri-
tiques un changement de personne aux
affaires étrangères eût été tout ,à fait in-
désirable. Mais cet incident contribuera
sans aucun doute à démontrer à l'Assem-
blée. Nationale et au peuple allemand la
nécessité d'une politique de paix pleine de
clarté et de décision Nous ne devons plus
en venir au point d'être forcés de décider
dans le plus court délai des choses les plus
lourdes de conséquences. Nous sommes
exposés maintenant à voir l'armistice dé-
noncé sous trois jours de préavis. Après
les preuves que l'Allemagne a pratique-
ment. données de son amour de la paix
ment do nn ées,,,dr-,, -~.or l ~amoi-ir de 1,1 Paix
c'est une prétention indigne et contre la-
quelle nous devons protester. Ces humilia-
tions déterminent en Allemagne un état
d'esprit qui envenime d'avance la paix fu-
ture. En tous les cas c'est le devoir du
gouvernement de travailler avec tous les
moyens en sa possession à n'être plus con-
traint à une signature pendant que le ma-
réchal Foch, la montre à la main annonce
les progrès de l'aiguille sur le cadran. Le
Gouvernement n'a pas besoin de faire des
menaces, ou de résistance ou de bolchevis-
me. mais il n'a qu'à insister sur le fait
que depuis que nous avons accepté les
propositions de Wilson nous avons une
assise juridique, où nous nous maintien
~d'rcns jusqu'à nos dernières forces.
Frankfurter Zeitung, 17.2, soir. -
,- ORGANISATION
La future armée allemande.— (De source
militaire particulière on nous communique
l'exposé suivant, destiné tout d'abord à être
publié en territoire occupé mais interdit
par la censure française qui. vraisemblable-
ment, le trouvait dangereux).
Il faut que l'Assemblée nationale édifie,
sur les ruines et la pauvreté de l'Allema-
gne, une nouvelle Allemagne. La force ar-
mée de l'Allemagne, elle aussi, est en rui-
nes. Le coup de. poignard porté dans le -"
dos des armées du front par l'armée rouge
du front intérieur a brisé son épine dor-
sale, la discipline. La composition actuelle
de l'Assemblée Nationale nous fait un de-
voir ~d'effleurer aujourd'hui cette question
vitale du nouvel empire, la question de sa
force armée. Quelles seront ses nouvelles
frontières ? Nous ne le savons pas encore.
Il est certain que nos frontières qui étaient
déjà mauvaises, le seront encore plus, que.
peut-être même nous en aurons pas de
naturelles; mais, d'autre part l'impuis-
sance actuelle ne doit pas devenir chroni-
que. On n'entend pas encore parler de dé- ""-
sarmement, au contraire. L'histoire, et mê-
me l'histoire contemporaine nous, apprend
que l'impuissance nationale est le premier
pas vers le déshonneur national. Les som-
bres tableaux où Spartacus brandit son
drapeau sanglant nous enseignent que « seu-,
les » des troupes disciplinées, sous- la con-
duite de chefs de métier peuvent rétablir
l'ordre intérieur. -La discipline des trou-
pes destinées à maintenir l'ordre resta in-
tacte, - bien que le gouvernement Ebert-
Scheidemann ne fît rien pour remonter leur
moral, mais se montrât au contraire in-
capable dans cette question vitale comme
dans les autres. Le souci de la sécurité-"à
l'extérieur exige encore plus que tout au-
tre, que la nation soit capable de se dé-
fendre, ne fut-ce qu'à cause de notre si-
tuation géographique. Si l'organisation de
la force armée ne doit pas être inutile il
faut qu'elle réponde à son but. qu'elle .ga.:.
rantisse au pays la sécurité de son terri-
toire, la défense de ses intérêts, la liberté
l'indépendance et la possibilité d'un travail
paisible, qu'elle renforce l'armature infé-
rieure de la bourgeoisie abattue. Il faut
que le mélange complet de la vie mili-
taire et de la. vie populaire, réalisé de 'telle
sorte que la première gêne aussi peu que ,
possible la seconde. reste le principe su-
prême du nouvel Etat populaire. La con-
ception de l'Etat moderne comme d'une ,
association qui accorde à tous ses mem- I
bres la même protection et les mêmes avan-
tages, mais qui possède aussi le droit d'im- ..,
poser à tous les mêmes charges, conduit à
l'obligation du service militaire pour tous *
Et le commun amour de la patrie, le sert-
timent que le service militaire est un de- ,
voir naturel et honorable et non pas seu-
lement un travail et de l'argent doit former 4
le lien commun dans l'armée. Au nombre
,çles droits réservés à l'empire, .Ù)¡ .aottvfeÇft- -
'TRANG ER ES
- -
A GUERRE
N° 1082
-
Mercredi 26 février 1919.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS "MILItAIRES.
L'ARMISTICE
~es nouvelles conditions. — * L'armis-
~a été prolongé sous des conditions ag-
~vantes, Le Mairéohal Foch a celte fois
~re is les conditions nouvelles
~forme d'un ultimatum à courte.
~ance qu'il fallait admettre * ou repous-
~dants ses dispositions essentielles. La
~se étrangère a rapporté que Wilson
~représenté au conseil supérieur de la
~re E e, Ini0ii qu'un armistice consti-
~un statut fondé sur des conventions
~proques et dont le contenu de droit ne
~ait être modifié unilatéralement par la
~e conception au cours des négocia-
~de T. "'svs.Les plénipoten~ai~cp al~-,
J ~ls ont pu obtenir quelques adoucisse-
~s de détail ; mais, sous la pression d'un
~rapidement écoulé ils ont dû accep-
~s aggravations de principe, car il ne
~NMM~E.i-as de temps pour négocier sérieu-
~avec l'adversaire. C'est la troisième
~que ce jeu se répète ; c'est sans doute
~dernière. Car un publie officieusement à
~la nouvelle que le présent renouvel-
~t de l'armistice ne doit représenter
~un degré intermédiaire, que suivra dans
~it nombre de semaines une nouvelle
~tion valable jusqu'à la conclusion
~paix. Cette convention nouvelle pour-
~eme faire figure de préliminaires de
~Si nous devons à l'influence de Wil-
conclusion d'un traité assez durable
~écarter les causes d'inquiétude, un
~qui nous fasse sortir du provisoire
~pour des mois, q,Ui rompe enfin avec.
~de guerre par 1 eu livraison de vivres
~que ce nous exprimerons alors le
~que ce nouveau traité ne crée I)ns
favorables -pour ■ lIés. négo-
~définiti ces. Bien au contraire, la
~gation d'hier, -qui nous - place sous
~ce d'une dénonciation de l'armis-
~s trois jours a évidemment pour
~accentuer 9~core la. contrainte qui
~est imposée. On dit que le nouveau
~visagé ! devra, en échange - d'une
~ration de notre situation économi-
~éaliser le désarmement complet de
~gne et par conséquent nous enle-
~e possibilité de faire valoir B la
~on de la paix iiotrei force de défense
faut attendre ce qui se confir-
~ces prédictions. Par contre il y a
~i dès maintenant est sûre, c'est
3 sont fait du délai de dénon-
3 ]ûur
~rer comme un succès au compte
3 fait d'avoir fait passer ces
~évères au Conseil de guerre des
~ous pouvons en conclure que
usions de forme, ils s'en tien-
~ent, pendant les Conférences
~x idé-es fondamentales de leur
guerre. ,."
tiorl de l'armistice a. apporté
~de nouvelles dispositions d'ordre
1
miitaire concernant nos territoires de l'Est.
D'après les détails connus de la nouvelle
Convention, l'Allemagne est contrainte de
laisser les mains libres aux Polonais dans
la province de Posen. On peut comprendre
que les Alliés aient voulu empêcher leur
protégé polonais - de continuer à être re-
poussé du territoire allemand, mais dans
ce cas ils auraient pu au moins donner des
garanties sérieuses pour la protection des'
Allemands restés dans les districts polo-
nais, car la commission des Alliés à Var-
sovie est à peine en état de faire régner
l'ordre parmi les bandes polonaises. Mais
avant tout, il eût été nécessaire de rendre
la province de Posen, dont le sort sera
réglé par la Conférence de la Paix, à son
possesseur légitime d'autant plus que dans
ïa. Convention d'armistice du 11 novembre
la frontière orientale de l'Allemagne était
désignée d'un bout à l'autre comme ligne
de démarcation militaire.
Le gouvernement allemand, après avoir
pris conseil des chefs de parti, s'est déci-
de à accepter, en protestant, les conditions
imposées. Dans une déclaration écrite il
expose les motifs qui l'y t:i:mt détermine.
Ces motifs résident en dernière analyse
dans l'espoir que la situation s'améliorera
pour les négociations futures. Tout Alle-
mand sentira la responsabilité que le gou-
vernement aurait assumée en repoussant
les nouvelles conditions. Il semble qu'on en
est. venu à de sérieuses difficultés àu sein
du g-ouvel'nem£:IÙ.! Le. secrétaire d'Etat aux
Affaires étrangères, comte Brockdorff-
Rantzau, a offert sa démission, car il ne
pouvait approuver le renouvellement de
l'armistice sous des conditions aussi écra-
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par les autres membres du gouvernement
Jil est resté à son poste. En ces temps cri-
tiques un changement de personne aux
affaires étrangères eût été tout ,à fait in-
désirable. Mais cet incident contribuera
sans aucun doute à démontrer à l'Assem-
blée. Nationale et au peuple allemand la
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clarté et de décision Nous ne devons plus
en venir au point d'être forcés de décider
dans le plus court délai des choses les plus
lourdes de conséquences. Nous sommes
exposés maintenant à voir l'armistice dé-
noncé sous trois jours de préavis. Après
les preuves que l'Allemagne a pratique-
ment. données de son amour de la paix
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c'est une prétention indigne et contre la-
quelle nous devons protester. Ces humilia-
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traint à une signature pendant que le ma-
réchal Foch, la montre à la main annonce
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me. mais il n'a qu'à insister sur le fait
que depuis que nous avons accepté les
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assise juridique, où nous nous maintien
~d'rcns jusqu'à nos dernières forces.
Frankfurter Zeitung, 17.2, soir. -
,- ORGANISATION
La future armée allemande.— (De source
militaire particulière on nous communique
l'exposé suivant, destiné tout d'abord à être
publié en territoire occupé mais interdit
par la censure française qui. vraisemblable-
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Il faut que l'Assemblée nationale édifie,
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force armée. Quelles seront ses nouvelles
frontières ? Nous ne le savons pas encore.
Il est certain que nos frontières qui étaient
déjà mauvaises, le seront encore plus, que.
peut-être même nous en aurons pas de
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sarmement, au contraire. L'histoire, et mê-
me l'histoire contemporaine nous, apprend
que l'impuissance nationale est le premier
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bres tableaux où Spartacus brandit son
drapeau sanglant nous enseignent que « seu-,
les » des troupes disciplinées, sous- la con-
duite de chefs de métier peuvent rétablir
l'ordre intérieur. -La discipline des trou-
pes destinées à maintenir l'ordre resta in-
tacte, - bien que le gouvernement Ebert-
Scheidemann ne fît rien pour remonter leur
moral, mais se montrât au contraire in-
capable dans cette question vitale comme
dans les autres. Le souci de la sécurité-"à
l'extérieur exige encore plus que tout au-
tre, que la nation soit capable de se dé-
fendre, ne fut-ce qu'à cause de notre si-
tuation géographique. Si l'organisation de
la force armée ne doit pas être inutile il
faut qu'elle réponde à son but. qu'elle .ga.:.
rantisse au pays la sécurité de son terri-
toire, la défense de ses intérêts, la liberté
l'indépendance et la possibilité d'un travail
paisible, qu'elle renforce l'armature infé-
rieure de la bourgeoisie abattue. Il faut
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taire et de la. vie populaire, réalisé de 'telle
sorte que la première gêne aussi peu que ,
possible la seconde. reste le principe su-
prême du nouvel Etat populaire. La con-
ception de l'Etat moderne comme d'une ,
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bres la même protection et les mêmes avan-
tages, mais qui possède aussi le droit d'im- ..,
poser à tous les mêmes charges, conduit à
l'obligation du service militaire pour tous *
Et le commun amour de la patrie, le sert-
timent que le service militaire est un de- ,
voir naturel et honorable et non pas seu-
lement un travail et de l'argent doit former 4
le lien commun dans l'armée. Au nombre
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