Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 février 1919 24 février 1919
Description : 1919/02/24 (T11,N1080). 1919/02/24 (T11,N1080).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216670j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DEs
~pf ~RES ÉTRANGÈRES
De la GUERRE
1 N° 1080
Lundi 24 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
la- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
{/[ESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
1( ~Ës~ ,d Er2berger. - Sous le titre :
"DÉSASTREUSE TACTIQUE x. - Erzberger et le
centre I;fel ent la politîque suivie lors des
renouvellements de Varmistice. Suit le pas-
dépeint t dtsCotlrs d'Erzberger où celui-ci
d&peit toutes les calamités qui se seraient
Cepter es P,V lr 1 Allemagne, A si, refusant d'ac-
Provo les ÇOndrtions imposees. elle avait
Provonuj amsi ^a reprise des llositilités}.
c.st H ne :rn.anque q,c.c la conclusion : « Il
-
cst recomman à nos ennemis de poser, à.
Plus .occasion, des conditif)ns encore
Prochain ei 0coas'on> des conditions encore
lu S ^ues' Car ces terribles cala-
eOlllm ,qu.e mOl, monsieur le président de la
('°mmi;sin L allemande d'armistice, je viens
dénp-
-~ au monde entier, sont si cer.
l^ iftes et si énormes que je me soumettrai,
fluns fon= i''es cas' il n'importe quelles con-
,
d,t,,,,e manifeste de M. Erzberger est
a dernif»Tv et la pire des choses que l'on
Puisse dir e >l'ennemi à la veille de nou-
velles nJ»OCiations! J,a Il ne peut y avoir, pour
dire Ur responsable de notre politique
étrangère,qu'une réponse : signifier à nos
adve. Salres ,.I),Ir le renvoi immédiat d'Erz-
berger,qu' Il peut obtenir s'il le veut, que
corrP''ockdorif.nantzau ne partage
Pas cette opInion néfaste, et qu'il ne l'a ja-
111 1 ue" pas plus du reste que M. Ebert
dorit le d is oeurs d'ouverture à l'Assemblée
?âtionai* 'etalt suffisamment clair. M. Erz-
oertger Tip compreThel-il donc pas l'allemand?
ar en
, voici, la question qui se pose :
Aflematin f 'dioit-elle (accepter toutes les
1 se COntenter de quelques jolis
arlifices E°mat*(Iues? Ou bien au contrai-
: rini, »
l'e Ili julsi ice 'est-elle pas à ce point
CTiante J, L, slt\iation de l'Entente à ce
diîfi qu'il n'est pas du tout aussi
Aident Ue le croit 'M. Erzberger que le
•
lit sil. ieur des Alliés, dont fait par-
nous 'i]t,,n Prendrait la responsabilité de
OIis, subir une nouvelle guerre et de
T)ac !H' au cas où nous n'accepte.
t pas des conditions qui n'ont absolu-
ment aucun rapport l, avec sa sécurité mili-
aire ? pt
Et remarquerons en outre que, jusqu'à
, Erzberger ne nous a pas
M. Erzber g er ne nous a pas
(;ette. 'IPPC)rté Un gramme de vivres. Et
lettre 9 vitale: devons-nous nous
~~ttrr~~ non ? le peuple allemand
f. !e vêut rm ^amement pas laisser à M. Erz-
vernelll "Om de la résoudre ; c'est au gou-
vanement qu'il appartient de décider. Jus.
intoH'.r.flvlc- •" nc taut Pas ce système
ni ?PIU. les pu.lssance.s occidentales ont de
ÏÏSsantes 0?5 pour ne pas imposer au
alw ]lanrévolutionnaire qui ne ré-
est ®ien ioîn^ lUstice et du travail et qui
hm Penser à reprendre la lutte,
but guerre tout unilatérale. Et le
de la LTm! i-f-tn0r<;er
IrIoQtrer ces motifs d'abstention, de dé.
tout t
si > er sam CeS5e l'intérêt naturel de
tous ets de conclure une paix équitable, et.,
empl n Sert à rien, de ne pas crain-
ernninv • er cette méthode extrême qui,
une fois déjà dans cette guerre a sauvé un
peuple : la politique de la résistance pas-
sive. S'il n'y avait rien'd'autre à faire à
Trèves que de lire des formules diploma-
tiques et de tenir à bout de bras un ta-
bleau portant ces mots : Nous acceptons,
on aurait tout aussi bien pu y envoyer pour
« négocier », au lieu de M. Erzberger. un
domestique bien payé. En Allemagne on
en a assez de cette méthode, et il faut enfin
le dire. Quant aux déclarations de M. Erz-
berger destinées à servir à son illustration
personnelle, elles sont faites aux frais de
la cause allemande.
Frankfurter Zeitung, 14.2, matin.
La France et la Belgique. — Il est une
épreuve aux conditions de l'armistice :
satisfont-elles la France et la Belgique qui
l'une et l'autre ont souffert si cruellement
dans le passé du fait des Huns ?
Il faut avoir égard à la France dans la
fixation des conditions militaires. Elles
doivent être de nature à lui assurer la sé-
curité pour son existence et son industrie.
- (Ed.)
Daily Mail, 19.2.
ORGANISATION
Etats-Unis. — DÉMOBILISATION : De Lon-
dres, 21 janvier : M. Franklin D. Roose-
velt, sous-secrétaire d'Etat à la Marine, a
déclaré hier que, à l'exception d'environ
3.000 hommes, il espérait bien qu'il n'y
aurait plus de marins américains en Eu-
rope après le 15 février.
A la signature de l'armistice, il y avait
70.000 soldats américains dans les eaux
européennes. Aujourd'hui, il y en a envi-
ron 25.000. Plusieurs milliers se trouvent à
des bases aéronautiques, en France et en
Irlande.
New York Times, 22.1.
UNE YHMÉE NATIONALE. — De Philadel-
phie, 22 janvier : Naturellement, il se
peut qu'après la conclusion de la paix, en
raison de dissentiments possibles et du
danger qu'offre le bolchevisme, l'on con-
serve sous les armes une partie de l'effec-
tif de guerre des armées alliées, jusqu'à ce
que soient remplies toutes les clauses du
traité de paix. Mais, lorsque sera rétablie
une situation normale, la puissance de la
Ligue, qui devra au besoin imposer la sou-
mission aux conditions du traité, ne sera
pas représentée par des colonnes serrées ;
la force de la Ligue sera toute « en puis-
sance » et tiendra sa valeur de la bonne
entente commune.
Lorsque le monde sera convenanlement
divisé en zones, dans lesquelles les gran-
des puissances se chargeront respective-
ment de veiller à ce que les membres de
la Ligue se conforment bien aux conditions
du traité de paix, il ne sera pas nécessaire
qu'aucune nation, envoie des forces dans
des régions éloignées. Les Etats-Unis pour-
ront fort bien assumer la responsabilité de
tout l'hémisphère occidental sans avoir be-
soin. en temps normal, de maintenir des ef-
fectifs militaires supérieurs à ce qu'il leur
faut pour les besoins métropolitains et la
défense de la doctrine de Monroe. Et pour
cela. il n'est pas d'armée professionnelle
qui tienne ; ce qu'il nous faut, c'est un Sys-
tème d'instruction universelle, basé sur les
principes démocratiques, semblable à ce
qu'on voit en Suisse et en Nouvelle-Zèlan-
de. Si on veut appeler cela conscription, je
veux bien que les adversaires de la cons-
cription se mettent en campagne. Par là
se trouveraient disciplinés les tempéra-
ments de nos jeunes hommes ; par là ils
profiteraient des avantages d'une éduca-
tion pratique. Et par là se trouverait assu-
rée la prompte mise sur pied d'une force
démocratique s'il fallait imposer quelque
part la justice. — (William H. Taft).
New York Herald, 23.1.
L'AVIATION DANS LA PROCHAINE GUERRE : De
Washington, 23 janvier. — Le sénateur
Chamberlain, de l'Orégon, président du Co-
mité sénatorial des affaires militaires, de-
mande la création d'un Ministère de l'Air,
ayant à sa tête un membre du Cabinet. Il a
exprimé l'avis que la supériorité dans les
airs sera «sans aucun doute le facteur déci-
sif dans la prochaine guerre, et d'une im-
portance telle qu'elle laissera dans l'ombre
les opérations sur terre et sur mer. »
« Les Etats-Unis », a dit le sénateur Cham-
berlain, « devraient profiter de l'expérience
acquise au cours de la guerre avec l'Alle-
magne, pour se faire un programme de
construction sérieux. Nous devrions conti-
nuer de fabriquer des aéroplanes en quan-
tités raisonnables, mais surtout il nous faut
développer la science du vol de façon à pou-
voir, le cas échéant, obtenir et maintenir
la supériorité de l'air.
« Le problème de l'air parait devoir re-
poser à l'avenir sur le rendement qu'on
obtient par la coordination. C'est pour cette
raison qu'au nom de la majorité des mem-
bres du Comité sénatorial des affaires mi-
litaires, je recommande l'unification des ef-
forts, et insiste pour que l'on nous écoute.
Ce que je voudrais voir, c'est la création
d'un bureau spécial de l'aviation, ou d'un
ministère, dont le directeur siégerait au
conseil de cabinet à côté des ministres de
la guerre et de la marine. »
ri'nsfoll Transcript, 23.1.
——— ———
QUETIONS ÉCONOMIQUES
.CHOMAGE
Etats-Unis. — De Washington, 22.1 :
Le chômage, aux Etats-Unis, a atteint un
degré alarmant, et la situation empire de
jour en jour. L' « Employment Service »
fait les plus grands efforts pour résoudre
le problème, mais sans parvenir à toucher
le mal à sa base. La situation est reconnue
dangereuse, dans son aspect général, et,
s'il n'y est apporté remède, elle atteindra
vraisemblablement en février un degré de
gravité dont les conséquences , porteront
loin. La zone du chômage s'étend ; le
DEs
~pf ~RES ÉTRANGÈRES
De la GUERRE
1 N° 1080
Lundi 24 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
la- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
{/[ESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
1( ~Ës~ ,d Er2berger. - Sous le titre :
"DÉSASTREUSE TACTIQUE x. - Erzberger et le
centre I;fel ent la politîque suivie lors des
renouvellements de Varmistice. Suit le pas-
dépeint t dtsCotlrs d'Erzberger où celui-ci
d&peit toutes les calamités qui se seraient
Cepter es P,V lr 1 Allemagne, A si, refusant d'ac-
Provo les ÇOndrtions imposees. elle avait
Provonuj amsi ^a reprise des llositilités}.
c.st H ne :rn.anque q,c.c la conclusion : « Il
-
cst recomman à nos ennemis de poser, à.
Plus .occasion, des conditif)ns encore
Prochain ei 0coas'on> des conditions encore
lu S ^ues' Car ces terribles cala-
eOlllm ,qu.e mOl, monsieur le président de la
('°mmi;sin L allemande d'armistice, je viens
dénp-
-~ au monde entier, sont si cer.
l^ iftes et si énormes que je me soumettrai,
fluns fon= i''es cas' il n'importe quelles con-
,
d,t,,,,e manifeste de M. Erzberger est
a dernif»Tv et la pire des choses que l'on
Puisse dir e >l'ennemi à la veille de nou-
velles nJ»OCiations! J,a Il ne peut y avoir, pour
dire Ur responsable de notre politique
étrangère,qu'une réponse : signifier à nos
adve. Salres ,.I),Ir le renvoi immédiat d'Erz-
berger,qu' Il peut obtenir s'il le veut, que
corrP''ockdorif.nantzau ne partage
Pas cette opInion néfaste, et qu'il ne l'a ja-
111 1 ue" pas plus du reste que M. Ebert
dorit le d is oeurs d'ouverture à l'Assemblée
?âtionai* 'etalt suffisamment clair. M. Erz-
oertger Tip compreThel-il donc pas l'allemand?
ar en
, voici, la question qui se pose :
Aflematin f 'dioit-elle (accepter toutes les
1 se COntenter de quelques jolis
arlifices E°mat*(Iues? Ou bien au contrai-
: rini, »
l'e Ili julsi ice 'est-elle pas à ce point
CTiante J, L, slt\iation de l'Entente à ce
diîfi qu'il n'est pas du tout aussi
Aident Ue le croit 'M. Erzberger que le
•
lit sil. ieur des Alliés, dont fait par-
nous 'i]t,,n Prendrait la responsabilité de
OIis, subir une nouvelle guerre et de
T)ac !H' au cas où nous n'accepte.
t pas des conditions qui n'ont absolu-
ment aucun rapport l, avec sa sécurité mili-
aire ? pt
Et remarquerons en outre que, jusqu'à
, Erzberger ne nous a pas
M. Erzber g er ne nous a pas
(;ette. 'IPPC)rté Un gramme de vivres. Et
lettre 9 vitale: devons-nous nous
~~ttrr~~ non ? le peuple allemand
f. !e vêut rm ^amement pas laisser à M. Erz-
vernelll "Om de la résoudre ; c'est au gou-
vanement qu'il appartient de décider. Jus.
intoH'.r.flvlc- •" nc taut Pas ce système
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ÏÏSsantes 0?5 pour ne pas imposer au
alw ]lanrévolutionnaire qui ne ré-
est ®ien ioîn^ lUstice et du travail et qui
hm Penser à reprendre la lutte,
but guerre tout unilatérale. Et le
de la LTm! i-f-
IrIoQtrer ces motifs d'abstention, de dé.
tout t
si > er sam CeS5e l'intérêt naturel de
tous ets de conclure une paix équitable, et.,
empl n Sert à rien, de ne pas crain-
ernninv • er cette méthode extrême qui,
une fois déjà dans cette guerre a sauvé un
peuple : la politique de la résistance pas-
sive. S'il n'y avait rien'd'autre à faire à
Trèves que de lire des formules diploma-
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bleau portant ces mots : Nous acceptons,
on aurait tout aussi bien pu y envoyer pour
« négocier », au lieu de M. Erzberger. un
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en a assez de cette méthode, et il faut enfin
le dire. Quant aux déclarations de M. Erz-
berger destinées à servir à son illustration
personnelle, elles sont faites aux frais de
la cause allemande.
Frankfurter Zeitung, 14.2, matin.
La France et la Belgique. — Il est une
épreuve aux conditions de l'armistice :
satisfont-elles la France et la Belgique qui
l'une et l'autre ont souffert si cruellement
dans le passé du fait des Huns ?
Il faut avoir égard à la France dans la
fixation des conditions militaires. Elles
doivent être de nature à lui assurer la sé-
curité pour son existence et son industrie.
- (Ed.)
Daily Mail, 19.2.
ORGANISATION
Etats-Unis. — DÉMOBILISATION : De Lon-
dres, 21 janvier : M. Franklin D. Roose-
velt, sous-secrétaire d'Etat à la Marine, a
déclaré hier que, à l'exception d'environ
3.000 hommes, il espérait bien qu'il n'y
aurait plus de marins américains en Eu-
rope après le 15 février.
A la signature de l'armistice, il y avait
70.000 soldats américains dans les eaux
européennes. Aujourd'hui, il y en a envi-
ron 25.000. Plusieurs milliers se trouvent à
des bases aéronautiques, en France et en
Irlande.
New York Times, 22.1.
UNE YHMÉE NATIONALE. — De Philadel-
phie, 22 janvier : Naturellement, il se
peut qu'après la conclusion de la paix, en
raison de dissentiments possibles et du
danger qu'offre le bolchevisme, l'on con-
serve sous les armes une partie de l'effec-
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que soient remplies toutes les clauses du
traité de paix. Mais, lorsque sera rétablie
une situation normale, la puissance de la
Ligue, qui devra au besoin imposer la sou-
mission aux conditions du traité, ne sera
pas représentée par des colonnes serrées ;
la force de la Ligue sera toute « en puis-
sance » et tiendra sa valeur de la bonne
entente commune.
Lorsque le monde sera convenanlement
divisé en zones, dans lesquelles les gran-
des puissances se chargeront respective-
ment de veiller à ce que les membres de
la Ligue se conforment bien aux conditions
du traité de paix, il ne sera pas nécessaire
qu'aucune nation, envoie des forces dans
des régions éloignées. Les Etats-Unis pour-
ront fort bien assumer la responsabilité de
tout l'hémisphère occidental sans avoir be-
soin. en temps normal, de maintenir des ef-
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faut pour les besoins métropolitains et la
défense de la doctrine de Monroe. Et pour
cela. il n'est pas d'armée professionnelle
qui tienne ; ce qu'il nous faut, c'est un Sys-
tème d'instruction universelle, basé sur les
principes démocratiques, semblable à ce
qu'on voit en Suisse et en Nouvelle-Zèlan-
de. Si on veut appeler cela conscription, je
veux bien que les adversaires de la cons-
cription se mettent en campagne. Par là
se trouveraient disciplinés les tempéra-
ments de nos jeunes hommes ; par là ils
profiteraient des avantages d'une éduca-
tion pratique. Et par là se trouverait assu-
rée la prompte mise sur pied d'une force
démocratique s'il fallait imposer quelque
part la justice. — (William H. Taft).
New York Herald, 23.1.
L'AVIATION DANS LA PROCHAINE GUERRE : De
Washington, 23 janvier. — Le sénateur
Chamberlain, de l'Orégon, président du Co-
mité sénatorial des affaires militaires, de-
mande la création d'un Ministère de l'Air,
ayant à sa tête un membre du Cabinet. Il a
exprimé l'avis que la supériorité dans les
airs sera «sans aucun doute le facteur déci-
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portance telle qu'elle laissera dans l'ombre
les opérations sur terre et sur mer. »
« Les Etats-Unis », a dit le sénateur Cham-
berlain, « devraient profiter de l'expérience
acquise au cours de la guerre avec l'Alle-
magne, pour se faire un programme de
construction sérieux. Nous devrions conti-
nuer de fabriquer des aéroplanes en quan-
tités raisonnables, mais surtout il nous faut
développer la science du vol de façon à pou-
voir, le cas échéant, obtenir et maintenir
la supériorité de l'air.
« Le problème de l'air parait devoir re-
poser à l'avenir sur le rendement qu'on
obtient par la coordination. C'est pour cette
raison qu'au nom de la majorité des mem-
bres du Comité sénatorial des affaires mi-
litaires, je recommande l'unification des ef-
forts, et insiste pour que l'on nous écoute.
Ce que je voudrais voir, c'est la création
d'un bureau spécial de l'aviation, ou d'un
ministère, dont le directeur siégerait au
conseil de cabinet à côté des ministres de
la guerre et de la marine. »
ri'nsfoll Transcript, 23.1.
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QUETIONS ÉCONOMIQUES
.CHOMAGE
Etats-Unis. — De Washington, 22.1 :
Le chômage, aux Etats-Unis, a atteint un
degré alarmant, et la situation empire de
jour en jour. L' « Employment Service »
fait les plus grands efforts pour résoudre
le problème, mais sans parvenir à toucher
le mal à sa base. La situation est reconnue
dangereuse, dans son aspect général, et,
s'il n'y est apporté remède, elle atteindra
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