Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 février 1919 22 février 1919
Description : 1919/02/22 (T11,N1079). 1919/02/22 (T11,N1079).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216669w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
!FFAIl\ES ÉTRANGÈRES
Er DE LA GUERRE
1 N° 1079
Samedi 22 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QU RSTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
les ~~s et Polonais. — Probablement
les .-l.lie:; garantissent que les deux partis
li§'ne de démarcation ~tem-
raille [en PuloCfneJ. Il n'est pas nécessaire
qUe cett l, (:) ,
• fin" e Igne cumcide avec la frontière dé-
Unitivp- nS elle ne semble pas devoir
SB HClder, il faudrait que les Alliés pris-
sent le ni Us grand soin de leurs clients po-
le aiS dJans les rÜgions encore occupées par
les troiinS allemandes. Tout dépend de la
~anicr. dOnt on ounduira la chose. Rien ne
Pourrait plus insensé, rien ne montre-
vait une "Ilorance plus dangeureuse de l'as-
nt r]p Europe centrale que de parler,
comme certains l'Ontl fait, du conflit germa-
^■PolnnQ"
de ç)'()"ais comme d'un simple ajustement
cetaii dans les frontières, analogue au
ChonllH tchéco-polonais au sujet de Tes-
chen..
\o *
qu'an 4Le^rcî"ons avec quelque surprise
ernment aucune action n'a été en-
eprise Pour mettre à exécution et pour
c°ntr(MP la démobilisation de l'Allemagne.
L'exniip • de l'omission n'est pas facile à
Dal/y Chronicle, 18 2.
La capacité de gaiement de l'Allemagne.
De ans, 22 Janner. - L'intention des
cW être pour le moment, d'exi-
Prél des Illdemnit¿1s partie en espèces, en
PrélevantJt ?nt pour cent sur le revenu na-
i aiiû v
et partie en nature. Ainsi,
l'allemagne devra remplacer toute la ma.
chiïieriP „ a été- remplacer toute la ma.
chinerie qllI a été détruite en Belgique et
dans le nord de la France. Elle a déjà reçu
lliachi de hvrer une grande quantité de
machine agricoles. Cest là ulle question
C*'est là un^ question
de plus el'Cates. , Les experts alliés, en
ont -, déterminer quelle est exacte-
dOnt la, prOpOrtion du matériel allemand
bler on Ut exiger la remise, sans trou-
uer la vi L nai'?na^e du pays au point de
Par r un diminution de sa production et
Par Consequent de sa solvabilité finan-
cière Ina' h
qUe rec al Foch paraît avoir compris
°'Ue' femnles ComP1ètement, ses conditions
remplies complètemcnt, ses condUlOns
primitives, alves à la cession d'une
^orrue mia lt® de matériel roulant, au-
t'ai e]nt désorganisé les transports al-
raient hu» esorganisé les transports al-
sian à ce ; Il. fait, semble-t-il, une conces-
i°Ut d'ahnrri Et Angleterre, qui voulait
tout d"bord co,nfisquer tous les navires al-
Plus P s, VOlt bien maintenant qu'il est
tie. rUdent de n'en prendre qu'une par-
Le bru f court que le Président - Wilson
a déci ue les Etats-Unis naieront pour
le décidé mL,6 es, Etats-Unis naieront pour
le trasport de leurs troupes à bord des
rf ayires "[lands, et que les sommes re-
dce prix de passage seront dé-
Il faudes Indemnités.
» faud
i ta udrftqu'il intervienne entre la Fran-
eChaYlg lernagne Un accord relatif à un
ée n'fi e de charbon et de fer ; car la
fi no
fer de 8 maintenant presque tout le
Europe occidentale, tandis que
l'Allemagne possède d'immenses ressour-
ces en charbon. Sans le minerai français,
les riches industries métallurgiques d'Al-
lemagne ne peuvent plus produire. Et, en
somme, le charbon est encore le seul pro-
duit que l'on puisse, à coup sûr, exiger
sans danger de l'Allemagne en manière
d'indemnité.
La conclusion est claire. Les conditions
posées par les Alliés sont par trop exor-
bilantes Le mieux que l'on puisse espé-
rer — dans les conditions les plus favo-
rables — c'est que l'Allemagne soit capa-
ble de rembourser en dix années la valeur
des dégâts causés à la propriété particu-
lière en Belgique et dans le nord de la
France — soit un total de 100 milliards
de francs. Mais, quant à lui faire amortir
toutes les dettes de guerre des Alliés, il
n'en saurait être question. Il faudra que
les diverses nations alliées cherchent ail-
leurs les moyens de se tirer de la situation
financière désespérée où elles se trouvent
maintenant. — (Paul Scott Mowrer)
Chicago Daily News, 22.1.
La reprise du travail en territoire oc-
cupé. — De Coblence, 21 janvier : Le
brigadier-général Smith, chargé de l'admi-
nistration Il des affaires civiles en territoire
allemand, occupé par l'armée américaine,
a conclu avec le haut commandement
allié un arrangement, par lequel il devient
possible aux établissements industriels du
secteur d'écouler leurs produits sur les
marchés français et allemands. Des accords
ont également été conclus pour que le ra-
vitaillement en charbon soit largement as-
suré par la région du Bas-Rhin. Le général
Smith veut que dans trois semaines il n'y
ait plus un chômeur dans la région.
Le général a son bureau à Trèves, et
des bureaux auxiliaires dans toute l'éten-
due des 5.000 milles carrés occupés par les
Américains. C'est un homme de manières
douces et un expert en droit international.
Dans une interview, l'autre jour il esquis-
sa ainsi la plus grande partie de ses des-
seins; « Nous voulons introduire un peu
du système américain dans les industries
que nous nous proposons de rajeunir. Il n'y
a rien à gagner à paralyser ces industries,
mais au contraire tout à gagner à leur don-
ner assistance. Sans compter que cela
écarte le danger que constitue la présence
de soldats démobilisés sans-travail, nous
aiderons l'Allemagne, en favorisant le dé-
veloppement de ces industries, à se pré-
parer à liquider sa dette financière vis à
vis des Alliés. » — (Edwin L. James)
Los Angeles Times, 22.1.
ARMEE ALLEMANDE
« La reconstitution de notre force ar-
mée » [sous ce titre]. — Le premier devoir
de tout gouvernement est d'assurer la sé-
curité et l'ordre à l'intérieur comme à l'ex-
térieur. Le reproche qu'il faut faire au gou-
vernement révolutionnaire est de ne pas
avoir rempli cette mission avec énergie.
Quand le mandataire du peuple Ebert rend
l'ancien système militariste responsable de
tous les malheurs actuels, quand il appelle
le gouvernement révolutionnaire le syndic
de faillite du système antérieur, il a en
grande partie raison ; mais on ne pourra
s'empêcher de lui reprocher, ainsi qu'à ses
collègues, d'avoir mal ~administré la fail-
lite et d'en avoir gaspillé l'actif.
Plusieurs semaines, plusieurs mois après
la révolution, ils avaient dans l'armée qui
revenait du front un bon instrument utilisa-
ble pour assurer la sécurité et l'ordre. La
discipline avait, il est vrai, disparu parmi
les troupes de l'intérieur et des étapes, mais
non parmi les troupes éprouvées qui ren-
traient du front. La faute de la révolution
est d'avoir semé la dissolution parmi ces
troupes. On est d'avis dans tous les partis,
à l'exception des socialistes indépendants,
que le devoir le plus pressant est de former
à nouveau une armée sûre, bien disciplinée,
pour rétablir le calme et l'ordre à l'inté-
rieur et pour nous assurer la sécurité né-
cessaire en face des désirs d'annexion des
Polonais, des Tchéco-Slovaques et des bol-
cheviks russes.
Dans quelle mesure cela sera-t-il permis
aux peuples dans la ligue mondiale de paix,
il est aussi impossible de le dire que de
savoir si ces armées seront des armées po-
pulaires recrutées selon le principe du ser-
vice militaire obligatoire pour tous les ci-
toyens, ou des troupes mercenaires. Tout
notre passé, toute notre conception du de-
voir envers l'Etat se prononcent en faveur
de l'armée populaire, qui, naturellement
pourrait n'être qu'une milice selon le mo-
dèle suisse. Mais on se demande si même
cette armée ne nous coûtera pas trop cher et
si nous n'aurons pas un besoin pressant de
nos hommes pour le travail économique.
Nous aurons à travailler pendant des dizai-
nes d'années avant d'avoir remis un peu
d'ordre dans nos finances. Jusqu'à ce mo-
ment. il nous faudra faire de grandes éco-
nomies, précisément: dans le domaine mili-
taire. Et le nombre des naissances en Alle-
magne a baissé pendant les annees de guer-
re d'une façon si effrayante, il va se rele-
ver après la guerre avec une telle lenteur
par suite de la perte de 1.600.000 hommes en
âge de procréer, par suite aussi de l'exten-
sion formidable des maladies sexuelles, que,
à partir de 1935 et pour de longues années
encore après cette date, nous ne dispose-
rons plus, pour le recrutement, de classes
suffisantes. Cette pénurie d'hommes suffirait
à elle seule à nous contraindre à réduire à
l'extrème notre force armée, même si la
ligue mondiale de la paix et nos finances
devaient nous permettre d'entretenir une
force militaire plus importante.
Il faudra donc examiner sérieusement si
une petite armée permanente et mercenai-
re ne serait pas préférable à une milice. La
haute valeur éducative du service militaire
obligatoire serait, il est vrai, perdue pour
nous de ce fait. Il faudra chercher comment
on pourra la remplacer. Car il s'agit de se
préoccuper de conserver au peuple alle-
mand et même de réveiller en lui le sens
de l'ordre et de la subordination aux inté-
rêts nécessaires de la communauté. Il im-
porte en outre que l'éducation physique ne
souffre pas du nouvel état de choses.
DES
!FFAIl\ES ÉTRANGÈRES
Er DE LA GUERRE
1 N° 1079
Samedi 22 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QU RSTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
les ~~s et Polonais. — Probablement
les .-l.lie:; garantissent que les deux partis
li§'ne de démarcation ~tem-
raille [en PuloCfneJ. Il n'est pas nécessaire
qUe cett l, (:) ,
• fin" e Igne cumcide avec la frontière dé-
Unitivp- nS elle ne semble pas devoir
SB HClder, il faudrait que les Alliés pris-
sent le ni Us grand soin de leurs clients po-
le aiS dJans les rÜgions encore occupées par
les troiinS allemandes. Tout dépend de la
~anicr. dOnt on ounduira la chose. Rien ne
Pourrait plus insensé, rien ne montre-
vait une "Ilorance plus dangeureuse de l'as-
nt r]p Europe centrale que de parler,
comme certains l'Ontl fait, du conflit germa-
^■PolnnQ"
de ç)'()"ais comme d'un simple ajustement
cetaii dans les frontières, analogue au
ChonllH tchéco-polonais au sujet de Tes-
chen..
\o *
qu'an 4Le^rcî"ons avec quelque surprise
ernment aucune action n'a été en-
eprise Pour mettre à exécution et pour
c°ntr(MP la démobilisation de l'Allemagne.
L'exniip • de l'omission n'est pas facile à
Dal/y Chronicle, 18 2.
La capacité de gaiement de l'Allemagne.
De ans, 22 Janner. - L'intention des
cW être pour le moment, d'exi-
Prél des Illdemnit¿1s partie en espèces, en
PrélevantJt ?nt pour cent sur le revenu na-
i aiiû v
et partie en nature. Ainsi,
l'allemagne devra remplacer toute la ma.
chiïieriP „ a été- remplacer toute la ma.
chinerie qllI a été détruite en Belgique et
dans le nord de la France. Elle a déjà reçu
lliachi de hvrer une grande quantité de
machine agricoles. Cest là ulle question
C*'est là un^ question
de plus el'Cates. , Les experts alliés, en
ont -, déterminer quelle est exacte-
dOnt la, prOpOrtion du matériel allemand
bler on Ut exiger la remise, sans trou-
uer la vi L nai'?na^e du pays au point de
Par r un diminution de sa production et
Par Consequent de sa solvabilité finan-
cière Ina' h
qUe rec al Foch paraît avoir compris
°'Ue' femnles ComP1ètement, ses conditions
remplies complètemcnt, ses condUlOns
primitives, alves à la cession d'une
^orrue mia lt® de matériel roulant, au-
t'ai e]nt désorganisé les transports al-
raient hu» esorganisé les transports al-
sian à ce ; Il. fait, semble-t-il, une conces-
i°Ut d'ahnrri Et Angleterre, qui voulait
tout d"bord co,nfisquer tous les navires al-
Plus P s, VOlt bien maintenant qu'il est
tie. rUdent de n'en prendre qu'une par-
Le bru f court que le Président - Wilson
a déci ue les Etats-Unis naieront pour
le décidé mL,6 es, Etats-Unis naieront pour
le trasport de leurs troupes à bord des
rf ayires "[lands, et que les sommes re-
dce prix de passage seront dé-
Il faudes Indemnités.
» faud
i ta udrftqu'il intervienne entre la Fran-
eChaYlg lernagne Un accord relatif à un
ée n'fi e de charbon et de fer ; car la
fi no
fer de 8 maintenant presque tout le
Europe occidentale, tandis que
l'Allemagne possède d'immenses ressour-
ces en charbon. Sans le minerai français,
les riches industries métallurgiques d'Al-
lemagne ne peuvent plus produire. Et, en
somme, le charbon est encore le seul pro-
duit que l'on puisse, à coup sûr, exiger
sans danger de l'Allemagne en manière
d'indemnité.
La conclusion est claire. Les conditions
posées par les Alliés sont par trop exor-
bilantes Le mieux que l'on puisse espé-
rer — dans les conditions les plus favo-
rables — c'est que l'Allemagne soit capa-
ble de rembourser en dix années la valeur
des dégâts causés à la propriété particu-
lière en Belgique et dans le nord de la
France — soit un total de 100 milliards
de francs. Mais, quant à lui faire amortir
toutes les dettes de guerre des Alliés, il
n'en saurait être question. Il faudra que
les diverses nations alliées cherchent ail-
leurs les moyens de se tirer de la situation
financière désespérée où elles se trouvent
maintenant. — (Paul Scott Mowrer)
Chicago Daily News, 22.1.
La reprise du travail en territoire oc-
cupé. — De Coblence, 21 janvier : Le
brigadier-général Smith, chargé de l'admi-
nistration Il des affaires civiles en territoire
allemand, occupé par l'armée américaine,
a conclu avec le haut commandement
allié un arrangement, par lequel il devient
possible aux établissements industriels du
secteur d'écouler leurs produits sur les
marchés français et allemands. Des accords
ont également été conclus pour que le ra-
vitaillement en charbon soit largement as-
suré par la région du Bas-Rhin. Le général
Smith veut que dans trois semaines il n'y
ait plus un chômeur dans la région.
Le général a son bureau à Trèves, et
des bureaux auxiliaires dans toute l'éten-
due des 5.000 milles carrés occupés par les
Américains. C'est un homme de manières
douces et un expert en droit international.
Dans une interview, l'autre jour il esquis-
sa ainsi la plus grande partie de ses des-
seins; « Nous voulons introduire un peu
du système américain dans les industries
que nous nous proposons de rajeunir. Il n'y
a rien à gagner à paralyser ces industries,
mais au contraire tout à gagner à leur don-
ner assistance. Sans compter que cela
écarte le danger que constitue la présence
de soldats démobilisés sans-travail, nous
aiderons l'Allemagne, en favorisant le dé-
veloppement de ces industries, à se pré-
parer à liquider sa dette financière vis à
vis des Alliés. » — (Edwin L. James)
Los Angeles Times, 22.1.
ARMEE ALLEMANDE
« La reconstitution de notre force ar-
mée » [sous ce titre]. — Le premier devoir
de tout gouvernement est d'assurer la sé-
curité et l'ordre à l'intérieur comme à l'ex-
térieur. Le reproche qu'il faut faire au gou-
vernement révolutionnaire est de ne pas
avoir rempli cette mission avec énergie.
Quand le mandataire du peuple Ebert rend
l'ancien système militariste responsable de
tous les malheurs actuels, quand il appelle
le gouvernement révolutionnaire le syndic
de faillite du système antérieur, il a en
grande partie raison ; mais on ne pourra
s'empêcher de lui reprocher, ainsi qu'à ses
collègues, d'avoir mal ~administré la fail-
lite et d'en avoir gaspillé l'actif.
Plusieurs semaines, plusieurs mois après
la révolution, ils avaient dans l'armée qui
revenait du front un bon instrument utilisa-
ble pour assurer la sécurité et l'ordre. La
discipline avait, il est vrai, disparu parmi
les troupes de l'intérieur et des étapes, mais
non parmi les troupes éprouvées qui ren-
traient du front. La faute de la révolution
est d'avoir semé la dissolution parmi ces
troupes. On est d'avis dans tous les partis,
à l'exception des socialistes indépendants,
que le devoir le plus pressant est de former
à nouveau une armée sûre, bien disciplinée,
pour rétablir le calme et l'ordre à l'inté-
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cessaire en face des désirs d'annexion des
Polonais, des Tchéco-Slovaques et des bol-
cheviks russes.
Dans quelle mesure cela sera-t-il permis
aux peuples dans la ligue mondiale de paix,
il est aussi impossible de le dire que de
savoir si ces armées seront des armées po-
pulaires recrutées selon le principe du ser-
vice militaire obligatoire pour tous les ci-
toyens, ou des troupes mercenaires. Tout
notre passé, toute notre conception du de-
voir envers l'Etat se prononcent en faveur
de l'armée populaire, qui, naturellement
pourrait n'être qu'une milice selon le mo-
dèle suisse. Mais on se demande si même
cette armée ne nous coûtera pas trop cher et
si nous n'aurons pas un besoin pressant de
nos hommes pour le travail économique.
Nous aurons à travailler pendant des dizai-
nes d'années avant d'avoir remis un peu
d'ordre dans nos finances. Jusqu'à ce mo-
ment. il nous faudra faire de grandes éco-
nomies, précisément: dans le domaine mili-
taire. Et le nombre des naissances en Alle-
magne a baissé pendant les annees de guer-
re d'une façon si effrayante, il va se rele-
ver après la guerre avec une telle lenteur
par suite de la perte de 1.600.000 hommes en
âge de procréer, par suite aussi de l'exten-
sion formidable des maladies sexuelles, que,
à partir de 1935 et pour de longues années
encore après cette date, nous ne dispose-
rons plus, pour le recrutement, de classes
suffisantes. Cette pénurie d'hommes suffirait
à elle seule à nous contraindre à réduire à
l'extrème notre force armée, même si la
ligue mondiale de la paix et nos finances
devaient nous permettre d'entretenir une
force militaire plus importante.
Il faudra donc examiner sérieusement si
une petite armée permanente et mercenai-
re ne serait pas préférable à une milice. La
haute valeur éducative du service militaire
obligatoire serait, il est vrai, perdue pour
nous de ce fait. Il faudra chercher comment
on pourra la remplacer. Car il s'agit de se
préoccuper de conserver au peuple alle-
mand et même de réveiller en lui le sens
de l'ordre et de la subordination aux inté-
rêts nécessaires de la communauté. Il im-
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