Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 février 1919 21 février 1919
Description : 1919/02/21 (T11,N1078). 1919/02/21 (T11,N1078).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216668g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
APpt DES
Appkl RES ÉTRANGÈRES
Er DE LA GUERRE
---
1 IN u 1078 ,
1
-.P-'
Vendredi 21 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
qemm..- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
L OPERATIONS
L tite allemande. — La controverse
voq ,
rtant Pani un article du comman-
S r^,ns la FrunlifurPer Zeitung
du 26 ian-u|-er [Cf. Bultetin n" 1065, page 1,
Un raonrir se trouve complétée par
- du généralissime anglais,
^ar'écihai Sl- r Douglas Haig au Times
§
l'ap JanVIer. — Aux termes de ce
r^PPort la résistance allemande se serait
elle a erne.nt renforcée le 10 octobre. Le 15,
aurait e<:u -*rès sérieuse au canal de la
"euie Ai-, Cours du dernier tiers d'octobre,
sUr la tu cours du dernier tiers d'octobre,
résistance allemande a été
°piniâ.trP I^, antei>ie excellemment soute-
nue Par 1 artIllerie, Derrière leurs réseaux
dus fils de fer les Allemands se sont dlMen-
dus avec acharnement at sont passés main-
*es fois, à ia Cordre-alttaque. Lorsque finale-
tes foi's à la contre-alttaque. Lorsque finale-
rnent les Anglais se furent rendus maîtres
.d e unePOSLtIOn de la Selle, ils se sont heurtés
Où d nOUvelle résistance au bois Mormal,
où des f o-r°uPes de mitrailleuses habilement
dispees ,groupes de mitralleuses habilement
leur avance empêchaient de poursuivre
p aVance.
ai,ns?ur une armée « définitivement battue »,
«fie lnv,^. le commandant Paulus qua-
Die sePtemK allemande dès le début
4se te re, on vqiiti que les choses
ne vont Pn asL trop m&l quatre semaines
apre, c; ougla-s Haig aurait-il exa-
ré à Ir Douglas Haig aurait-il exa-
Pour f SS^n la résistance allemande
ProUes aIre d'autant mieux ressortir les
Êr°Uesses ,aes troupes britanniques ?
ar4 dolnn e-e la sobre objectivité des comp-
i?:s'renduo ,
tes-r'erldu s anglais, il n'est pas possible de
Ulsist re. D autant moins que le maréchal
ment sur le fait que c'est à
ai dire ?Wf , ndrernènt de ses alliés qui a
rendu désespérée la situation militaire de
sesperée la situation militaire de
tente dagne. Il s'agissait alors, pour l'En-
lllande de er sans répit l'armëe alle-
aMe de f ^0ri a ne pas lui permettre de
s'installer , r Ulle ^^ne ^e défense rac»
ligne -3e défense rac.
arice tout i
0urcie où elle aUrait pu prolonger sa résis-
réchaJ,OUt l'hiver. Cette remarque du ma-
Dour n Douglas contient l'aveu précieux
Point dOus, que nos perspectives n'étaient
v?ltu du tnm
Point d, -tout SI mauvaises, si notre gou-
à notre peuple ne s'étaient pas
on ~s a, inuer la résistance. Ce qui
oon hnfirme oph e hypothèse, c'est que le maré-
eh", alcrb ne commence à parler de com-
in^e désnmJS.?lsat*0n allemande et de la
le rj Plèt eiraUissance qui en résulte, qu'au
P~av mistice a été conclu. La ré-
POsItion dvaÜ COuronrié l'œuvre de décom-
v. F, L.) e l'armée allemande. (Signé' :
Dnl0n dp i, larmée allemande. - (Signé :
@ M.2.. matin.
L'ARMISTICE
mh rôle d, rl ^fr9er• — La presse enne-
mei, pa v La presse Enne-
t Ignore PartIculier la presse française,
tem er presse française,
~e l'Ali que les dirigeants de l'En-
trûdb e rivée de ses moyens
fer,ise, à la --,-eiÏle d'une totale catas-
e économ- est complètement inca-
te>bL6 de eSIster. Or, quelque incroyable
que cela puisse sembler, il y a des signes
indubitables qu'aux troisièmes négociations
qui vont avoir lieu à Trêves, le maréchal
Foch va poser à l'Allemagne de nouvelles
et implacables conditions. Et chez nous,
comment réagit l'opinion ? C'est à Erzber-
ger qu'on s'en prend. On en fait le bouc
émissaire, et une campagne de basses polé-
miques personnelles bat son plein contre
lui. — Il nous est impossible de laisser
traiter ainsi un leader de notre parti, entré
comme député du Centre dans le cabinet
Max de Bade, et demeurant à son poste pour
des raisons patriotiques, malgré la révolu-
tion. — Comment notre armée en a-t-elle
été réduite à accepter l'écrasant armistice
du 10 novembre ? Est-ce la conséquence
des buts de guerre présomptueux des pan-
germanistes ? Celle de l'agitation socialdé-
mocrate ? De la longue durée de la guerre
avec sa détresse et ses privations au front
et à l'intérieur ? Des fautes de nos dirigeants
politiques au militaire? Du fait qu'on s'est
rendu compte trop tard de l'énorme supé-
riorité numérique et matérielle de la coa-
lition des puissances adverses ? Nous som-
mes encore trop sous l'impression immé-
diate du désastre pour en décider. Réser-
vons cette tâche aux historiens à venir.
Mais ce qui est d'ores et déjà certain, c'est
l'effort conciliateur de ceux qui,un an avant
l'effondrement, et alors que l'Allemagne
était à l'apogée de sa puissance militaire,
conseillaient la paix sans annexions ni in-
demnités. Erzberger était de ceux-là. Et
ceux-là n'avaient que trop raison, puisqu'un
an après il ne nous restait plus qu'à accep-
ter les conditions qu'on nous posait. Erz-
berger eut,du moins, l'incontestable mérite
d'obtenir des adoucissements à ces condi-
tions. Nous chercherions en vain dans la
presse pangermaniste, acte de ce fait.
L'armistice nous a dépouillés de notre
force. Mais nous serions devenus impuis-
sants, même si ses çonditions eussent été
moins dures, d'abord parce que la lassitude
de' la guerre était générale, et surtout par
suite de la révolution. C'est cette impuis-
sance qui nous a paralysés, livrés à la merci
de l'Entente, en dépit des 14 points Wilson.
Comment, dans ces conditions, peut-on faire
grief à la Commission d'armistice d'avoir
accepté, à Trêves comme à Compiègne, ce
qu'elle était dans l'impossilbilité d'éviter ?
Et dans les deux cas, elle n'était qu'organe
eyécutif de la volonté gouvernementale.
C'est donc aux mandataires du peuple qu'il
faudrait adresser les reproches, si eux:
aussi ne se trouvaient contraints par la né-
cessité. Refuser, par exemple, de livrer
notre flotte de commerce ? Pouvions nous
empêcher qu'on la prît de force ? Les pan-
germanistes devraient reconnaître, une fois
pour toutes, qu'un « non possumus » est
inopérant à Trêves; qu'il s'agit, de répondre
par (t oui » ou pair « non » aux exigences
inouïes que l'adversaire formule. Et malgré
cela le chef de la Commission allemande
a chaque fois entrepris, avec succès, d'obte-
nir des adoucissements. Les détracteurs
d'Erzberger ne lui en savent aucun gré.
Germania 11.2, matin.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La vie économique de l'Allemagne. —
Quand l'armistice fut signé, le parti de la
vengeance, aux Etats-Unis et chez les Al-
liés, se déclara vigoureusement opposé à
toute idée de ravitailler l'Allemagne.
Mais, aujourd'hui que l'on se rend compte
que des rations insuffisantes pour l'Alle-
magne entraîneront des troubles pour le
reste du monde, les plus vindicatifs d'entre
nous admettent que nous devons assurer
la nourriture des Allemands. C'est un pro-
grès dans le sens d'une saine appréciation
de la situation européenne, mais il y a
plus à faire encore. Il nous faut reconnaître
que le travail est nécessaire, aussi bien que
les vivres, au triomphe des forces de l'or-
dre dans les pays vaincus. Les exporta-
teurs anglais, français et américains aime-
raient à voir fermer à l'Allemagne le mar-
ché des matières premières, et à lui voir
interdire l'exportation des produits manu-
facturés, tant qu'on n'aura pas organisé
la surveillance des marchés neutres. Il est
profitable de dominer ces marchés, sans
aucun doute, mais il l'est plus encore d'em-
pêcher les progrès de l'anarchie en mettant
la population des Puissances Centrales au
travail. Et comment peut-elle être mise au
travail rapidement si on lui interdit l'im-
portation et l'exportation des marchandi-
ses ? Lui demandera-t-on de travailler à
des améliorations intérieures ? Après que
son industrie aura été' remise en train, oui ;
mais pour le moment il est impossible de
voir comment pourraient être organisées
ces améliorations, et où on trouverait de
l'argent pour les réaliser.
New Republic dé New-York], 18.1.
GREVES
Grande-Bretagne. — Sous le titre : « UN
PARLEMENT DE L'INDUSTRIE » : * C'est Une
une bonne nouvelle que le Premier Minis-
tre, ainsi que le ministre du Travail, s'oc-
cupent du projet d'établissement d'une
sorte de parlement industriel qui donnera
son avis dans les problèmes du travail.
L'idée serait de convoquer une-vaste con-
férence au congrès, représentant toutes les
parties intéressées, qui pourrait discuter
les grandes questions (telle celle des heu-
res de travail) dans leur plus large en-
vergure et non simplement par rapport à
telle ou telle profession. Les délégués à
cette grande conférence nommeraient lin
conseil .ou un cabinet de proportions plus
pratiques, qui pourrait se réunir à des in-
tervalles fréquents et serait à même, aus-
sitôt que des difficultés nouvelles apparaî-
traient- à l'horizon industriel, de s'occuper
de ces difficultés avant qu'elles ne devien-
nent impossibles à traiter. Mieux vaut pré-
venir que guérir : et une politique qui reste
à hauteur de ses problèmes a plus de chan-
ces de trouver une .solution qu'une politi-
que qui les suit clopin-clopant.
APpt DES
Appkl RES ÉTRANGÈRES
Er DE LA GUERRE
---
1 IN u 1078 ,
1
-.P-'
Vendredi 21 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
qemm..- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
L OPERATIONS
L tite allemande. — La controverse
voq ,
rtant Pani un article du comman-
S r^,ns la FrunlifurPer Zeitung
du 26 ian-u|-er [Cf. Bultetin n" 1065, page 1,
Un raonrir se trouve complétée par
- du généralissime anglais,
^ar'écihai Sl- r Douglas Haig au Times
§
l'ap JanVIer. — Aux termes de ce
r^PPort la résistance allemande se serait
elle a erne.nt renforcée le 10 octobre. Le 15,
aurait e<:u -*rès sérieuse au canal de la
"euie Ai-, Cours du dernier tiers d'octobre,
sUr la tu cours du dernier tiers d'octobre,
résistance allemande a été
°piniâ.trP I^, antei>ie excellemment soute-
nue Par 1 artIllerie, Derrière leurs réseaux
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dus avec acharnement at sont passés main-
*es fois, à ia Cordre-alttaque. Lorsque finale-
tes foi's à la contre-alttaque. Lorsque finale-
rnent les Anglais se furent rendus maîtres
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Où d nOUvelle résistance au bois Mormal,
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leur avance empêchaient de poursuivre
p aVance.
ai,ns?ur une armée « définitivement battue »,
«fie lnv,^. le commandant Paulus qua-
Die sePtemK allemande dès le début
4se te re, on vqiiti que les choses
ne vont Pn asL trop m&l quatre semaines
apre, c; ougla-s Haig aurait-il exa-
ré à Ir Douglas Haig aurait-il exa-
Pour f SS^n la résistance allemande
ProUes aIre d'autant mieux ressortir les
Êr°Uesses ,aes troupes britanniques ?
ar4 dolnn e-e la sobre objectivité des comp-
i?:s'renduo ,
tes-r'erldu s anglais, il n'est pas possible de
Ulsist re. D autant moins que le maréchal
ment sur le fait que c'est à
ai dire ?Wf , ndrernènt de ses alliés qui a
rendu désespérée la situation militaire de
sesperée la situation militaire de
tente dagne. Il s'agissait alors, pour l'En-
lllande de er sans répit l'armëe alle-
aMe de f ^0ri a ne pas lui permettre de
s'installer , r Ulle ^^ne ^e défense rac»
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arice tout i
0urcie où elle aUrait pu prolonger sa résis-
réchaJ,OUt l'hiver. Cette remarque du ma-
Dour n Douglas contient l'aveu précieux
Point dOus, que nos perspectives n'étaient
v?ltu du tnm
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à notre peuple ne s'étaient pas
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qui vont avoir lieu à Trêves, le maréchal
Foch va poser à l'Allemagne de nouvelles
et implacables conditions. Et chez nous,
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Max de Bade, et demeurant à son poste pour
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tion. — Comment notre armée en a-t-elle
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du 10 novembre ? Est-ce la conséquence
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et à l'intérieur ? Des fautes de nos dirigeants
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rendu compte trop tard de l'énorme supé-
riorité numérique et matérielle de la coa-
lition des puissances adverses ? Nous som-
mes encore trop sous l'impression immé-
diate du désastre pour en décider. Réser-
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Mais ce qui est d'ores et déjà certain, c'est
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l'effondrement, et alors que l'Allemagne
était à l'apogée de sa puissance militaire,
conseillaient la paix sans annexions ni in-
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ceux-là n'avaient que trop raison, puisqu'un
an après il ne nous restait plus qu'à accep-
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presse pangermaniste, acte de ce fait.
L'armistice nous a dépouillés de notre
force. Mais nous serions devenus impuis-
sants, même si ses çonditions eussent été
moins dures, d'abord parce que la lassitude
de' la guerre était générale, et surtout par
suite de la révolution. C'est cette impuis-
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de l'Entente, en dépit des 14 points Wilson.
Comment, dans ces conditions, peut-on faire
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accepté, à Trêves comme à Compiègne, ce
qu'elle était dans l'impossilbilité d'éviter ?
Et dans les deux cas, elle n'était qu'organe
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C'est donc aux mandataires du peuple qu'il
faudrait adresser les reproches, si eux:
aussi ne se trouvaient contraints par la né-
cessité. Refuser, par exemple, de livrer
notre flotte de commerce ? Pouvions nous
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germanistes devraient reconnaître, une fois
pour toutes, qu'un « non possumus » est
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inouïes que l'adversaire formule. Et malgré
cela le chef de la Commission allemande
a chaque fois entrepris, avec succès, d'obte-
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Germania 11.2, matin.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La vie économique de l'Allemagne. —
Quand l'armistice fut signé, le parti de la
vengeance, aux Etats-Unis et chez les Al-
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toute idée de ravitailler l'Allemagne.
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reste du monde, les plus vindicatifs d'entre
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la nourriture des Allemands. C'est un pro-
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plus à faire encore. Il nous faut reconnaître
que le travail est nécessaire, aussi bien que
les vivres, au triomphe des forces de l'or-
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la surveillance des marchés neutres. Il est
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aucun doute, mais il l'est plus encore d'em-
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la population des Puissances Centrales au
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son industrie aura été' remise en train, oui ;
mais pour le moment il est impossible de
voir comment pourraient être organisées
ces améliorations, et où on trouverait de
l'argent pour les réaliser.
New Republic dé New-York], 18.1.
GREVES
Grande-Bretagne. — Sous le titre : « UN
PARLEMENT DE L'INDUSTRIE » : * C'est Une
une bonne nouvelle que le Premier Minis-
tre, ainsi que le ministre du Travail, s'oc-
cupent du projet d'établissement d'une
sorte de parlement industriel qui donnera
son avis dans les problèmes du travail.
L'idée serait de convoquer une-vaste con-
férence au congrès, représentant toutes les
parties intéressées, qui pourrait discuter
les grandes questions (telle celle des heu-
res de travail) dans leur plus large en-
vergure et non simplement par rapport à
telle ou telle profession. Les délégués à
cette grande conférence nommeraient lin
conseil .ou un cabinet de proportions plus
pratiques, qui pourrait se réunir à des in-
tervalles fréquents et serait à même, aus-
sitôt que des difficultés nouvelles apparaî-
traient- à l'horizon industriel, de s'occuper
de ces difficultés avant qu'elles ne devien-
nent impossibles à traiter. Mieux vaut pré-
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