Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 février 1919 19 février 1919
Description : 1919/02/19 (T11,N1076). 1919/02/19 (T11,N1076).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216666n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MïNlSTÈKES
DE¡.¡
AIRES ÉTUÂNGERES
De LA GURRRE
1 N° LUit)
Mercredi 19 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
WKSTIONS MfLfTAIRIN
, L'ARMISTICE
cb.en. l'eVÏsion de l'armistice italo-autri-
avec l'Aliom à l'armistice conclu
~ec l Allemü.g-ile, l'armistice conclu avec
tair trIche, presente, au point de vue mili-
des el COmme au point de vue éconumique,
des Unes graves qu'il faut combler.
de l,illlés ont été moins sévères vis-à-vis
de l'Autriche e qu'envers l'Allemagne Ils
considéraient. qU'envers l'AHemagne .115
1 Autriche défaite, mor-
celée, en pelltes nationalités indépendantes
~~t quelques-unes étaient plus ou moins
1105 amipc plus constituer dé-
?0rrnaLs nV11^ P°uvait plus constituer que
danger militaire ; tandis que
f esse encore en grande parue de ses
'Qrcea HeVo-iC?fe en grande partie de ses
'>r'ce,î devait être ma-intenue dans l'impuis-
fl'OUr:. Niais en outre, les événements, au
italien, se précipitaient avec une telle
rapiditéque les conditions de l'armistice
ne trouvn'enten retard; sur la situation, et
se trouvaient en retard sur la situation, et
ne se etO Port ionnaie nt, pas à la victoire ;
€Hea ava; été établies à Versailles, sur
esbases de la victoire initiale, dont l'im-
^randiosc T^enait' de jour en jour, plus
^er sév^r i ^roistice que l'on pouvait ju-
;ger
1er novemh le .30 octobre était indulgent le
(1,1,a batallie ne nous eût: déjà donné ;
^ut-être au contraire, nous liait-il, au
Moment toutes les possibilités s'ou-
yraient Où toutes les possibilités s'ou-
'te devant nous L'Autriche a été con-
a'ftte il .démobiliser et à réduire son ar-
: mai Etats nés de sa ruine ont
<1Vec es l'les; et nous ne pouvons voir
avec satief C se développer une force
arfIlée tch se développer une force
une force armée allemande,
Ilous- Oise, Ou yougo-slave. Nous avons
°us-mêm!o concouru à la constitution de
1 waHïiée tchéco-slovaque, dont nous &0m-
^es Dater^ n nlement tiers; nous avons aidé
il Wan10n de nombreuses divisions
Punaises ^V' - mais nous voyons croître des
lIlUle nri dont l'inimitié ne se dissi-
nous IPQs et. semble continuer vis-à-vis de
us latr dition de l'inimitié autrichienne.
Oerni U on mobilise ;Slli' le territoire en-
nemi e l'ltaliec rh d'une guerre contre
Italie a,-» P°thèse d'une guerre contre
qUes née par des hommes politi-
lés dans t réunions publiques et dans
i-s iourna,, X' .ors(lue les hommes appe-
es aux arm
a sont ceux-là même que nous
llous d en face de nous dans les tranchées,
nous devonc noUS demander sM1 n'est pas
e recoUrir de nouveau à ce principe
Nations, et fTUe*, ?s Alliés ont appliqué avec
d'arni de l'Allemagne. Le titre nomi-
ntente, attribué à certains
des Etats nés de le déwmposition de
l'Autriche nés Je la décomposition de
l'Au Ir- e Uallité qui s'accorde mal avec
si erC*eet $con?lî0nS?''hostilité plus ou moins
(lu • i»TItalie, peut-elle permettre
Etat soit huit fois plus armé que
no n 11 l'avait ti^lt6 €n ennemi et soumis à
l'fir£ Plsiice? D'autre part, la question éco-
^e» l or ,
rinin IqUe@ tlors de la signature de l'armis-
tic» 8 e négligée. Nous avons droit à ce
que l'ennemi nous livre du matériel de
chemin de fer, pour nous compenser, au
moins en partie, du matériel perdu pendant
l'invasion. Nous avons droit à la restitution
immédiate des valeurs dérobées, des ma-
chines volées et des marchandises empor-
tées, surtout par les Allemands ; nous
avons le droit d'établir une surveillance fi-
nancière analogue à celle que les Alliés
exercent en Allemagne. — (Luigi Barzini).
Corricre della Sera, 14.2.
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — On se montrera généra-
lement satisfait, de l'assurance donnée par
le général March que les forces américai-
nes en France et dans les territoires oc-
cupés en Allemagne vont être réduites au
strict minimum compatible avec nos obli-
gations internationales et qu'il croit être
sensiblement inférieur à 30 divisions, chif-
fre fréquemment mentionné comme pro-
bablement nécessaire. Le maréchal Foch,
a-t-il dit, a déjà été mis au courant de
cette politique par le général Pershing, et
elle a naturellement déjà fait l'objet de
discussions entre les représentants des Al-
liés à Paris. Plus vite nos troupes seront
ramenées; plus les hommes seront con-
tents ; on en dit autant en ce qui con-
cerne l'armée anglaise. Toute décision des
gouvernements alliés qui comporterait, sans
nécessité, le maintien de grandes armées
en Europe, rencontrerait une forte oppo-
sition. C'est là l'une des raisons de l'in-
quiétude causée par la tendance à imposer
de nouvelles conditions d'armistice. On
croit dans certains milieux que l'on cher-
che à utiliser ce moyen pour lier les ar-
mées alliées à des engagements qui néces-
siteraient une occupation prolongée par des
forces importantes, même s'il n'en résul-
tait pas d'hostilités nouvelles. L'occupation,
par exemple, des régions le long du Rhin
qui ne sont pas comprises dans les condi-
tions de l'armistice est très naturellement
rapprochée de la déclaration du maréchal
Foch que le Rhin devait être la frontière
française. Ce n'est pas à lui d'en décider,
mais un armistice modifié par cette poli-
tique imposerait des charges inutiles aux
armées des Alliés. - (Ed.).
Springfield Republican, 20.1.
Lorsque les soldats de l'armée doccu-
pation regagneront leurs foyers ils ne re-
viendront pas en chantant un hymne de
haine mais au contraire serviront d'inter-
médiaires de réconciliation entre les ceux
grandes Républiques. On ne doit pas le
regretter, mais au contraire s'en féliciter.
Lorsqu'une guerre est finie, plus vite l' ac-
cord s'établit, mieux cela vaut et il est
juste que ceux qui furent les premiers à
partir en guerre soient aussi les nremiers
ouvriers de la paix.
Il serait regrettable que le séjour pro-
longé des Américains déterminât une cer-
taine friction avec les Français comme l'in-
diquent quelques correspondants.
Nous espérons que la version que i'on
en donne est très exagérée, cependant des
observateurs méticuleux se sont montrés
désireux de voir les Américains quitter la
France aussitôt que possible. Une amitié
si soudaine et si forte est difficile à en-
tretenir lorsque la crise qui l'a engendrée
est passée, et les Français, tendus à l'excès
par la guerre et également nleins de cha-
grin et de gloire, sont naturellement dési-
reux d'être laissés seuls. Ils sont recon-
naissants, mais ils désirent voir partir les
étrangers et personne ne peut les en blâ-
mer. Quand une guerre est finie, ni la haine
ni l'amitié ne peuvent être maintenues
dans les hauteurs où la guerre les a pla-
cées et ce sera une bonne chose pour tout
le monde lorsque l'occupation prendra fin
(Ed.).
Springfield Republican, 22.1.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
CHOMAGE
Etats-Unis. --- De Washington, 21 jan-
vier. Un projet de loi portant crédit de
100 millions de dollars pour être affecté à
des travaux publics destinés à éviter le
chômage, a été déposé aujourd'hui par le
sénateur Kenyon, républicain, chargé
d'étudier la question du travail. D'après ce
projet, il serait créé, sous le nom de Uni-
ted States Emergency Public Works Board,
un bureau qui aurait pour rôle de vérifier
les dépenses engagées, et dont relèveraient
toutes les mesures prises par les autorités
fédérales, régionales ou municipales, pour
combattre le chômage. En plus des $ 100
millions de ce fonds de secours, le sénateur
Kenyon a proposé d'autoriser des avances.
par la War Finance Corporation, jusqu'à
concurrence de trois cent millions de dol-
lars. et soumises à l'approbation du Conseil
fédéral, pour servir à des travaux publics
que jugerait nécessaires le ministre du Tra-
vail afin d'éviter le chômage. — ;\-elt' York
Tribune. 22.1.
Allemagne. - L'auteur signale la cam
pagne menée par la bourgeoisie contre les
chômeurs qu'elle accuse de paresse et ca-
lomnie outrageusement. Le chômage est une
conséquence normale et logique de la guer
re qui a fait perdre à certains ouvriers
l'habitude et le goût du travail.
La production, artificiellement maintenue
à son niveau normal pendant la guerre par
les commandes de fournitures militaires est
actuellement en pleine débâcle. Le chômage
de masses d'ouvriers en est la conséquence
inévitable ; une de ses autres causes est la
crise économique, produite par le manque
de matières premières, l'usure des moyens
de production et surtout par l'attitude des
employeurs qui empêchent la reprise d'une
vie économique normale dans les conditions
politiques actuelles. Cette intention des em-
ployeurs s'était manifestée déjà peu de
temps avant la révolution. Maintenant on
signale de tous côtés leur résistance systé-
matique. Citons, par exemple, ce fait re-
connu exact par Hué,le leader des mineurs:
les employeurs ont, dans les mines du Rhin
DE¡.¡
AIRES ÉTUÂNGERES
De LA GURRRE
1 N° LUit)
Mercredi 19 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
WKSTIONS MfLfTAIRIN
, L'ARMISTICE
cb.en. l'eVÏsion de l'armistice italo-autri-
avec l'Aliom à l'armistice conclu
~ec l Allemü.g-ile, l'armistice conclu avec
tair trIche, presente, au point de vue mili-
des el COmme au point de vue éconumique,
des Unes graves qu'il faut combler.
de l,illlés ont été moins sévères vis-à-vis
de l'Autriche e qu'envers l'Allemagne Ils
considéraient. qU'envers l'AHemagne .115
1 Autriche défaite, mor-
celée, en pelltes nationalités indépendantes
~~t quelques-unes étaient plus ou moins
1105 amipc plus constituer dé-
?0rrnaLs nV11^ P°uvait plus constituer que
danger militaire ; tandis que
f esse encore en grande parue de ses
'Qrcea HeVo-iC?fe en grande partie de ses
'>r'ce,î devait être ma-intenue dans l'impuis-
fl'OUr:. Niais en outre, les événements, au
italien, se précipitaient avec une telle
rapiditéque les conditions de l'armistice
ne trouvn'enten retard; sur la situation, et
se trouvaient en retard sur la situation, et
ne se etO Port ionnaie nt, pas à la victoire ;
€Hea ava; été établies à Versailles, sur
esbases de la victoire initiale, dont l'im-
^randiosc T^enait' de jour en jour, plus
^er sév^r i ^roistice que l'on pouvait ju-
;ger
1er novemh le .30 octobre était indulgent le
^ut-être au contraire, nous liait-il, au
Moment toutes les possibilités s'ou-
yraient Où toutes les possibilités s'ou-
'te devant nous L'Autriche a été con-
a'ftte il .démobiliser et à réduire son ar-
: mai Etats nés de sa ruine ont
<1Vec es l'les; et nous ne pouvons voir
avec satief C se développer une force
arfIlée tch se développer une force
une force armée allemande,
Ilous- Oise, Ou yougo-slave. Nous avons
°us-mêm!o concouru à la constitution de
1 waHïiée tchéco-slovaque, dont nous &0m-
^es Dater^ n nlement tiers; nous avons aidé
il Wan10n de nombreuses divisions
Punaises ^V' - mais nous voyons croître des
lIlUle nri dont l'inimitié ne se dissi-
nous IPQs et. semble continuer vis-à-vis de
us latr dition de l'inimitié autrichienne.
Oerni U on mobilise ;Slli' le territoire en-
nemi e
Italie a,-» P°thèse d'une guerre contre
qUes née par des hommes politi-
lés dans t réunions publiques et dans
i-s iourna,, X' .ors(lue les hommes appe-
es aux arm
a sont ceux-là même que nous
llous d en face de nous dans les tranchées,
nous devonc noUS demander sM1 n'est pas
e recoUrir de nouveau à ce principe
Nations, et fTUe*, ?s Alliés ont appliqué avec
d'arni de l'Allemagne. Le titre nomi-
ntente, attribué à certains
des Etats nés de le déwmposition de
l'Autriche nés Je la décomposition de
l'Au Ir- e Uallité qui s'accorde mal avec
si erC*eet $con?lî0nS?''hostilité plus ou moins
(lu • i»TItalie, peut-elle permettre
Etat soit huit fois plus armé que
no n 11 l'avait ti^lt6 €n ennemi et soumis à
l'fir£ Plsiice? D'autre part, la question éco-
^e» l or ,
rinin IqUe@ tlors de la signature de l'armis-
tic» 8 e négligée. Nous avons droit à ce
que l'ennemi nous livre du matériel de
chemin de fer, pour nous compenser, au
moins en partie, du matériel perdu pendant
l'invasion. Nous avons droit à la restitution
immédiate des valeurs dérobées, des ma-
chines volées et des marchandises empor-
tées, surtout par les Allemands ; nous
avons le droit d'établir une surveillance fi-
nancière analogue à celle que les Alliés
exercent en Allemagne. — (Luigi Barzini).
Corricre della Sera, 14.2.
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — On se montrera généra-
lement satisfait, de l'assurance donnée par
le général March que les forces américai-
nes en France et dans les territoires oc-
cupés en Allemagne vont être réduites au
strict minimum compatible avec nos obli-
gations internationales et qu'il croit être
sensiblement inférieur à 30 divisions, chif-
fre fréquemment mentionné comme pro-
bablement nécessaire. Le maréchal Foch,
a-t-il dit, a déjà été mis au courant de
cette politique par le général Pershing, et
elle a naturellement déjà fait l'objet de
discussions entre les représentants des Al-
liés à Paris. Plus vite nos troupes seront
ramenées; plus les hommes seront con-
tents ; on en dit autant en ce qui con-
cerne l'armée anglaise. Toute décision des
gouvernements alliés qui comporterait, sans
nécessité, le maintien de grandes armées
en Europe, rencontrerait une forte oppo-
sition. C'est là l'une des raisons de l'in-
quiétude causée par la tendance à imposer
de nouvelles conditions d'armistice. On
croit dans certains milieux que l'on cher-
che à utiliser ce moyen pour lier les ar-
mées alliées à des engagements qui néces-
siteraient une occupation prolongée par des
forces importantes, même s'il n'en résul-
tait pas d'hostilités nouvelles. L'occupation,
par exemple, des régions le long du Rhin
qui ne sont pas comprises dans les condi-
tions de l'armistice est très naturellement
rapprochée de la déclaration du maréchal
Foch que le Rhin devait être la frontière
française. Ce n'est pas à lui d'en décider,
mais un armistice modifié par cette poli-
tique imposerait des charges inutiles aux
armées des Alliés. - (Ed.).
Springfield Republican, 20.1.
Lorsque les soldats de l'armée doccu-
pation regagneront leurs foyers ils ne re-
viendront pas en chantant un hymne de
haine mais au contraire serviront d'inter-
médiaires de réconciliation entre les ceux
grandes Républiques. On ne doit pas le
regretter, mais au contraire s'en féliciter.
Lorsqu'une guerre est finie, plus vite l' ac-
cord s'établit, mieux cela vaut et il est
juste que ceux qui furent les premiers à
partir en guerre soient aussi les nremiers
ouvriers de la paix.
Il serait regrettable que le séjour pro-
longé des Américains déterminât une cer-
taine friction avec les Français comme l'in-
diquent quelques correspondants.
Nous espérons que la version que i'on
en donne est très exagérée, cependant des
observateurs méticuleux se sont montrés
désireux de voir les Américains quitter la
France aussitôt que possible. Une amitié
si soudaine et si forte est difficile à en-
tretenir lorsque la crise qui l'a engendrée
est passée, et les Français, tendus à l'excès
par la guerre et également nleins de cha-
grin et de gloire, sont naturellement dési-
reux d'être laissés seuls. Ils sont recon-
naissants, mais ils désirent voir partir les
étrangers et personne ne peut les en blâ-
mer. Quand une guerre est finie, ni la haine
ni l'amitié ne peuvent être maintenues
dans les hauteurs où la guerre les a pla-
cées et ce sera une bonne chose pour tout
le monde lorsque l'occupation prendra fin
(Ed.).
Springfield Republican, 22.1.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
CHOMAGE
Etats-Unis. --- De Washington, 21 jan-
vier. Un projet de loi portant crédit de
100 millions de dollars pour être affecté à
des travaux publics destinés à éviter le
chômage, a été déposé aujourd'hui par le
sénateur Kenyon, républicain, chargé
d'étudier la question du travail. D'après ce
projet, il serait créé, sous le nom de Uni-
ted States Emergency Public Works Board,
un bureau qui aurait pour rôle de vérifier
les dépenses engagées, et dont relèveraient
toutes les mesures prises par les autorités
fédérales, régionales ou municipales, pour
combattre le chômage. En plus des $ 100
millions de ce fonds de secours, le sénateur
Kenyon a proposé d'autoriser des avances.
par la War Finance Corporation, jusqu'à
concurrence de trois cent millions de dol-
lars. et soumises à l'approbation du Conseil
fédéral, pour servir à des travaux publics
que jugerait nécessaires le ministre du Tra-
vail afin d'éviter le chômage. — ;\-elt' York
Tribune. 22.1.
Allemagne. - L'auteur signale la cam
pagne menée par la bourgeoisie contre les
chômeurs qu'elle accuse de paresse et ca-
lomnie outrageusement. Le chômage est une
conséquence normale et logique de la guer
re qui a fait perdre à certains ouvriers
l'habitude et le goût du travail.
La production, artificiellement maintenue
à son niveau normal pendant la guerre par
les commandes de fournitures militaires est
actuellement en pleine débâcle. Le chômage
de masses d'ouvriers en est la conséquence
inévitable ; une de ses autres causes est la
crise économique, produite par le manque
de matières premières, l'usure des moyens
de production et surtout par l'attitude des
employeurs qui empêchent la reprise d'une
vie économique normale dans les conditions
politiques actuelles. Cette intention des em-
ployeurs s'était manifestée déjà peu de
temps avant la révolution. Maintenant on
signale de tous côtés leur résistance systé-
matique. Citons, par exemple, ce fait re-
connu exact par Hué,le leader des mineurs:
les employeurs ont, dans les mines du Rhin
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6216666n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6216666n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6216666n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6216666n/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6216666n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6216666n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6216666n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest