Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 février 1919 11 février 1919
Description : 1919/02/11 (T11,N1069). 1919/02/11 (T11,N1069).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216659h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Ministères
DEs
PTIRES ÉTRANGERES
Er DE LA GUERRE
1 NU 1069
Mardi 1 i février 1010.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
-- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
1)el)ttis e du gouvernement allemand. —
l»oPuis îxW°s-on de lu Révolution nous
u'hv,,!! e'Vcle politique extérieure. Son
k|(t uur".J'1-f/m t , être d'amener rapidement la
, Vieureusernent. un est forcé de
'liro m, tUSqu à présent, l'activité de no-
itie a été uniquement consa-
< rée i t reeeptlon e' il l'exécution, aussi
l;,P'de auss' scrupuleuse que possible,
-J" 01 (res de l'Entente
Toute f humilité » n'a abouti qu'à
augmenter le les exigences d'e l'ennemi, qui
tfevinn , en plus di.f[icile : refus d'un
tell,., },n ? doe locomotive,"i, clauses nou-
pelles ini ?0*ee* '0r's renouvellement de
taf*ni*tic t
n e/(o -
'~u'~ n ait le gouvernement révolution-
naive allemande pour caractériser tout le
systènS11 On nous impose et dont j'ai
donnée f,, ? Rien, ou- près-
qile ; jj'1exemples ? Rien, ou" près-
1 al'r(Iit -dÛ, aVeC la renommée que lui
'•a natîor et Protester, d'une voix qui au-
lult tr-» Versé les mers et les continents,
c°ntre les mélhodes sadiques de la bour-
à /J' nçaise. Au lieu (\p cela, il s'est
les Peinp soucié dt- faire même connaître
*es l)rnf;rtlUe ,infâmes de nos ennemis en
est jllstenieil t Iparce que nos
rmes matérielles sont brisées qu'il nous
fft "U brlildii, avec d'autant plus d'énergie
I¡ernis nc~ niorales. La situation de nos en-
nemiss est elle aUssi, hérissée de difficultés ;
aus«;i1 ,
c?rPs, et „!! 1a révolution sociale dans le
Phrase : qUa.nd M. Foch.tente, par la petite
lie îévoinr t'n pays victorieux ne fait pas
L. de Passer à côlé des dif-
ICl'ltés nn 1 '^SSa^lent l'Entente. et surtout
l'ran
• It prouve seulement qu'il est.
â Ia °rfime U Plupart, des soldats, dans une
'Mnoraripp con ) Ptete -de la situation écono-
jV'^Ue pt la situation ecOno-
1:01) lie sociale de son pays. Quoi que
~aire' -) dit. du gouvernement T";"oh-
°nnaire' J n est un point où il montre une
analogie effrayant aVec rancien système :
de (j Ill.. tempérament et son excès
cort-
es vertu/i Il H. Ce SOnt certes d' estlIna-
b ()UrgeOises, mais je doute qu'el-
as°ient if'S qualités- requises pendant la
-v°lutî0ri .?° ale- T1 s'agit de montrer
au peuple nrernan^ avec toute l'énergie né-
etV» fait,p la ;tUatlon c'Ue noUs prépare l'En-
rner la peur du patrio-
tkSrj'11 faut ces* ei! de se considérer unique-
eaut coiïuïin lel leacter d'une classe, il
faut Pouvoir Se montrer chef popu l aire,
T Rranrii » montrer chef populaire,
N. 29,1: ^yïe. (Paul Lensch).
r t\llelk} ORGANISATION
H agne LES CONSEILS DE SOLDATS EN
V ^>paov - : * - ES CONSEILS DE SOLDATS EN
C n LQrs de la conférence d'em-
°n allemands l'attitude de la
nét^j ^Pag^g conseils de soldats de l'armée
ava.ità car dû caVSer une surprise gé-
t a.ttendu c est précisément d'elle qu'on
a~~lait teMu mnl e vigoureuse condamnation
de la politique de Seheidemann. Il y a donc
lieu de rechercher qui étaient ces représen-
tants de l'armée en campagne. Il est très
nécessaire de bien établir d'abord qu'on ne
saurait parler d'une véritable révolution
dans J'armée en campagne. La plus grande
partie de l'armée en campagne dans l'ouest
n'a été informée que très tardivement de ce
qui se passait en Allemagne. Les troupes
stationnées en Alsace et dans les gran-
des villes de Belgique, font exception, car
les nO;lvelies ne tardèrent pas à s'y infil-
trer. Aussi ces troupes commencèrent re-
lativement tôt à former des conseils de sol-
dats. Le premier en date s'est sans doute
constitué au G. Q. G. qui se trouvait à
Spa au moment de la Révolution. Dès le 8
novembre, une réunion de soldats s'était te-
nue dans une des plus grandes formations.
Le président de l'asemblée avait reçui la
déclaration formelle que les hommes de cette
formation se refuseraient à prendre les ar-
mes contre leurs compatriotes pour proté-
ger Kaiser et le Grande Quartier géné-
ral. Comme il résulte du mémoire présenté
par le C. O. S. près la direction générale
de l'armée à l'assemblée des représentants
du front à Ems, des mesures de sécurité
étendues avaient été prises au C. Q. G., car
le bruit courait avec persistance de la mar-
che sur Spa. d'une division de matelots qui
voulaient s'emparer du commandement su-
prême de l'armée et arrêter le Kaiser. Dès
que le fait de la réunion fut çonnu, des mou-
vements analogues se manifestèrent dans les
autres services du G. Q. G. et dès le 10 no-
vernbre il fut constitué un conseil supérieur
lies soldats, qui entra immédiatement en
relations avec le commandement. L'attitude
des soldats au G.Q.G. ne fut sans doute pas
sans influence sur l'abdication du Kaiser,q-ui
se produisit le 9 novembre et par la suite sur
la conduite de la direction supérieure de
l'armée. En ceci le mouvement eut une hau-
te importance politique, mais différente de
celle de la plupart des autres C. O. S. qui
presque sans exceplLoll "i'c formèrent quel-
que temps après seulement, la plupart
comme suite au décret de Hindenburg du
10 novembre, appelant les troupes à cons-
tituer des conseils investis de leur con-
fiance. L'activité des C. S. de l'année en
cainpagne était exempte de toute visée po-
litique. Ils se trouvaient placés au début
de leur existence devant une tàche consi-
dérable et telle que tout dépendait de sa
solution. Cette tâche consistait à mainte-
nir la cohésion des troupes qui mena-
çaient simplement de se disperser et de se
déverser sur l'Allemagne en hordes affran-
chies de tout commandement. Kn proie à
la faim. elles auraient traversé l'Allema-
gne, et le pillage de tout Je pays s'en fût
suivi. D'autre part, tous les dépôts de vi-
vres, de vêtements, etc., en pays occupé
seraient tombés entre les maims de l'enne-
mi. La grande tâche qui incomba naturen-
lement aux C. S. fut donc de prévenir cette
catastrophe. Ils durent remplacer les offi-
ciers contre qui une haine indescriptible,
longtemps contenue, s'était. amassée dans
le courant de l'année, on raffermir la con-
fiance des troupes en enx. Beaucoup d'offi-
ciers, pris de peur, avaient déjà abandonné
d'eux-mêmes Ja troupé, d'autres furent
simplement destitués et renvoyés chez, eux.,
car leur maintien aurait déterminé la dis-
solution de. leur formation. Les C. S. ont
donc eu un mérite qu'on ne saurait tmp
apprécier au retour relativement ordonné
des troupes. Mais il ne leur restait pas le
temps de s'éclairer sur Jeurs devoirs poli-
tiques. Peut-être aussi leur abstention a-t-
elle été voulue, car on craignait de n'in-
troduire par là que de nouveaux éléments
de dissensions dans les troupes. Aussi les
C. S. n'ont nullement été composés en se
conformant à des points de vue politiques.
On choisissait simplement des gens con-
nus comme clairvoyants et expérimentés,
et qui jouissaient de la confiance de leurs
camarades.
L'absence de tout caractère politique se
manifesta clairement au Congrès des C.S.
en campagne qui se réunit à Ems les 1er et
2 décembre. Par une résolution adoptée à
l'unanimité, le Congrès suivit résohunent
le gouvernement Ebert-Haase sans se
douter de la dualité d'âme qu'il incarnait.
On se sentait surtout obligé à faire acte
de confiance dans .le gouvernement, parce
qu'on voulait donner au cabinet un appui
contre Spartacus, sans se douter de la
scission profonde qui existait au sein du
prolétariat. On choisit dans ce congrès
non politique les délégués de l'armée occi-
dentale paui; le 16 décembre. Ce furent
pour une très grande part des intellectuels
bourgeois qui, naturellement, votèrent
presque toujours en bloc pour la majorité.
Entre temps, les masses de l'armée en
campagne ont été démobilisées, et la tù-
che particulière du parti doit être de les
éclairer sur son action et ses buts. La fu-
neste politique de guerre de la socialdé-
mocratie dépendante a toujours été pleine-
ment condamnée dans les plus larges cou-
ches de .l'armée en campagne, et il ne doit
pas être difficile de démontrer aux masses
le caractère funeste de leur politique ré-
volutionnaire actuelle.
(Eduard Weckerle, président du conseil
des soldats près la direction supérieure
de l'armée).
Frçtheit, 29.1, soir.
LA DÉFENSE DES FRONTIÈRES ORIENTALES. -
Le conseil central de la république socialiste
allemande et Noske adressent à tous les Alle-
mande cet appel: « De jour en jour la mena-
ce que fait peser sur notre pays le danger de
l'Est s'accentue. Les armées des-bolcheviks
sont dléjà aux portes de la Prusse orientale. A
l'intérieur le mouvement bolcheviste pour-
suit son action. Sans se soucier de l'indi-
cible misère que le bolchevisme a répandue
sur le peuple prussien, des éléments sans
scrupules préparent de nouveau des luttes
sianglantes contre le gouvernement et con-
tre la prochaine Assemblée nationale. Mal-
heur à vous si une minorité socialiste par-
vient à s'emparer du ppuvoi'r! Au lieui de la
liberté promise, le peuple allemand aura en
partage comme en Russie la faim, la tyran-
nie, le chômage et la perte de tous ses
droits, si les armées de peuples étrangers
I i
DEs
PTIRES ÉTRANGERES
Er DE LA GUERRE
1 NU 1069
Mardi 1 i février 1010.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
-- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
1)el)ttis e du gouvernement allemand. —
l»oPuis îxW°s-on de lu Révolution nous
u'hv,,!! e'Vcle politique extérieure. Son
k|(t uur".J'1-f/m t , être d'amener rapidement la
, Vieureusernent. un est forcé de
'liro m, tUSqu à présent, l'activité de no-
itie a été uniquement consa-
< rée i t reeeptlon e' il l'exécution, aussi
l;,P'de auss' scrupuleuse que possible,
-J" 01 (res de l'Entente
Toute f humilité » n'a abouti qu'à
augmenter le les exigences d'e l'ennemi, qui
tfevinn , en plus di.f[icile : refus d'un
tell,., },n ? doe locomotive,"i, clauses nou-
pelles ini ?0*ee* '0r's renouvellement de
taf*ni*tic t
n e/(o -
'~u'~ n ait le gouvernement révolution-
naive allemande pour caractériser tout le
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donnée f,, ? Rien, ou- près-
qile ; jj'1exemples ? Rien, ou" près-
1 al'r(Iit -dÛ, aVeC la renommée que lui
lult tr-» Versé les mers et les continents,
c°ntre les mélhodes sadiques de la bour-
à /J' nçaise. Au lieu (\p cela, il s'est
les Peinp soucié dt- faire même connaître
*es l)rnf;rtlUe ,infâmes de nos ennemis en
est jllstenieil t Iparce que nos
rmes matérielles sont brisées qu'il nous
fft "U brlildii, avec d'autant plus d'énergie
I¡ernis nc~ niorales. La situation de nos en-
nemiss est elle aUssi, hérissée de difficultés ;
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c?rPs, et „!! 1a révolution sociale dans le
Phrase : qUa.nd M. Foch.tente, par la petite
lie îévoinr t'n pays victorieux ne fait pas
L. de Passer à côlé des dif-
ICl'ltés nn 1 '^SSa^lent l'Entente. et surtout
l'ran
• It prouve seulement qu'il est.
â Ia °rfime U Plupart, des soldats, dans une
'Mnoraripp con ) Ptete -de la situation écono-
jV'^Ue pt la situation ecOno-
1:01) lie sociale de son pays. Quoi que
~aire' -) dit. du gouvernement T";"oh-
°nnaire' J n est un point où il montre une
analogie effrayant aVec rancien système :
de (j Ill.. tempérament et son excès
cort-
es vertu/i Il H. Ce SOnt certes d' estlIna-
b ()UrgeOises, mais je doute qu'el-
as°ient if'S qualités- requises pendant la
-v°lutî0ri .?° ale- T1 s'agit de montrer
au peuple nrernan^ avec toute l'énergie né-
etV» fait,p la ;tUatlon c'Ue noUs prépare l'En-
rner la peur du patrio-
tkSrj'11 faut ces* ei! de se considérer unique-
eaut coiïuïin lel leacter d'une classe, il
faut Pouvoir Se montrer chef popu l aire,
T Rranrii » montrer chef populaire,
N. 29,1: ^yïe. (Paul Lensch).
r t\llelk} ORGANISATION
H agne LES CONSEILS DE SOLDATS EN
V ^>paov - : * - ES CONSEILS DE SOLDATS EN
C n LQrs de la conférence d'em-
°n allemands l'attitude de la
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ava.ità car dû caVSer une surprise gé-
t a.ttendu c est précisément d'elle qu'on
a~~lait teMu mnl e vigoureuse condamnation
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lieu de rechercher qui étaient ces représen-
tants de l'armée en campagne. Il est très
nécessaire de bien établir d'abord qu'on ne
saurait parler d'une véritable révolution
dans J'armée en campagne. La plus grande
partie de l'armée en campagne dans l'ouest
n'a été informée que très tardivement de ce
qui se passait en Allemagne. Les troupes
stationnées en Alsace et dans les gran-
des villes de Belgique, font exception, car
les nO;lvelies ne tardèrent pas à s'y infil-
trer. Aussi ces troupes commencèrent re-
lativement tôt à former des conseils de sol-
dats. Le premier en date s'est sans doute
constitué au G. Q. G. qui se trouvait à
Spa au moment de la Révolution. Dès le 8
novembre, une réunion de soldats s'était te-
nue dans une des plus grandes formations.
Le président de l'asemblée avait reçui la
déclaration formelle que les hommes de cette
formation se refuseraient à prendre les ar-
mes contre leurs compatriotes pour proté-
ger Kaiser et le Grande Quartier géné-
ral. Comme il résulte du mémoire présenté
par le C. O. S. près la direction générale
de l'armée à l'assemblée des représentants
du front à Ems, des mesures de sécurité
étendues avaient été prises au C. Q. G., car
le bruit courait avec persistance de la mar-
che sur Spa. d'une division de matelots qui
voulaient s'emparer du commandement su-
prême de l'armée et arrêter le Kaiser. Dès
que le fait de la réunion fut çonnu, des mou-
vements analogues se manifestèrent dans les
autres services du G. Q. G. et dès le 10 no-
vernbre il fut constitué un conseil supérieur
lies soldats, qui entra immédiatement en
relations avec le commandement. L'attitude
des soldats au G.Q.G. ne fut sans doute pas
sans influence sur l'abdication du Kaiser,q-ui
se produisit le 9 novembre et par la suite sur
la conduite de la direction supérieure de
l'armée. En ceci le mouvement eut une hau-
te importance politique, mais différente de
celle de la plupart des autres C. O. S. qui
presque sans exceplLoll "i'c formèrent quel-
que temps après seulement, la plupart
comme suite au décret de Hindenburg du
10 novembre, appelant les troupes à cons-
tituer des conseils investis de leur con-
fiance. L'activité des C. S. de l'année en
cainpagne était exempte de toute visée po-
litique. Ils se trouvaient placés au début
de leur existence devant une tàche consi-
dérable et telle que tout dépendait de sa
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nir la cohésion des troupes qui mena-
çaient simplement de se disperser et de se
déverser sur l'Allemagne en hordes affran-
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mi. La grande tâche qui incomba naturen-
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catastrophe. Ils durent remplacer les offi-
ciers contre qui une haine indescriptible,
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le courant de l'année, on raffermir la con-
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d'eux-mêmes Ja troupé, d'autres furent
simplement destitués et renvoyés chez, eux.,
car leur maintien aurait déterminé la dis-
solution de. leur formation. Les C. S. ont
donc eu un mérite qu'on ne saurait tmp
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des troupes. Mais il ne leur restait pas le
temps de s'éclairer sur Jeurs devoirs poli-
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elle été voulue, car on craignait de n'in-
troduire par là que de nouveaux éléments
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C. S. n'ont nullement été composés en se
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On choisissait simplement des gens con-
nus comme clairvoyants et expérimentés,
et qui jouissaient de la confiance de leurs
camarades.
L'absence de tout caractère politique se
manifesta clairement au Congrès des C.S.
en campagne qui se réunit à Ems les 1er et
2 décembre. Par une résolution adoptée à
l'unanimité, le Congrès suivit résohunent
le gouvernement Ebert-Haase sans se
douter de la dualité d'âme qu'il incarnait.
On se sentait surtout obligé à faire acte
de confiance dans .le gouvernement, parce
qu'on voulait donner au cabinet un appui
contre Spartacus, sans se douter de la
scission profonde qui existait au sein du
prolétariat. On choisit dans ce congrès
non politique les délégués de l'armée occi-
dentale paui; le 16 décembre. Ce furent
pour une très grande part des intellectuels
bourgeois qui, naturellement, votèrent
presque toujours en bloc pour la majorité.
Entre temps, les masses de l'armée en
campagne ont été démobilisées, et la tù-
che particulière du parti doit être de les
éclairer sur son action et ses buts. La fu-
neste politique de guerre de la socialdé-
mocratie dépendante a toujours été pleine-
ment condamnée dans les plus larges cou-
ches de .l'armée en campagne, et il ne doit
pas être difficile de démontrer aux masses
le caractère funeste de leur politique ré-
volutionnaire actuelle.
(Eduard Weckerle, président du conseil
des soldats près la direction supérieure
de l'armée).
Frçtheit, 29.1, soir.
LA DÉFENSE DES FRONTIÈRES ORIENTALES. -
Le conseil central de la république socialiste
allemande et Noske adressent à tous les Alle-
mande cet appel: « De jour en jour la mena-
ce que fait peser sur notre pays le danger de
l'Est s'accentue. Les armées des-bolcheviks
sont dléjà aux portes de la Prusse orientale. A
l'intérieur le mouvement bolcheviste pour-
suit son action. Sans se soucier de l'indi-
cible misère que le bolchevisme a répandue
sur le peuple prussien, des éléments sans
scrupules préparent de nouveau des luttes
sianglantes contre le gouvernement et con-
tre la prochaine Assemblée nationale. Mal-
heur à vous si une minorité socialiste par-
vient à s'emparer du ppuvoi'r! Au lieui de la
liberté promise, le peuple allemand aura en
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