Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 février 1919 08 février 1919
Description : 1919/02/08 (T11,N1067). 1919/02/08 (T11,N1067).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216657p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DE8
4*PAÏ!»„ "ES ETRANGERES
TdE LA GUERRE
1 N° 1067
Samedi 8 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique. qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
- les articlos traduits intégralement sont precedes d'un astérisqne.
QUESTIONS MILITAIRES
RECRUTEMENT
^60!?3116- - RECRUTEMENT POUR LES PUIS-
SAN. TUAMÎÈRES. — Le conseil central de
la rnurlne se voit dans l'obligation de de-
nianri e aux stations subordonnées, à la di-
vis;0n e marine populaire, etc. des expli-
cation iS sur les menées de certains agents,
et depuis peu tentent avec succès, à Berlin
et ailleurs p de recruter des mercenaires
L r l'étranger.
Les agents recherchent surtout des équi-
Qe es de ^us-marins, de torpilleurs,
pe chP K eurs de mines, de machinistes, etc.
Les
Iins qui se Présentent reçoivent des
étrangères, pour le compte des-
men es travaillent les agents de recrute-
tien t. des salaires élevés. Ceux qui appar-
toivon à des formations techniques, re-
çoivpn J• usqu'à 1.000 Mk par mois, ainsi
une assurance sur la vie. Les aviateurs
Marine sont aussi très recherchés. On ne
5eulement des hommes, mais
ûUss- officicrs. C'est ainsi qu'une grande
Puissan • orientale ,demande des officiers
d'artii^i efle* Les agents de recrutement em-
Ma.ri nt tous les moyens. Le bureau, de la
Marin elÇUl un jour une liste soi-disant
sl-Ilée Par un capitaine-lieutenant von H.,
est sur laquelle devaient s'inscrire les of-
Aciers d marine qui désiraient entrer au
service de puissances étrangères. Le conseil
liste M e la marine a aussitôt arrêté cette
«entrai |t fi eureusement' on n'a pas réussi
crUte présent à découvrir l'agence de re-
Crutemem dont l'activité s'exerce dans
crutement, dont l'activité s'exerce dans
toute l'Allern ne.
11 ne ,a it plus, cette fois-ci, de troupes
techniq C Ion chargées de former des unités
t chnes, Corpme ce fut le cas autrefois
Pour u
P~As u con uje et le Japon.
Pas craint 'I0' les agents recruteurs n'ont
pas craint de dire les hommes au-
raient w A l'occasion de s'illustrer et
raient bientôt l'occasion de s'il:ustrer et
il lIn temps de guerre rien ne s'opposait
e avancement.
- urts. 28.1.
Les V0LNTAIRES PoUR le FRONT EST. -
LES VOLONTAIRES POUR LE FRONT EST. -,
^runswiov y a quelques temps à
Itle Si le Conseil des soldats de Brê-
l'es polnterdil tout enrôlement de volontai-
bans lur piéger la frontière de l'Est.
Dans les lrenîer Nachrichten se trouve
l'avis les Bremer Nachrichten se trouve
presse SUIVant du Il Commissariat pour la
Press, et la prop.ngande Il signé Stœrmer.
~, & la note du Conseil des soldats du 21
hl'ir »l^'er 191Q cOncernant l'interdiction de
tom ^Qipnf' i Pour la frontière de l'Est, il
faut a Jouter que toute propagande de re-
ajouter que toute propagande de re.
A guerre et les prospectus,
r erture d lVISIon e fer comme pour la cou-
v«rh 6 de u «'P ^ntière orientale, est rigou-
ent sec t Interdile. Tout bureau d'enrôle-
ment secret Sera poursuivi selon la loi. »
secret sera poursuivi selon la loi. Il
e à Brunswick, le sparta-
*toïh £ *fait «n ^jPPûrition depuis peu. Des
Il es e Celte trempe, qui ne savent que
détruire et anéantir, ne peuvent actuelle-
ment comprendre la nécessité de protéger
la patrie allemande.
Schlesische Zeitung [de Breslau], 28.1.
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — Naturellement, le peuple
américain désire que ses soldats soient
rendus à leurs familles et à leurs occupa-
tions civiles. Mais on ne peut fermer les
veux au fait que l'Allemagne a encore des
millions de soldats bien armés et entraî-
nés. De plus, nous avons pu nous convain-
cre que le peuple allemand, loin d'être af-
famé, est bien nourri. Chose plus impor-
tante encore, il ne se rend pas compte qu'il
a été battu. Et il est évident que tous les
récits concernant le chaos administratif qui
sévit en Allemagne sont fort exagérés. Il
est évident qu'il y a encore à Berlin une
autorité suprême, qui garde la direction
des affaires, si elle n'est pas au premier
plan. Car il n'y a pas eu de relâchement
dans l'activité de la propagande allemande
dans les pays de l'Entente. En fait, elle est
mieux payée, et plus habilement conduite,
que jamais. Tout cela, joint à la possibi-
lité que des désaccords éclatent à Versail-
les, montrera que nous ne sommes pas en-
core sortis de l'ornière, que nous ferons
bien de ne pas admettre prématurément
que la, guerre est entièrement finie, et la
paix certaine. — (Ex-Attaché.)
Washington Post, 5.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
Grande-Bretagne. — Que le Premier Mi-
nistre soit capaole de grouper la nation au-
jourd'hui divisée, et de la conduire à la paix
industrielle, avec autant de succès que du-
rant la guerre, nous n'en doutons pas, mais
à une condition : il faut que dans les ques-
tions intéressant le travail, il se choisisse
le lieutenant de la situation ; il faut que
sans retard il formule et applique vigou-
reusement un programme, il faut qu'il in-
siste pour que soit formée immédiatement
une organisation sérieuse. Un homme qui
n'a jamais travaillé comme ouvrier et avec
des ouvriers, ni appris à connaître, à l'ate-
lier ou à l'usine, le point de vue de l'ou-
vrier ; qui n'a pas joué le rôle d'agent
syndical — local d'abord, puis général — et
n'a pas, dans des meetings en masse, et ail-
leurs, affronté et combattu toutes les di-
verses influences, tangibles ou intangibles,
toutes les traditions, opinions, habitudes,
les jalousies, les rivalités de métier qui for-
ment l'atmosphère du monde des Trade-
Unions ; qui n'a pas siégé au Congrès des
Trade-Unions ou à d'autres assemblées re-
présentatives nationales du travail, et n'a
pas appris à diagnostiquer le courant prin-
cipal d'opinion du travail organisé, et à re-
connaître et à estimer à leur juste valeur
les courants contraires — cet homme, si
bien qualifié soit-il par ailleurs, ne saurait
remplir le poste liE. ministre du travail.
Le ministre du travail a permis que
la semaine de 47 heures fût accordée aux
mécaniciens et ouvriers similaires, sans ap-
plication de la même mesure aux autres
branches de l'industrie. Or. il y a des mé-
caniciens dans toutes les grandes affaires
— dans les usines d'énergie électrique,
dans les usines à gaz. dans les boulange-
ries, partout où il y a installation de force
motrice. Croyait-on que les mécaniciens
d'un établissement obtenant une réduction
d'heures, les autres travailleurs de cet éta-
blissement s'abstiendraient de réclamer mê-
me traitement ? Tel parait avoir été l'op-
timisme à toute épreuve du ministère du
travail. Le remède pratique est, de toute
évidence, la constitution d'un Conseil Na-
tional des Patrons et des Trade-Unions, qui
dépendrait d'un ministre du travail, lequel
serait à la hauteur — quelque chose comme
ce Parlement du travail que préconisait Mr.
Clynes — et serait chargé de coordonner,
de synchroniser, toutes mesures qui, si el-
les étaient appliquées à une seule section
de l'industrie, risqueraient de déterminer
une réaction sérieuse dans le monde trade-
unioniste tout entier.
Justifier l'inaction du Gouvernement
par la raison que les ouvriers ont cessé le
travail « non officiellement », c'est-à-dire
sans le consentement de leurs chefs syndi-
caux, dans certains cas, ou malgré leurs
avis, est contraire à l'intérêt général du
public. Toutes les grèves qui ont eu lieu
pendant la guerre, sur la Clyde, à Barrow,
à Coventry, à Londres, partout, ont été
« non officielles ». Grandes et petites, nous
croyons savoir qu'il y en a eu, pendant
la durée de la guerre, de deux à trois
cents par semaine. Ces grèves, cependant,
après que les pourparlers entre patrons et
ouvriers avaient échoué, ont reçu
une solution satisfaisante, grâce à l'en-
tremise de la section du Travail du
ministère des Munitions, et de la Section
des Chantiers de l'Amirauté. Une partie
importante de leur rôle consista à soutenir
les Unions et à les aider à maintenir, ou
à reconquérir leur autorité sur les mem-
bres par trop récalcitrants. On eut recours
à bien des expédients divers, selon les
circonstances. Il n'est pas douteux que
les employeurs n'aiment guère une inter-
vention même de cette sorte, pour des
raisons évidentes ; ils préfèrent la lutte ;
mais il n'en est pas de même des syn-
dicats. Nous sommes très fortement d'avis
— et le public est avec nous — que. dans
l'intérêt de la nation, le Gouvernement
doit se préparer immédiatement à interve-
nir. d'une façon prudente et discrète, et à
aider les Trade-Unions à regagner leur
autorité sur les, membres qui se sont éga-
rés. Il y a à cet égarement certaines cau-
ses susceptibles de remède, et que connaît
quiconque est familiarisé avec les condi-
tions du travail. Mais une pareille inter-
vention ne saurait venir que d'un ministre
du Travail appartenant au travail ; celui-
là. nous en sommes sûrs, saurait inter-
venir efficacement.
DE8
4*PAÏ!»„ "ES ETRANGERES
TdE LA GUERRE
1 N° 1067
Samedi 8 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique. qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
- les articlos traduits intégralement sont precedes d'un astérisqne.
QUESTIONS MILITAIRES
RECRUTEMENT
^60!?3116- - RECRUTEMENT POUR LES PUIS-
SAN. TUAMÎÈRES. — Le conseil central de
la rnurlne se voit dans l'obligation de de-
nianri e aux stations subordonnées, à la di-
vis;0n e marine populaire, etc. des expli-
cation iS sur les menées de certains agents,
et depuis peu tentent avec succès, à Berlin
et ailleurs p de recruter des mercenaires
L r l'étranger.
Les agents recherchent surtout des équi-
Qe es de ^us-marins, de torpilleurs,
pe chP K eurs de mines, de machinistes, etc.
Les
Iins qui se Présentent reçoivent des
étrangères, pour le compte des-
men es travaillent les agents de recrute-
tien t. des salaires élevés. Ceux qui appar-
toivon à des formations techniques, re-
çoivpn J• usqu'à 1.000 Mk par mois, ainsi
une assurance sur la vie. Les aviateurs
Marine sont aussi très recherchés. On ne
5eulement des hommes, mais
ûUss- officicrs. C'est ainsi qu'une grande
Puissan • orientale ,demande des officiers
d'artii^i efle* Les agents de recrutement em-
Ma.ri nt tous les moyens. Le bureau, de la
Marin elÇUl un jour une liste soi-disant
sl-Ilée Par un capitaine-lieutenant von H.,
est sur laquelle devaient s'inscrire les of-
Aciers d marine qui désiraient entrer au
service de puissances étrangères. Le conseil
liste M e la marine a aussitôt arrêté cette
«entrai |t fi eureusement' on n'a pas réussi
crUte présent à découvrir l'agence de re-
Crutemem dont l'activité s'exerce dans
crutement, dont l'activité s'exerce dans
toute l'Allern ne.
11 ne ,a it plus, cette fois-ci, de troupes
techniq C Ion chargées de former des unités
t chnes, Corpme ce fut le cas autrefois
Pour u
P~As u con uje et le Japon.
Pas craint 'I0' les agents recruteurs n'ont
pas craint de dire les hommes au-
raient w A l'occasion de s'illustrer et
raient bientôt l'occasion de s'il:ustrer et
il lIn temps de guerre rien ne s'opposait
e avancement.
- urts. 28.1.
Les V0LNTAIRES PoUR le FRONT EST. -
LES VOLONTAIRES POUR LE FRONT EST. -,
^runswiov y a quelques temps à
Itle Si le Conseil des soldats de Brê-
l'es polnterdil tout enrôlement de volontai-
bans lur piéger la frontière de l'Est.
Dans les lrenîer Nachrichten se trouve
l'avis les Bremer Nachrichten se trouve
presse SUIVant du Il Commissariat pour la
Press, et la prop.ngande Il signé Stœrmer.
~, & la note du Conseil des soldats du 21
hl'ir »l^'er 191Q cOncernant l'interdiction de
tom ^Qipnf' i Pour la frontière de l'Est, il
faut a Jouter que toute propagande de re-
ajouter que toute propagande de re.
A guerre et les prospectus,
r erture d lVISIon e fer comme pour la cou-
v«rh 6 de u «'P ^ntière orientale, est rigou-
ent sec t Interdile. Tout bureau d'enrôle-
ment secret Sera poursuivi selon la loi. »
secret sera poursuivi selon la loi. Il
e à Brunswick, le sparta-
*toïh £ *fait «n ^jPPûrition depuis peu. Des
Il es e Celte trempe, qui ne savent que
détruire et anéantir, ne peuvent actuelle-
ment comprendre la nécessité de protéger
la patrie allemande.
Schlesische Zeitung [de Breslau], 28.1.
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — Naturellement, le peuple
américain désire que ses soldats soient
rendus à leurs familles et à leurs occupa-
tions civiles. Mais on ne peut fermer les
veux au fait que l'Allemagne a encore des
millions de soldats bien armés et entraî-
nés. De plus, nous avons pu nous convain-
cre que le peuple allemand, loin d'être af-
famé, est bien nourri. Chose plus impor-
tante encore, il ne se rend pas compte qu'il
a été battu. Et il est évident que tous les
récits concernant le chaos administratif qui
sévit en Allemagne sont fort exagérés. Il
est évident qu'il y a encore à Berlin une
autorité suprême, qui garde la direction
des affaires, si elle n'est pas au premier
plan. Car il n'y a pas eu de relâchement
dans l'activité de la propagande allemande
dans les pays de l'Entente. En fait, elle est
mieux payée, et plus habilement conduite,
que jamais. Tout cela, joint à la possibi-
lité que des désaccords éclatent à Versail-
les, montrera que nous ne sommes pas en-
core sortis de l'ornière, que nous ferons
bien de ne pas admettre prématurément
que la, guerre est entièrement finie, et la
paix certaine. — (Ex-Attaché.)
Washington Post, 5.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
Grande-Bretagne. — Que le Premier Mi-
nistre soit capaole de grouper la nation au-
jourd'hui divisée, et de la conduire à la paix
industrielle, avec autant de succès que du-
rant la guerre, nous n'en doutons pas, mais
à une condition : il faut que dans les ques-
tions intéressant le travail, il se choisisse
le lieutenant de la situation ; il faut que
sans retard il formule et applique vigou-
reusement un programme, il faut qu'il in-
siste pour que soit formée immédiatement
une organisation sérieuse. Un homme qui
n'a jamais travaillé comme ouvrier et avec
des ouvriers, ni appris à connaître, à l'ate-
lier ou à l'usine, le point de vue de l'ou-
vrier ; qui n'a pas joué le rôle d'agent
syndical — local d'abord, puis général — et
n'a pas, dans des meetings en masse, et ail-
leurs, affronté et combattu toutes les di-
verses influences, tangibles ou intangibles,
toutes les traditions, opinions, habitudes,
les jalousies, les rivalités de métier qui for-
ment l'atmosphère du monde des Trade-
Unions ; qui n'a pas siégé au Congrès des
Trade-Unions ou à d'autres assemblées re-
présentatives nationales du travail, et n'a
pas appris à diagnostiquer le courant prin-
cipal d'opinion du travail organisé, et à re-
connaître et à estimer à leur juste valeur
les courants contraires — cet homme, si
bien qualifié soit-il par ailleurs, ne saurait
remplir le poste liE. ministre du travail.
Le ministre du travail a permis que
la semaine de 47 heures fût accordée aux
mécaniciens et ouvriers similaires, sans ap-
plication de la même mesure aux autres
branches de l'industrie. Or. il y a des mé-
caniciens dans toutes les grandes affaires
— dans les usines d'énergie électrique,
dans les usines à gaz. dans les boulange-
ries, partout où il y a installation de force
motrice. Croyait-on que les mécaniciens
d'un établissement obtenant une réduction
d'heures, les autres travailleurs de cet éta-
blissement s'abstiendraient de réclamer mê-
me traitement ? Tel parait avoir été l'op-
timisme à toute épreuve du ministère du
travail. Le remède pratique est, de toute
évidence, la constitution d'un Conseil Na-
tional des Patrons et des Trade-Unions, qui
dépendrait d'un ministre du travail, lequel
serait à la hauteur — quelque chose comme
ce Parlement du travail que préconisait Mr.
Clynes — et serait chargé de coordonner,
de synchroniser, toutes mesures qui, si el-
les étaient appliquées à une seule section
de l'industrie, risqueraient de déterminer
une réaction sérieuse dans le monde trade-
unioniste tout entier.
Justifier l'inaction du Gouvernement
par la raison que les ouvriers ont cessé le
travail « non officiellement », c'est-à-dire
sans le consentement de leurs chefs syndi-
caux, dans certains cas, ou malgré leurs
avis, est contraire à l'intérêt général du
public. Toutes les grèves qui ont eu lieu
pendant la guerre, sur la Clyde, à Barrow,
à Coventry, à Londres, partout, ont été
« non officielles ». Grandes et petites, nous
croyons savoir qu'il y en a eu, pendant
la durée de la guerre, de deux à trois
cents par semaine. Ces grèves, cependant,
après que les pourparlers entre patrons et
ouvriers avaient échoué, ont reçu
une solution satisfaisante, grâce à l'en-
tremise de la section du Travail du
ministère des Munitions, et de la Section
des Chantiers de l'Amirauté. Une partie
importante de leur rôle consista à soutenir
les Unions et à les aider à maintenir, ou
à reconquérir leur autorité sur les mem-
bres par trop récalcitrants. On eut recours
à bien des expédients divers, selon les
circonstances. Il n'est pas douteux que
les employeurs n'aiment guère une inter-
vention même de cette sorte, pour des
raisons évidentes ; ils préfèrent la lutte ;
mais il n'en est pas de même des syn-
dicats. Nous sommes très fortement d'avis
— et le public est avec nous — que. dans
l'intérêt de la nation, le Gouvernement
doit se préparer immédiatement à interve-
nir. d'une façon prudente et discrète, et à
aider les Trade-Unions à regagner leur
autorité sur les, membres qui se sont éga-
rés. Il y a à cet égarement certaines cau-
ses susceptibles de remède, et que connaît
quiconque est familiarisé avec les condi-
tions du travail. Mais une pareille inter-
vention ne saurait venir que d'un ministre
du Travail appartenant au travail ; celui-
là. nous en sommes sûrs, saurait inter-
venir efficacement.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.92%.
- Collections numériques similaires Besançon Georges Besançon Georges /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Besançon Georges" or dc.contributor adj "Besançon Georges")Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b53273171p.highres Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b10084480b.highres
- Auteurs similaires Besançon Georges Besançon Georges /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Besançon Georges" or dc.contributor adj "Besançon Georges")Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b53273171p.highres Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b10084480b.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6216657p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6216657p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6216657p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6216657p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6216657p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6216657p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6216657p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest