Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 février 1919 05 février 1919
Description : 1919/02/05 (T11,N1064). 1919/02/05 (T11,N1064).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216654f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
hh.,1 DB8
^îRêS étrangères
tr la GUERRE
1 N° 1064
Mercredi 5 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
çlne. - LA CLYDE. — Le
eruernent a adopté la tactique la plus
sage. Vls-à-visi de ces fomentateurs de cLé-
sûrdr sur la Clyde, qui ont eu l'insolence
de IIlenaœv le pays d'un déchaînement de
•Cfiiïié S^anisé. Les agitateurs n'ont aucun
statut ~anisë. Le& agitateurs n'ont aucun
c~" ~time, quel qu'il soit Ils cher-
seinnt UnIquement à réaliser leurs des-
Plu s anarochiques en exploitant des griefs
m'in., bien fondés d'une portion
sPéeiai dies industries en question. La
grèvp Quelle de la Clyde est un défi aux
Tpa(j r\10ns- C'est aux représentants ac-
t di
a.}} l .5 -des ouvriers et des patrons qu'il
r ent de prendre en mains une situa-
Se -le ; tout espoir deviendrait
yairi .e Jamais instaurer une ère de paix
fle .e selon les données du Whitley
irlte rt, e le gouvernement lui-même allait
interv /nir au moindre indice de difficultés,
ces illckvidus dont le Lord Provost a
Çaix 'pS le ;message, ne veulent pas la
\7ern e qu'ils veulent, c'est que le gou-
Vernern nt. et la nation aussi bien, trem-
lllitio sous l'e spectre d'une sorte de domi-
nation bolcheviste, qui serait la leur. Ils
oiit trmi une portion du monde ouvrier
«û icliig- Sli^0ri de favoriser leurs plans; ils
Ont - de favoriser leurs rHalls; -ils
0Qt hât îf de tirer de cette occasion le plus
grandi
1 PQssible. Enivrés par quelques
^Ptômes de succès, voici qu'ils menacent
de qniH les. voies « constitutionnelles »
et die» rP « à toutes méthodes qui leur
ps1IscePtibles de. profiter à leur
n En drautres mots ils voudraient
nous ifa" 6 Gro'Te qu'ils vont jouer à la
'faire croire qu'ils vont jouer à la
S'il Pelage et à la violence.
en est ainsi, le devoir de toute auto-
mihu que sera des plus clairs, et le pu-
c n'a) r'a aucune hésitation à en approu-
lrel'Q":e.aLJJtion. Il n'est rien qui démon-
SOnt le A la masse des travailleurs où
sont - intérêts, au'un exemple
lité ellet 1 tempérament et de la mora-
bolchcheviste. Et c'est l'affaire du gou-
^rne Et c'est l'affaire du gou-
t, t'Out en hâtant l'exécution de
PromT Iin® de réformes sociales, de
légitimer ^• nflflexiiblement toute tentative il-
légitime d'intimidation publique. - (Ed.).
Pall
Pall Mall Gazette, 31.1.
fl':It de b "a. toute évidence que dans l'es-
hûde travailler 1rs en grève
dlnt visant à une réduction des
ta* le cihA^,rava^i est un moyen d'empê-
et Et sur cette façon de voir
t-at îîf °nt Zt de la Clyde ont fait leur jeu,
tt~s g~~ Clpculer de grossières exagé-
*ûa s siif .i a situation actuelle du chô-
est une e w. la façQIl de voir elle-même
qZS ch^eUf- Elle repose sur une con-
ta: g1.le dl °^ine du travail en tant que
quelque chose dont la quantité serait fixe,
ÏJÏ^que ^eule pourrait varier la propor-
s pourrait varier la propor-
tion dat,rà - a I'LqÙelle ce travail est distribué
tilt *es nui l^rs- Ainsi se figurent-ils que
du i ent que 40 heures, il y aura
V £ >il de reste à donner aux chômeurs.
Les réalités de la situation actuelle sont
différentes. Le volume du travail à don-
ner est loin d'être une valeur fixe. Il est
susceptible de croître ou de décroître, se-
lon que les employeurs trouvent ou non
des contrats. Que les ouvriers obtiennent
la réduction à 40 des heures de travail,
sans réduction de salaires, l'effet immé-
diat sera une élévation énorme du coût de
la production, avec ce résultat que bien
des contrats ne pourront être conclus, qui
autrement l'eussent été. Ainsi le volume du
travail à donner se trouvera-t-il considéra-
blement amoindri, et le volume du chômage
augmenté. — (Ed.).
Daily Chronicle, 31.1.
— Le mouvement travailliste en faveur
d'une paie plus élevée, d'heures de tra-
vail plus courtes, ou des deux, s'étend sur
tout le pays. A Glasgow il y a eu une
lutte désespérée entre les grévistes et la
police. On a lu le « Riot Act », quelques-
uns des meneurs furent arrêtés et environ
trente personnes blessées. au moins une
boutique pillée et une tentative fut faite
pour pénétrer chez un armurier. Les réels
auteur du désordre sont environ trente. On
les connaît tous.
Morning Post 1.2.
— Les émeutiers de Glasgow n'ont certai-
nement pas l'appui de la grande masse des
trade-unionistes et la volonté générale est
que l'ordre puhlic soit maintenu.
Maintenant la lutte a lieu entre l'orga-
nisation constitutionnelle du travail et un
petit groupe de rebelles sans responsabi-
lité. Si le trade-unionisme ne les tue pas,
ils tueront le tnade-unionisme. Si la démo-
cratie n'abat'pas les antidémocrates de la
Clyde et de Belfast, ils abattront sûrement
la démocratie. — „ (Ed.).
Daily Mail, 1.2.
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Sous le titre : « UNE PORTE
FERMÉE ». — Les travailleurs américains
cherchent à se détendre en temps utile con-
tre la vague d'immigration qui pourrait
bien partir de l'Allemagne déçue, et d'au-
très pays d'Europe, sitôt la paix rétablie.
C'est là un problème qui, dès avant la guer-
re, en était arrivé à un état aigu. Deux
fois, une législation restrictive avait été
adoptée par le Congrès, et n'avait échoué
que par le veto de présidents successifs.
Maintenant que la menace est devenue plus
sérieuse, par suite des dévastations récen-
tes et de la perspective de misère et de
chômage qui affectent une vaste étendue de
l'Europe il serait surprenant que le travail-
leur américain admit qu'on continuât de lui
refuser les garanties qu'il désire. Il en est
venu à se rendre compte que les salaires
élevés dont il bénéficie ne pourront se
maintenir, si chaque année se déverse aux
portes des usines américaines une immense
quantité de main-d'œuvre à bon marché.
Des multitudes d'Allemands et d'autres na-
tionaux de l'Europe centrale ont l'idée de
passer l'Atlantique à la première occasion ;
une pareille concurrence humaine aurait
pour résultat inévitable une réduction des
salaires et un rétrécissement général des
conditions d'existence - sans parler des
ennuis à attendre de l'importation du bol-
chevisme. Le projet de loi qui vient d'être
présenté par un Comité de la Chambre des
représentants propose une interdiction gé-
nérale d'immigration pendant quatre an-
nées après la guerre. Ceci paraît être l'ex-
pression d'un désir raisonnable de s'assurer
le temps d'étudier un problème difficile et
lourd de conséquences. — (Ed.)
Pall Mall Gazette, 31.1. v
MARINE MARCHANDE
Danemark. — LES PERTES PENDANT LA
GUERRE : En 1914, la flotte danoise n'a per-
du que 7 navires. En 1915, le chiffre monte
à 23. En 1916, à 56, et en 1917, année de la
guerre sous-marine à outrance, la marine
de commerce danoise n'a pais perdu moins
de 129 navires. Enfin, en 1918, jusqu'à au-
jourd'hui, elle en a perdu 36. Cela fait un
total de 251 bâtiments. Le tonnage perdu est
très élevé en proportion de la totalité du
tonnage danois. La valeur d'achat de ces
navires est d'environ 70 millions de cou-
ronnes, mais il va de soi que cette somme
est bien au-dessous de leur valeur actuelle.
On peut en toute certitude la doubler. Et
si l'on compte la valeur des cargaisons qui
ont été coulées avec les navires, on peut
arriver à un chiffre plutôt supérieur à
200.000 couronnes.
Ribe Stifts-Tidende, 19.12.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES EVENEMENTS DE RUSSIE
Impressions de Pétrograd. — De Pétro-
grad, 26 novembre : Pétrograd est une ville
marquée de la mort, au milieu des affres
de la faim, et sur le seuil de la catastrophe
finale. Ce que le bolchevisme réalise dans
le sens de l'organisation et de l'adminis-
tration est apparemment en l'air. Le gou-
vernement et ses organes donnent presque
l'impression d'avoir abandonné la lutte
pour la gigantesque entreprise d'apporter
de l'ordre dans un chaos consécutif à une
guerre de quatre ans. Il y a. encore
de la vie dans le vieux corps qui s'appelle
la société capitaliste russe. Et elle mar-
che selon les mêmes principes capitalistes
qu'autrefois, malgré toutes les lois, tous
les décrets et toutes les ordonnances. qui
se publient chaque jour et faussement, au
nom du communisme et du prolétariat.
Avec de l'argent, on peut tout avoir ; celui
qui est riche tient encore le haut du pavé.
La corruption règne parmi les « commis-
saires du peuple » boichevistes comme au-
paravant parmi les fonctionnaires du tsa-
risme. La propriété a été détruite nomina-
lement, mais pas en réalité. Comme la
commune a monopolisé le commerce tout
commerce privé ne devrait prendre que la
forme de troc. Mais lorsqu'il y a quelque
hh.,1 DB8
^îRêS étrangères
tr la GUERRE
1 N° 1064
Mercredi 5 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
çlne. - LA CLYDE. — Le
eruernent a adopté la tactique la plus
sage. Vls-à-visi de ces fomentateurs de cLé-
sûrdr sur la Clyde, qui ont eu l'insolence
de IIlenaœv le pays d'un déchaînement de
•Cfiiïié S^anisé. Les agitateurs n'ont aucun
statut ~anisë. Le& agitateurs n'ont aucun
c~" ~time, quel qu'il soit Ils cher-
seinnt UnIquement à réaliser leurs des-
Plu s anarochiques en exploitant des griefs
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sPéeiai dies industries en question. La
grèvp Quelle de la Clyde est un défi aux
Tpa(j r\10ns- C'est aux représentants ac-
t di
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r ent de prendre en mains une situa-
Se -le ; tout espoir deviendrait
yairi .e Jamais instaurer une ère de paix
fle .e selon les données du Whitley
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interv /nir au moindre indice de difficultés,
ces illckvidus dont le Lord Provost a
Çaix 'pS le ;message, ne veulent pas la
\7ern e qu'ils veulent, c'est que le gou-
Vernern nt. et la nation aussi bien, trem-
lllitio sous l'e spectre d'une sorte de domi-
nation bolcheviste, qui serait la leur. Ils
oiit trmi une portion du monde ouvrier
«û icliig- Sli^0ri de favoriser leurs plans; ils
Ont - de favoriser leurs rHalls; -ils
0Qt hât îf de tirer de cette occasion le plus
grandi
1 PQssible. Enivrés par quelques
^Ptômes de succès, voici qu'ils menacent
de qniH les. voies « constitutionnelles »
et die» rP « à toutes méthodes qui leur
ps1IscePtibles de. profiter à leur
n En drautres mots ils voudraient
nous ifa" 6 Gro'Te qu'ils vont jouer à la
'faire croire qu'ils vont jouer à la
S'il Pelage et à la violence.
en est ainsi, le devoir de toute auto-
mihu que sera des plus clairs, et le pu-
c n'a) r'a aucune hésitation à en approu-
lrel'Q":e.aLJJtion. Il n'est rien qui démon-
SOnt le A la masse des travailleurs où
sont - intérêts, au'un exemple
lité ellet 1 tempérament et de la mora-
bolchcheviste. Et c'est l'affaire du gou-
^rne Et c'est l'affaire du gou-
t, t'Out en hâtant l'exécution de
PromT Iin® de réformes sociales, de
légitimer ^• nflflexiiblement toute tentative il-
légitime d'intimidation publique. - (Ed.).
Pall
Pall Mall Gazette, 31.1.
fl':It de b "a. toute évidence que dans l'es-
hûde travailler 1rs en grève
dlnt visant à une réduction des
ta* le cihA^,rava^i est un moyen d'empê-
et Et sur cette façon de voir
t-at îîf °nt Zt de la Clyde ont fait leur jeu,
tt~s g~~ Clpculer de grossières exagé-
*ûa s siif .i a situation actuelle du chô-
est une e w. la façQIl de voir elle-même
qZS ch^eUf- Elle repose sur une con-
ta: g1.le dl °^ine du travail en tant que
quelque chose dont la quantité serait fixe,
ÏJÏ^que ^eule pourrait varier la propor-
s pourrait varier la propor-
tion dat,rà - a I'LqÙelle ce travail est distribué
tilt *es nui l^rs- Ainsi se figurent-ils que
du i ent que 40 heures, il y aura
V £ >il de reste à donner aux chômeurs.
Les réalités de la situation actuelle sont
différentes. Le volume du travail à don-
ner est loin d'être une valeur fixe. Il est
susceptible de croître ou de décroître, se-
lon que les employeurs trouvent ou non
des contrats. Que les ouvriers obtiennent
la réduction à 40 des heures de travail,
sans réduction de salaires, l'effet immé-
diat sera une élévation énorme du coût de
la production, avec ce résultat que bien
des contrats ne pourront être conclus, qui
autrement l'eussent été. Ainsi le volume du
travail à donner se trouvera-t-il considéra-
blement amoindri, et le volume du chômage
augmenté. — (Ed.).
Daily Chronicle, 31.1.
— Le mouvement travailliste en faveur
d'une paie plus élevée, d'heures de tra-
vail plus courtes, ou des deux, s'étend sur
tout le pays. A Glasgow il y a eu une
lutte désespérée entre les grévistes et la
police. On a lu le « Riot Act », quelques-
uns des meneurs furent arrêtés et environ
trente personnes blessées. au moins une
boutique pillée et une tentative fut faite
pour pénétrer chez un armurier. Les réels
auteur du désordre sont environ trente. On
les connaît tous.
Morning Post 1.2.
— Les émeutiers de Glasgow n'ont certai-
nement pas l'appui de la grande masse des
trade-unionistes et la volonté générale est
que l'ordre puhlic soit maintenu.
Maintenant la lutte a lieu entre l'orga-
nisation constitutionnelle du travail et un
petit groupe de rebelles sans responsabi-
lité. Si le trade-unionisme ne les tue pas,
ils tueront le tnade-unionisme. Si la démo-
cratie n'abat'pas les antidémocrates de la
Clyde et de Belfast, ils abattront sûrement
la démocratie. — „ (Ed.).
Daily Mail, 1.2.
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Sous le titre : « UNE PORTE
FERMÉE ». — Les travailleurs américains
cherchent à se détendre en temps utile con-
tre la vague d'immigration qui pourrait
bien partir de l'Allemagne déçue, et d'au-
très pays d'Europe, sitôt la paix rétablie.
C'est là un problème qui, dès avant la guer-
re, en était arrivé à un état aigu. Deux
fois, une législation restrictive avait été
adoptée par le Congrès, et n'avait échoué
que par le veto de présidents successifs.
Maintenant que la menace est devenue plus
sérieuse, par suite des dévastations récen-
tes et de la perspective de misère et de
chômage qui affectent une vaste étendue de
l'Europe il serait surprenant que le travail-
leur américain admit qu'on continuât de lui
refuser les garanties qu'il désire. Il en est
venu à se rendre compte que les salaires
élevés dont il bénéficie ne pourront se
maintenir, si chaque année se déverse aux
portes des usines américaines une immense
quantité de main-d'œuvre à bon marché.
Des multitudes d'Allemands et d'autres na-
tionaux de l'Europe centrale ont l'idée de
passer l'Atlantique à la première occasion ;
une pareille concurrence humaine aurait
pour résultat inévitable une réduction des
salaires et un rétrécissement général des
conditions d'existence - sans parler des
ennuis à attendre de l'importation du bol-
chevisme. Le projet de loi qui vient d'être
présenté par un Comité de la Chambre des
représentants propose une interdiction gé-
nérale d'immigration pendant quatre an-
nées après la guerre. Ceci paraît être l'ex-
pression d'un désir raisonnable de s'assurer
le temps d'étudier un problème difficile et
lourd de conséquences. — (Ed.)
Pall Mall Gazette, 31.1. v
MARINE MARCHANDE
Danemark. — LES PERTES PENDANT LA
GUERRE : En 1914, la flotte danoise n'a per-
du que 7 navires. En 1915, le chiffre monte
à 23. En 1916, à 56, et en 1917, année de la
guerre sous-marine à outrance, la marine
de commerce danoise n'a pais perdu moins
de 129 navires. Enfin, en 1918, jusqu'à au-
jourd'hui, elle en a perdu 36. Cela fait un
total de 251 bâtiments. Le tonnage perdu est
très élevé en proportion de la totalité du
tonnage danois. La valeur d'achat de ces
navires est d'environ 70 millions de cou-
ronnes, mais il va de soi que cette somme
est bien au-dessous de leur valeur actuelle.
On peut en toute certitude la doubler. Et
si l'on compte la valeur des cargaisons qui
ont été coulées avec les navires, on peut
arriver à un chiffre plutôt supérieur à
200.000 couronnes.
Ribe Stifts-Tidende, 19.12.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES EVENEMENTS DE RUSSIE
Impressions de Pétrograd. — De Pétro-
grad, 26 novembre : Pétrograd est une ville
marquée de la mort, au milieu des affres
de la faim, et sur le seuil de la catastrophe
finale. Ce que le bolchevisme réalise dans
le sens de l'organisation et de l'adminis-
tration est apparemment en l'air. Le gou-
vernement et ses organes donnent presque
l'impression d'avoir abandonné la lutte
pour la gigantesque entreprise d'apporter
de l'ordre dans un chaos consécutif à une
guerre de quatre ans. Il y a. encore
de la vie dans le vieux corps qui s'appelle
la société capitaliste russe. Et elle mar-
che selon les mêmes principes capitalistes
qu'autrefois, malgré toutes les lois, tous
les décrets et toutes les ordonnances. qui
se publient chaque jour et faussement, au
nom du communisme et du prolétariat.
Avec de l'argent, on peut tout avoir ; celui
qui est riche tient encore le haut du pavé.
La corruption règne parmi les « commis-
saires du peuple » boichevistes comme au-
paravant parmi les fonctionnaires du tsa-
risme. La propriété a été détruite nomina-
lement, mais pas en réalité. Comme la
commune a monopolisé le commerce tout
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