Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 février 1919 03 février 1919
Description : 1919/02/03 (T11,N1062). 1919/02/03 (T11,N1062).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216652m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MiNÏSTÊRES
) DES
AFFAIRES étrangères
ET DE LA GUERRE
1 N" 1062
Lundi S février 1919.
:" Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
La flotte de guerre américaine. — DÉ-
bEXTFR>NS DU SÉNATEUR RÉPUBLICAIN POIN-
sWflsan : 'Vi auis en faveur d'une marine
,3uffllante. Il est particulièrement néces-
saire que nous ayons une marine impor-
tantf en raison de nos deux côtes, sépa-
! ees Pal- des milliers de kilomètres. Il
nous fQ, uti ; une flotte complète dans le Pa-
cifinn
C,I que et une marine importante justi-
rera son existencee, et au delà, en nous af-
ranChissant , de la nécessité, d'avoir une
griaiwu armée permanente. Il n'y a aucune
IlVaiIte, cependant, entre les Etats-Unis et
la Grande-Bretagne. au sujet die la maîtrise
des rnprt et toute comparaison établie en-
tre la puissance relative des deux nations
sur ep j rrain est inutile et pa'rticulière-
sUr m terrain est inutile et particulière-
venue à l'heure actuelle. Nous
^ns di iJ-d j .racé un programme de cons-
trUctinn navales, qui a été approuvé par
le Congrès, suffisant pour occuper les res-
sources du. ministère de la Marine et les
ch&ntw ® disponibles pendant plusieurs an-
tes. L Insistance avec laquelle le minis-
tr e de la Marine demande le vote d'un
Pr, irarnrne complémentaire est plutôt sur-
erierite quand on considère les faibles
Progrès qui ont été faits dans la réalisa-
tion du rprrvogramme déjà approuvé. La con-
troverse qu'il a soulevée au sujet du pro-
cément des ooillstructions, navales est for-
cement académique, eu égard à l'impossi-
niroUter; ?u de commencer à
l'exécuter, avant Plusieurs années. Un ar-
^cle au: avant Plusieurs années. Un ar-
r'caine na^ fîf écrit dans la presse amé-
acc°mi>affn^ le Président en Europe décla-
tiOn que d'ans l'opinion de notre déléga-
à là d opinion de notre déléga-
gïeterte nw^ei?Ce de la Paix, si l'An-
^ines SUr, , C0Ptait pas les idées améri-
nis pourrait politique navaile, les Etats-
• j l^Portante ÏS construire une flotte plus
Imp
C le de l'Angleterre. Cela
netternent à une menace, et fit
impression P is ou moins désagréa-
cllerah une époque où les nations alliées
^blêmes x mettre d'accord sur les
Position ed soulevks par la guerre. La pro-
(l'lac Ce e M. Danlels semble concorder
deette menace. Naturellement la Gran-
et J?m dfavoir vJnT^ten sont informées,
d'avoir l'effet cherché par le gou-
veif^6rnent i, PAcela 1produira le résultat con-
itrrafj;re q1 le résultat con-
Déclar0^ Tribune, 1.1.
DÉCLARA ATI()NS DE M. Danifls' ministre de
^g^ine ^evam ï^Ka COmmission de la Ma-
« U e là Ch^re des Représentants :
me?ts de la flotte sont
abon Pro 1 de U3if4. rhommes. La légis-
çle la fillotte ph 250-OW ho effectifs totaux
s cessaire Our h?mmes., Chiffre jugé
aux rFlir des équipages non
~L~~ e~~s de la flotte de guer-
bre( ?|s encore H^ navires marchands gé-
York Ttr«eSl
rés paiBuirean lT de 1a. Navigation.» - New
Allemagne. — Sous le titre : « LA FIN DE
L'OFFICIER IMPÉRIAL » : Le décret d'aujour-
d'hui règle les questions du commandement.
de même que celles de l'habillement, du
port des armes et du salut obligatoire ; c'est
donc la fin du pouvoir arbitraire des C. O.
S. en ces diverses matières. Il est clair dé-
sormais que l'autorité du commandement
passe du Conseil des représentants du peu-
ple aui ministre de liai Guerre prussien au-
quel est adjoint, un sows-secnétaire d'Etat.
Cette autorité du ministre de la Guerre est
d'ailleurs plus apparente que réelle, car le
ministre de la Guerre est responsable vis-à-
vis du Conseil des représentants du peuple
(qui comprend 5 socialdémocrates) et ses
dispositions doivent être contresignées par
le sous-secrétaire d'Etat, qui est naturelle-
ment un socialdémocrate. Il y a peu de gé-
néraux qui ambitionneront cette charge.
On, pourrait fort bien admettre que l'ac-
tivité des C. O. S. se bornât au règlement
des questions sociales et économiques ;
mais il est inadmissible de les voir inter-
venir en matière disciplinaire. Le gouver-
nement n'a pas compris le tort qu'il a
causé par de telles dispositions. On est
prêt à considérer comme une faveur le
fait que la question des ordres purement
militaires (ceux qui ont trait, par exemple,
à la formation et à l'éducation des trou-
pes), ne soit pas soumises f1 la signature
des C. O. S. Mais ils auront voix consulta-
tive dans les questions, disciplinaires et
devront contresigner les règlements com-
me responsables ! Le chef sera désormais
le jouet de ses subordonnés !
Dans les compagnies et les bataillons
non indépendants se trouveront aussi des
hommes de confiance des C. O S. Près de
chaque commandement de corps d'armée,
un G. 0. S. du corps d'armée et dans les
garnisons comprenant plusieurs corps de
troupes, un C. O. S. de la garnison ! De
sorte que toute la troupe ne sera compo-
sée que de Conseils qui seront des Con-
seils de confusion. Car ils sont par prin-
cipe les ennemis de l'ordre et plus bolche-
vistes que ceux de l'armée russe qui ne
redevient disciplinée que depuis qu'on les
a à peu près supprimés.
Les dispositions relatives aux affecta-
tions sont effroyables. En théorie et sur
le papier, le ministre de la guerre en est
le dispensateur, mais, en pratique, les Con-
seils de soldats décideront s'ils veulent ou
non conserver un officier. Ils ne peuvent
déposer un chef, mais ils peuvent propo-
ser son renvoi. Cette innovation signifie la
ruine du corps des officiers et celle de
l'armée tout entière. On - peut prévoir
quelle école de dénonciation vient de se
fonder !
D'après le décret, des sous-officiers et
des hommes peuvent devenir chefs de sec-
tion. Les signes extérieurs des grades doi-
vent disparaître ; mais on ne peut encore
savoir si l'Assemblée nationale voudra les
remettre en usage. On ne peut nier que ce
soit là une dure humiliation pour les offi-
ciers qui les ont gagnés par de longs et
honorables services. Les brassards bleu
foncé qu'ils devront porter sont laids et
sans goût. Hors le service, les officiers ne
devront pas porter leurs armes ; les ins-
tructions à cet égard sont tellement élas-
tiques qu'elles pourront difficilement être
suivies, car chaque officier revient de son
service ou s'y rend. Il est très heureux
que les anciennes cocardes aux couleurs
du pays avec lesquelles nous avons com-
battu et remporté des victoires soient
maintenues. Les ordres et insignes gagnés
pendant la campagne ou à la suite d'un
long service seront heureusement mainte-
nus aussi.
Enfin les dispositions du nouveau décret
concernent également les marques, exté-
rieures de respect ; c'est déjà beaucoup
que le saint militaire ne soit pas considéré
dans l'armée républicaine comme le sif-
gne de la contrainte et de la servitude,
mais comme l'expression de la camarade-
rie. Le salut n'est plus dû par l'inférieur
au supérieur : il doit être mutuel. le plus
jeune doit devancer l'ancien, si le cœur
lui en dit !
Pour nous, officiers, nous savons ce que
nous devons attendre de la république so-
cialiste, Chacun peut tirer la conclusion.
Il y a cependant un conseil à donner à
tous les officiers : c'est d'attendre la déci-
sion que prendra l'Assemblée nationale re-
lativement à leur avenir et à celui de l'ar-
mée. — (Commandant Weberstedt en acti-
vité). t
Tci-gliche Rundschau, 23.1 matin.
t
QUESTIONS ECONOMIQUES
ALLEMAGNE
« L'insupportable situation économique »
[sous ce titre]. — * A la séance de cabinet
d'hier 21 janvier ont pris part tous les se-
crétaires d'Etat, plusieurs hauts fonction-
naires. le haut commandement, représenté
par le général Grôber, et la Banque d'Em-
pire, représentée par Herr von Glasenapp.
La séance fut consacrée à un examen gé-
néral de la situation politique et économi-
que, elle dut être interrompue par suite
du manque de lumière et continuera au-
jourd'hui. On a surtout discuté les ques-
tions qui sont du ressort de l'office de dé-
mobilisation. les questions financières, des
transports, du charbon et du chômage.
Unanimement la situation actuelle fut dé-
clarée intenable, et un changement radical
reconnu nécessaire comme condition pre-
mière du relèvement économique de l'Al-
lemagne. Les sans-travail s'accumulent
dans les villes., tandis qu'à la campagne
et dans les mines la md.Ïn-d'œuvre fait
défaut et que la production stagne par
suite du manque d'ouvriers. Des mesures
urgentes sont nécessaires pour y remédier.
On prévoit que le cabinet prendra inces-
samment les mesures dictées par la né-
cessité.
Berliner Tageblatt. 22.1.
) DES
AFFAIRES étrangères
ET DE LA GUERRE
1 N" 1062
Lundi S février 1919.
:" Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
La flotte de guerre américaine. — DÉ-
bEXTFR>NS DU SÉNATEUR RÉPUBLICAIN POIN-
sWflsan : 'Vi auis en faveur d'une marine
,3uffllante. Il est particulièrement néces-
saire que nous ayons une marine impor-
tantf en raison de nos deux côtes, sépa-
! ees Pal- des milliers de kilomètres. Il
nous fQ, uti ; une flotte complète dans le Pa-
cifinn
C,I que et une marine importante justi-
rera son existencee, et au delà, en nous af-
ranChissant , de la nécessité, d'avoir une
griaiwu armée permanente. Il n'y a aucune
IlVaiIte, cependant, entre les Etats-Unis et
la Grande-Bretagne. au sujet die la maîtrise
des rnprt et toute comparaison établie en-
tre la puissance relative des deux nations
sur ep j rrain est inutile et pa'rticulière-
sUr m terrain est inutile et particulière-
venue à l'heure actuelle. Nous
^ns di iJ-d j .racé un programme de cons-
trUctinn navales, qui a été approuvé par
le Congrès, suffisant pour occuper les res-
sources du. ministère de la Marine et les
ch&ntw ® disponibles pendant plusieurs an-
tes. L Insistance avec laquelle le minis-
tr e de la Marine demande le vote d'un
Pr, irarnrne complémentaire est plutôt sur-
erierite quand on considère les faibles
Progrès qui ont été faits dans la réalisa-
tion du rprrvogramme déjà approuvé. La con-
troverse qu'il a soulevée au sujet du pro-
cément des ooillstructions, navales est for-
cement académique, eu égard à l'impossi-
niroUter; ?u de commencer à
l'exécuter, avant Plusieurs années. Un ar-
^cle au: avant Plusieurs années. Un ar-
r'caine na^ fîf écrit dans la presse amé-
tiOn que d'ans l'opinion de notre déléga-
à là d opinion de notre déléga-
gïeterte nw^ei?Ce de la Paix, si l'An-
^ines SUr, , C0Ptait pas les idées améri-
nis pourrait politique navaile, les Etats-
• j l^Portante ÏS construire une flotte plus
Imp
C le de l'Angleterre. Cela
netternent à une menace, et fit
impression P is ou moins désagréa-
cllerah une époque où les nations alliées
^blêmes x mettre d'accord sur les
Position ed soulevks par la guerre. La pro-
(l'lac Ce e M. Danlels semble concorder
deette menace. Naturellement la Gran-
et J?m dfavoir vJnT^ten sont informées,
d'avoir l'effet cherché par le gou-
veif^6rnent i, PAcela 1produira le résultat con-
itrrafj;re q1 le résultat con-
Déclar0^ Tribune, 1.1.
DÉCLARA ATI()NS DE M. Danifls' ministre de
^g^ine ^evam ï^Ka COmmission de la Ma-
« U e là Ch^re des Représentants :
me?ts de la flotte sont
abon Pro 1 de U3if4. rhommes. La légis-
çle la fillotte ph 250-OW ho effectifs totaux
s cessaire Our h?mmes., Chiffre jugé
aux rFlir des équipages non
~L~~ e~~s de la flotte de guer-
bre( ?|s encore H^ navires marchands gé-
York Ttr«eSl
rés paiBuirean lT de 1a. Navigation.» - New
Allemagne. — Sous le titre : « LA FIN DE
L'OFFICIER IMPÉRIAL » : Le décret d'aujour-
d'hui règle les questions du commandement.
de même que celles de l'habillement, du
port des armes et du salut obligatoire ; c'est
donc la fin du pouvoir arbitraire des C. O.
S. en ces diverses matières. Il est clair dé-
sormais que l'autorité du commandement
passe du Conseil des représentants du peu-
ple aui ministre de liai Guerre prussien au-
quel est adjoint, un sows-secnétaire d'Etat.
Cette autorité du ministre de la Guerre est
d'ailleurs plus apparente que réelle, car le
ministre de la Guerre est responsable vis-à-
vis du Conseil des représentants du peuple
(qui comprend 5 socialdémocrates) et ses
dispositions doivent être contresignées par
le sous-secrétaire d'Etat, qui est naturelle-
ment un socialdémocrate. Il y a peu de gé-
néraux qui ambitionneront cette charge.
On, pourrait fort bien admettre que l'ac-
tivité des C. O. S. se bornât au règlement
des questions sociales et économiques ;
mais il est inadmissible de les voir inter-
venir en matière disciplinaire. Le gouver-
nement n'a pas compris le tort qu'il a
causé par de telles dispositions. On est
prêt à considérer comme une faveur le
fait que la question des ordres purement
militaires (ceux qui ont trait, par exemple,
à la formation et à l'éducation des trou-
pes), ne soit pas soumises f1 la signature
des C. O. S. Mais ils auront voix consulta-
tive dans les questions, disciplinaires et
devront contresigner les règlements com-
me responsables ! Le chef sera désormais
le jouet de ses subordonnés !
Dans les compagnies et les bataillons
non indépendants se trouveront aussi des
hommes de confiance des C. O S. Près de
chaque commandement de corps d'armée,
un G. 0. S. du corps d'armée et dans les
garnisons comprenant plusieurs corps de
troupes, un C. O. S. de la garnison ! De
sorte que toute la troupe ne sera compo-
sée que de Conseils qui seront des Con-
seils de confusion. Car ils sont par prin-
cipe les ennemis de l'ordre et plus bolche-
vistes que ceux de l'armée russe qui ne
redevient disciplinée que depuis qu'on les
a à peu près supprimés.
Les dispositions relatives aux affecta-
tions sont effroyables. En théorie et sur
le papier, le ministre de la guerre en est
le dispensateur, mais, en pratique, les Con-
seils de soldats décideront s'ils veulent ou
non conserver un officier. Ils ne peuvent
déposer un chef, mais ils peuvent propo-
ser son renvoi. Cette innovation signifie la
ruine du corps des officiers et celle de
l'armée tout entière. On - peut prévoir
quelle école de dénonciation vient de se
fonder !
D'après le décret, des sous-officiers et
des hommes peuvent devenir chefs de sec-
tion. Les signes extérieurs des grades doi-
vent disparaître ; mais on ne peut encore
savoir si l'Assemblée nationale voudra les
remettre en usage. On ne peut nier que ce
soit là une dure humiliation pour les offi-
ciers qui les ont gagnés par de longs et
honorables services. Les brassards bleu
foncé qu'ils devront porter sont laids et
sans goût. Hors le service, les officiers ne
devront pas porter leurs armes ; les ins-
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suivies, car chaque officier revient de son
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que les anciennes cocardes aux couleurs
du pays avec lesquelles nous avons com-
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pendant la campagne ou à la suite d'un
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nus aussi.
Enfin les dispositions du nouveau décret
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lui en dit !
Pour nous, officiers, nous savons ce que
nous devons attendre de la république so-
cialiste, Chacun peut tirer la conclusion.
Il y a cependant un conseil à donner à
tous les officiers : c'est d'attendre la déci-
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lativement à leur avenir et à celui de l'ar-
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Tci-gliche Rundschau, 23.1 matin.
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QUESTIONS ECONOMIQUES
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« L'insupportable situation économique »
[sous ce titre]. — * A la séance de cabinet
d'hier 21 janvier ont pris part tous les se-
crétaires d'Etat, plusieurs hauts fonction-
naires. le haut commandement, représenté
par le général Grôber, et la Banque d'Em-
pire, représentée par Herr von Glasenapp.
La séance fut consacrée à un examen gé-
néral de la situation politique et économi-
que, elle dut être interrompue par suite
du manque de lumière et continuera au-
jourd'hui. On a surtout discuté les ques-
tions qui sont du ressort de l'office de dé-
mobilisation. les questions financières, des
transports, du charbon et du chômage.
Unanimement la situation actuelle fut dé-
clarée intenable, et un changement radical
reconnu nécessaire comme condition pre-
mière du relèvement économique de l'Al-
lemagne. Les sans-travail s'accumulent
dans les villes., tandis qu'à la campagne
et dans les mines la md.Ïn-d'œuvre fait
défaut et que la production stagne par
suite du manque d'ouvriers. Des mesures
urgentes sont nécessaires pour y remédier.
On prévoit que le cabinet prendra inces-
samment les mesures dictées par la né-
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