Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 janvier 1919 28 janvier 1919
Description : 1919/01/28 (T11,N1057). 1919/01/28 (T11,N1057).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166479
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
INISTÈUES DE LA GUERRE
ET DES
£ ÉTRANGÈRES
1 Nu 1057
Paris, 88 janvier M/9.
i
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1 * QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
^Uve^es conditions. — PRESSE AN-
tivos - Au cours des négociations rela-
CI--USE *',i la Prolongation de l'armistice, Herr
qul.berger- a deniaudj, entre autres choses,
KI °9US serait levé. Tout le mon-
de, y compris les Alliés, serait désireux
de CUnnrG la réponse à cette question,
mais à vrai dire personne ne saurait y
depondre. Le blocus est évidemment une
des Causes Principales de l'agitation qui
d gne en Europe Centrale. Il constitue
donc, de ce fait, un danger pour les na-
tlOIiS alliées de même que pour les nations
^nnemi ifto i* i\lais il est également un obs-
tacle à la reprise de la vie économique
normale dans les pays alliés. Les commer-
çantq n'ont aucune idée du cours éventuel
rnarehandises, et ils ne peuvent se li-
à aucun pronostic tant qu'un marché
aussi irnportanl que celui de l'Europe Cen-
traie restera • frappé d'interdiction pour
Une jnu'rî-0i indéterminée. Cette incerti-
tude -> à paralyser les affaires et à
^oanrfJ1 e à paralyser les affaires et à
répandre le ^ômaSe. (Ed.) Manchester
d.rnr.SSE at;lemande. - Les nouvelles con-
Il Ions posées par l'Entente pour la pro-
lonecl la ion d'un mois de l'armistice sont
^Hemoni î 1• n0uies que la protestation la
P'us An
s°n rip= r 19Ue s'ensuivre. La livrai-
sOn des 5.000 locomotives et 150.003 wa-
sons a -m reta.rdée. c'est entendu. Mais
Q est la faute de l'Entente qui, dès l'abord,
a Préspm-
nn lui • S. exigences incompatibles
n 1 un !rVai si Court, avec le retrait des
e lhons d'hommes de l'armée allemande
et le rapatriement, des prisonniers am~s.
lil rsque malgré tout le gouvernement alle-
I,;nd amena peu à Peu le matériel requis,
'di(ltentc aggrava arbitrairement les con-
Citions h fr écePl-ian, de sorte que toute
ho lons de réception de sorte que toute
Va'ne. M«- » côté allemand demeurait
NNM les punitions ne tendent
à rien de moins qti'à porter le coup mortel
à prodUction allemande. L'enlèvement de
,. tuin erJ de muchmes agricoles serait la
ru, ne de notre production agricole qui ne
réussit di. (t nourrir » le peuple allemand au.
cours du blocus de famine que grâce à
!L-ue inten !^l°ns HA' r3rt Oyaient présider aux con-
1 vinlen e pmx Nous n'apercevons que
violence et toujours violence, Le peuple
J'erriand nn«
, et mol' 1 après tant d'épreuves physiques
na°rales * a f i- sa perte. - Berliner
qilli, Pel'Ple allem-,gnd voit clairement
t Pos d'oll enhèrernent désarmé et qu'il n'a
Pns niltre Parti à Prendre, depuis notre
▼ col! J"c n? celui de remplir toutes les
conditions exigées par l'ennemi pour les
r eXigées par l'ennenu pour se
protéger contre un retour offensif de notre
résistance militaire. il fallait s'attendre à
ce que ces conditions fussent très dures, car
l'Allemagne a déployé de toiles forces et une
telle énergie pendant la guerre que l'on s'ex-
plique facilement que la France enchaîne le
lion blessé dix fois plutôt qu'une, — car
dans un duel avec nous elle eut été promp-
tement terrassée. Le désarmement qui nous
est imposé a donc une apparence de raison.
Mais ce qui provoque notre indignation c'est
le cynisme incroyable de l'Entente : elle ose
étendre, de semaine en semaine, les condi-
tions de l'armistice militaire sur le terrain
politique et économique ; la France, l'An-
gleterre et les Etats-Unis n'hésitent pas à
nous faire, dans le cadre des négociations
militaires, une guerre mesquine de ven-
geance et d'enrichissement à leur profit,
avec toute sorte de rigueurs, de compres-
sions et de dommages et à commettre, der-
rière l'abri de Ja politique de paix de Wil-
son, de véritables orgies d'injustices. Si
l'esprit de vengeance et les efforts déployés
par les maîtres du pouvoir en France
pour étrangler l'Allemagne ont déjà étouffé
en eux le sens du droit, leur sentiment si
vanté de la dignité nationale devrait leur
faire comprendre qu'il est vraiment honteux
de doubler usurairement, de mois en mois
le montant des réclamations. v
Mais à quoi bon ces protestations ? L'Al-
lemagne est peut-être à la veille de prendre
une décision de grande portée, On peut la
résumer ainsi : la limite du possible est
atteinte. Nous sommes prêts à tout faire
pour supporter les conséquences militaires
de notre capitulation, mais nous ne sommes
pas prêts à nous laisser dicter à Trêves des
conditions qui n'ont plus le moindre rapport
avec l'armistice et qui tendent déjà à anti-
ciper sur les points les plus sérieux qui
devront être traités à la Conférence de la
Paix. Nous ne doutons pas que le peuple
allemand tout entier en présence des non.
velles exigences des Puissances occidentales
et des nouvelles conditions de prolongation
de l'armistice, n'éprouve le sentiment d'une
injustice criante. Lorsque le Gouvernement
aura soigneusement examiné l'ensemble de
la situation, nous ne doutons pas davantage
qu'il n'en arrive à la constatation suivante :
Le maréchal Foch et la commission d'armis-
tice ont outrepassé leurs prérogatives et
leur conduite ne peut avoir l'approbation du
Haut Conseil de guerre et des Etats-Unis.
Le jour précis où Wilson s'est réuni aux
chefs de gouvernement des grandes puissan-
ces occidentales pour poser les bases de la
Société des Nations, Foch a fait remettre
une note qui peut se résumer ainsi : com-
ment dissimuler pour le mieux la dernière
exaction? Nous n'avons pas pleinement
exécuté les conditions : sur 4.907 locomoti-
ves (au lieu de 5.000) l'Entente n'en a ac-
cepté que 1.821. Il en est de même pour
d'autres choses. Y a-t-il là motif à « puni-
tion » ? N'eût-il pas mieux valu que l'En-
tente se convainquit, une fois pour toutes,
de la mauvaise volonté allemande ? toi
existe-t-il une preuve plus éclatante de notro
bonne volonté, au point de vue miinanc, que
la démobilisation cump.etc qui est un fait
accompli et que le truite d'armistice n avait
pas demandée ? Mais toutes ces explica-
tions sont inutiles. Foch désire en aimer à
nous retirer 58.000 machines agricoles à ti-
tre d' « Ersatz » pour les locomotives et
wagons non fournis. La France et la Udgi-
que en ont besoin et on peut se les procurer
gratuitement, — voilà tout. Tel est donc
l'esprit régnant à la veille de la Société des
Nations ? - Le tort matériel dont on nous
menace est très grand, mais bien plus
grande est l'injustice inouïe que nous font
subir les négociations avec l'élément mili-
taire ennemi. Nous ne pouvons la suppor-
ter, ni moralement ni économiquement.
Si nous y souscrivions nous glisserions peu
à peu dans un gouffre d'où la plus belle So-
ciété des Nations ne pourrait nous tirer.
Donc, crions pour que notre voix soit en-
tendue jusqu'aux extrémités du monde :
nous ne pouvons plus vivre ainsi ! On devra
nous entendre, car l'Allemagne en ruines ne
sera pas un l'acteur de tranquillité et d'or-
dre dans le monde. Et nous ne doutons pas
que le Haut Conseil de guerre de l'Entente,
placé devant la question de savoir s'il faut
dénoncer l'armistice pour inexécution de
telles conditions ne donnerait pas mandat
au maréchal Foch de poursuivre ses fu-
reurs contre nous. Nous croyons bien plus
que les Etats-Unis, ou moins, ne consenti-
raient pas à se prêter à un pareil cambrio-
lage nocturne, si, par notre protestation
honnête, nous portons la question du wa-
gon-salon du maréchal français devant le
forum du Haut Conseil de guerre. On peut
nous faire violence mais on ne pourra nous
fermer la bouche !
Frankfurler Zeitung, 17.1, matin.
ORGANISATION
* Allemagne : LE GRAND QUARTIER GÉNÉRAL
sera installé provisoirement à Berlin, où
désormais la direction centrale de la dé-
fense nationale sera organisée au minis-
tère de la guerre. De Berlin le haut com-
mandement se rendra sans doute dans
l'Est, où le maréchal von Hindenburg diri-
gera personnellement la garde de la fron-
tière et le rapatriement des soldats alle-
mands. On créera deux régions de garde
de frontière: celle du Nord à Kœnigsberg,
dont fera partie la Posnanie, et celle du
Sud qui recevra ses instructions de Bres-
lau et qui comprendra la Silésie. Il est
probable que le maréchal établira son
quartier général dans la région nord, car
fl faut compter avec l'éventualité d'une
invasion des bandes bolchevistes en Prus-
se orientale. — Neue Badische Landeszei-
tung, 18.1. édition du soir.
ET DES
£ ÉTRANGÈRES
1 Nu 1057
Paris, 88 janvier M/9.
i
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1 * QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
^Uve^es conditions. — PRESSE AN-
tivos - Au cours des négociations rela-
CI--USE *',i la Prolongation de l'armistice, Herr
qul.berger- a deniaudj, entre autres choses,
KI °9US serait levé. Tout le mon-
de, y compris les Alliés, serait désireux
de CUnnrG la réponse à cette question,
mais à vrai dire personne ne saurait y
depondre. Le blocus est évidemment une
des Causes Principales de l'agitation qui
d gne en Europe Centrale. Il constitue
donc, de ce fait, un danger pour les na-
tlOIiS alliées de même que pour les nations
^nnemi ifto i* i\lais il est également un obs-
tacle à la reprise de la vie économique
normale dans les pays alliés. Les commer-
çantq n'ont aucune idée du cours éventuel
rnarehandises, et ils ne peuvent se li-
à aucun pronostic tant qu'un marché
aussi irnportanl que celui de l'Europe Cen-
traie restera • frappé d'interdiction pour
Une jnu'rî-0i indéterminée. Cette incerti-
tude -> à paralyser les affaires et à
^oanrfJ1 e à paralyser les affaires et à
répandre le ^ômaSe. (Ed.) Manchester
d.rnr.SSE at;lemande. - Les nouvelles con-
Il Ions posées par l'Entente pour la pro-
lonecl la ion d'un mois de l'armistice sont
^Hemoni î 1• n0uies que la protestation la
P'us An
s°n rip= r 19Ue s'ensuivre. La livrai-
sOn des 5.000 locomotives et 150.003 wa-
sons a -m reta.rdée. c'est entendu. Mais
Q est la faute de l'Entente qui, dès l'abord,
a Préspm-
nn lui • S. exigences incompatibles
n 1 un !rVai si Court, avec le retrait des
e lhons d'hommes de l'armée allemande
et le rapatriement, des prisonniers am~s.
lil rsque malgré tout le gouvernement alle-
I,;nd amena peu à Peu le matériel requis,
'di(ltentc aggrava arbitrairement les con-
Citions h fr écePl-ian, de sorte que toute
ho lons de réception de sorte que toute
Va'ne. M«- » côté allemand demeurait
NNM les punitions ne tendent
à rien de moins qti'à porter le coup mortel
à prodUction allemande. L'enlèvement de
,. tuin erJ de muchmes agricoles serait la
ru, ne de notre production agricole qui ne
réussit di. (t nourrir » le peuple allemand au.
cours du blocus de famine que grâce à
!L-ue inten
1 vinlen e pmx Nous n'apercevons que
violence et toujours violence, Le peuple
J'erriand nn«
, et mol' 1 après tant d'épreuves physiques
na°rales * a f i- sa perte. - Berliner
qilli, Pel'Ple allem-,gnd voit clairement
t Pos d'oll enhèrernent désarmé et qu'il n'a
Pns niltre Parti à Prendre, depuis notre
▼ col! J"c n? celui de remplir toutes les
conditions exigées par l'ennemi pour les
r eXigées par l'ennenu pour se
protéger contre un retour offensif de notre
résistance militaire. il fallait s'attendre à
ce que ces conditions fussent très dures, car
l'Allemagne a déployé de toiles forces et une
telle énergie pendant la guerre que l'on s'ex-
plique facilement que la France enchaîne le
lion blessé dix fois plutôt qu'une, — car
dans un duel avec nous elle eut été promp-
tement terrassée. Le désarmement qui nous
est imposé a donc une apparence de raison.
Mais ce qui provoque notre indignation c'est
le cynisme incroyable de l'Entente : elle ose
étendre, de semaine en semaine, les condi-
tions de l'armistice militaire sur le terrain
politique et économique ; la France, l'An-
gleterre et les Etats-Unis n'hésitent pas à
nous faire, dans le cadre des négociations
militaires, une guerre mesquine de ven-
geance et d'enrichissement à leur profit,
avec toute sorte de rigueurs, de compres-
sions et de dommages et à commettre, der-
rière l'abri de Ja politique de paix de Wil-
son, de véritables orgies d'injustices. Si
l'esprit de vengeance et les efforts déployés
par les maîtres du pouvoir en France
pour étrangler l'Allemagne ont déjà étouffé
en eux le sens du droit, leur sentiment si
vanté de la dignité nationale devrait leur
faire comprendre qu'il est vraiment honteux
de doubler usurairement, de mois en mois
le montant des réclamations. v
Mais à quoi bon ces protestations ? L'Al-
lemagne est peut-être à la veille de prendre
une décision de grande portée, On peut la
résumer ainsi : la limite du possible est
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pour supporter les conséquences militaires
de notre capitulation, mais nous ne sommes
pas prêts à nous laisser dicter à Trêves des
conditions qui n'ont plus le moindre rapport
avec l'armistice et qui tendent déjà à anti-
ciper sur les points les plus sérieux qui
devront être traités à la Conférence de la
Paix. Nous ne doutons pas que le peuple
allemand tout entier en présence des non.
velles exigences des Puissances occidentales
et des nouvelles conditions de prolongation
de l'armistice, n'éprouve le sentiment d'une
injustice criante. Lorsque le Gouvernement
aura soigneusement examiné l'ensemble de
la situation, nous ne doutons pas davantage
qu'il n'en arrive à la constatation suivante :
Le maréchal Foch et la commission d'armis-
tice ont outrepassé leurs prérogatives et
leur conduite ne peut avoir l'approbation du
Haut Conseil de guerre et des Etats-Unis.
Le jour précis où Wilson s'est réuni aux
chefs de gouvernement des grandes puissan-
ces occidentales pour poser les bases de la
Société des Nations, Foch a fait remettre
une note qui peut se résumer ainsi : com-
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exaction? Nous n'avons pas pleinement
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d'autres choses. Y a-t-il là motif à « puni-
tion » ? N'eût-il pas mieux valu que l'En-
tente se convainquit, une fois pour toutes,
de la mauvaise volonté allemande ? toi
existe-t-il une preuve plus éclatante de notro
bonne volonté, au point de vue miinanc, que
la démobilisation cump.etc qui est un fait
accompli et que le truite d'armistice n avait
pas demandée ? Mais toutes ces explica-
tions sont inutiles. Foch désire en aimer à
nous retirer 58.000 machines agricoles à ti-
tre d' « Ersatz » pour les locomotives et
wagons non fournis. La France et la Udgi-
que en ont besoin et on peut se les procurer
gratuitement, — voilà tout. Tel est donc
l'esprit régnant à la veille de la Société des
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menace est très grand, mais bien plus
grande est l'injustice inouïe que nous font
subir les négociations avec l'élément mili-
taire ennemi. Nous ne pouvons la suppor-
ter, ni moralement ni économiquement.
Si nous y souscrivions nous glisserions peu
à peu dans un gouffre d'où la plus belle So-
ciété des Nations ne pourrait nous tirer.
Donc, crions pour que notre voix soit en-
tendue jusqu'aux extrémités du monde :
nous ne pouvons plus vivre ainsi ! On devra
nous entendre, car l'Allemagne en ruines ne
sera pas un l'acteur de tranquillité et d'or-
dre dans le monde. Et nous ne doutons pas
que le Haut Conseil de guerre de l'Entente,
placé devant la question de savoir s'il faut
dénoncer l'armistice pour inexécution de
telles conditions ne donnerait pas mandat
au maréchal Foch de poursuivre ses fu-
reurs contre nous. Nous croyons bien plus
que les Etats-Unis, ou moins, ne consenti-
raient pas à se prêter à un pareil cambrio-
lage nocturne, si, par notre protestation
honnête, nous portons la question du wa-
gon-salon du maréchal français devant le
forum du Haut Conseil de guerre. On peut
nous faire violence mais on ne pourra nous
fermer la bouche !
Frankfurler Zeitung, 17.1, matin.
ORGANISATION
* Allemagne : LE GRAND QUARTIER GÉNÉRAL
sera installé provisoirement à Berlin, où
désormais la direction centrale de la dé-
fense nationale sera organisée au minis-
tère de la guerre. De Berlin le haut com-
mandement se rendra sans doute dans
l'Est, où le maréchal von Hindenburg diri-
gera personnellement la garde de la fron-
tière et le rapatriement des soldats alle-
mands. On créera deux régions de garde
de frontière: celle du Nord à Kœnigsberg,
dont fera partie la Posnanie, et celle du
Sud qui recevra ses instructions de Bres-
lau et qui comprendra la Silésie. Il est
probable que le maréchal établira son
quartier général dans la région nord, car
fl faut compter avec l'éventualité d'une
invasion des bandes bolchevistes en Prus-
se orientale. — Neue Badische Landeszei-
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