Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 janvier 1919 25 janvier 1919
Description : 1919/01/25 (T11,N1055). 1919/01/25 (T11,N1055).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216645g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
bIST£I\ES de la goerre
tt~. ET DES
l'Maires étrangères
1 N° 1055
Paris, 25 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C 0 N F 1 D EN T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
- QUESTIONS MILITAIRES
PRISONNIERS
titfe S prisonniers allemands. — Sous le
8W OW ALLEMANDS ESCLAVES DE GUERRE.
8.llt' lentÓt. tous les prisonniers de guerre
toutnt qullté l'Allemagne ; mais il n'est
touimir. S pas question du retour des pri-
Solln'ers allemands qui attendent en pays
ennem On les retient pendant des années :
c'est Un Plan de l'Entente, préconisé sur
uSa par la France, qui s'oppose à tous les
et fes de guerre reconnus jusqu'à présent
et à toutes les lois de l'humanité.
La Sous-commission pour prisonniers de
gUerr « de la commission allemande u
Po rIDiSlice à Spa, expose tous ses efforts
Pour amener les adversaires au renvoi des
Pri .^eïls allemands ; ils n'ont, hélas !
fi °}1h à rien. — « L'appel du peuple entier
4 ru,, anité entière doit stigmatiser l'ef-
(rovjIe cruauté du procédé des gouver-
gra. ents de l'Entente. Riche ou pauvre,
grariH 0u petit, ami. ou ennemi, toutes les
Cette question, tous les Allemands doivent
se t
~im ? la main; Une seule pensée doit
allira elr le peuple allemand : la libération
qui os frères, de nos maris, de nos fils,
qui sont au pouvoir de nos adversaires.
0es niariifeslations en masse de leurs pa-
lent, doivent faire savoir ce qui se passe
ses e allemande. Les résolutions pri-
les' les lournaux de tous les partis doivent
connaUre à l'univers. Il faut
relise, Iglier Par sans-fil les neutres et les
guvernements de l'Entente, en particu-
Ce duAmérigue. Il faut réveiller la conscien-
ce ce monde entier !
pa.rlo peuple allemand doit faire savoir
partoi]f SUr la terre que le traitement inour
des prisonniers de guerre et des prisonniers
Days allemands, leur retenue indéfinie en
pays P em^ provoquera une haine inex-
rovoquera une haine inex-
t'rieib le, et détruira la belle pensée d'une
paix de ardon. Aux Allemands qui, pen-
trie le es. années, ont sacrifié à leur pa-
leur le h" 11 plus précieux, la liberté de
Perso il faut que la patrie entière
trouve « délité ! Oui, ces 800.000 hommes
souffrent plus que les 100 qui ont dû être
«nn°cent?T^rs Berlin et ces 800.000 sont
innocents ! Celui qui songe à l'affranchis-
rt d esclaves devrait avoir le temps
» Pensor
Vorwärts, 15.1 !
QtJESTIONS économiques
t C°lttMERCE EXTERIEUR
Etat-Unis. - LE COMMERCE DU CUIVRE :
tj'PofitRrIt e Ce que la loi Webb permet la
n d'unions. commerciales pour
l'exportation, les principaux producteurs
de cuivre des Etats-Unis ont créé la Copper
Export Association. Ils pensent que la pro-
duction du cuivre aux Etats-Unis attein-
dra 1.500.000 livres, dont 1.000.000 seront
vendues à l'étranger. — Philadelphia Re-
cord, 18.12.
MARINE MARCHANDE
Japon. — LES DOCKS KAWASAKI de Kobe
ont fait le projet d'entreprendre le trafic
maritime et depuis le retour de Londres,
de M. Matsukata, leur président, ce projet
se trouve sur le point d'aboutir. Le service
commencera avec 30 bateaux de 9.000 ton-
nes déjà construits, ou en construction, ou
devant être construits sous peu. Il sera fon-
dé une Compagnie de vapeurs dite de « la
Grande Fortune » — Taifuku Kisen Kaisha
— au capital de 20 millions de yen, dont
les bureaux se tiendront à Kobé.
La Compagnie sera entièrement sous la
direction des Docks Kawasaki. Le capital
de la Compagnie passera de 20 millions à
50 millions de yen. Sur cette augmenta-
tion du capital, 20 millions seront consa-
crés à la création de la susdite Compagnie
de navigation. — Jiji [de Tokio], 5.12.
Argentine. — En novembre dernier, le
capital actif de l'Argentine atteignait
$ 2.226.478 et le passif $ 2.231.603. chiffres
qui accusent un déficit de $ 5.124 sur les
dernières statistiques. En fin d'année ce-
pendant, le résumé de l'exercice économi-
que est franchement favorable et une réac-
tion se développe à l'avantage de notre
commerce. Voici des chiffres pour les diffé-
rents mois de 1918 :
Mois Actif Passif
Janvier 2.121.478 2.021.692
Février 2.984.869 2.538.847
Mars 4.450.680 3.378.403
Avril 7.783.166 4.354.729
Mai .;. 5.514.275 4.111.353
Juin 2.584.939 7291.789
Juillet 2.509.763 2.715.857
Août. 1.380.203 1.650.490
Septembre 6.725.104 4.691.786
Octobre 1.329.490 1.526.384
Novembre 2.226.478 2.231.603
Total 39.610.450 36.512.958
Depuis 1914, le mois le plus favorable a
été octobre 1918. — Andes [de Mendoza],
4.12.
MINES
Argentine : LES RICHESSES DU SOL COMPRO-
MISES. — L'Argentine ne sait pas exploiter
toutes ses richesses. Nous ne voulons par-
ler ici ni de l'agriculture et de l'élevage
dont les perfectionnements techniques lais-
sent d'ailleurs encore à désirer, ni des in-
dustries textiles, dont le développement se
heurte à certaines théories préconçues.
Nous avons en vue l'exploitation des mi-
nes. Le Chili et la Bolivie sont divisés ad-
ministrativement en zones géologiques pour
la concession des mines. Pourquoi l'Argen-
tine ne suivrait-elle pas cet exemple ? On a
construit chez nous de coûteux chemins de
fer pour l'exploitation des gisements du Fa-
matina et des régions lointaines de Tino-
gasta et d'Andalgalà (province de Cata-
marca) : ils n'ont permis aucune mise en
valeur des mines de la région. De même la
prolongation jusqu'à Zapala de la ligne du
Neuquen n'a amené aucun développement
de la richesse du sous-sol. On sait tout
cela à la direction des mines, mais notre
bureaucratie ne s'en émeut guère. Elle a
cependant l'exemple de ce que le Brésil
a réalisé dans ce domaine. On parle ici de
réformer la législation minière; nous souhai-
tons que des solutions rapides intervien-
nent à bref délai. — (Ed.) Andes [de Men-
doza], 25.11.
1 AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — LA SOCIALISATION. — So-
cialisation ne signifie pas partage général.
Ce mot ne veut pas dire qu'on prend tout
à celui qui possède beaucoup pour pouvoir
le donner à celui qui ne possède rien. La
socialisation consiste à limiter la liberté de
disposer de la propriété particulière dans la
mesure où l'intérêt général et supérieur
l'exige. Il en résultera sans doute que la
prochaine génération verra la fortune à peu
près également répartie ; car si on impose
une restriction de la libre disposition de la
propriété particulière, elle s'appliquera tout
d'abord à la. suppression sinon totale du
moins partielle du droit de succession. Ce-
Pendant il ne s'agit pas de proclamer l'éga-
lité â un certain moment déterminé parmi
des hommes qui ont été élevés au milieu
de l'inégalité sociale, comme l'autorité adop-
te, à un moment déterminé, l'heure d'été.
Pendant un certain temps, c'est-à-dire jus-
qu'à ce qu'on retire aux descendants d'une
manière générale le droit de succession, la
socialisation se bornera, au contraire, à
certaines expropriations au profit de l'Etat,
contre une indemnité équivalente à payer
à ceux qui Seront expropriés ; cette expro-
priation choisira ses objets d'après certains
principes bien déterminés.
De deux choses, l'une. Ou l'Allemagne
sera sauvée — elle ne pourra l'être que si
on combat énergiquement l'égoïsme du
particulier — ou elle périra, si elle ne réus-
sit pas à faire triompher le salut public
par des mesures énergiques, en sacrifiant
des intérêts particuliers. Il faut que nous
procédions à la socialisation parce que
nous devons mettre au service du bien pu-
blic toutes nos forces. — Volksstimme, 14.1.
tt~. ET DES
l'Maires étrangères
1 N° 1055
Paris, 25 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C 0 N F 1 D EN T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
- QUESTIONS MILITAIRES
PRISONNIERS
titfe S prisonniers allemands. — Sous le
8W OW ALLEMANDS ESCLAVES DE GUERRE.
8.llt' lentÓt. tous les prisonniers de guerre
toutnt qullté l'Allemagne ; mais il n'est
touimir. S pas question du retour des pri-
Solln'ers allemands qui attendent en pays
ennem On les retient pendant des années :
c'est Un Plan de l'Entente, préconisé sur
uSa par la France, qui s'oppose à tous les
et fes de guerre reconnus jusqu'à présent
et à toutes les lois de l'humanité.
La Sous-commission pour prisonniers de
gUerr « de la commission allemande u
Po rIDiSlice à Spa, expose tous ses efforts
Pour amener les adversaires au renvoi des
Pri .^eïls allemands ; ils n'ont, hélas !
fi °}1h à rien. — « L'appel du peuple entier
4 ru,, anité entière doit stigmatiser l'ef-
(rovjIe cruauté du procédé des gouver-
gra. ents de l'Entente. Riche ou pauvre,
grariH 0u petit, ami. ou ennemi, toutes les
se t
~im ? la main; Une seule pensée doit
allira elr le peuple allemand : la libération
qui os frères, de nos maris, de nos fils,
qui sont au pouvoir de nos adversaires.
0es niariifeslations en masse de leurs pa-
lent, doivent faire savoir ce qui se passe
ses e allemande. Les résolutions pri-
les' les lournaux de tous les partis doivent
connaUre à l'univers. Il faut
relise, Iglier Par sans-fil les neutres et les
guvernements de l'Entente, en particu-
Ce duAmérigue. Il faut réveiller la conscien-
ce ce monde entier !
pa.rlo peuple allemand doit faire savoir
partoi]f SUr la terre que le traitement inour
des prisonniers de guerre et des prisonniers
Days allemands, leur retenue indéfinie en
pays P em^ provoquera une haine inex-
rovoquera une haine inex-
t'rieib le, et détruira la belle pensée d'une
paix de ardon. Aux Allemands qui, pen-
trie le es. années, ont sacrifié à leur pa-
leur le h" 11 plus précieux, la liberté de
Perso il faut que la patrie entière
trouve « délité ! Oui, ces 800.000 hommes
souffrent plus que les 100 qui ont dû être
«nn°cent?T^rs Berlin et ces 800.000 sont
innocents ! Celui qui songe à l'affranchis-
rt d esclaves devrait avoir le temps
» Pensor
Vorwärts, 15.1 !
QtJESTIONS économiques
t C°lttMERCE EXTERIEUR
Etat-Unis. - LE COMMERCE DU CUIVRE :
tj'PofitRrIt e Ce que la loi Webb permet la
n d'unions. commerciales pour
l'exportation, les principaux producteurs
de cuivre des Etats-Unis ont créé la Copper
Export Association. Ils pensent que la pro-
duction du cuivre aux Etats-Unis attein-
dra 1.500.000 livres, dont 1.000.000 seront
vendues à l'étranger. — Philadelphia Re-
cord, 18.12.
MARINE MARCHANDE
Japon. — LES DOCKS KAWASAKI de Kobe
ont fait le projet d'entreprendre le trafic
maritime et depuis le retour de Londres,
de M. Matsukata, leur président, ce projet
se trouve sur le point d'aboutir. Le service
commencera avec 30 bateaux de 9.000 ton-
nes déjà construits, ou en construction, ou
devant être construits sous peu. Il sera fon-
dé une Compagnie de vapeurs dite de « la
Grande Fortune » — Taifuku Kisen Kaisha
— au capital de 20 millions de yen, dont
les bureaux se tiendront à Kobé.
La Compagnie sera entièrement sous la
direction des Docks Kawasaki. Le capital
de la Compagnie passera de 20 millions à
50 millions de yen. Sur cette augmenta-
tion du capital, 20 millions seront consa-
crés à la création de la susdite Compagnie
de navigation. — Jiji [de Tokio], 5.12.
Argentine. — En novembre dernier, le
capital actif de l'Argentine atteignait
$ 2.226.478 et le passif $ 2.231.603. chiffres
qui accusent un déficit de $ 5.124 sur les
dernières statistiques. En fin d'année ce-
pendant, le résumé de l'exercice économi-
que est franchement favorable et une réac-
tion se développe à l'avantage de notre
commerce. Voici des chiffres pour les diffé-
rents mois de 1918 :
Mois Actif Passif
Janvier 2.121.478 2.021.692
Février 2.984.869 2.538.847
Mars 4.450.680 3.378.403
Avril 7.783.166 4.354.729
Mai .;. 5.514.275 4.111.353
Juin 2.584.939 7291.789
Juillet 2.509.763 2.715.857
Août. 1.380.203 1.650.490
Septembre 6.725.104 4.691.786
Octobre 1.329.490 1.526.384
Novembre 2.226.478 2.231.603
Total 39.610.450 36.512.958
Depuis 1914, le mois le plus favorable a
été octobre 1918. — Andes [de Mendoza],
4.12.
MINES
Argentine : LES RICHESSES DU SOL COMPRO-
MISES. — L'Argentine ne sait pas exploiter
toutes ses richesses. Nous ne voulons par-
ler ici ni de l'agriculture et de l'élevage
dont les perfectionnements techniques lais-
sent d'ailleurs encore à désirer, ni des in-
dustries textiles, dont le développement se
heurte à certaines théories préconçues.
Nous avons en vue l'exploitation des mi-
nes. Le Chili et la Bolivie sont divisés ad-
ministrativement en zones géologiques pour
la concession des mines. Pourquoi l'Argen-
tine ne suivrait-elle pas cet exemple ? On a
construit chez nous de coûteux chemins de
fer pour l'exploitation des gisements du Fa-
matina et des régions lointaines de Tino-
gasta et d'Andalgalà (province de Cata-
marca) : ils n'ont permis aucune mise en
valeur des mines de la région. De même la
prolongation jusqu'à Zapala de la ligne du
Neuquen n'a amené aucun développement
de la richesse du sous-sol. On sait tout
cela à la direction des mines, mais notre
bureaucratie ne s'en émeut guère. Elle a
cependant l'exemple de ce que le Brésil
a réalisé dans ce domaine. On parle ici de
réformer la législation minière; nous souhai-
tons que des solutions rapides intervien-
nent à bref délai. — (Ed.) Andes [de Men-
doza], 25.11.
1 AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — LA SOCIALISATION. — So-
cialisation ne signifie pas partage général.
Ce mot ne veut pas dire qu'on prend tout
à celui qui possède beaucoup pour pouvoir
le donner à celui qui ne possède rien. La
socialisation consiste à limiter la liberté de
disposer de la propriété particulière dans la
mesure où l'intérêt général et supérieur
l'exige. Il en résultera sans doute que la
prochaine génération verra la fortune à peu
près également répartie ; car si on impose
une restriction de la libre disposition de la
propriété particulière, elle s'appliquera tout
d'abord à la. suppression sinon totale du
moins partielle du droit de succession. Ce-
Pendant il ne s'agit pas de proclamer l'éga-
lité â un certain moment déterminé parmi
des hommes qui ont été élevés au milieu
de l'inégalité sociale, comme l'autorité adop-
te, à un moment déterminé, l'heure d'été.
Pendant un certain temps, c'est-à-dire jus-
qu'à ce qu'on retire aux descendants d'une
manière générale le droit de succession, la
socialisation se bornera, au contraire, à
certaines expropriations au profit de l'Etat,
contre une indemnité équivalente à payer
à ceux qui Seront expropriés ; cette expro-
priation choisira ses objets d'après certains
principes bien déterminés.
De deux choses, l'une. Ou l'Allemagne
sera sauvée — elle ne pourra l'être que si
on combat énergiquement l'égoïsme du
particulier — ou elle périra, si elle ne réus-
sit pas à faire triompher le salut public
par des mesures énergiques, en sacrifiant
des intérêts particuliers. Il faut que nous
procédions à la socialisation parce que
nous devons mettre au service du bien pu-
blic toutes nos forces. — Volksstimme, 14.1.
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