Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 janvier 1919 14 janvier 1919
Description : 1919/01/14 (T11,N1045). 1919/01/14 (T11,N1045).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166353
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
wo » ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
——
1 N° 1045
Paris, 14 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
Sur le front oriental, — Sous le titre:
« UN DOCUMENT SECRET : DANS LES COULISSES
DE LA CONTRE-RÉVOLUTION ».- L'agence Wolff
publie aujourd'hui de inlittau un étonnant
télégramme aux termes duquel les Anglais
de Riga contraindraient les troupes allOEnan-
des de cetrt,e ville à combattre le bolchevis-
me ilusse-. Des troupes russes venant du
Nord auraient été arrêtées devant Riga par
une division de fer. Les Anglais et les trou-
pes volontaires allemandes agissaient de,
comrnandement de la 8e armée (Riga) lan-
cent des proclamations aux troupes. On pro-
ment aux volontaires 10 marks de solde par
jour, droit de cité en pa-vs latte c-b la possi-
bilité d'y coloniser - La dépêche allègue
que les Anglais contraignent les Allemands
à combattre avec eux pO'u¡r les barons baltes
et contre la révolrution russe. Bru réalité, le
gouvernement Ebert rie demande pas mieux
qu'à Se laisser forcer la main dans ce but-
C'est donc une nouvelle guerre qui oom-
mence entreprise par ce même qui com-
ment qui chaque jour soupire: « De notre
existence dépend la prompre conclusion de
la paix! chau. avoir servi pendant quatre
ans de chair à canon à l'impérialisme, Je
soldat allemand va maintenant servir de
chair à canon à la ^ant de
lisance de la ,''>tiltn mS ??! anglo-alle-
mande est scellée à Riga, la guerre est déjà
commencée AujouIwrd'hS? ui ,!a ,guerre est déjà
révolution russe adversaire est la
tion (allemande. ce S€ra la révolu-
Hohenzollern mentait en déclarant « je n'ai
pas voulu cette euerrp? déc arant « je n~.
pas voulu cette guerre! flJeclarant « je n'ai
ment lorsqu'il prétende que les Anglais lui
imposent celle-ci. Son message est aussi
impudent,aussi infâme que celui de Guil-
laume de Hohezollern. En réalité ce ne
sont pas les Anglais ~-~" ~~I~é ce ne
agents du gouvernement d'Ebert C'est le
chef du syndicat allemand August Winnig
q'L'ti offre joy* euseme~nt concours aux An-
glais. Nous tenons la preuve documentaire
de cett~, monstrueuse infamie et en repro-
duisons texteuellement ci-dessous la copie.
C'est un télégramme du chef du Q. G. de la
8 armée, daté de Kovno le 26 décembre
1918, et adressé au commandant en chM des
Congrè de la Paix, l'Entente exigera égale-
ment l'occupation des autres territoires de
Suit la copie du procèes-verbal des négo-
ciations qui ont eu lieu le 23.12 à bord du
navire englais, Princess Margaret, entre le
plénipotentiaire alleman August Winnig et
ancien consul général à Riga, Bosanquet. -
Le procès-verbal est signé lieutenant-colo-
nel Bürkser, chef du Q. G. de la 8e armée,
et par le représentant du Conseil central du
front oriental : Asch. — Rote Fahne, 1.1.
« LA HONTE MANIFESTE » [sous ce titre]. —
La Commission d'armistice allemande,
c'est-à-dire de MM. Erzberger et Cie, pu-
bllie par l'agence Wolff des fragments d'un
échange de notes avec le haut commande-
ment de l'Entente, lequel prétendrait qu'aux
termes de l'art. 13 du traité d'armistice
l'Allemagne aurait assumé l'obligation de
maintenir ses troupes au combat contre la
Russie révolutionnaire aussi longtemps
qu'il plairait à l'Entente. Sous couvert de
contester cette prétendue exigence de l'En-
tente, les notes du général Winterfeld et
d'Erzberger contiennent l'offre la plus
éhontée de soldats allemands pour cette
infamle. [Suivent des extraits de la note
de Winterfeld et de celle d'Erzberger]-
Nous exigeons qu'on nous soumette immé-
diatement l'ensemble des notes échangées
a ce sujet. — Rote Fahne, 2.1.
La garantie. — Les nouvelles d'Allema-
gne montrent que les hommes d'Etat des
Alliés se trouvent en présence d'un pro-
blème sérieux. C'est en partie la propriété
et le crédit qui nous appartiennent que dé-
truisent les fanatiques allemands. Le bruit
court que l'almée américaine se prépare à
avancer vers l'Est si c'est nécessaire. Il
est évident qu'il faut que le public et l'ar-
mée britannique soient prêts à un mouve-
menlt en avant si l'on doit maintenir l'or-
dre sur notre frontière militaire, et si l'Al-
lemagne doit jamais payer la dette qu'elle
a contractée envers nous par son agres-
sion volontaire. - (Ed.) Daily Express,
10.1.
DEMOBILISATION .1
Grande-Bretagne. — Les événements qui
ont eu lieu se répéteront sans fin si le
Gouvernement ne réalise pas cette « démo-
bilisation plus rapide » qui a été soutenue
dans tout le pays sur les plate-formes poli-
tiques comme le second article du pro-
gramme de la coalition. Il faut que les
fonctionnaires de chacun des 14 services
du Gouvernement qui ont à diriger la
démobilisation se rendent compte qu'ils
s'occupent d'une armée de civils qui s'at-
tend à ce que les engagements pris soient
tenus et qui ne peut être traitée comme
l'était trop souvent l'ancienne armée pro-
fessionnelle. On arrive vite à un point où
le sens de la discipline décline. Ce sera
une bonne chose si les événements récents
ont porté, un coup à la politique qui con-
siste à laisser glisser les choses, et si le
ministère s'éveille et comprend qu'il faut
envisager les choses sérieusement et pren-
dre des décisions pratiques. On a bien
débuté en traitant les hommes à Folkes-
tone comme des particuliers et en n'es-
sayant pas de les traiter comme un trou-
peau. - (Ed.) Westminster Gazette 6.1.
'— Le ministère de la Guerre a mainte-
nant traité la question de la démobilisa-
tion d'une manière tout à fait bonne et
pratique. Les récentes démonstrations des
soldats ont rempli leur but. Nous espé-
rons donc que de pareils événements ne se
renouvelleront plus sous quelque forme
que ce soit. Notre seule critique contre les
explications des autorités est qu'elles
n'aient pas été faites plus tôt. - (Ed.) Daily
Express, 8.1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Grande-Bretagne et Etats-Unis.— Je peux
voir très nettement le cargo américain de
l'avenir. Ce sera un produit construit en
séries, à bon marché, par une main-d'œu-
vre bien payée. Il aura un équipage bien
payé, bien logé. De splendides mécanismes
épargneront de la main-d'œuvre. Son ex-
ploitation se fera à bon compte, parce qu'il
fera partie d'une véritable organisation, au
lieu d'être attaché à un grossier système
de bureaux de navigation qui se concur-
rencent et qui coûtent cher avec leurs
employés mal payés — ils coûtent cher
parce qu'on y perd tant de temps. Si les
petits armateurs anglais, avec leurs peti-
tes flottes, imaginent pour un instant qu'ils
pourront soutenir la concurrence améri-
caine organisée par l'Etat, ils commettent
une erreur qui n'affecte pas seulement eux-
mêmes. Leur échec sera un échec natio-
nal. C'est le devoir évident du gouverne-
ment britannique, dans l'intérêt de la sû-
reté nationale comme de l'efficacité pacifi-
que de nationaliser la flotte de commerce
et lès chantiers qui la produisent. La na-
tion qui a payé aux armateurs pendant la
guerre (on peut le prouver) plusieurs fois
la valeur de la flotte de commerce, a le
droit de nationaliser les vaisseaux en
payant maintenant ce. qu'ils ont coûté au
moment de la construction, en tenant
compte de la dépréciation et rien de plus.
Les chantiers devraient être nationalisés et
réorganisés sur le modèle des magnifiques
chantiers nationaux créés dans l'ouest de
l'Angleterre. — (Sir Léo Chiozza Money)
Herald [socialiste hebdomadaire, de Lon-
dres], 4.1.
FINANCES
Allemagne. — L'IMPOT SUR LA FORTUNE :
Le conseiller secret Max Steinthal, direc-
teur de la Deutsche Bank, s'est récemment
déclaré adversaire d'un nouvel impôt sur
les fortunes. Nous ne partageons pas sa
façon de voir et voici les conclusions du
Dr Goppert, sous-secrétaire d'Etat aux
finances, qui nous paraissent réfuter celles
du conseiller Steinthal. Ajoutons, du reste,
wo » ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
——
1 N° 1045
Paris, 14 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
Sur le front oriental, — Sous le titre:
« UN DOCUMENT SECRET : DANS LES COULISSES
DE LA CONTRE-RÉVOLUTION ».- L'agence Wolff
publie aujourd'hui de inlittau un étonnant
télégramme aux termes duquel les Anglais
de Riga contraindraient les troupes allOEnan-
des de cetrt,e ville à combattre le bolchevis-
me ilusse-. Des troupes russes venant du
Nord auraient été arrêtées devant Riga par
une division de fer. Les Anglais et les trou-
pes volontaires allemandes agissaient de,
comrnandement de la 8e armée (Riga) lan-
cent des proclamations aux troupes. On pro-
ment aux volontaires 10 marks de solde par
jour, droit de cité en pa-vs latte c-b la possi-
bilité d'y coloniser - La dépêche allègue
que les Anglais contraignent les Allemands
à combattre avec eux pO'u¡r les barons baltes
et contre la révolrution russe. Bru réalité, le
gouvernement Ebert rie demande pas mieux
qu'à Se laisser forcer la main dans ce but-
C'est donc une nouvelle guerre qui oom-
mence entreprise par ce même qui com-
ment qui chaque jour soupire: « De notre
existence dépend la prompre conclusion de
la paix! chau. avoir servi pendant quatre
ans de chair à canon à l'impérialisme, Je
soldat allemand va maintenant servir de
chair à canon à la ^ant de
lisance de la ,''>tiltn mS ??! anglo-alle-
mande est scellée à Riga, la guerre est déjà
commencée AujouIwrd'hS? ui ,!a ,guerre est déjà
révolution russe adversaire est la
tion (allemande. ce S€ra la révolu-
Hohenzollern mentait en déclarant « je n'ai
pas voulu cette euerrp? déc arant « je n~.
pas voulu cette guerre! flJeclarant « je n'ai
ment lorsqu'il prétende que les Anglais lui
imposent celle-ci. Son message est aussi
impudent,aussi infâme que celui de Guil-
laume de Hohezollern. En réalité ce ne
sont pas les Anglais ~-~" ~~I~é ce ne
agents du gouvernement d'Ebert C'est le
chef du syndicat allemand August Winnig
q'L'ti offre joy* euseme~nt concours aux An-
glais. Nous tenons la preuve documentaire
de cett~, monstrueuse infamie et en repro-
duisons texteuellement ci-dessous la copie.
C'est un télégramme du chef du Q. G. de la
8 armée, daté de Kovno le 26 décembre
1918, et adressé au commandant en chM des
Congrè de la Paix, l'Entente exigera égale-
ment l'occupation des autres territoires de
Suit la copie du procèes-verbal des négo-
ciations qui ont eu lieu le 23.12 à bord du
navire englais, Princess Margaret, entre le
plénipotentiaire alleman August Winnig et
ancien consul général à Riga, Bosanquet. -
Le procès-verbal est signé lieutenant-colo-
nel Bürkser, chef du Q. G. de la 8e armée,
et par le représentant du Conseil central du
front oriental : Asch. — Rote Fahne, 1.1.
« LA HONTE MANIFESTE » [sous ce titre]. —
La Commission d'armistice allemande,
c'est-à-dire de MM. Erzberger et Cie, pu-
bllie par l'agence Wolff des fragments d'un
échange de notes avec le haut commande-
ment de l'Entente, lequel prétendrait qu'aux
termes de l'art. 13 du traité d'armistice
l'Allemagne aurait assumé l'obligation de
maintenir ses troupes au combat contre la
Russie révolutionnaire aussi longtemps
qu'il plairait à l'Entente. Sous couvert de
contester cette prétendue exigence de l'En-
tente, les notes du général Winterfeld et
d'Erzberger contiennent l'offre la plus
éhontée de soldats allemands pour cette
infamle. [Suivent des extraits de la note
de Winterfeld et de celle d'Erzberger]-
Nous exigeons qu'on nous soumette immé-
diatement l'ensemble des notes échangées
a ce sujet. — Rote Fahne, 2.1.
La garantie. — Les nouvelles d'Allema-
gne montrent que les hommes d'Etat des
Alliés se trouvent en présence d'un pro-
blème sérieux. C'est en partie la propriété
et le crédit qui nous appartiennent que dé-
truisent les fanatiques allemands. Le bruit
court que l'almée américaine se prépare à
avancer vers l'Est si c'est nécessaire. Il
est évident qu'il faut que le public et l'ar-
mée britannique soient prêts à un mouve-
menlt en avant si l'on doit maintenir l'or-
dre sur notre frontière militaire, et si l'Al-
lemagne doit jamais payer la dette qu'elle
a contractée envers nous par son agres-
sion volontaire. - (Ed.) Daily Express,
10.1.
DEMOBILISATION .1
Grande-Bretagne. — Les événements qui
ont eu lieu se répéteront sans fin si le
Gouvernement ne réalise pas cette « démo-
bilisation plus rapide » qui a été soutenue
dans tout le pays sur les plate-formes poli-
tiques comme le second article du pro-
gramme de la coalition. Il faut que les
fonctionnaires de chacun des 14 services
du Gouvernement qui ont à diriger la
démobilisation se rendent compte qu'ils
s'occupent d'une armée de civils qui s'at-
tend à ce que les engagements pris soient
tenus et qui ne peut être traitée comme
l'était trop souvent l'ancienne armée pro-
fessionnelle. On arrive vite à un point où
le sens de la discipline décline. Ce sera
une bonne chose si les événements récents
ont porté, un coup à la politique qui con-
siste à laisser glisser les choses, et si le
ministère s'éveille et comprend qu'il faut
envisager les choses sérieusement et pren-
dre des décisions pratiques. On a bien
débuté en traitant les hommes à Folkes-
tone comme des particuliers et en n'es-
sayant pas de les traiter comme un trou-
peau. - (Ed.) Westminster Gazette 6.1.
'— Le ministère de la Guerre a mainte-
nant traité la question de la démobilisa-
tion d'une manière tout à fait bonne et
pratique. Les récentes démonstrations des
soldats ont rempli leur but. Nous espé-
rons donc que de pareils événements ne se
renouvelleront plus sous quelque forme
que ce soit. Notre seule critique contre les
explications des autorités est qu'elles
n'aient pas été faites plus tôt. - (Ed.) Daily
Express, 8.1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Grande-Bretagne et Etats-Unis.— Je peux
voir très nettement le cargo américain de
l'avenir. Ce sera un produit construit en
séries, à bon marché, par une main-d'œu-
vre bien payée. Il aura un équipage bien
payé, bien logé. De splendides mécanismes
épargneront de la main-d'œuvre. Son ex-
ploitation se fera à bon compte, parce qu'il
fera partie d'une véritable organisation, au
lieu d'être attaché à un grossier système
de bureaux de navigation qui se concur-
rencent et qui coûtent cher avec leurs
employés mal payés — ils coûtent cher
parce qu'on y perd tant de temps. Si les
petits armateurs anglais, avec leurs peti-
tes flottes, imaginent pour un instant qu'ils
pourront soutenir la concurrence améri-
caine organisée par l'Etat, ils commettent
une erreur qui n'affecte pas seulement eux-
mêmes. Leur échec sera un échec natio-
nal. C'est le devoir évident du gouverne-
ment britannique, dans l'intérêt de la sû-
reté nationale comme de l'efficacité pacifi-
que de nationaliser la flotte de commerce
et lès chantiers qui la produisent. La na-
tion qui a payé aux armateurs pendant la
guerre (on peut le prouver) plusieurs fois
la valeur de la flotte de commerce, a le
droit de nationaliser les vaisseaux en
payant maintenant ce. qu'ils ont coûté au
moment de la construction, en tenant
compte de la dépréciation et rien de plus.
Les chantiers devraient être nationalisés et
réorganisés sur le modèle des magnifiques
chantiers nationaux créés dans l'ouest de
l'Angleterre. — (Sir Léo Chiozza Money)
Herald [socialiste hebdomadaire, de Lon-
dres], 4.1.
FINANCES
Allemagne. — L'IMPOT SUR LA FORTUNE :
Le conseiller secret Max Steinthal, direc-
teur de la Deutsche Bank, s'est récemment
déclaré adversaire d'un nouvel impôt sur
les fortunes. Nous ne partageons pas sa
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