Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 janvier 1919 12 janvier 1919
Description : 1919/01/12 (T11,N1044)-1919/01/13. 1919/01/12 (T11,N1044)-1919/01/13.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216634p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 1044
Paris, 12-13 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisée
■ — qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Allemagne. - PROGRAMME FISCAL DU GoU.
VERNEMENT EBERT. -1. Récupération des,
bénéfices de guerre sous forme: 1 D'une
contribution extraordinaire de guerre pour,
guerre pour
l'année budgétaire 1919, par 1&qU€lle le
versement des excédents de revenus ou de
fortune des particuliers: imposé par la loi
du 6 juillet 1918 sera P1?1011^ d'un an.
L'augmentation du taux de versement des
excédents de gain des sociétés pour la
5e année de la guerre sera poursuivie, un
décret du 15 novembre 1918 ayant déjà
élevé de 60 à 80 le taux d" imposition
des bénéfices de guerre réalisés antérieure-
ment au décret. guerre ,Û PP
extraordinaire sur l'augmentation des for-
tunes. par laquelle les augmentations de
fortune rléalisées pendant toute la durée de
la guerre seront touchées, de façon que
de faibles parts restant sauvegardées, el-
les fassent entièrement retour à la collec-
tivité. Il sera tenu compte des impôts
déjà payés en exécution de la, lOi du 21
juin 1916.
II.Après le prélèvement des bénéfices
de guerre le reste des générale »• sou-
mis à une « contribution générale » forte-
ment progressive, mais qu:i ne dé~assera
pas les limites des possibilités économi-
ques, tiendra compte de l'âge de la situa-
tion de famille, de la capacité de travail
des contribuables et pour la façon dont
elle sera prélevée, de la nature de la for-
tune.
ment Les gros revenus seront plus forte-
ment imposés. Un imllêt sur le revenu
avec progression plus accentuée sera éta-
bli au moins pour ces échelons s.U.perleuh.
IV. Les So.llr'Ces particulières de revenus
deviendront plus largement accessibles à
l'impôt. Un impôt sur les revenus du ca-
pital touchera les coupons. dividendes. taux
hypothécaires, etc. ; un impôt surr les re-
venus d'exploitation touchera les gains des
entreprises dépassant une quotité déter-
minée. ~P~ssant une quotité déter-
V.- L'impôt SUT. les Successions sera
fortement augmenté et la Progression as-
tuelle accentuée. Elle s'étendra aux des-
cendants directs et aux énoux. Pour l'eta-
blissement des dm~ ? ô époux. Pour l'ëta-
blissement des droits à pâyer il sera tenu
compte non seulement du montant de l'hé-
ritage mais encore de la situation de for-
tune de l'héritier.
VI. Les lois à prOmuIguC'r seront éta-
blies avec toutes l
blies avec toutes les garanties de justice
et d'égalité désirables et leur élaboration
confiée à des techniciens éprouvés. Leur
exécution sera assurée par les moyens de
coercition. dont dispose 03 m°yens de
Les projets de lois relatifs à la récupé-
ration des bénéfices de guerre sont déjà
élaborés. Ils paraltront prochainement. Les
études relatives aux autres mesures sont
entreprises et aboutiront le plus rapidement
possible. Le gouvernement d'Empire :
Ebert-Scheidemann. Le secrétaire d'Etat
du Trésor : Schiffer. — Deutsche Agemei-
ne Zeitung, 31.12.
AVENIR ECONOMIQUE
Angleterre et Amérique. — Le pays qui
peut produire et transporter l'acier au meil-
leur comptes qui a ses mines de fer et de
houille. ses aciéries, ses chantiers de cons-
truction et des ports le mieux situés, et qui
dispose de la meilleure main-d'œuvre, sera
le premier pour la construction maritime et
la navigation. Ce pays est la Grande-Bre-
tagne. Nouis pouvons aisément battre les
Américains comme nous les avons battus
pour l'exportation de l'acier. Dans les 15
années qui précédèrent la guerre, tandis
que les grands Etats-Unis exportaient pour
1 dollar d'acier et produits en acier, le pe-
tit Royaume-Uni en exportait pour une livre
sterling. Et j'ose prédire que dans 10 ou 20
ans nous pourrons assurer que la Grande-
Bretagne garde sa suprématie dans la cons-
truction et la navigation. Pour le volume de
la production des produits manufacturés,
comme des produits alimentaires, les Amé-
ricains nous dépassent et continueront à
nous dépasser. Ils ont le plus riche mar-
cha national du monde, et il est bien pro-
tégé dans l'intérêt du producteur. Les Amé-
ricains accepteront pas le dumping des
produits européens bon marché, tandis que
leurs usines et leurs hommes chômeraient.
Mais quand il s'agit d'exportation des pro-
duits manufacturés, particulièrement des
produits en acier, quand il s'agit de navi-
gation et de construction maritime, les Amé-
ricains doivent se contenter du deuxième
rang. Les Etats-Unis ne pourront concur-
rencer avec succès le Royaume-Uni pour
la navigation, sauf peut-être sur la route de
Panama, où ils établissent des stations pour
fournir à leurs vaisseaux éa charbon à très
bon compte. En Amérique le minerai de fer
se trouve à 1.000 milles des bassins houil-
lers les fonderiez et aciéries à 400 ou 500
milles de la côte. En Angleterre, charbon et
fer, aciéries et ports pratiquement se tou-
chent. il a été prouvé abondamment avant
la guerre que nous pouvions construire des
vaisseaux deux fois moins cher que les
Américains. que nous pouvions aussi les
armer et les ravitailler à moins de frais.
La guerre n'a rien fait pour détruire nos
avantages à cet égard. La main-d'œuvre est
SU-de 50 à 100 plus chère aux
Etats-Unis qu'en Angleterre. Le prix de la
vie y est toujours plus élevé. Capital et
travail trouveront en Amérique un emploi
plus rémunérateur dans le commerce inté-
rieur que dans le commerce extérieur. No-
tre cas est différent. Notre existence même
dépend presque du commerce extérieur, et
heureusement nous avons les meilleures
ressources du monde pour la navigation et
la construction maritime économique. Les
chiffres publiés sur le nouveau tonnage lan-
cé ne nous rendent pas justice. Ils ne tien-
nent pas compte de notre travail de répara-
tion anormal, ou de la construction pour la
marine de guerre. La concurrence améri-
caine ne sera pas subventionnée et nour-
rie de primes comme la concurrence ai't-
mande d'avant-guerre. Elle sera loyale.
Nous n'avons rien à craindre de ce côté-là.
Nous avons bien plus à craindre une inter-
vention gouvernementale, une législation
socialiste, et l'incapacité à nous protéger
contre la navigation allemande subvention-
née. — (E. T. Good) Outlook [de Londress,
4.1.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
Les responsabilités de l'Allemagne. —
Sous le titre : « PLAINTES INJUSTIFIÉES »
On a déclaré ici, le 20 décembre [Cf. Bul-
letin n° 1031, p. 1, col. 3], que ce que
l'Allemagne avait de mieux à faire, dans
la soi-disant question des responsabilités,
c'était de se tenir fermement sur le ter-
rain de la vérité. Si l'on admet, avec le
Livre Blanc allemand publié le 3 aout
1914, que l'action contre la Serbie avait été
concertée entre Vienne et Berlin et que
l'incendie du monde ne provient pas d'une
surprise perfide de l'Entente, mais, d'après
le témoignage de la réponse allemande de
septembre 1917 à la démarche du Pape
en faveur de la paix, qu'il résulte « d'un
enchaînement de circonstances malheu-
reuses » ; si l'on en revient au point de
vue sincère du 4 aoùt 1914 au sujet de
l'injustice commise envers la Belgique, et
qui devra être réparée ; si, enfin, l'on
regrette que, dans la déclaration de guerre
à la France, on ait cru devoir tenir compte
de certains bruits alarmistes qui n'ont ja-
mais été soumis à une enquête critique,
alors le chemin est libre pour qu'en bonne
conscience on puisse rejeter une série de
plaintes qui ne sont ni justifiées ni fondées.
En premier lieu, une erreur très répan-
due en pays neutre et ennemi, consiste
à soutenir que l'Allemagne a fait une
guerre « d'agression frivole ». Or, on sait
que, loin d'avoir prémédité la guerre,
Bismarck avec sa perspicacité coutumière,
s'était opposé, aussi bien en 1875 qu'en
1887, aux tentatives différentes qui furent
faites pour déchaîner la guerre. Ces ten-
tatives lui avaient montré les dangers d'un
conflit armé engagé dans des conditions
moins favorables que le précédent. — Et,
après Bismarck, le principe directeur de
la politique allemande a toujours été de
ET DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 1044
Paris, 12-13 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisée
■ — qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Allemagne. - PROGRAMME FISCAL DU GoU.
VERNEMENT EBERT. -1. Récupération des,
bénéfices de guerre sous forme: 1 D'une
contribution extraordinaire de guerre pour,
guerre pour
l'année budgétaire 1919, par 1&qU€lle le
versement des excédents de revenus ou de
fortune des particuliers: imposé par la loi
du 6 juillet 1918 sera P1?1011^ d'un an.
L'augmentation du taux de versement des
excédents de gain des sociétés pour la
5e année de la guerre sera poursuivie, un
décret du 15 novembre 1918 ayant déjà
élevé de 60 à 80 le taux d" imposition
des bénéfices de guerre réalisés antérieure-
ment au décret. guerre ,Û PP
extraordinaire sur l'augmentation des for-
tunes. par laquelle les augmentations de
fortune rléalisées pendant toute la durée de
la guerre seront touchées, de façon que
de faibles parts restant sauvegardées, el-
les fassent entièrement retour à la collec-
tivité. Il sera tenu compte des impôts
déjà payés en exécution de la, lOi du 21
juin 1916.
II.Après le prélèvement des bénéfices
de guerre le reste des générale »• sou-
mis à une « contribution générale » forte-
ment progressive, mais qu:i ne dé~assera
pas les limites des possibilités économi-
ques, tiendra compte de l'âge de la situa-
tion de famille, de la capacité de travail
des contribuables et pour la façon dont
elle sera prélevée, de la nature de la for-
tune.
ment Les gros revenus seront plus forte-
ment imposés. Un imllêt sur le revenu
avec progression plus accentuée sera éta-
bli au moins pour ces échelons s.U.perleuh.
IV. Les So.llr'Ces particulières de revenus
deviendront plus largement accessibles à
l'impôt. Un impôt sur les revenus du ca-
pital touchera les coupons. dividendes. taux
hypothécaires, etc. ; un impôt surr les re-
venus d'exploitation touchera les gains des
entreprises dépassant une quotité déter-
minée. ~P~ssant une quotité déter-
V.- L'impôt SUT. les Successions sera
fortement augmenté et la Progression as-
tuelle accentuée. Elle s'étendra aux des-
cendants directs et aux énoux. Pour l'eta-
blissement des dm~ ? ô époux. Pour l'ëta-
blissement des droits à pâyer il sera tenu
compte non seulement du montant de l'hé-
ritage mais encore de la situation de for-
tune de l'héritier.
VI. Les lois à prOmuIguC'r seront éta-
blies avec toutes l
blies avec toutes les garanties de justice
et d'égalité désirables et leur élaboration
confiée à des techniciens éprouvés. Leur
exécution sera assurée par les moyens de
coercition. dont dispose 03 m°yens de
Les projets de lois relatifs à la récupé-
ration des bénéfices de guerre sont déjà
élaborés. Ils paraltront prochainement. Les
études relatives aux autres mesures sont
entreprises et aboutiront le plus rapidement
possible. Le gouvernement d'Empire :
Ebert-Scheidemann. Le secrétaire d'Etat
du Trésor : Schiffer. — Deutsche Agemei-
ne Zeitung, 31.12.
AVENIR ECONOMIQUE
Angleterre et Amérique. — Le pays qui
peut produire et transporter l'acier au meil-
leur comptes qui a ses mines de fer et de
houille. ses aciéries, ses chantiers de cons-
truction et des ports le mieux situés, et qui
dispose de la meilleure main-d'œuvre, sera
le premier pour la construction maritime et
la navigation. Ce pays est la Grande-Bre-
tagne. Nouis pouvons aisément battre les
Américains comme nous les avons battus
pour l'exportation de l'acier. Dans les 15
années qui précédèrent la guerre, tandis
que les grands Etats-Unis exportaient pour
1 dollar d'acier et produits en acier, le pe-
tit Royaume-Uni en exportait pour une livre
sterling. Et j'ose prédire que dans 10 ou 20
ans nous pourrons assurer que la Grande-
Bretagne garde sa suprématie dans la cons-
truction et la navigation. Pour le volume de
la production des produits manufacturés,
comme des produits alimentaires, les Amé-
ricains nous dépassent et continueront à
nous dépasser. Ils ont le plus riche mar-
cha national du monde, et il est bien pro-
tégé dans l'intérêt du producteur. Les Amé-
ricains accepteront pas le dumping des
produits européens bon marché, tandis que
leurs usines et leurs hommes chômeraient.
Mais quand il s'agit d'exportation des pro-
duits manufacturés, particulièrement des
produits en acier, quand il s'agit de navi-
gation et de construction maritime, les Amé-
ricains doivent se contenter du deuxième
rang. Les Etats-Unis ne pourront concur-
rencer avec succès le Royaume-Uni pour
la navigation, sauf peut-être sur la route de
Panama, où ils établissent des stations pour
fournir à leurs vaisseaux éa charbon à très
bon compte. En Amérique le minerai de fer
se trouve à 1.000 milles des bassins houil-
lers les fonderiez et aciéries à 400 ou 500
milles de la côte. En Angleterre, charbon et
fer, aciéries et ports pratiquement se tou-
chent. il a été prouvé abondamment avant
la guerre que nous pouvions construire des
vaisseaux deux fois moins cher que les
Américains. que nous pouvions aussi les
armer et les ravitailler à moins de frais.
La guerre n'a rien fait pour détruire nos
avantages à cet égard. La main-d'œuvre est
SU-de 50 à 100 plus chère aux
Etats-Unis qu'en Angleterre. Le prix de la
vie y est toujours plus élevé. Capital et
travail trouveront en Amérique un emploi
plus rémunérateur dans le commerce inté-
rieur que dans le commerce extérieur. No-
tre cas est différent. Notre existence même
dépend presque du commerce extérieur, et
heureusement nous avons les meilleures
ressources du monde pour la navigation et
la construction maritime économique. Les
chiffres publiés sur le nouveau tonnage lan-
cé ne nous rendent pas justice. Ils ne tien-
nent pas compte de notre travail de répara-
tion anormal, ou de la construction pour la
marine de guerre. La concurrence améri-
caine ne sera pas subventionnée et nour-
rie de primes comme la concurrence ai't-
mande d'avant-guerre. Elle sera loyale.
Nous n'avons rien à craindre de ce côté-là.
Nous avons bien plus à craindre une inter-
vention gouvernementale, une législation
socialiste, et l'incapacité à nous protéger
contre la navigation allemande subvention-
née. — (E. T. Good) Outlook [de Londress,
4.1.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
Les responsabilités de l'Allemagne. —
Sous le titre : « PLAINTES INJUSTIFIÉES »
On a déclaré ici, le 20 décembre [Cf. Bul-
letin n° 1031, p. 1, col. 3], que ce que
l'Allemagne avait de mieux à faire, dans
la soi-disant question des responsabilités,
c'était de se tenir fermement sur le ter-
rain de la vérité. Si l'on admet, avec le
Livre Blanc allemand publié le 3 aout
1914, que l'action contre la Serbie avait été
concertée entre Vienne et Berlin et que
l'incendie du monde ne provient pas d'une
surprise perfide de l'Entente, mais, d'après
le témoignage de la réponse allemande de
septembre 1917 à la démarche du Pape
en faveur de la paix, qu'il résulte « d'un
enchaînement de circonstances malheu-
reuses » ; si l'on en revient au point de
vue sincère du 4 aoùt 1914 au sujet de
l'injustice commise envers la Belgique, et
qui devra être réparée ; si, enfin, l'on
regrette que, dans la déclaration de guerre
à la France, on ait cru devoir tenir compte
de certains bruits alarmistes qui n'ont ja-
mais été soumis à une enquête critique,
alors le chemin est libre pour qu'en bonne
conscience on puisse rejeter une série de
plaintes qui ne sont ni justifiées ni fondées.
En premier lieu, une erreur très répan-
due en pays neutre et ennemi, consiste
à soutenir que l'Allemagne a fait une
guerre « d'agression frivole ». Or, on sait
que, loin d'avoir prémédité la guerre,
Bismarck avec sa perspicacité coutumière,
s'était opposé, aussi bien en 1875 qu'en
1887, aux tentatives différentes qui furent
faites pour déchaîner la guerre. Ces ten-
tatives lui avaient montré les dangers d'un
conflit armé engagé dans des conditions
moins favorables que le précédent. — Et,
après Bismarck, le principe directeur de
la politique allemande a toujours été de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6216634p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6216634p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6216634p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6216634p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6216634p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6216634p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6216634p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest