Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 janvier 1919 10 janvier 1919
Description : 1919/01/10 (T11,N1042). 1919/01/10 (T11,N1042).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216632v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
:NISTÈRES DE LA GUERRE 1
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
—————
1 N° 1042
Paris, 10 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTiEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTI0NS MILITAIRES
DEMOBILISATION
Grande-Bretagne. - Le manquement à
pour l'armée qui a eu lieu dans les ports
du détroit est humiliant pour notre pays,
pour l'armée et surtout pour le minlstère
par ses fautes Le Wlar Office ne mouvement
par ses fautes. Le War Office ne s'est pas
rendu compte de deux choses: l'impor-
tance du temps et besoin d explications.
On aurait dû faire comprendre aux intéres-
sés qu'une démobilisation est hors
de question jusf ? qu'a ce IKTa,e est hors
paix aient été imposées à l'ennemi. - (Ed.)
Pall Mail Gazette. 6.1.
parti De Londres: La sotte agitation d'une
partie de la presse sur la (\)mobitismion a
faut contre-coup fâcheux dans l'armée, Il
faut que le Premier Ministre fasse une dé-
claration claire et précise, car c'est évidem-
ment le cas d'intervenir peur M. Lloyd
George, - Le ministère de la Guerre p.-~is
n'orit ie notre syslème de démobi-
lisation comme étant le meilleur pour ré-
dit que les h fait îes se montre-
ront tout à fait satisfaits si le montre-
ront lout à f~-lit satisfaits si le Prem:er Mi-
nistre leur dorme l'assurance directe que
l'on f~tit pour activer la démobilisation tout
ce qui est compatible avec leur propre in-
têret et celui du pays. — Liverpool Post,
hommes démobilisés la moyenne des
par jour, nombre que, selon le principe de
la séjoleucrl, ion, le Jnoînfprfi ™6*1 français re-
gardait alors comme le maximum qu'il pût
trnnsporter sur ses chemins de fer. Depuis
lors, gràee auxeiTonsT111de £ r" DePuis
découvert qu'en org n O~jn- ceD.eopn Pu~is
chirrre par être porté jusqu à 20-000 ou
25. 000 par jour en dehors des démobili-
sations effectuées en Angleterre. On ne
prévoit pas de difficultés pour le transport
par chemin de fer en Angleterre. Environ
50 du nombre total des mineurs qui
étaient aux armées sont maintenant de re-
tour a en Angletetre ou sont en route, et il
n'y a pour ainsi dire. pas de !';flns-trnvfI:I.
Récemment des navires restaient inactifs
faute de charbon, mais ce lemens~ est !J'ussé.
Il faut cependant rappeler que l'économie
du charbon est encore une nécessité pres-
sante En ce qui concerne les sans-travail.
probleme qui les sans"^avnil
de la '^mnhilisntion J" on nous dit que la
poursuite de la ,u -?. ouvriers
des munitions en a porté le nombre ren-
dant la sprnin, Tln ,i P- v 82 par 10.f).()()
hommes, femmes et jeunes gens sont main-
tenant !';1'1S travail - dont 1/3 hommes. —
Times, 8. 1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUE*.
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis et Japon [C~. Bulletin n° 1036,
p. 1, col. 2]. — En ce qui concerne le re-
nouvellement du contrat passé avec l'Amé-
rique pour l'affrètement. de 150.000 tonnes
de bateaux, le Japon a donné son consen-
tement à la demande faite par les Etats-
Unis prorogeant la validité du contrat
expirant en novembre, pour une durée de
six mois (à compter de décembre). Tout en
faisant connaître leurs intentions au Gou-
vernement américain les autorités de Tokio
ont marqué leur désir essentiel que les
charges financières nécessitées par la con-
tinuation du contrat fussent assumées par la
partie contractante, et que le nouvel accord
ne fût pas dénoncé, à supposer même que
la paix fût signée avant son expiration. Le
2;') novernhre. le Gouvernement américain
a demandé à négocier avec des armateurs
suivant les conditions posées par le Ja-
pon ; le ministre des Communications ré-
pondra aux Etals-Unis après consultation
avec les armateurs intéressés. Si ceux-ci
consentent à une prorogation du contrat
déjà existant, il y a lieu de croire que l'af-
faire sera bientôt réglée sans difficulté et
à la satisfaction des parties contractantes.
- Yomiuri [de Tokiol 27.11
Japon : LES PERTRES DE GUERRE DE LA FLOTTE
MARCHANDE. — D'après les recherches faites
par le Département des Communications,
les bateaux marchands japonais coulés par
les sous-marins allemands depuis le début
de la guerre s'élèvent au nombre de 26,
jaugeant un total de 110.455 tonnes. 11 faut
tenir compte en outre de la disparition de
5 navires jaugeant ensemble 17.961 tonnes.
i.es pertes totales sont donc de 31 bateaux
formant un total de 128.319 tonnes. Dans
ces naufrages, les pertes de l'état-major et
de l'equipage se répartissent comme suit :
4 officiers tués. 4 blessés et 70 disparus ;
33 hommes d'équipage tués, 15 blessés et
231 Au total : 37 tués, 19 blessés
et 301 disparus.- Japan Chronicle [de Ko-
bé], 20. 11.
La marine marchande mondiale. — D'à-
près une estimation faite par une des ~in-
cipales entreprises du trafic marîtime du
Japon à la fin d'octobre de cette année
1918, la marine marchande des principales
nations du mnn(1° s'élevait à un totall de
39.891.665 ¡nnnf\<;;. La diminition du tonnage
l'C'pr'{'Rcn!r 3 980.805 tonnes par rapport au
chiffre ('"r1111 en 1914 à la veille de la
guerre. Voici le détail de la répartition :
Avant En octobre
la guerre 1918
(Tonnes)
Grande-Bretagne 20.523.706 17 023 085
Etats-Unis 4.330.078 7.777.416
Norvège 1.957.352 1 502.620
France 1.922.280 1.498.100
Japon 1.706.380 2.26O.000
Hollande 1.171. 710 1.328.308
Italie 1.430.475 1.488.730
Autriche-Hongrie 1.052.346 855.650
Suède 1.05.364~ 825.650
Espagne 883.926 678.550
Russie 831.949 809 250
Grèce 820.861 578.000
Danemark .,. 770.000 681.150
Comme on le voit dans tous les pays ci-
dessus signalés, à l'exclusion toutefois des
Etats-Unis, du Japon et de riUttie. on a
à enregistrer une diminution de tonnage. -
Japan Chronicle, 26.11.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Sous le titre : « LA VIE
ÉCONOMIQUE DE L'ALLEMAGNE APRÈS LA GUER-
RE » — De Berlin, 28.12 : Le secrétaire
d'Etat pour l'Office économique de l'em-
pire, Dr Auguste Muller, a lfait une grande
conférence devant les représentants de la
presse sur les principes économiques et po-
litiques de son ministère. Après une lon-
gue introduction, il s'est à peu près expri-
mé de la manière suivante. Avant la guerre
c'est en Allemagne que la vie économique
avait atteint le plus haut degré de dévelop-
pement. L'Allemagne était obligée, sans
pouvoir étendre son territoire, de faire ve-
nir travailler chez elle les trois quarts de
millions d'hommes destinés à rein^.ncei les
Allemands qui s'expatriaient. Ce mouve-
ment forcé de la population eut pour résul-
tat d'amener une grande augmentaton de
la consommation. L'Allemagne ne put faire
face aux difficultés tenant à cet état de
choses qu'en mettant son industrie en va-
leur. Comme elle ne pouvait imiter l'An-
gleterre et asseoir sa puissance économique
sur ses colonies, elle dut avoir recours à
l'étranger. C'est ainsi que nous en arrivâ-
mes à une réelle prédominance des impor-
tations sur les exportations. Il résulte des
circonstances actuelles et de la situation
économique que nous ne pouvons pas ré-
tablir l'ancien état de choses. En voici les
raisons particulières :
1° Pendant la guerre, nous avons perdu
tous nos débouchés. Partout où il y avait
autrefois un marchand allemand, il y a au-
jourd'hui un marchand d'un pays de l'En-
tente. — 2° Le monde et l'économie mon-
diale présenteront après la guerre un lout
autre aspect qu'avant la guerre. La g erre
a créé les bases d'un monopole des matiè-
res premières entre les mairs de nos ad-
versaires. Non seulement ils peuvent, à
leur convenance, nous couper les vivres,
mais ils peuvent nous imposer leurs prix.
L'Entente peut transformer beaucoup plus
facilement son industrie de guerre en in-
dustrie de paix puisqu'elle dispose des ma-
tières premières et des marchés. Comme
nos ennemis ont créé eux-mêmes de grands
établissements industriels, ils feront tout
leur possible pour nous fournir de pro-
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
—————
1 N° 1042
Paris, 10 janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTiEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTI0NS MILITAIRES
DEMOBILISATION
Grande-Bretagne. - Le manquement à
pour l'armée qui a eu lieu dans les ports
du détroit est humiliant pour notre pays,
pour l'armée et surtout pour le minlstère
par ses fautes Le Wlar Office ne mouvement
par ses fautes. Le War Office ne s'est pas
rendu compte de deux choses: l'impor-
tance du temps et besoin d explications.
On aurait dû faire comprendre aux intéres-
sés qu'une démobilisation est hors
de question jusf ? qu'a ce IKTa,e est hors
paix aient été imposées à l'ennemi. - (Ed.)
Pall Mail Gazette. 6.1.
parti De Londres: La sotte agitation d'une
partie de la presse sur la (\)mobitismion a
faut contre-coup fâcheux dans l'armée, Il
faut que le Premier Ministre fasse une dé-
claration claire et précise, car c'est évidem-
ment le cas d'intervenir peur M. Lloyd
George, - Le ministère de la Guerre p.-~is
n'orit ie notre syslème de démobi-
lisation comme étant le meilleur pour ré-
dit que les h fait îes se montre-
ront tout à fait satisfaits si le montre-
ront lout à f~-lit satisfaits si le Prem:er Mi-
nistre leur dorme l'assurance directe que
l'on f~tit pour activer la démobilisation tout
ce qui est compatible avec leur propre in-
têret et celui du pays. — Liverpool Post,
hommes démobilisés la moyenne des
par jour, nombre que, selon le principe de
la séjoleucrl, ion, le Jnoînfprfi ™6*1 français re-
gardait alors comme le maximum qu'il pût
trnnsporter sur ses chemins de fer. Depuis
lors, gràee auxeiTonsT111de £ r" DePuis
découvert qu'en org n O~jn- ceD.eopn Pu~is
chirrre par être porté jusqu à 20-000 ou
25. 000 par jour en dehors des démobili-
sations effectuées en Angleterre. On ne
prévoit pas de difficultés pour le transport
par chemin de fer en Angleterre. Environ
50 du nombre total des mineurs qui
étaient aux armées sont maintenant de re-
tour a en Angletetre ou sont en route, et il
n'y a pour ainsi dire. pas de !';flns-trnvfI:I.
Récemment des navires restaient inactifs
faute de charbon, mais ce lemens~ est !J'ussé.
Il faut cependant rappeler que l'économie
du charbon est encore une nécessité pres-
sante En ce qui concerne les sans-travail.
probleme qui les sans"^avnil
de la '^mnhilisntion J" on nous dit que la
poursuite de la ,u -?. ouvriers
des munitions en a porté le nombre ren-
dant la sprnin, Tln ,i P- v 82 par 10.f).()()
hommes, femmes et jeunes gens sont main-
tenant !';1'1S travail - dont 1/3 hommes. —
Times, 8. 1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUE*.
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis et Japon [C~. Bulletin n° 1036,
p. 1, col. 2]. — En ce qui concerne le re-
nouvellement du contrat passé avec l'Amé-
rique pour l'affrètement. de 150.000 tonnes
de bateaux, le Japon a donné son consen-
tement à la demande faite par les Etats-
Unis prorogeant la validité du contrat
expirant en novembre, pour une durée de
six mois (à compter de décembre). Tout en
faisant connaître leurs intentions au Gou-
vernement américain les autorités de Tokio
ont marqué leur désir essentiel que les
charges financières nécessitées par la con-
tinuation du contrat fussent assumées par la
partie contractante, et que le nouvel accord
ne fût pas dénoncé, à supposer même que
la paix fût signée avant son expiration. Le
2;') novernhre. le Gouvernement américain
a demandé à négocier avec des armateurs
suivant les conditions posées par le Ja-
pon ; le ministre des Communications ré-
pondra aux Etals-Unis après consultation
avec les armateurs intéressés. Si ceux-ci
consentent à une prorogation du contrat
déjà existant, il y a lieu de croire que l'af-
faire sera bientôt réglée sans difficulté et
à la satisfaction des parties contractantes.
- Yomiuri [de Tokiol 27.11
Japon : LES PERTRES DE GUERRE DE LA FLOTTE
MARCHANDE. — D'après les recherches faites
par le Département des Communications,
les bateaux marchands japonais coulés par
les sous-marins allemands depuis le début
de la guerre s'élèvent au nombre de 26,
jaugeant un total de 110.455 tonnes. 11 faut
tenir compte en outre de la disparition de
5 navires jaugeant ensemble 17.961 tonnes.
i.es pertes totales sont donc de 31 bateaux
formant un total de 128.319 tonnes. Dans
ces naufrages, les pertes de l'état-major et
de l'equipage se répartissent comme suit :
4 officiers tués. 4 blessés et 70 disparus ;
33 hommes d'équipage tués, 15 blessés et
231 Au total : 37 tués, 19 blessés
et 301 disparus.- Japan Chronicle [de Ko-
bé], 20. 11.
La marine marchande mondiale. — D'à-
près une estimation faite par une des ~in-
cipales entreprises du trafic marîtime du
Japon à la fin d'octobre de cette année
1918, la marine marchande des principales
nations du mnn(1° s'élevait à un totall de
39.891.665 ¡nnnf\<;;. La diminition du tonnage
l'C'pr'{'Rcn!r 3 980.805 tonnes par rapport au
chiffre ('"r1111 en 1914 à la veille de la
guerre. Voici le détail de la répartition :
Avant En octobre
la guerre 1918
(Tonnes)
Grande-Bretagne 20.523.706 17 023 085
Etats-Unis 4.330.078 7.777.416
Norvège 1.957.352 1 502.620
France 1.922.280 1.498.100
Japon 1.706.380 2.26O.000
Hollande 1.171. 710 1.328.308
Italie 1.430.475 1.488.730
Autriche-Hongrie 1.052.346 855.650
Suède 1.05.364~ 825.650
Espagne 883.926 678.550
Russie 831.949 809 250
Grèce 820.861 578.000
Danemark .,. 770.000 681.150
Comme on le voit dans tous les pays ci-
dessus signalés, à l'exclusion toutefois des
Etats-Unis, du Japon et de riUttie. on a
à enregistrer une diminution de tonnage. -
Japan Chronicle, 26.11.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Sous le titre : « LA VIE
ÉCONOMIQUE DE L'ALLEMAGNE APRÈS LA GUER-
RE » — De Berlin, 28.12 : Le secrétaire
d'Etat pour l'Office économique de l'em-
pire, Dr Auguste Muller, a lfait une grande
conférence devant les représentants de la
presse sur les principes économiques et po-
litiques de son ministère. Après une lon-
gue introduction, il s'est à peu près expri-
mé de la manière suivante. Avant la guerre
c'est en Allemagne que la vie économique
avait atteint le plus haut degré de dévelop-
pement. L'Allemagne était obligée, sans
pouvoir étendre son territoire, de faire ve-
nir travailler chez elle les trois quarts de
millions d'hommes destinés à rein^.ncei les
Allemands qui s'expatriaient. Ce mouve-
ment forcé de la population eut pour résul-
tat d'amener une grande augmentaton de
la consommation. L'Allemagne ne put faire
face aux difficultés tenant à cet état de
choses qu'en mettant son industrie en va-
leur. Comme elle ne pouvait imiter l'An-
gleterre et asseoir sa puissance économique
sur ses colonies, elle dut avoir recours à
l'étranger. C'est ainsi que nous en arrivâ-
mes à une réelle prédominance des impor-
tations sur les exportations. Il résulte des
circonstances actuelles et de la situation
économique que nous ne pouvons pas ré-
tablir l'ancien état de choses. En voici les
raisons particulières :
1° Pendant la guerre, nous avons perdu
tous nos débouchés. Partout où il y avait
autrefois un marchand allemand, il y a au-
jourd'hui un marchand d'un pays de l'En-
tente. — 2° Le monde et l'économie mon-
diale présenteront après la guerre un lout
autre aspect qu'avant la guerre. La g erre
a créé les bases d'un monopole des matiè-
res premières entre les mairs de nos ad-
versaires. Non seulement ils peuvent, à
leur convenance, nous couper les vivres,
mais ils peuvent nous imposer leurs prix.
L'Entente peut transformer beaucoup plus
facilement son industrie de guerre en in-
dustrie de paix puisqu'elle dispose des ma-
tières premières et des marchés. Comme
nos ennemis ont créé eux-mêmes de grands
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