Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 janvier 1919 09 janvier 1919
Description : 1919/01/09 (T11,N1041). 1919/01/09 (T11,N1041).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216631f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
NISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 1041
Paris. 9 Janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
Grande-Bretagne. - Le GOuve~rneinent a
mal débuté dans la démobilisation. Sir Eric
Geddes et san collègu,e sir Robert Horne
ont-ils le pouvoir de faire e libérer les hom-
mes ou bien sir D. Haig et sir H. Wilson
sont-ils à même d'obstruer le chemin ? Si
cela est il est du devoir du cabinet de
guerre d'écarter l'obstruction et de donner
le champ libre au pouvoir civil. Les
autorités militaires semblent être d'avis
civil ne homme ayant repris son emploi
à la frontière. Tel n'est pas le cas. Il reste
dans la réserve et un télégramme peut le
rappeler instantanément sous les dra.
peaux. - (Ed.) Daily Express 3.1.
- Le véritable obstacle à la démobilisa-
tion vient des services civils qui, sans be-
soin, ont été interposés entre les patrons
et les autorités militaires. L'amirauté a les
mains à peu près libres et sa démobilisé
tion s'effectue rapidement. Mais le minis-
tère de la guerre et l'aviation sont sous le
contrôle du ministère du travail, qui doit
consulter le ministère des munitions lequel
consultera à son tour le service de la re-
construction et peut-être d'autres "'ervices
encore. Même si tous ces services étaient
désireux de traiter rapidement les affaires,
le retard provenant de la succession d'em-
ployés occupés à correspondre entre eux
et à remplir des fiches serait interitinat)le.
Mais en fait, ces serait interminable.
ques-uns d'cntre eux, agiasent suivant l'opi-
nion qu'il est injuste de donner à un pa-
tron un homme indispensable [pivotal man]
si d'autres employés n'obtiennent pas en
même temps le même avantage et ils blo-
quent de propos délibéré la libération des
hommes en essayant d'établir comment ils
pounaient obtenir une pgalltf Parfaite
dans un monde imparfait. En même temps
le faut n que iC civils, dont
le pays n'a aucun besoin. se forgent une
excuse pour leur propre existence. - (Ed.)
Daily Cmp^Ll existence. (Ed.)
- Il est essentiel t que l'on règle cette
situation avec fermeté. La guerre n'est
pas tert-iiinée et la paix n'existera que ibrs-
mises ses S,?i? conditionla ? I existera que lors-
que ses 'cpnd,itions auront été définies,
mises en à et remplies. Il faut arrê-
ter la perturbation qui règne parmi qilp
ques-uns des soldats. Si la guerre ne doit
pas avoir été faite en vain il sèra néces-
saire de conserver ant quelque temps
des forces puissantes. C'est une nécessité
très désagréable mais c'est la faute de
l'ennemi et non pas du gouvernement. -
(Ed.) Morning Post. 6.1
- L'attitude des hommes à Folkestone
était tranquille et modérée; cela deman-
dait et a reçu un examen sympathique.
est clair, d'après les rapports, qu'ils ne vou-
laient aucunement renverser l'autorité.
Nous ne disons pas que leur impression
était justifiée par les faits ; mais il est
difficile de les blâmer pour l'avoir eue. Le
projet élaboré par nos autorités est excel-
lent, mais son exécution surtout dans cette
première période est accompagnée de pas
mal d'erreurs irritantes. Peut-être avons-
nous été trop portés à parler comme si
l'armistice avait terminé la guerre. La si-
tuation réclame de la patience et de l'in-
dulgence de la part du public et des sol-
dats. Les autorités n'en ont pas moins un
devoir très sérieux. Actuellement il est
encore très difficile d'obtenir les hommes
indispensables à la vie civile. Plus un
homme a de valeur dans la vie civile, plus
il est vraisemblable qu'il se sera fait ap-
précier à l'armée et par conséquent moins
ses chefs seront disposés à se séparer de
lui. Ce conflit naturel causera — comme il
le fait - beaucoup de tort à la reprise de
notre vie civile si les autorités militaires
sur place ne sont pas privées des grands
pouvoirs d'obstruction et de retard qu'elles
exercent trop facilement aujourd'hui. —
(Ed.) Daily Chronicle 6.1.
———- ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
f" *' 'Ç";.~-_:t8r-"--~
Allemagne. — LA SITUATION DES BASSINS
MINIERS : Voici quelques conséquences de
l'inactivité des mineurs : à Munich et dans
toute la Bavière, arrêt général des exploi-
tations du 24 décembre 1918 au 1er janvier
1919 ; à Francfort-sur-le-Mein. suspension
dans les hôpitaux des opérations par suite
du manque de chauffage. L'industrie est sur
le point de suspendre son activité. Pas de
combustible pour la consommation domes-
tique. Fermeture des magasins à 5 héures.
A Mayence, aucun bateau charbonnier n'est
arrivé depuis 6 jours. Deux semaines de
charbon, pour la consommation domestique,
6 jours pour l'usine à gaz, 17 jours pour
l'usine électrique. Les ateliers sont prêts
,à fermer. A Karlsruhe, la ville n'est plus
approvisionnée que pour quelques jours. A
Dusseldorf. 21.000 tonnes arrivées en no-
vembre, 15.000 en décembre, alors que les
vembre, s'élèvent à 40.000 tonnes par mois.
besoins s'élèvent à 40.000 tonnes par mois.
En Würtemberg. diminution des importa-
tions représentant un déficit de 100.000 ton-
nes par mois. 62 usines à gaz subvenant aux
besoins de 140.000 habitants ou de 30.000
ménages ont fermé ou vont fermer. Les
services électriques et alimentaires sont
desservis de façon tout à fait insuffisante.
L'usine à gaz de Stuttgart accuse un défi-
cit de 300 tonnes par jour, l'usine électrique
de 150.000 tonnes malgré de sévères restric-
tions. Les autres industries ne reçoivent pas
de charbon. Une cessation générale du tra-
vail est inévitable. Si le charbon continue
à ne pas être envoyé, 300.000 hommes se-
ront privés de lumière, de charbon et de la
possibilité de cuire leurs aliments. Le salut
ne peut résider que dans le maximum d'ac-
tivité possible du bassin westphalo-rhénan.
Le commissaire de l'office des charbons à
Berlin signale que le bassin de la Ruhr, qui
envoyait 25.000 wagons de charbon par
jour en temps de guerre, n'en a envoyé que
15.000 en décembre 1918. — Des chiffres
précédents il résulte que l'activité publique
et économique de l'Allemagne était réduite
de moiié dès le 20 décembre 1918. La situa-
tion n'a fait que s'aggraver depuis. —
Rheinisch-Westfälische Zeitung, 30.12.
EN HAUTE-SILÉSIE. — De Beuthen, 28.12 :
On annonce officiellement que l'anarchie et
le bolchevisme pur règnent dans les dis-
tricts miniers de Haute-Silésie. Les direc-
teurs furent conduits de force dans un lieu
où ils furent contraints de donner leurs
signatures. Si le gouvernement ne prend
pas immédiatement des mesures et n'en-
voie pas d'aide militaire, on risque de voir
le travail s'arrêter dans toutes les mines
de Haute-Silésie, ce qui entraînerait la sus-
pension de la vie économique. Le nombre
des insurgés s'est de nouveau élevé. La
Chambre de Commerce d'Oppeln annonce
qu'à la mine « Silésie », une partie des tra-
vailleurs a assailli le bâtiment de l'admi-
nistration et arrêté le directeur Drescher et
l'inspecteur des mines Luck. Sous menace
de mort, ils furent contraints d'accorder sa-
tisfaction aux exigences des travailleurs.
Parmi celles-ci la plus importante demande
qu'à la prochaine paye une somme de 800
mark par tête soit accordée. Le paiement de
ces indemnités augmenterait de 18 millions
les charges des mines de charbon de Haute-
Silésie. Les travailleurs ont acclamé Rosa
Luxembourg et Liebknecht. L'active agita-
tion polonaise et bolcheviste fait prévoir
une augmentation inquiétante du mouve-
ment à bref délai. Si des troupes fidèles au
gouvernement ne sont pas envoyées sans
retard dans le district industriel, il faut
alors envisager l'arrêt du travail dans tou-
tes les branches grâce à la petite fraction
bolcheviste des corporations, qui terrorise
les autres travailleurs.
D'Oppeln, 29.12 : Le mouvement gréviste
en Haute-Silésie a fait de nouveaux pro-
grès. Sur 63 mines de charbon, 12 chô-
maient, le 28. La grève n'est pas organi-
sée, comme le prouve l'incertitude qui rè-
gne sur les exigences des travailleurs. On
demande par exemple, dans une mine, des
vivres à bon marché, outre les 800 mark
de Noël ; on veut aussi la libération immé-
diate de plusieurs employés ; dans une
autre mine on exige le paiement immédiat
d'une indemnité de 250 mark pour l'habille-
ment. A Lipine, la foule surexcitée a tenté
une surprise sur les gardiens des puits ;
une compagnie dut être appelée. Il y eut
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 1041
Paris. 9 Janvier 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
Grande-Bretagne. - Le GOuve~rneinent a
mal débuté dans la démobilisation. Sir Eric
Geddes et san collègu,e sir Robert Horne
ont-ils le pouvoir de faire e libérer les hom-
mes ou bien sir D. Haig et sir H. Wilson
sont-ils à même d'obstruer le chemin ? Si
cela est il est du devoir du cabinet de
guerre d'écarter l'obstruction et de donner
le champ libre au pouvoir civil. Les
autorités militaires semblent être d'avis
civil ne homme ayant repris son emploi
à la frontière. Tel n'est pas le cas. Il reste
dans la réserve et un télégramme peut le
rappeler instantanément sous les dra.
peaux. - (Ed.) Daily Express 3.1.
- Le véritable obstacle à la démobilisa-
tion vient des services civils qui, sans be-
soin, ont été interposés entre les patrons
et les autorités militaires. L'amirauté a les
mains à peu près libres et sa démobilisé
tion s'effectue rapidement. Mais le minis-
tère de la guerre et l'aviation sont sous le
contrôle du ministère du travail, qui doit
consulter le ministère des munitions lequel
consultera à son tour le service de la re-
construction et peut-être d'autres "'ervices
encore. Même si tous ces services étaient
désireux de traiter rapidement les affaires,
le retard provenant de la succession d'em-
ployés occupés à correspondre entre eux
et à remplir des fiches serait interitinat)le.
Mais en fait, ces serait interminable.
ques-uns d'cntre eux, agiasent suivant l'opi-
nion qu'il est injuste de donner à un pa-
tron un homme indispensable [pivotal man]
si d'autres employés n'obtiennent pas en
même temps le même avantage et ils blo-
quent de propos délibéré la libération des
hommes en essayant d'établir comment ils
pounaient obtenir une pgalltf Parfaite
dans un monde imparfait. En même temps
le faut n que iC civils, dont
le pays n'a aucun besoin. se forgent une
excuse pour leur propre existence. - (Ed.)
Daily Cmp^Ll existence. (Ed.)
- Il est essentiel t que l'on règle cette
situation avec fermeté. La guerre n'est
pas tert-iiinée et la paix n'existera que ibrs-
mises ses S,?i? conditionla ? I existera que lors-
que ses 'cpnd,itions auront été définies,
mises en à et remplies. Il faut arrê-
ter la perturbation qui règne parmi qilp
ques-uns des soldats. Si la guerre ne doit
pas avoir été faite en vain il sèra néces-
saire de conserver ant quelque temps
des forces puissantes. C'est une nécessité
très désagréable mais c'est la faute de
l'ennemi et non pas du gouvernement. -
(Ed.) Morning Post. 6.1
- L'attitude des hommes à Folkestone
était tranquille et modérée; cela deman-
dait et a reçu un examen sympathique.
est clair, d'après les rapports, qu'ils ne vou-
laient aucunement renverser l'autorité.
Nous ne disons pas que leur impression
était justifiée par les faits ; mais il est
difficile de les blâmer pour l'avoir eue. Le
projet élaboré par nos autorités est excel-
lent, mais son exécution surtout dans cette
première période est accompagnée de pas
mal d'erreurs irritantes. Peut-être avons-
nous été trop portés à parler comme si
l'armistice avait terminé la guerre. La si-
tuation réclame de la patience et de l'in-
dulgence de la part du public et des sol-
dats. Les autorités n'en ont pas moins un
devoir très sérieux. Actuellement il est
encore très difficile d'obtenir les hommes
indispensables à la vie civile. Plus un
homme a de valeur dans la vie civile, plus
il est vraisemblable qu'il se sera fait ap-
précier à l'armée et par conséquent moins
ses chefs seront disposés à se séparer de
lui. Ce conflit naturel causera — comme il
le fait - beaucoup de tort à la reprise de
notre vie civile si les autorités militaires
sur place ne sont pas privées des grands
pouvoirs d'obstruction et de retard qu'elles
exercent trop facilement aujourd'hui. —
(Ed.) Daily Chronicle 6.1.
———- ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
f" *' 'Ç";.~-_:t8r-"--~
Allemagne. — LA SITUATION DES BASSINS
MINIERS : Voici quelques conséquences de
l'inactivité des mineurs : à Munich et dans
toute la Bavière, arrêt général des exploi-
tations du 24 décembre 1918 au 1er janvier
1919 ; à Francfort-sur-le-Mein. suspension
dans les hôpitaux des opérations par suite
du manque de chauffage. L'industrie est sur
le point de suspendre son activité. Pas de
combustible pour la consommation domes-
tique. Fermeture des magasins à 5 héures.
A Mayence, aucun bateau charbonnier n'est
arrivé depuis 6 jours. Deux semaines de
charbon, pour la consommation domestique,
6 jours pour l'usine à gaz, 17 jours pour
l'usine électrique. Les ateliers sont prêts
,à fermer. A Karlsruhe, la ville n'est plus
approvisionnée que pour quelques jours. A
Dusseldorf. 21.000 tonnes arrivées en no-
vembre, 15.000 en décembre, alors que les
vembre, s'élèvent à 40.000 tonnes par mois.
besoins s'élèvent à 40.000 tonnes par mois.
En Würtemberg. diminution des importa-
tions représentant un déficit de 100.000 ton-
nes par mois. 62 usines à gaz subvenant aux
besoins de 140.000 habitants ou de 30.000
ménages ont fermé ou vont fermer. Les
services électriques et alimentaires sont
desservis de façon tout à fait insuffisante.
L'usine à gaz de Stuttgart accuse un défi-
cit de 300 tonnes par jour, l'usine électrique
de 150.000 tonnes malgré de sévères restric-
tions. Les autres industries ne reçoivent pas
de charbon. Une cessation générale du tra-
vail est inévitable. Si le charbon continue
à ne pas être envoyé, 300.000 hommes se-
ront privés de lumière, de charbon et de la
possibilité de cuire leurs aliments. Le salut
ne peut résider que dans le maximum d'ac-
tivité possible du bassin westphalo-rhénan.
Le commissaire de l'office des charbons à
Berlin signale que le bassin de la Ruhr, qui
envoyait 25.000 wagons de charbon par
jour en temps de guerre, n'en a envoyé que
15.000 en décembre 1918. — Des chiffres
précédents il résulte que l'activité publique
et économique de l'Allemagne était réduite
de moiié dès le 20 décembre 1918. La situa-
tion n'a fait que s'aggraver depuis. —
Rheinisch-Westfälische Zeitung, 30.12.
EN HAUTE-SILÉSIE. — De Beuthen, 28.12 :
On annonce officiellement que l'anarchie et
le bolchevisme pur règnent dans les dis-
tricts miniers de Haute-Silésie. Les direc-
teurs furent conduits de force dans un lieu
où ils furent contraints de donner leurs
signatures. Si le gouvernement ne prend
pas immédiatement des mesures et n'en-
voie pas d'aide militaire, on risque de voir
le travail s'arrêter dans toutes les mines
de Haute-Silésie, ce qui entraînerait la sus-
pension de la vie économique. Le nombre
des insurgés s'est de nouveau élevé. La
Chambre de Commerce d'Oppeln annonce
qu'à la mine « Silésie », une partie des tra-
vailleurs a assailli le bâtiment de l'admi-
nistration et arrêté le directeur Drescher et
l'inspecteur des mines Luck. Sous menace
de mort, ils furent contraints d'accorder sa-
tisfaction aux exigences des travailleurs.
Parmi celles-ci la plus importante demande
qu'à la prochaine paye une somme de 800
mark par tête soit accordée. Le paiement de
ces indemnités augmenterait de 18 millions
les charges des mines de charbon de Haute-
Silésie. Les travailleurs ont acclamé Rosa
Luxembourg et Liebknecht. L'active agita-
tion polonaise et bolcheviste fait prévoir
une augmentation inquiétante du mouve-
ment à bref délai. Si des troupes fidèles au
gouvernement ne sont pas envoyées sans
retard dans le district industriel, il faut
alors envisager l'arrêt du travail dans tou-
tes les branches grâce à la petite fraction
bolcheviste des corporations, qui terrorise
les autres travailleurs.
D'Oppeln, 29.12 : Le mouvement gréviste
en Haute-Silésie a fait de nouveaux pro-
grès. Sur 63 mines de charbon, 12 chô-
maient, le 28. La grève n'est pas organi-
sée, comme le prouve l'incertitude qui rè-
gne sur les exigences des travailleurs. On
demande par exemple, dans une mine, des
vivres à bon marché, outre les 800 mark
de Noël ; on veut aussi la libération immé-
diate de plusieurs employés ; dans une
autre mine on exige le paiement immédiat
d'une indemnité de 250 mark pour l'habille-
ment. A Lipine, la foule surexcitée a tenté
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