Presse et revues
14 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (T11,N1035)-1919/01/02. 1919/01/01 (T11,N1035)-1919/01/02.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216625q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1 N° 1035
MINISTÈRES DE LA GUERRE MINISTERES paris 1er-2 janvier. 1919.
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ET DES ',ore
AFFAIRES ÉTRANGÈRES G F-Rs
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Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
*-- -
f -x NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
': .1 ,,,.. NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
| confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
]LI[)0 i qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
a 7 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
« Les braves gens » [sous ce titre en
français - On nous rapporte d'une sour-
ce absolument digne de confiance, le petit
trait suivant, d'ailleurs tout à fait sympa-
thique • Un de ces jo-urs derniers, des of-
ficiers français qui séjournent actuellement
à Berlin pour les négociations, se trou-
vaient aux fenêtres de l'Hôtel Adlon. Ils
furent témoins de l'entrée des troupes. Un
officier supérieur français fit la remarque
suivante: « Les braves genses ! Ils sont
suivante: « Les braves ciens ! Ils sont
réellement à plaindre ! » Après les mul-
tiples expériences que nous avons dû mal-
heureusement faire pendant cette guerre
quant au caractère chevalerseque des Fran-
çais, il est doublement réjouissant de rele-
ver un tel trait de réelle camaraderie, dont
l'authenticité nous est garantie. - Deutsche
Allgcl/tciuc Zeitung, 21.12.
Le charbon et les matières premières. -:-
Les Français revelent de nouvelles exi-
gences à la Commisssion de l'armistice. Ils
demandent que l'Allemagne pauvres et mar-
tyrisée, approvisionne de charbon et de
matières premières les hauts fourneaux et
fabriques d Alsace-,Lorraine et « pays VOI-
sins ». Les demandes françaises cuim.ur.
tent 'il anicles cl :i0 paragraphes. Il s'H¡.!i t
de 10.5000 tniiiies de col~e et de :~~,.O()O ton-
nes de charbon à fournir journellement.
P-'is, il y a encore les li\-r,,tisoiis de eli~ir-
bon à faire l\IIX troupes occupantes. - De
plus, les représentants fr~qric~iis ont
« la restitution du IIlnléricl enlevé aux in-
dustrics et qui e,;t indispensablc à 11':.1 r ex-
ploitation. » Pour assurer s ?-l,lc. '!"Jr
commandes des mandataires ^Cut,°n (les
nement français sp L VentWw a,0nt en Allomn.
gne. On voit aussi que toutes les por-
tes seraient ouvertes à l'espionnage com-
mercial. — En cas do 1on-rc«1,sation .de
ces exigences draconiennes « on procéde-
rait aussotôt à d!~, de~ re.-iprodtu Il.
On a fixé un (li"Ili de li-llil jiiiirs l~ciiir 1'(':\('-
cution des conditions. Passé ce ^IaK ('CS
mesures de réciprocité ce (lélai. (le"
ses sans préjudice d'fltltr,.s Illesu/ cs (l'Ii
pourraient paraitre nécessaire. - Germa-
nia, 20.12.
Les industries du fer et de l'acier - Un
de l'association des Industriels a lemands
du fer et l'acier à la Commission d'ar-
mistice ;', gr(
mistice ¡'¡ S!liI, - On ntti/'c particulière-
ment a'tentinn de h a ? Commi• ssion su"r la
défense de transuporter des produits des
territoires occupés de la rive gauche d
reste de l'Allcmîi? gnTè C('!tc interdiction fait
peser UNO inenn,.,sJ ,Uf; ô^'fves s"r l'in-
dustrie du fer de u "'V droi'l' r111 nltill et
sur les charbonnages. Si une importation
de minerai d'Alsace-Lorraine n'est pas faite
le plus promptement possible, la cessation
de l'industrie des hauts fourneaux et de
celle du fer deviendra inévitable, car les
stocks n'existent que pour un mois au plus.
En outre, depuis l'occupation, l'importation
des produits des mines de charbon et de fer
de la rive gauche du Rhin s'est arrêtée et les
grandes industries de la rive droite sont sur
le point de cesser leur travail. Puisque des
milliers de travailleurs sont menacés de
chômage, les réclamants prient qu'on de-
mande aux adversaires de ne pas interrom-
pre les communications entre le pays oc-
cupé et la zone neutre. — Rheinisch Wesl-
fälische Zeitung, 21.12.
PERTES
Armée allemande. — D'une source qui.
depuis le début de la guerre a fourni des
renseignements précis sur les pertes alle-
mandes au moyen des listes officielles, nous
recevons la communication suivante rela-
tivement aux pertes des divers contingents
allemands : D'août 1914 au 16.12 1918, le
nombre des hommes tombés à la guerre,
morts, mortellement blessés, et juridique-
ment déclarés décédés, est le suivant :
P.'II.:¡"C 1.287.144 dont 46.815 ol. ( 3,64
Iïîivi^re 154.0jt — 6.148 — ( 3.9) %)
Wurtemberg 65.752 - 2.432 - (3.73 %)
Sî>ve lll.m - 3.!':} - ( 351 %)
Marine 31.261 — 1.783 — ( 5.70 %)
Tr. des col. 667 - 171 - (26.01 %)
-- --
Total 1.650.391 - 61 275 of.
Dans le nombre des officiers sont compris
les enseignes, aspirants, stelvertreter, au-
môniers et hauts fonctionnaires. — Le nom-
bre de médecins, vétérinaires, pharmaciens,
et dentistes tombés est de 1.638. — Dans les
chiffres relatifs aux troupes des colonies
ne sont pas comprises les pertes en hommes
de couleur. Dans le chiffre de la marine sont
compris les disparus dont la mort doit être
considérée comme probable. — Münchner
Neueste Nachrichten, 22.12.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALLEMAGNE
Le ravitaillement.— De Dresde : Les nou-
velles inquiétantes qu'on nVilit fait courir au
sujet de notre ravitaillement ont donné lieu
à une enquête qui a abouti à un résultat un
peu plus rassurant. Au point de vue du
pain, par exemple, la ration de cinq livres
pourra être maintenue jusqu'en avril. Grâce
à la meilleure récolte de blé, la situation
semble devoir se maintenir jusqu'en juin
au plus tard, époque à laquelle il faudra
recourir à l'étranger. La moitié des livrai-
sons de pommes de terre promises a été faite
pour la Saxe. D'une manière générale, les
entrées pendant ces dernières semaines sont
satisfaisantes et l'approvisionnement en
pommes de terre donne de meilleures espé-
rances. Pendant les deux dernières semai-
nes, 450.000 quintaux en chiffre rond sont
partis pour la Saxe. Il nous a été livré dé-
jà : de Posen 2.218.512 quintaux, sur la li-
vraison totale qui est de 4.103.000 quintaux;
de Silésie 537.603 quintaux sur 1.112.700, de
la province de Saxe 213.789 sur 800.000, du
Brandebourg 89.023 sur 300.000, et de la
Prusse orientale 63.396 sur 200.000. La Ba-
vière est extraordinairement en retard pour
toutes ses livraisons. Elle n'a pas encore li-
vré aujourd'hui la cinquième partie des
œufs et cela bien que la Saxe ait tout au-
trement rempli ses promesses envers elle
Dans la première moitié de 1918, la Saxe
avait déjà fourni 315.000 tonnes de charbon
bien que la pénurie du charbon ne fût nulle
part plus complète q'en Saxe. En fait de
matières grasses, la ration est assurée jus-
qu'à la fin d'avril. La consommation de la
viande tant que l'ordre sera maintenu, pa-
rait pleinement assurée. On ne peut donc
que regretter les nouvelles alarmantes qui
ont circulé ; car à l'époque actuelle elles
causent un trouble inutile. - Leipziger
Neueste Nachrichten, 21.12.
La socialisation des mines. — Le congrès
des conseils d'ouvriers et de soldats s'est
séparé hier, après avoir volé à une très
grande majorité la socialisation des mines.
Si l'on se rappelle que la 411esliull de la
socialisation devait être rayée de l'ordre
du jour, alin de tenir plus loi la séance de
clôture du cengrès, on se persuadera dif-
ficilement que la majorité du congres ait été
bien convaincue quand elle a adopté la ré-
solution de commencer immédiatement par
la socialisation des mines. C'est le groupe
des indépendants qui a fait la proposition,
et si le congrès leur a cédé sur ce point,
il faut y voir une concession faite à ce
groupe et aux novices radicaux qui sont
derrière eux, puisque pour d'autres ques-
tions importantes, telles que la fixation de
la date des élections à l'Assemblée natio-
nale et les pouvoirs du Conseil central, il
les a renvoyé au parti des minoritaires. La
raison principale qui a décidé le congrès
à voter en principe la socialisation des
mines est inmtiquén sans contredit dans
les paroles du mandataire du l'Cllp'C, Burth,
qui a déclaré que c'était un besoin urgent
de faire au plus tôt quelque chose dans le
sens de la socialisation, — afin de réta-
blir le calme dans la classe ouvrière. En
effet jusqu'à nouvel ordre, il ne peut s'agir
que d'un vote de principe, non pas d'une
décision, qui permettrait dès demain de
procéder à la socialisation. Une pareille
décision, pour pouvoir être p\écut-'p de-
vrait être arrêtée jusque dans les moindres
détails : ('l'c devrait indiquer exactement
de quelle m-mière la socialisation serait ef-
fectuée. quelles exploitations sera ent (ou.
cliées. si l'on accorde des ¡IId('!n"ÍI/.q aux
particuliers qui en seraient piopriétaires.
MINISTÈRES DE LA GUERRE MINISTERES paris 1er-2 janvier. 1919.
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Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
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f -x NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
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| confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
]LI[)0 i qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
a 7 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
« Les braves gens » [sous ce titre en
français - On nous rapporte d'une sour-
ce absolument digne de confiance, le petit
trait suivant, d'ailleurs tout à fait sympa-
thique • Un de ces jo-urs derniers, des of-
ficiers français qui séjournent actuellement
à Berlin pour les négociations, se trou-
vaient aux fenêtres de l'Hôtel Adlon. Ils
furent témoins de l'entrée des troupes. Un
officier supérieur français fit la remarque
suivante: « Les braves genses ! Ils sont
suivante: « Les braves ciens ! Ils sont
réellement à plaindre ! » Après les mul-
tiples expériences que nous avons dû mal-
heureusement faire pendant cette guerre
quant au caractère chevalerseque des Fran-
çais, il est doublement réjouissant de rele-
ver un tel trait de réelle camaraderie, dont
l'authenticité nous est garantie. - Deutsche
Allgcl/tciuc Zeitung, 21.12.
Le charbon et les matières premières. -:-
Les Français revelent de nouvelles exi-
gences à la Commisssion de l'armistice. Ils
demandent que l'Allemagne pauvres et mar-
tyrisée, approvisionne de charbon et de
matières premières les hauts fourneaux et
fabriques d Alsace-,Lorraine et « pays VOI-
sins ». Les demandes françaises cuim.ur.
tent 'il anicles cl :i0 paragraphes. Il s'H¡.!i t
de 10.5000 tniiiies de col~e et de :~~,.O()O ton-
nes de charbon à fournir journellement.
P-'is, il y a encore les li\-r,,tisoiis de eli~ir-
bon à faire l\IIX troupes occupantes. - De
plus, les représentants fr~qric~iis ont
« la restitution du IIlnléricl enlevé aux in-
dustrics et qui e,;t indispensablc à 11':.1 r ex-
ploitation. » Pour assurer s ?-l,lc. '!"Jr
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nement français sp L VentWw a,0nt en Allomn.
gne. On voit aussi que toutes les por-
tes seraient ouvertes à l'espionnage com-
mercial. — En cas do 1on-rc«1,sation .de
ces exigences draconiennes « on procéde-
rait aussotôt à d!~, de~ re.-iprodtu Il.
On a fixé un (li"Ili de li-llil jiiiirs l~ciiir 1'(':\('-
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ses sans préjudice d'fltltr,.s Illesu/ cs (l'Ii
pourraient paraitre nécessaire. - Germa-
nia, 20.12.
Les industries du fer et de l'acier - Un
de l'association des Industriels a lemands
du fer et l'acier à la Commission d'ar-
mistice ;', gr(
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ment a'tentinn de h a ? Commi• ssion su"r la
défense de transuporter des produits des
territoires occupés de la rive gauche d
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peser UNO inenn,.,sJ ,Uf; ô^'fves s"r l'in-
dustrie du fer de u "'V droi'l' r111 nltill et
sur les charbonnages. Si une importation
de minerai d'Alsace-Lorraine n'est pas faite
le plus promptement possible, la cessation
de l'industrie des hauts fourneaux et de
celle du fer deviendra inévitable, car les
stocks n'existent que pour un mois au plus.
En outre, depuis l'occupation, l'importation
des produits des mines de charbon et de fer
de la rive gauche du Rhin s'est arrêtée et les
grandes industries de la rive droite sont sur
le point de cesser leur travail. Puisque des
milliers de travailleurs sont menacés de
chômage, les réclamants prient qu'on de-
mande aux adversaires de ne pas interrom-
pre les communications entre le pays oc-
cupé et la zone neutre. — Rheinisch Wesl-
fälische Zeitung, 21.12.
PERTES
Armée allemande. — D'une source qui.
depuis le début de la guerre a fourni des
renseignements précis sur les pertes alle-
mandes au moyen des listes officielles, nous
recevons la communication suivante rela-
tivement aux pertes des divers contingents
allemands : D'août 1914 au 16.12 1918, le
nombre des hommes tombés à la guerre,
morts, mortellement blessés, et juridique-
ment déclarés décédés, est le suivant :
P.'II.:¡"C 1.287.144 dont 46.815 ol. ( 3,64
Iïîivi^re 154.0jt — 6.148 — ( 3.9) %)
Wurtemberg 65.752 - 2.432 - (3.73 %)
Sî>ve lll.m - 3.!':} - ( 351 %)
Marine 31.261 — 1.783 — ( 5.70 %)
Tr. des col. 667 - 171 - (26.01 %)
-- --
Total 1.650.391 - 61 275 of.
Dans le nombre des officiers sont compris
les enseignes, aspirants, stelvertreter, au-
môniers et hauts fonctionnaires. — Le nom-
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et dentistes tombés est de 1.638. — Dans les
chiffres relatifs aux troupes des colonies
ne sont pas comprises les pertes en hommes
de couleur. Dans le chiffre de la marine sont
compris les disparus dont la mort doit être
considérée comme probable. — Münchner
Neueste Nachrichten, 22.12.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALLEMAGNE
Le ravitaillement.— De Dresde : Les nou-
velles inquiétantes qu'on nVilit fait courir au
sujet de notre ravitaillement ont donné lieu
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peu plus rassurant. Au point de vue du
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au plus tard, époque à laquelle il faudra
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partis pour la Saxe. Il nous a été livré dé-
jà : de Posen 2.218.512 quintaux, sur la li-
vraison totale qui est de 4.103.000 quintaux;
de Silésie 537.603 quintaux sur 1.112.700, de
la province de Saxe 213.789 sur 800.000, du
Brandebourg 89.023 sur 300.000, et de la
Prusse orientale 63.396 sur 200.000. La Ba-
vière est extraordinairement en retard pour
toutes ses livraisons. Elle n'a pas encore li-
vré aujourd'hui la cinquième partie des
œufs et cela bien que la Saxe ait tout au-
trement rempli ses promesses envers elle
Dans la première moitié de 1918, la Saxe
avait déjà fourni 315.000 tonnes de charbon
bien que la pénurie du charbon ne fût nulle
part plus complète q'en Saxe. En fait de
matières grasses, la ration est assurée jus-
qu'à la fin d'avril. La consommation de la
viande tant que l'ordre sera maintenu, pa-
rait pleinement assurée. On ne peut donc
que regretter les nouvelles alarmantes qui
ont circulé ; car à l'époque actuelle elles
causent un trouble inutile. - Leipziger
Neueste Nachrichten, 21.12.
La socialisation des mines. — Le congrès
des conseils d'ouvriers et de soldats s'est
séparé hier, après avoir volé à une très
grande majorité la socialisation des mines.
Si l'on se rappelle que la 411esliull de la
socialisation devait être rayée de l'ordre
du jour, alin de tenir plus loi la séance de
clôture du cengrès, on se persuadera dif-
ficilement que la majorité du congres ait été
bien convaincue quand elle a adopté la ré-
solution de commencer immédiatement par
la socialisation des mines. C'est le groupe
des indépendants qui a fait la proposition,
et si le congrès leur a cédé sur ce point,
il faut y voir une concession faite à ce
groupe et aux novices radicaux qui sont
derrière eux, puisque pour d'autres ques-
tions importantes, telles que la fixation de
la date des élections à l'Assemblée natio-
nale et les pouvoirs du Conseil central, il
les a renvoyé au parti des minoritaires. La
raison principale qui a décidé le congrès
à voter en principe la socialisation des
mines est inmtiquén sans contredit dans
les paroles du mandataire du l'Cllp'C, Burth,
qui a déclaré que c'était un besoin urgent
de faire au plus tôt quelque chose dans le
sens de la socialisation, — afin de réta-
blir le calme dans la classe ouvrière. En
effet jusqu'à nouvel ordre, il ne peut s'agir
que d'un vote de principe, non pas d'une
décision, qui permettrait dès demain de
procéder à la socialisation. Une pareille
décision, pour pouvoir être p\écut-'p de-
vrait être arrêtée jusque dans les moindres
détails : ('l'c devrait indiquer exactement
de quelle m-mière la socialisation serait ef-
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