Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 décembre 1918 29 décembre 1918
Description : 1918/12/29 (N1032). 1918/12/29 (N1032).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449783r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Itères DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 1032
Paris, 29 décembre 1918.
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
« La « cruauté » dans la manière de faire
la guerre des Allemands » [sous ce titre].
Dans le discours qu'il a adressé au Pré-
sident Wilson, lors de sa réception à
l'Elysée, Poincaré a particulièrement insis-
té sur les « crimes abominables des Alle-
mands », qui détruisent systématiquement
les villes, qui ruinent les usines, bombar-
dent les cathédrales et anéantissent les ri-
chesses nationales et il a ajouté que Wil-
son verrait de ses propres yeux l'étendue
de cette catastrophe. Wilson a répondu que
la vue de ces ruines le remplirait d'une in-
dignation égale à celle qu'elle avait inspirée
aux Français et aux Belges. A notre avis, il
serait de toute justice que Wilson vît éga-
lement tous les dégâts causés par la guerre
de positions, dans les parties allemandes de
l'Alsace et qu'il pût se rendre compte
des dommages causés par les Russes dans
la Prusse orientale. D'ailleurs il convient
d'insister sur ce point, c'est que la cruauté
de la guerre moderne s'explique par la
Profusion des moyens de combat techniques
et que les destructions, causées par les
ObllS de gros calibre, sont identiques de
Part et d'autre. Il est même certain qu'en
nous devenant peu à peu supérieurs aiu1
DOlllt de vue de l'artillerie — en ce qui con-
cerne les munitions surtout — nos ennemis
ont été de plus grands destructeurs que
nous. Aujourd'hui que nous sommes livrés
sans défense à l'Entente, il importe que nous
ne soyons pas rendus responsables de cho-
ses, qui sont une conséquence inévitable
de la guerre et qui ne sont pas la carac-
téristique de la manière de faire la guerre
des Allemands. Si la guerre russo-japo-
naise n'a pas suscité les mêmes plaintes
que la guerre actuelle, c'est que les régions
où, dans les deux cas. se sont livrées les ba-
tailles, ne sont nullement comparables. No-
tre marche sur Paris nous avait menés
dans des contrées, civilisées depuis de longs
siècles. et remplies de richesses artistiques,
qUe nous nous sommes efforcés de sauver
Par tous les moyens possibles. C'est là une
question qui devra être étudiée par un tri-
bunal impartial. Si le président Wilson vou-
lait se donner la peine de lire tout ce qui
a été publié en Allemagne, pendant la
guerre, il verrait que les Allemands, au
fond de lew âme, ont désapprouvé toutes
ces destructions. Personne n'a plus cru à.
1<1: guerre « fraîche et joyeuse » dès l'instant
OÙ il y a pris part. Cette aversion qu'a ins-
pirée la cruauté de la guerre de matériel
moderne a beaucoup contribué à la désor-
ganisation de notre peuple pendant la ba-
taille. Il y a Illne autre, erreur que nous
devons combattre. La rapidité de notre
Passage de l'état de paix à l'état de guerre
nous a permis de porter aussitôt les hostili-
tés sur le territoire ennemi. C'est le but
que cherchent à atteindre tous les belligé-
rants. C'est la nation la mieux préparée
qui y réussit. Cette rapidité dans les opé-
rations n'a rien de commun avec la ques-
tion des responsabilités.
Il est évident également que les pays
les plus éprouvés sont naturellement ceux
qui deviennent des champs de bataille. Si
en août 1914, nous avions jeté, comme
quelques-uns proposaient de le faite, le gros
de nos forces vers l'Est, il est probable
que nos pays du Rhin auraient souffert
autant et plus peut-être que la Belgique
et le nord de la France. La guerre moder-
ne est cruelle ; mais la guerre l'a toujours
été. même au temps où les armes n'avaient,
pas la force de destruction qu'elles ont au-
jourd'hui. Rappelons l'attitude de l'Angle-
terre à l'égard du Danemark en 1807 c! le
bombardement de Copenhague, les mesures
prises, avant la retraite de Torres Vedras,
par Wellington, dans le Portugal, un pays
ami, sans parler des sièges des forteresses
espagnoles par les troupes anglaises, dont
la cruauté a dépassé tout ce que l'on peut
imaginer. N'oublions pas non plus les bri-
gandages des troupes françaises dans le Pa-
latinat. Comment l'Entente se justifiera-
t-elle d'avoir, le 10 novembre, veille de
l'armistice, bombardé par avions les villes
belges? A Louvain, par exemple, la guerre
a déployé ainsi, à la dernière heure, toute
sa cruauté, sans autre motif que d'ag-
graver la misère de groupes d'armée alle-
mands, qui ne disposaient plus que de la
voie ferrée Louvain-Liége, et qui étaient
déjà reconnus comme incapables de se dé-
fendre. Cruauté inutile, qui n'avait rien de
chevaleresque et que ne justifiaient pas les
exigences de la guerre. Si nous voulons
une paix dlUJ droit et non une paix de vio-
lence, il faut que la manière de faire la
guerre des deux partis soit jugée d'après les
mêmes principes. — (Sch.).
Deulsche Allgemeine Zeitung, 17.12.
L'ARMISTICE
«Dans Aix-la-Chapelle occupée par l'enne-
mi » [sous ce titre]. — Un témoin oculaire
nous fait parvenir un long mémoire sur la
triste situation des habitants d'Aix-la-Cha-
pelle, soumis à l'autorité militaire belge.
Nous en extrayons les passages suivants :
« Dimanche matin (1er décembre), les pre-
miers ordres de l'ennemi ont été affichés à
tous les coins de rues. Ces ordres étaient
aussi sévères qu'en temps de guerre, alors
que nous avions tous cru à des conditions
spéciales par suite de l'armistice. La poste,
le télégraphe, les chemins de fer sont com-
plètement arrêtés ; les hôtels, les théâtres,
les cinémas sont fermés : l'heuce belge a
été imposée ; après sept heures du soir les
civils ne peuvent plus circuler dans la rue.
Ce qui est particulièrement humiliant c'est
l'obligation pour tout le monde de saluer
les officiers belges et de leur céder le trot-
toir. Il y a, tous les jours, des scènes péni-
bles. Des officiers circulent la cravache à la -
main et ils font voler les coiffures des gens
qui ne les saluent pas. Des vieillards ont
été frappés en pleine figure, bousculés, pié-
tinés. Ce qui est très triste également, c'est
le pillage, dès que vient la nuit, ou parfois
même en plein jour. Les officiers des trou-
pes d'occupation sont impuissants à le ré-
primer. Ils ont recommandé aux négo-
ciants de revêtir de planches la devanture
de leurs magasins. Les allées et venues en-
tre les deux rives du Rhin seront réduites
le plus possiblè. Toutes les exploitations
économiques doivent s'arranger de façon
à trafiquer avec l'Ouest, c'est-à-dire avec la
France et la Belgique. La formiule que l'on
entend sans cesse c'est que « le Rhin est
la frontière ». Il semble bien que l'on
veuille séparer les pays rhénans de l'Alle-
magne, en faire une sorte d'Etat-tampon.
Le nombre des chômeurs est considérable.
Cent francs valent par ordre 142 marks 85.
Cette dépréciation de nos valeurs est sys-
tématique. Toutes nos relations avec le
reste de l'Allemagne sont coupées. Nous
sommes restés huit jours sans journaux. Ils
réapparaissent aujourd'hui, avec l'autorisa-
tion préalable de 1,8' censure. Il y a un con-
traste frappant entre la façon dont nous
sommes traités et la manière de faire des
Anglais et des Américains, à Coblence et
à Trèves, par exemple. Là les postes et le
télégraphe n'ont été fermés que pendant
quelques heures. Tout s'est passé dans
l'ordre le plus parfait, sans que la popula-
tion ait été inquiétée ».— Münchner Neueste
Nachrichten, 20.12.
Les Français à Budapest. — De Prager-
hof, 30.11 : Dans l'après-midi d'hier, deux
heureuses nouvelles se sont répandues avec
la vitesse de l'éclair dans les nues de Buda-
pest : l'arrivée d'un premier et important
chargement de charbon, et l'arrivée d'un
premier groupe d'officiers français, avant-
garde des troupes destinées à occuper Bu-
dapest et à garantir l'ordre public. Une
foule nombreuse s'était portée aJUiX devants
des officiers français. On entendit quelques
cris de « Vive la France ! ». La riche bour-
geoisie de Budapest respirait plus librement
et ne craignait plus rien. — (Luciano Ma-
grini) Messaggero, 18.12.
DEMOBILISATION
Italie. — De Rome. 26.12 : Un décret pu-
blié dans la Gazzetta Ufficiale arrête les
dispositions en vue de libérer les hommes
de troupe nés antérieurement au 1er jan-
vier 1880. — L' « Agence Stefani » commu-
nique la note suivante : « Les exigences
du service n'ont pas encore permis le li-
cenciement. des officiers appartenant à des
classes déjà libérées. Toutefois, le Minis-
tère essaye de concilier ces exigences avec
les intérêts et les légitimes désirs des offi-
ciers. Il a déjà démobilisé les officiers nés
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 1032
Paris, 29 décembre 1918.
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
« La « cruauté » dans la manière de faire
la guerre des Allemands » [sous ce titre].
Dans le discours qu'il a adressé au Pré-
sident Wilson, lors de sa réception à
l'Elysée, Poincaré a particulièrement insis-
té sur les « crimes abominables des Alle-
mands », qui détruisent systématiquement
les villes, qui ruinent les usines, bombar-
dent les cathédrales et anéantissent les ri-
chesses nationales et il a ajouté que Wil-
son verrait de ses propres yeux l'étendue
de cette catastrophe. Wilson a répondu que
la vue de ces ruines le remplirait d'une in-
dignation égale à celle qu'elle avait inspirée
aux Français et aux Belges. A notre avis, il
serait de toute justice que Wilson vît éga-
lement tous les dégâts causés par la guerre
de positions, dans les parties allemandes de
l'Alsace et qu'il pût se rendre compte
des dommages causés par les Russes dans
la Prusse orientale. D'ailleurs il convient
d'insister sur ce point, c'est que la cruauté
de la guerre moderne s'explique par la
Profusion des moyens de combat techniques
et que les destructions, causées par les
ObllS de gros calibre, sont identiques de
Part et d'autre. Il est même certain qu'en
nous devenant peu à peu supérieurs aiu1
DOlllt de vue de l'artillerie — en ce qui con-
cerne les munitions surtout — nos ennemis
ont été de plus grands destructeurs que
nous. Aujourd'hui que nous sommes livrés
sans défense à l'Entente, il importe que nous
ne soyons pas rendus responsables de cho-
ses, qui sont une conséquence inévitable
de la guerre et qui ne sont pas la carac-
téristique de la manière de faire la guerre
des Allemands. Si la guerre russo-japo-
naise n'a pas suscité les mêmes plaintes
que la guerre actuelle, c'est que les régions
où, dans les deux cas. se sont livrées les ba-
tailles, ne sont nullement comparables. No-
tre marche sur Paris nous avait menés
dans des contrées, civilisées depuis de longs
siècles. et remplies de richesses artistiques,
qUe nous nous sommes efforcés de sauver
Par tous les moyens possibles. C'est là une
question qui devra être étudiée par un tri-
bunal impartial. Si le président Wilson vou-
lait se donner la peine de lire tout ce qui
a été publié en Allemagne, pendant la
guerre, il verrait que les Allemands, au
fond de lew âme, ont désapprouvé toutes
ces destructions. Personne n'a plus cru à.
1<1: guerre « fraîche et joyeuse » dès l'instant
OÙ il y a pris part. Cette aversion qu'a ins-
pirée la cruauté de la guerre de matériel
moderne a beaucoup contribué à la désor-
ganisation de notre peuple pendant la ba-
taille. Il y a Illne autre, erreur que nous
devons combattre. La rapidité de notre
Passage de l'état de paix à l'état de guerre
nous a permis de porter aussitôt les hostili-
tés sur le territoire ennemi. C'est le but
que cherchent à atteindre tous les belligé-
rants. C'est la nation la mieux préparée
qui y réussit. Cette rapidité dans les opé-
rations n'a rien de commun avec la ques-
tion des responsabilités.
Il est évident également que les pays
les plus éprouvés sont naturellement ceux
qui deviennent des champs de bataille. Si
en août 1914, nous avions jeté, comme
quelques-uns proposaient de le faite, le gros
de nos forces vers l'Est, il est probable
que nos pays du Rhin auraient souffert
autant et plus peut-être que la Belgique
et le nord de la France. La guerre moder-
ne est cruelle ; mais la guerre l'a toujours
été. même au temps où les armes n'avaient,
pas la force de destruction qu'elles ont au-
jourd'hui. Rappelons l'attitude de l'Angle-
terre à l'égard du Danemark en 1807 c! le
bombardement de Copenhague, les mesures
prises, avant la retraite de Torres Vedras,
par Wellington, dans le Portugal, un pays
ami, sans parler des sièges des forteresses
espagnoles par les troupes anglaises, dont
la cruauté a dépassé tout ce que l'on peut
imaginer. N'oublions pas non plus les bri-
gandages des troupes françaises dans le Pa-
latinat. Comment l'Entente se justifiera-
t-elle d'avoir, le 10 novembre, veille de
l'armistice, bombardé par avions les villes
belges? A Louvain, par exemple, la guerre
a déployé ainsi, à la dernière heure, toute
sa cruauté, sans autre motif que d'ag-
graver la misère de groupes d'armée alle-
mands, qui ne disposaient plus que de la
voie ferrée Louvain-Liége, et qui étaient
déjà reconnus comme incapables de se dé-
fendre. Cruauté inutile, qui n'avait rien de
chevaleresque et que ne justifiaient pas les
exigences de la guerre. Si nous voulons
une paix dlUJ droit et non une paix de vio-
lence, il faut que la manière de faire la
guerre des deux partis soit jugée d'après les
mêmes principes. — (Sch.).
Deulsche Allgemeine Zeitung, 17.12.
L'ARMISTICE
«Dans Aix-la-Chapelle occupée par l'enne-
mi » [sous ce titre]. — Un témoin oculaire
nous fait parvenir un long mémoire sur la
triste situation des habitants d'Aix-la-Cha-
pelle, soumis à l'autorité militaire belge.
Nous en extrayons les passages suivants :
« Dimanche matin (1er décembre), les pre-
miers ordres de l'ennemi ont été affichés à
tous les coins de rues. Ces ordres étaient
aussi sévères qu'en temps de guerre, alors
que nous avions tous cru à des conditions
spéciales par suite de l'armistice. La poste,
le télégraphe, les chemins de fer sont com-
plètement arrêtés ; les hôtels, les théâtres,
les cinémas sont fermés : l'heuce belge a
été imposée ; après sept heures du soir les
civils ne peuvent plus circuler dans la rue.
Ce qui est particulièrement humiliant c'est
l'obligation pour tout le monde de saluer
les officiers belges et de leur céder le trot-
toir. Il y a, tous les jours, des scènes péni-
bles. Des officiers circulent la cravache à la -
main et ils font voler les coiffures des gens
qui ne les saluent pas. Des vieillards ont
été frappés en pleine figure, bousculés, pié-
tinés. Ce qui est très triste également, c'est
le pillage, dès que vient la nuit, ou parfois
même en plein jour. Les officiers des trou-
pes d'occupation sont impuissants à le ré-
primer. Ils ont recommandé aux négo-
ciants de revêtir de planches la devanture
de leurs magasins. Les allées et venues en-
tre les deux rives du Rhin seront réduites
le plus possiblè. Toutes les exploitations
économiques doivent s'arranger de façon
à trafiquer avec l'Ouest, c'est-à-dire avec la
France et la Belgique. La formiule que l'on
entend sans cesse c'est que « le Rhin est
la frontière ». Il semble bien que l'on
veuille séparer les pays rhénans de l'Alle-
magne, en faire une sorte d'Etat-tampon.
Le nombre des chômeurs est considérable.
Cent francs valent par ordre 142 marks 85.
Cette dépréciation de nos valeurs est sys-
tématique. Toutes nos relations avec le
reste de l'Allemagne sont coupées. Nous
sommes restés huit jours sans journaux. Ils
réapparaissent aujourd'hui, avec l'autorisa-
tion préalable de 1,8' censure. Il y a un con-
traste frappant entre la façon dont nous
sommes traités et la manière de faire des
Anglais et des Américains, à Coblence et
à Trèves, par exemple. Là les postes et le
télégraphe n'ont été fermés que pendant
quelques heures. Tout s'est passé dans
l'ordre le plus parfait, sans que la popula-
tion ait été inquiétée ».— Münchner Neueste
Nachrichten, 20.12.
Les Français à Budapest. — De Prager-
hof, 30.11 : Dans l'après-midi d'hier, deux
heureuses nouvelles se sont répandues avec
la vitesse de l'éclair dans les nues de Buda-
pest : l'arrivée d'un premier et important
chargement de charbon, et l'arrivée d'un
premier groupe d'officiers français, avant-
garde des troupes destinées à occuper Bu-
dapest et à garantir l'ordre public. Une
foule nombreuse s'était portée aJUiX devants
des officiers français. On entendit quelques
cris de « Vive la France ! ». La riche bour-
geoisie de Budapest respirait plus librement
et ne craignait plus rien. — (Luciano Ma-
grini) Messaggero, 18.12.
DEMOBILISATION
Italie. — De Rome. 26.12 : Un décret pu-
blié dans la Gazzetta Ufficiale arrête les
dispositions en vue de libérer les hommes
de troupe nés antérieurement au 1er jan-
vier 1880. — L' « Agence Stefani » commu-
nique la note suivante : « Les exigences
du service n'ont pas encore permis le li-
cenciement. des officiers appartenant à des
classes déjà libérées. Toutefois, le Minis-
tère essaye de concilier ces exigences avec
les intérêts et les légitimes désirs des offi-
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