Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 décembre 1918 27 décembre 1918
Description : 1918/12/27 (N1030). 1918/12/27 (N1030).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449781x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ISTÈRESDE LA GUERRE
ET DES
FFAIRIS étrangères
N° 1030
I
Paris. 27 décembre 19iS.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
« La livraison des locomotives et des
wagons » [sous ce titre]. — De Berlin,
18 décembre. — Par suite de l'obligation
qui nous est imposée par l'Entente de lui
livrer des locomotives et des wagons, le
trafic des trains de voyageurs sera réduit
de moitié, une fois encore, à partir du 20
décembre. Des laissez-passer ne seront dé-
livrés aux civils qu'en cas d'urgence, et
pour des voyages qui ne sauraient être dit.
lérés. A partir de Noël le nombre des trains
militaires sera également réduit de moitié.
Le transport des marchandises sera res-
treint aussi, pendant quelques semaines, par
suite de la diminution du nombre des lo-
comotives et des wagons. Jusqu'au 10 décem-
bre, les Alliés ont refusé tous ceux qui étaient
en mauvais état et ils n'ont accepté que 203
locomotives et 9.098 wagons, la commission
de réception ayant fait preuve d'une sévérité
extraordinaire. Nous sommes tenus de li-
vrer jusqu'au 16 janvier toutes les locomoti-
ves demandées soit 5.000, et 150.000 wa-
gons en parfait état. Il nous sera difficile de
livrer les locomotives dans les délais fixés,
un très grand nombre d'entre elles étant à
peu prés usées. Sur un chiffre total de 30.000
Locomotives, dont nous disposons, il y en a
plus de 10.000 en réparation. Le chiffre
normal des locomotives en réparation, en
temps de paix, n'était que de 3.000. Le nom-
bre des locomotives, entrées dans les clian-
tiers de réparation au cours des dernières
semaines, est supérieur à celui de celles qui
en sont sorties. Le chiffre des locomotives
en exploitation ne cessé de diminuer. Pour
Pouvoir hâter les réparations, sous le régime
de la journée de 8 heures, on a triplé, dans
tous les ateliers, le nombre des équipes. Dans
les conditions de l'armislice, il est stipulé
que tout ce qui est propriété publique doit être
protégé et conserver sa valeur. Cette clause
concerne aussi le matériel de l'armée. Or
Pendant les jours de la révolution d'impor-
tantes quantités de matériel ont été pillées
Ou vendues, contrairement aux lois. Nous
avons il craindre que l'Entente ne prenne
de nouvelles mesures de contrôle et voici
ce qu'écrit quelqu'un qui touche de très
près au gouvernement : - Conformément
QlJx prescriptions des délégués du peuple
sur la restitution intégrale du. rnnV>r:r>1 de
guerre, tous ks conseils des ouvriers et des
soldais doivent apporter leur concours pour
faire rentrer en * possession de l'Elat les
^•'jets détournés. Tout détournement doit
être puni sans T.es conseils des ou-
vriers et des soldats ne sont nullement au-
\')r\<;r,g ) vendre du matériel de guerre et
sont tenus d'assurer la surveillance des
"<''f"!s. Tous ceux qui sous une forme quel-
conque causent, un préjudice à l'Etat, nui-
sent à la nation, à la collectivité et à eux-
mêmes. Notre fortune nationale nous sert
de gage vis-à-vis de nos ennemis qui nous
réclament des dommages-intérêts. C'est
pourquoi c'est encourir une double respon-
sabilité à l'égard de la nation que de gâ-
cher la fortune de l'Allemagne. Frankfurter
Zeitung, 19.12.
——— ———
U ES r ION S ÉCONOMIQUE:,
PRODUCTION — MAIN-D'ŒUVRE
Argentine. — L'ÉLEVAGE. — L'exportation
du bétail argentin a atteint 200 millions de
pesos or en 1913, et 376 millions en 1917.
Les frigorifiques ont pu répondre à la de-
mande extraordinaire provoquée par la
guerre : la bonne qualité de la viande ar-
gentine est attestée par ce fait que 1/4
à peine des envois a été refusé. L'exporta-
tion de la viande congelée remonte à 1885,
année où elle a atteint 1.680 $ or ; en 1900
elle s'élevait à 2.4.00.000 $ or et en 1910, à
24.500.000 $. — La guerre terminée, la de-
mande de bétail argentin continuera à être
considérable, car les nécessités de l'ali-
mentation seront tout aussi pressantes, et
les pays belligérants chercheront en outre
à reconstituer leur cheptel. L'Argentine
est. avec l'Australie et la Nouvelle-Z, lande,
le grand pays exportateur de bétail ; les
Etats-Unis ont cessé depuis longtemps de
l'être. par suite de l'accroissement de la
population et du développement de, la vie
industrielle. L'Argentine doit donc aug-
menter et améliorer son industrie pasto-
rale. — Nación [de Buenos-Aires], 31.10.
L'IMMIGRATION. — La guerre détruit hom-
mes et choses ; après la guerre, la main-
d'œuvre sera rare en Europe, et cepen-
dant. il faudra réparer en hâte les ruines
de toutes sortes accumulées au cours de
ces quatre années. — Les pays belligérants
seront donc amenés à limiter le plus possi-
ble l'émigration de leurs nationaux. L'ila-
lie, qui fournissait à l'Argentine de nom-
breux bras pour le travail agricole, s'est
émue de cette question, et le gouvernement
en a fait l'objet d'une sérieuse enquête,
qui conclut à l'impossibilité d'empêcher
l'émigration. L'Argentine peut donc se
rassurer : la main-d'œuvre italienne au
moins ne lui fera pas défaut. Mais il nous
faut des à présent « maintenir le crédit et
le prestige de notre pays qui est doté de
ressources exceptionnelles et reste m
champ ouvert à toules les initiatives sérieu-
se » — (Ed ) Prensa [de Buenos-Aires],
8 10.
AVENIR ECONOMIQUE
Les Etats-Unis et l'acier. — On forme
actuellement une puissante organisation
pour permettre au groupe américain des
aciers de prendre place sur tous les mar-
chés du monde. Plus de 25 compétiteurs
ont consenti à réunir leurs intérêts pour
cette croisade économique et vont envoyer
en Europe des agents ayant pour mission
la recherche des débouchés nécessaires.
Parmi ces puissantes associées figurent la
Bethléem Steel Corporation, la Briar lml
Steel Co, la Jones and Langhiin Steel Co.
la Lackawana Steel C, la Lukens Sted Co.
la MidvaJe Steel Co, la Lukens Iron and
Sleel Co, la Colorado Fuel and Iron C°, et
la inland Steel Co. Le nouveau trust va
établir des bureaux et placer ses agents
dans toutes les parties intéressantes du
monde et se trouve capable de brasser
100 millions de dollars d'affaires par an
pour commencer. En dépit des lois qui pro-
hibent les trusts, cette association est par-
faitement légale puisqu'elle n'a pour but
que de grouper nos forces en faveur d'un
trust d'exportation et non d'un trust inté-
rieur. car il est évident que si le même
effort àvnit pour but de former une orgn-
nisalion de même nature aux Etats-Unis, il
tomberait sous le coup de la loi. —
World, 28.11.
Allemagne. — Sous le titre : Il IL Y VA DE
L'EXISTENCE ÉCONOMIQUE DE NOTRE PEUPLE » :
La situation se complique de plus en plus.
Les armées rappelées en hâte déversent
sur le territoie des millions d'hommes
auxquels il faut fournir du travail : ja-
mais l'Allemagne n'a eu à faire face à un
plus gra\e problème. Il ne faut pas se dis-
simuler que l'absence de matières premières
empêchera une très grande partie de la
population industrielle de retourner à son
travail. D'autre part, les districts charbon-
niers de l'Allemagne occidentale sont ou bien
occupés, ou bien menacés par l'Entente. Les
grandes entreprises industrielles sont à la
veille d'une crise terrible. Ainsi qu'on l'a
annoncé hier, la Société Krupp s'est vue
forcée de songer au renvoi de 200.000 ou-
vriers, parce qu'elle ne peut leur fournir
du travail, et qu'il y a danger de voir l'af-
faire sombrer par suite de l'absorption du
capital-actions. La destruction du * capital
d'exploitation créera une situation intolé-
rable sur le marché du travail. De plus,
l'exigence de l'Entente au sujet de la livrai-
son des 150.000 wagons et des 5.000 loco-
motives, est une calamité ; tout notre sys-
tème de transports s'en trouve gravement
compromis, et il nons faut cependant ra-
! !it:ïer nos soldats fatigués inu*r-:mi-ït ju'à
pied. Puis. la folie de la majoration des
salaires est .'i l'ordre du jour et personne
ne peut prévoir ce que sera demain le sort
do la grande masse des travailleurs ; ce
n'est plus l'ancien esprit de sacrifice que
nous avons souvent admiré dans la lutte
pour l'existence, c'est une poursuite aveu-
gle de l'argent qui détruira tout ce qui de-
vait servir ;'1 la restauration de notre vie
économique. Que chacun se rende compte
aujourd'hui de l'appauvrissement de noire
ET DES
FFAIRIS étrangères
N° 1030
I
Paris. 27 décembre 19iS.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
« La livraison des locomotives et des
wagons » [sous ce titre]. — De Berlin,
18 décembre. — Par suite de l'obligation
qui nous est imposée par l'Entente de lui
livrer des locomotives et des wagons, le
trafic des trains de voyageurs sera réduit
de moitié, une fois encore, à partir du 20
décembre. Des laissez-passer ne seront dé-
livrés aux civils qu'en cas d'urgence, et
pour des voyages qui ne sauraient être dit.
lérés. A partir de Noël le nombre des trains
militaires sera également réduit de moitié.
Le transport des marchandises sera res-
treint aussi, pendant quelques semaines, par
suite de la diminution du nombre des lo-
comotives et des wagons. Jusqu'au 10 décem-
bre, les Alliés ont refusé tous ceux qui étaient
en mauvais état et ils n'ont accepté que 203
locomotives et 9.098 wagons, la commission
de réception ayant fait preuve d'une sévérité
extraordinaire. Nous sommes tenus de li-
vrer jusqu'au 16 janvier toutes les locomoti-
ves demandées soit 5.000, et 150.000 wa-
gons en parfait état. Il nous sera difficile de
livrer les locomotives dans les délais fixés,
un très grand nombre d'entre elles étant à
peu prés usées. Sur un chiffre total de 30.000
Locomotives, dont nous disposons, il y en a
plus de 10.000 en réparation. Le chiffre
normal des locomotives en réparation, en
temps de paix, n'était que de 3.000. Le nom-
bre des locomotives, entrées dans les clian-
tiers de réparation au cours des dernières
semaines, est supérieur à celui de celles qui
en sont sorties. Le chiffre des locomotives
en exploitation ne cessé de diminuer. Pour
Pouvoir hâter les réparations, sous le régime
de la journée de 8 heures, on a triplé, dans
tous les ateliers, le nombre des équipes. Dans
les conditions de l'armislice, il est stipulé
que tout ce qui est propriété publique doit être
protégé et conserver sa valeur. Cette clause
concerne aussi le matériel de l'armée. Or
Pendant les jours de la révolution d'impor-
tantes quantités de matériel ont été pillées
Ou vendues, contrairement aux lois. Nous
avons il craindre que l'Entente ne prenne
de nouvelles mesures de contrôle et voici
ce qu'écrit quelqu'un qui touche de très
près au gouvernement : - Conformément
QlJx prescriptions des délégués du peuple
sur la restitution intégrale du. rnnV>r:r>1 de
guerre, tous ks conseils des ouvriers et des
soldais doivent apporter leur concours pour
faire rentrer en * possession de l'Elat les
^•'jets détournés. Tout détournement doit
être puni sans T.es conseils des ou-
vriers et des soldats ne sont nullement au-
\')r\<;r,g ) vendre du matériel de guerre et
sont tenus d'assurer la surveillance des
"<''f"!s. Tous ceux qui sous une forme quel-
conque causent, un préjudice à l'Etat, nui-
sent à la nation, à la collectivité et à eux-
mêmes. Notre fortune nationale nous sert
de gage vis-à-vis de nos ennemis qui nous
réclament des dommages-intérêts. C'est
pourquoi c'est encourir une double respon-
sabilité à l'égard de la nation que de gâ-
cher la fortune de l'Allemagne. Frankfurter
Zeitung, 19.12.
——— ———
U ES r ION S ÉCONOMIQUE:,
PRODUCTION — MAIN-D'ŒUVRE
Argentine. — L'ÉLEVAGE. — L'exportation
du bétail argentin a atteint 200 millions de
pesos or en 1913, et 376 millions en 1917.
Les frigorifiques ont pu répondre à la de-
mande extraordinaire provoquée par la
guerre : la bonne qualité de la viande ar-
gentine est attestée par ce fait que 1/4
à peine des envois a été refusé. L'exporta-
tion de la viande congelée remonte à 1885,
année où elle a atteint 1.680 $ or ; en 1900
elle s'élevait à 2.4.00.000 $ or et en 1910, à
24.500.000 $. — La guerre terminée, la de-
mande de bétail argentin continuera à être
considérable, car les nécessités de l'ali-
mentation seront tout aussi pressantes, et
les pays belligérants chercheront en outre
à reconstituer leur cheptel. L'Argentine
est. avec l'Australie et la Nouvelle-Z, lande,
le grand pays exportateur de bétail ; les
Etats-Unis ont cessé depuis longtemps de
l'être. par suite de l'accroissement de la
population et du développement de, la vie
industrielle. L'Argentine doit donc aug-
menter et améliorer son industrie pasto-
rale. — Nación [de Buenos-Aires], 31.10.
L'IMMIGRATION. — La guerre détruit hom-
mes et choses ; après la guerre, la main-
d'œuvre sera rare en Europe, et cepen-
dant. il faudra réparer en hâte les ruines
de toutes sortes accumulées au cours de
ces quatre années. — Les pays belligérants
seront donc amenés à limiter le plus possi-
ble l'émigration de leurs nationaux. L'ila-
lie, qui fournissait à l'Argentine de nom-
breux bras pour le travail agricole, s'est
émue de cette question, et le gouvernement
en a fait l'objet d'une sérieuse enquête,
qui conclut à l'impossibilité d'empêcher
l'émigration. L'Argentine peut donc se
rassurer : la main-d'œuvre italienne au
moins ne lui fera pas défaut. Mais il nous
faut des à présent « maintenir le crédit et
le prestige de notre pays qui est doté de
ressources exceptionnelles et reste m
champ ouvert à toules les initiatives sérieu-
se » — (Ed ) Prensa [de Buenos-Aires],
8 10.
AVENIR ECONOMIQUE
Les Etats-Unis et l'acier. — On forme
actuellement une puissante organisation
pour permettre au groupe américain des
aciers de prendre place sur tous les mar-
chés du monde. Plus de 25 compétiteurs
ont consenti à réunir leurs intérêts pour
cette croisade économique et vont envoyer
en Europe des agents ayant pour mission
la recherche des débouchés nécessaires.
Parmi ces puissantes associées figurent la
Bethléem Steel Corporation, la Briar lml
Steel Co, la Jones and Langhiin Steel Co.
la Lackawana Steel C, la Lukens Sted Co.
la MidvaJe Steel Co, la Lukens Iron and
Sleel Co, la Colorado Fuel and Iron C°, et
la inland Steel Co. Le nouveau trust va
établir des bureaux et placer ses agents
dans toutes les parties intéressantes du
monde et se trouve capable de brasser
100 millions de dollars d'affaires par an
pour commencer. En dépit des lois qui pro-
hibent les trusts, cette association est par-
faitement légale puisqu'elle n'a pour but
que de grouper nos forces en faveur d'un
trust d'exportation et non d'un trust inté-
rieur. car il est évident que si le même
effort àvnit pour but de former une orgn-
nisalion de même nature aux Etats-Unis, il
tomberait sous le coup de la loi. —
World, 28.11.
Allemagne. — Sous le titre : Il IL Y VA DE
L'EXISTENCE ÉCONOMIQUE DE NOTRE PEUPLE » :
La situation se complique de plus en plus.
Les armées rappelées en hâte déversent
sur le territoie des millions d'hommes
auxquels il faut fournir du travail : ja-
mais l'Allemagne n'a eu à faire face à un
plus gra\e problème. Il ne faut pas se dis-
simuler que l'absence de matières premières
empêchera une très grande partie de la
population industrielle de retourner à son
travail. D'autre part, les districts charbon-
niers de l'Allemagne occidentale sont ou bien
occupés, ou bien menacés par l'Entente. Les
grandes entreprises industrielles sont à la
veille d'une crise terrible. Ainsi qu'on l'a
annoncé hier, la Société Krupp s'est vue
forcée de songer au renvoi de 200.000 ou-
vriers, parce qu'elle ne peut leur fournir
du travail, et qu'il y a danger de voir l'af-
faire sombrer par suite de l'absorption du
capital-actions. La destruction du * capital
d'exploitation créera une situation intolé-
rable sur le marché du travail. De plus,
l'exigence de l'Entente au sujet de la livrai-
son des 150.000 wagons et des 5.000 loco-
motives, est une calamité ; tout notre sys-
tème de transports s'en trouve gravement
compromis, et il nons faut cependant ra-
! !it:ïer nos soldats fatigués inu*r-:mi-ït ju'à
pied. Puis. la folie de la majoration des
salaires est .'i l'ordre du jour et personne
ne peut prévoir ce que sera demain le sort
do la grande masse des travailleurs ; ce
n'est plus l'ancien esprit de sacrifice que
nous avons souvent admiré dans la lutte
pour l'existence, c'est une poursuite aveu-
gle de l'argent qui détruira tout ce qui de-
vait servir ;'1 la restauration de notre vie
économique. Que chacun se rende compte
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