Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 décembre 1918 24 décembre 1918
Description : 1918/12/24 (N1027). 1918/12/24 (N1027).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449778f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
! -----
N° 1027
Paris, 2i décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
l
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
En Alsace-Lorraine. — La commission
ci'uia-nantie avait ob.e~a,uiii~i
q1- elle l a annonce dans 1 un de bes recents
cu.iiiiîacb, des attenuations aux condi-
tions d'~, qui nous sont imposées.
Li-e avait fait ~niodmer l'expression de
« pays envahi » qui avait été employée p'"ur
ri\l&ace-L.onaine, garantissant ainsi l'appli-
cation des principes de Wilson au règle-
ment des quesMuns concernant ces pays,
lors des negociations de paix. La commis-
siun a du se rendre compte uep'vllS, que les
sausuaeauiis a eue accordées étaient, pule-
rneiu platoniques. La façon dont les Fran-
çais se {;LllIU'-'.cnt prouve bien qu'ils se
COlls.uèreIlL, dès Il.:a..ntenaüt, comme les mai-
tres absolus du pays et non comme les
administrateurs d'un territoire allemand oc-
cupé. Le qui nous est particulièrement pé-
nible c est la barbarie avec laquelle ils chas-
sent des i\LeHlUwls, sans defense. Ils ne
tiennent aucun compte de la justice et des
lois de l'humanité les plus élémentaires. Il
nous est plus douloureux encore de voir
pratiquer davantage par la population que
par les ennemis, le système des listes noi-
res et des dénonciations anonymes. Les
renseignements, que nous avons à ce sujet,
ne nous laissent aucun espoir. Des Alsa-
ciens-Lorrains, dont les pères sont venus
dans ce pays peu de temps après 1871, qui
ont travaillé pour les mêmes boAs que leurs
compatriotes « de pure lignée » et qui ont
contribué à la prospérité économique de ces
provinces, se voient chassés comme des
intrus et contraints de s'en aller dans les
plus brefs délais, sans avoir le temps de ré-
gler leurs affaires, sans savoir où aller et
sous les injures de la population. Ce qui se
passe aujourd'hui nous rappelle les scènes
du débat de la guerre, lorsque des mégè-
res en furie crachaient au visage des pri-
sonniers allemands, leur lançant des pier-
res et de la boue. A Strasbourg, à Mulhouse,
à Colmar, igs populations rogiraient, si
elles se rendaient compte de leur lâcheté.
Dans ces villes et dans les campagnes sur-
tout. il ne manque sans doute pas de gens
qui lUI fond de leur Ame éprouvent une vive
indignation, lorsqu'ils assistent à de tels
speclactes, mais, ils se taisent, par
crainte, de peur de perdre leur situation.
Cette attitude hostile de la population
alsacienne, nous cause d'autant plus de
s-:irnr:po qu'à la suite des conditions de
l'armistice et des déclarations des autori-
tés Jrnnf'lIi!'"es, nous devions nous attendre
à ce une non seulement la vie et la pro-
pri('lf (1"5 Mle^nnds soient respectées, mn's
encore à ce qu'ils aient du travail assuré.
Le paragraphe 6 de l'armistice disait que
les habitants des régions évacuées ne de-
vaient pas être emmenés, qu ils ne souffri-
raient pas dans leurs biens et qu'ils ne se-
raient pas poursuivis pour des faits de
guerre antérieurs à l'armistice. Comment
expliquer ce qui se passe aujourd'hui, d'au-
tant plus que les Français eux-mêmes
avaient exprimé le désir et l'espoir que
l'industrie et le commerce de l'Alsace-
Lorraine seraient maintenus dans leur plein
développement ; que les fonctionnaires, les
employés et les ouvriers conserveraient
leurs postes ; que protection de leurs per-
sonnes et de leurs biens leur était garan-
tie ? C'est un manque aux promesses solen-
nellement données. Nous ne pouvons que
protester avec la plus grande énergie contre
l'attitude des autorités qui laissent faire,
sans réagir. Nous n'avons rien à attendre
de la presse locale, au contraire. Le Land-
tag d'Alsace-Lorraine n'a pas fait entendre
lui non plus une parole de protestation, ou
un appel à la raison. Avant de se séparer,
il a proclamé « le droit indiscutable et défi-
nitif de l'Alsace-Lorraine de s'unir à nou-
veau à la France ». alors qu'au cours de la
guerre il avait, à maintes reprises, affirmé
que l'Alsace-Lorraine faisait paraie inté-
grante de l'Allemagne. Telle est la desti-
née tragique des pays de la frontière, qui
se rangent « aux côtés du vainqueur » et
croient lui rendre hommage en donnant des
coups de pied au vaincu. C'est un devoir
pour le gouvernement et pour le peuple
allemand tout entier que de venir en aide
à ceux qui ont été chassas de chez eux.
ainsi qu'aux milliers d'officiers et de sol-
dats qui, quoique régulièrement libérés —
ont été arrêtés et emmenés en France. Le
docteur Solf s'est fait l'interprète de la re-
connaissance que nous devons éprouver à
leur égard et il leur a demandé de faire
confiance à l'Allemagne. Ce sont là de bel-
les paroles. Des actes auront plus de prix
encore. Un office central vient d'être créé
au ministère de l'intérieur pour étudier les
revendications des fonctionnaires et des
pensionnés de l'Alsace-Lorraine. — Nous
ne savons pas si une mesure du même or-
dre a été prise en faveur de ceux qui ne
sont pas fonctionnaires et ils sont légion.
Leur situation n'est pas moins lamentable
que celle des fonctionnaires. Il est urgent
d'intervenir. Il s'agit de leur assurer les
moyens d'existence, en tenant compte du
milieu social auxquels ils appartiennent, de
défendre leurs intérêts dans la résidence
qu'ils viennent de quitter et si cela deve-
nait nécessaire. de les aider à se faire une
nouvelle vie. C'est pour nous le devoir im-
périeux de l'heure présente. Chacun des
mnt" d" l'Allemagne, charme commune,
chaque Allemand doH assister rl* son mieux
tous ces pauvres gens, et leur nrén"'pr une
ht-Pe et nouvelle nntrie, qui rf'mrol¡'rra
celle o",;is ont perdue. — Frankfurler Zei-
tung, 14.12.
L'occupation française du Palatinat. —
De Mannnem, 14.12 ; Les Français ont oc-
cupé en entier le pont du Rhin. A son en-
trée du côté de Mannheim ils ont dressé
une barricade de sacs à terre, munie de
mitrailleuses. Les voitures ne peuvent tra-
verser, à cause de l'étroitesse du passage.
Les paysans qui voulaient se rendre au
marché ont vu leurs marchandises saisies.
Le trafic postal est suspendu et l'on n'a
reçu le 14 décembre ni lettres ni journaux
du Palatinat. Les journaux du 13 étaient
déjà censurés.Pour le service des informa-
tions, les journaux ont l'ordre de s'adres-
ser à Paris. On télégraphie de Munich que,
d'après le discours prononcé le 13 décem-
bre par le ministre Auer, les troupes d'oc-
cupation du Palatinat bavarois ont arrêté
un certain nombre d'exploitations et ont
fait connaître que les ouvriers n'avaient
qu'à se rendre en Bélgique et en France,
où il y a du travail n en abondance. Le
Conseil national provisoire de Munich s'est
élevé violemment contre cette mesure. —
Deutsche Allgemeine Zeitung, 14.12.
- De Kaiserslautern, 14.12 : Jusqu'à
présent plus de 40.000 hommes de troupes
françaises sont arrivés en territoire pala-
tin. L'entrée de ces troupes d'occupation
ne donna lieu à aucune plainte. Les troupes
coloniales également se conduisent mieux
qu'on ne s'y attendait. Diverses maisons
de commerce commencent déjà à se fran-
ciser : dans leurs étalages, elles mettent les
prix en monnaie française à côté des prix
en monnaie allemande. Différents hôtels ont
arboré des enseignes qui portent des pro-
grammes de concerts rédigés en français.
Le conseil de guerre français de Spire a
déjà fonctionné pour juger quelques gamins
accusés d'avoir dérobé des objets d'équipe-
ment français. — Bayerischer Kurier, 14.12.
Le renouvellement de l'armistice. — Les
truchements boches de tout acabit procla-
ment de plus en plus hardiment que l'Alle-
magne n'a pas été battue, et les intentions
qu'on prête à Hindenburg concordent
exactement avec ce mythe. Si une nouvelle
ligne défensive est, de quelque manière
que ce soit, en préparation, ce sera une rai-
son suffisante de'réviser les clauses de l'ar-
mistice avec une rigueur telle qu'elle lais-
sera le Boche entièrement à la merci des
Alliés. Toutes ses armes, sans exception,
devront être exigées et toutes ses forteresses
occupées. Nous ne pouvons nous permettre
d'accepter des risques avec lun ennemi si
perfide. — Daily Graphiet 21.12.
— D'après les nouvelles publiées par les
journaux de Genève, le Matin annonce que
les délégués allemands de Trèves munient
demandé jeudi dernier [12-12] aux représen-
tants des Alliés de renforcer les effectifs
des küupes d'occupation de l'Entente. pour
faciliter aux Allemands le maintien de l'or-
dre. Si le Matin a publié une telle informa-
tion, il nous faut protester de toute notre
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
! -----
N° 1027
Paris, 2i décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
l
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'ARMISTICE
En Alsace-Lorraine. — La commission
ci'uia-nantie avait ob.e~a,uiii~i
q1- elle l a annonce dans 1 un de bes recents
cu.iiiiîacb, des attenuations aux condi-
tions d'~, qui nous sont imposées.
Li-e avait fait ~niodmer l'expression de
« pays envahi » qui avait été employée p'"ur
ri\l&ace-L.onaine, garantissant ainsi l'appli-
cation des principes de Wilson au règle-
ment des quesMuns concernant ces pays,
lors des negociations de paix. La commis-
siun a du se rendre compte uep'vllS, que les
sausuaeauiis a eue accordées étaient, pule-
rneiu platoniques. La façon dont les Fran-
çais se {;LllIU'-'.cnt prouve bien qu'ils se
COlls.uèreIlL, dès Il.:a..ntenaüt, comme les mai-
tres absolus du pays et non comme les
administrateurs d'un territoire allemand oc-
cupé. Le qui nous est particulièrement pé-
nible c est la barbarie avec laquelle ils chas-
sent des i\LeHlUwls, sans defense. Ils ne
tiennent aucun compte de la justice et des
lois de l'humanité les plus élémentaires. Il
nous est plus douloureux encore de voir
pratiquer davantage par la population que
par les ennemis, le système des listes noi-
res et des dénonciations anonymes. Les
renseignements, que nous avons à ce sujet,
ne nous laissent aucun espoir. Des Alsa-
ciens-Lorrains, dont les pères sont venus
dans ce pays peu de temps après 1871, qui
ont travaillé pour les mêmes boAs que leurs
compatriotes « de pure lignée » et qui ont
contribué à la prospérité économique de ces
provinces, se voient chassés comme des
intrus et contraints de s'en aller dans les
plus brefs délais, sans avoir le temps de ré-
gler leurs affaires, sans savoir où aller et
sous les injures de la population. Ce qui se
passe aujourd'hui nous rappelle les scènes
du débat de la guerre, lorsque des mégè-
res en furie crachaient au visage des pri-
sonniers allemands, leur lançant des pier-
res et de la boue. A Strasbourg, à Mulhouse,
à Colmar, igs populations rogiraient, si
elles se rendaient compte de leur lâcheté.
Dans ces villes et dans les campagnes sur-
tout. il ne manque sans doute pas de gens
qui lUI fond de leur Ame éprouvent une vive
indignation, lorsqu'ils assistent à de tels
speclactes, mais, ils se taisent, par
crainte, de peur de perdre leur situation.
Cette attitude hostile de la population
alsacienne, nous cause d'autant plus de
s-:irnr:po qu'à la suite des conditions de
l'armistice et des déclarations des autori-
tés Jrnnf'lIi!'"es, nous devions nous attendre
à ce une non seulement la vie et la pro-
pri('lf (1"5 Mle^nnds soient respectées, mn's
encore à ce qu'ils aient du travail assuré.
Le paragraphe 6 de l'armistice disait que
les habitants des régions évacuées ne de-
vaient pas être emmenés, qu ils ne souffri-
raient pas dans leurs biens et qu'ils ne se-
raient pas poursuivis pour des faits de
guerre antérieurs à l'armistice. Comment
expliquer ce qui se passe aujourd'hui, d'au-
tant plus que les Français eux-mêmes
avaient exprimé le désir et l'espoir que
l'industrie et le commerce de l'Alsace-
Lorraine seraient maintenus dans leur plein
développement ; que les fonctionnaires, les
employés et les ouvriers conserveraient
leurs postes ; que protection de leurs per-
sonnes et de leurs biens leur était garan-
tie ? C'est un manque aux promesses solen-
nellement données. Nous ne pouvons que
protester avec la plus grande énergie contre
l'attitude des autorités qui laissent faire,
sans réagir. Nous n'avons rien à attendre
de la presse locale, au contraire. Le Land-
tag d'Alsace-Lorraine n'a pas fait entendre
lui non plus une parole de protestation, ou
un appel à la raison. Avant de se séparer,
il a proclamé « le droit indiscutable et défi-
nitif de l'Alsace-Lorraine de s'unir à nou-
veau à la France ». alors qu'au cours de la
guerre il avait, à maintes reprises, affirmé
que l'Alsace-Lorraine faisait paraie inté-
grante de l'Allemagne. Telle est la desti-
née tragique des pays de la frontière, qui
se rangent « aux côtés du vainqueur » et
croient lui rendre hommage en donnant des
coups de pied au vaincu. C'est un devoir
pour le gouvernement et pour le peuple
allemand tout entier que de venir en aide
à ceux qui ont été chassas de chez eux.
ainsi qu'aux milliers d'officiers et de sol-
dats qui, quoique régulièrement libérés —
ont été arrêtés et emmenés en France. Le
docteur Solf s'est fait l'interprète de la re-
connaissance que nous devons éprouver à
leur égard et il leur a demandé de faire
confiance à l'Allemagne. Ce sont là de bel-
les paroles. Des actes auront plus de prix
encore. Un office central vient d'être créé
au ministère de l'intérieur pour étudier les
revendications des fonctionnaires et des
pensionnés de l'Alsace-Lorraine. — Nous
ne savons pas si une mesure du même or-
dre a été prise en faveur de ceux qui ne
sont pas fonctionnaires et ils sont légion.
Leur situation n'est pas moins lamentable
que celle des fonctionnaires. Il est urgent
d'intervenir. Il s'agit de leur assurer les
moyens d'existence, en tenant compte du
milieu social auxquels ils appartiennent, de
défendre leurs intérêts dans la résidence
qu'ils viennent de quitter et si cela deve-
nait nécessaire. de les aider à se faire une
nouvelle vie. C'est pour nous le devoir im-
périeux de l'heure présente. Chacun des
mnt" d" l'Allemagne, charme commune,
chaque Allemand doH assister rl* son mieux
tous ces pauvres gens, et leur nrén"'pr une
ht-Pe et nouvelle nntrie, qui rf'mrol¡'rra
celle o",;is ont perdue. — Frankfurler Zei-
tung, 14.12.
L'occupation française du Palatinat. —
De Mannnem, 14.12 ; Les Français ont oc-
cupé en entier le pont du Rhin. A son en-
trée du côté de Mannheim ils ont dressé
une barricade de sacs à terre, munie de
mitrailleuses. Les voitures ne peuvent tra-
verser, à cause de l'étroitesse du passage.
Les paysans qui voulaient se rendre au
marché ont vu leurs marchandises saisies.
Le trafic postal est suspendu et l'on n'a
reçu le 14 décembre ni lettres ni journaux
du Palatinat. Les journaux du 13 étaient
déjà censurés.Pour le service des informa-
tions, les journaux ont l'ordre de s'adres-
ser à Paris. On télégraphie de Munich que,
d'après le discours prononcé le 13 décem-
bre par le ministre Auer, les troupes d'oc-
cupation du Palatinat bavarois ont arrêté
un certain nombre d'exploitations et ont
fait connaître que les ouvriers n'avaient
qu'à se rendre en Bélgique et en France,
où il y a du travail n en abondance. Le
Conseil national provisoire de Munich s'est
élevé violemment contre cette mesure. —
Deutsche Allgemeine Zeitung, 14.12.
- De Kaiserslautern, 14.12 : Jusqu'à
présent plus de 40.000 hommes de troupes
françaises sont arrivés en territoire pala-
tin. L'entrée de ces troupes d'occupation
ne donna lieu à aucune plainte. Les troupes
coloniales également se conduisent mieux
qu'on ne s'y attendait. Diverses maisons
de commerce commencent déjà à se fran-
ciser : dans leurs étalages, elles mettent les
prix en monnaie française à côté des prix
en monnaie allemande. Différents hôtels ont
arboré des enseignes qui portent des pro-
grammes de concerts rédigés en français.
Le conseil de guerre français de Spire a
déjà fonctionné pour juger quelques gamins
accusés d'avoir dérobé des objets d'équipe-
ment français. — Bayerischer Kurier, 14.12.
Le renouvellement de l'armistice. — Les
truchements boches de tout acabit procla-
ment de plus en plus hardiment que l'Alle-
magne n'a pas été battue, et les intentions
qu'on prête à Hindenburg concordent
exactement avec ce mythe. Si une nouvelle
ligne défensive est, de quelque manière
que ce soit, en préparation, ce sera une rai-
son suffisante de'réviser les clauses de l'ar-
mistice avec une rigueur telle qu'elle lais-
sera le Boche entièrement à la merci des
Alliés. Toutes ses armes, sans exception,
devront être exigées et toutes ses forteresses
occupées. Nous ne pouvons nous permettre
d'accepter des risques avec lun ennemi si
perfide. — Daily Graphiet 21.12.
— D'après les nouvelles publiées par les
journaux de Genève, le Matin annonce que
les délégués allemands de Trèves munient
demandé jeudi dernier [12-12] aux représen-
tants des Alliés de renforcer les effectifs
des küupes d'occupation de l'Entente. pour
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