Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 décembre 1918 19 décembre 1918
Description : 1918/12/19 (N1022). 1918/12/19 (N1022).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449773c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 1022
nES DE LA GUERRE
t ET DES
I LFLKS ÉTRANGÈRES
e
Paris, 19 décembre 1918.
q
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u 11UNS MILITAIRES
L'ARMISTICE
I s Entrée de la garde à Berlin ». — De
Uu' .Lu..1" ; iwuigi-e .e UiuUvais temps,
gij Leruu est sur pied. Une pài^tie de la
ga.
t. 1 ua, - la division de cavalerie —
1. u.uJUlJ'l'd'hui son entree dans la capi-
tlese. lJ He louie énorme lait la haie le long
des rues ou ies trouves doivent passer, àur
rusoe Ues gralldes places de l'Ouest, se sont
rassembles les rjgimencs qui ont été grou-
lesles in-timeiiis qui ont eté groi-
au- jours uei'iiiers. eutre Pots'ctum et
Spandau. Le troupes conmiencem à lIdi-
Ih Il peu après onze heures. Une compa-
gille de mi^rail,euses de la garde ouvre la
Ulur c h Des officiers viennent ensuite, à
1. C est l'etat-major de la division.
tiuI rlel e eux, un bataillon de la confédéra-
tlut Ullstltué par des détachements des qua-
le
le Lats confédérés les plus importants :
te rU:::'se. la Bavière, la Saxe et le Wur-
blberg; ensuite c'est un défilé intermina-
sion Ues régiments de cavalerie de a divi-
si0ri ; ciiasse-rs, cuirassiers, dragons,
8 et hussards. Ils ont mis des bou-
leu S de tleurs et des drapeaux aux cou-
ll rs ae tous les Etats à leurs carabines.
lis ut décoré les voitures réglmentaires.
Ta es ^es rues, où ils doivent passer, se
fle ,'. - es aussi, richement pavoisées et
Heil }e?' Des acclamations enthousiastes sa-
fleuries. s acclamatitiiis eiitliousiastes sa-
t le s troupes et bientôt la sévère disci-
l'le it ire se relâche. Les familles des
fllellats. les femmes et les enfants, se fau-
filent dans les rangs et marchent, en don-
1141, le bras à leurs frères, à leurs maris.
les enfants grimpent sur les véhicules, sur
Cèlnons et les mitrailleuses, sur les
dit des chevaux et ils partent dans la
(jes on de la porte de Brandebourg et
des plllleUls. La joie populaire se manifeste
p] s en plus bruyamment et elle se re-
Hètç S|^r le visage des soldats. Seule l'at-
ti' tude des officiers, qui regardent fixement
PelkTlt eux, sans détourner les yeux, rap-
l'etou tOlUt ce qu'il y a de tragique dans ce
retou
eu nos troupes. Elles sont invain-
l'epr¿ malS ce n'est pas ainsi que l'on s'était
;},Prèsenté qu'elles rentreraient au pays,
SI Ir 1 tant de batailles et tant de privations.
8al\16 a Place de Paris, les troupes ont été
-es Par le gouvernement, par le comité
txl I11 1 if et par les autorités municipales,
U fonIi e a acclamé les vaillants soldats, qui
j es Premiers jours du mois de novem-
e IlCore se sont couverts de gloire, ,ao
eon l's dps combats acharnés en Champagne.
des 'heureusement ont subi de si lour-
ries qlPe T"dques régiments ont 6U3
Yeso Its à n'être plus qu'une noignée de bra-
a K'nnent des cuirassiers de la gar-
(It n J Presque complètement anéanti a11
1 ho e crs combats. Il n'en est revenu que
? hom1Tles et deux officiers. Les autres ré-
ts ont également subi des pertes très
lourdes. — Le défilé des trompes a durë
plus de trois heures. La foule a salué
avec le même enthousiasme les convois ré-
gimentaires. Après les jours pénibles des
dernières semaines, elle est heureuse de
manifester, sans arrière-pensée, la joie
qu'elle éprouve. Frankfurter Zeitung, 11.12.
Le renouvellement de l'armistice. — Il
est difficile de dire exactement quel degré
atteint la misère en Allemagne. Mais les
correspondants des Alliés écrivent que dans
les villes du Rhin les enfants meurent en
grand nombre par suite du manque de lait.
Nous supposons que personne parmi les Al-
liés ne veut avoir sur la conscience la mort
d'enfants allemands et les gouvernements
des Alliés ne peuvent certainement pas dé-
sirer que la famine désagrège la société
dans l'Europe Centrale. La révolution et
l'anarchie sont des maladies terriblement
contagieuses. Il faut espérer que la nou-
velle politique, à laquelle on a fait allusion
lors du renouvellement de l'armistice, et
*jui consiste à relâcher le blocus et à ravi-
tailler l'Allemagne sera délibérément adop-
tée, en pratique aussi bien qu'en théo-
rie. — (Ed.) Manchester Guardian. 16.12.
DEMOBILISATION
Italie. — De Rome, 12.12 : Le ministère
de la guerre a décidé que tous les hommes
de troupe et gradés jusqu'à la classe 1881
[date de naissance] incluse seront.
sur leur demande, envoyés en congé illi-
mité. à dater du 18 décembre. Toujours
sur demande préalable, les militaires ap-
partenant aux clauses 1882 à 1884 incluse
seront envoyés en congé illimité à dater
du 28 décembre. Les militaires spécialistes
automobilistes sont exclus 'dp" susdits con-
gés illimités. - Gazzetta del Popolo, 14.12.
Alfemagne. - LIBÉRATION DES OUVRIERS
DES INSTITUTS TECHNIQUES MILITAIRES : Peu
de temps après l'armistice le manque de
charbon et de matières premières a décidé
la direction générale de l'artillerie à
ramener les travaux des instituts techni-
ques militaires à ce qu'ils étaient sur le
pied de paix. Des tentatives ont été faites
pour expliquer aux travailleurs les rtiisons
de cette mesure et leur faire comprendre
l'urgence pour eux de chercher le plus vite
possible une autre situation. Les syndi-
cats et les bureaux de placement ont pris
part à cette campagne. Les résultats n'ont
d'ailleurs pas été brillants. Les Conseils
des ouvriers étaient partisans de mesures
radicales, d'autant plus que les importa-
lions de charbon ne cessaient d? diminuer.
il y avait fi tenir compte aussi des grosses
difficultés de transport. Sous la pression
des événements l'office de guerre se ral-
lia à la proposition des Conseils des ou-
vriers. de susnend^e. avant le 12 décembre
au nlus tai-rl, la fnhHcaHon des objets né-
cessaires h l'armée dans les instituts techni-
ques militaires et de donner congé, à da-
ter de ce jour à tous les ouvriers dont ces
instituts n'avaient pas besoin. Au moment
de leur depart, les ouvriers touchent une
indemnité égale à leur salaire de quatre
semaines. Ils sont libérés du 12 au 21 en
commençant par les plus jeunes. Cette fa-
çon d'echelonner les départs assure la ré-
gularité des transports et une équitable
répartition des sommes payées aux ou-
vriers. Les exploitations elles-mêmes ces-
seront de marcher à partir du 12 décembre,
les réserves de charbon existantes seront
mises à la disposition de la Communauté.
Cette mesure libère les ouvriers dans les
arsenaux dont les effectifs sont supérieurs
à 2.000, mais où il est à prévoir qu'un
millier environ sera réembauché. Elle li-
bère aussi les ouvriers des poudreries de
Dachau et de Reichentsofen, au nombre de
4.000 environ, dont la moitié sont des fem-
mes, et enfin les ouvriers du laboratoire
principal d'Ingolstadt et de la fonderie de
cette ville, ceux de la fabrique d'armes
d'Amberg et de la succursale du labora-
toire principal de Nuremberg. Presque tous
les ouvriers et toutes les ouvrières de la
poudrière de Dachau seront licenciés le
12 de ce mois. cet établissement ayant très
peu d'ouvriers de fondation. Dans les dé-
pôts de l'artillerie et du train des équipa-
ges il y aura très peu d'exploitations qui
seront ralenties. E les n'usent que très peu
de charbon. Il faut de toute urgence faire
l'inspection du matériel. Il n'est pas pos-
sible de renvoyer les ouvriers.- Mūnchner
Neueste Nachrichten, 12.12.
« CONTRE LE CHOMAGE » [sous ce titre] :
De Berlin, 11.12 : L'office de démobilisation
a pris toute une série de mesures dont on
espère que l'application aura comme consé-
quence une diminution du nombre des chô-
meurs dans les grandes villes. Les femmes,
occupées dans les usines cèderont leur place
à des hommes sans travail. Elles seront
elles-mêmes placées à la campagne ou
dans de petites villes. Des dispositions
sont prises d'autre part pour diriger vers
la campagne les masses de chômeurs, qui
se sont groupées dans les grandes villes
Enfin des démarches ont été faites pour
obtenir la libération immédiate de tous les
mineurs. — Frankfurter Zeitung, 12.12.
POL TTTQfT E GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE-
LES EVENEMENTS DE RUSSIE
L'intervention des Alliés. — OPINION
NORVÉGIENNE : Les gouvernements de l'En-
tente paraissent ne pas remarquer un
point lrc\s important de la politique russe.
Le peuple russe s" compose en majorité de
pauvres ouvriers et de pauvres paysans et
nES DE LA GUERRE
t ET DES
I LFLKS ÉTRANGÈRES
e
Paris, 19 décembre 1918.
q
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u 11UNS MILITAIRES
L'ARMISTICE
I s Entrée de la garde à Berlin ». — De
Uu' .Lu..1" ; iwuigi-e .e UiuUvais temps,
gij Leruu est sur pied. Une pài^tie de la
ga.
t. 1 ua, - la division de cavalerie —
1. u.uJUlJ'l'd'hui son entree dans la capi-
tlese. lJ He louie énorme lait la haie le long
des rues ou ies trouves doivent passer, àur
rusoe Ues gralldes places de l'Ouest, se sont
rassembles les rjgimencs qui ont été grou-
lesles in-timeiiis qui ont eté groi-
au- jours uei'iiiers. eutre Pots'ctum et
Spandau. Le troupes conmiencem à lIdi-
Ih Il peu après onze heures. Une compa-
gille de mi^rail,euses de la garde ouvre la
Ulur c h Des officiers viennent ensuite, à
1. C est l'etat-major de la division.
tiuI rlel e eux, un bataillon de la confédéra-
tlut Ullstltué par des détachements des qua-
le
le Lats confédérés les plus importants :
te rU:::'se. la Bavière, la Saxe et le Wur-
blberg; ensuite c'est un défilé intermina-
sion Ues régiments de cavalerie de a divi-
si0ri ; ciiasse-rs, cuirassiers, dragons,
8 et hussards. Ils ont mis des bou-
leu S de tleurs et des drapeaux aux cou-
ll rs ae tous les Etats à leurs carabines.
lis ut décoré les voitures réglmentaires.
Ta es ^es rues, où ils doivent passer, se
fle ,'. - es aussi, richement pavoisées et
Heil }e?' Des acclamations enthousiastes sa-
fleuries. s acclamatitiiis eiitliousiastes sa-
t le s troupes et bientôt la sévère disci-
l'le it ire se relâche. Les familles des
fllellats. les femmes et les enfants, se fau-
filent dans les rangs et marchent, en don-
1141, le bras à leurs frères, à leurs maris.
les enfants grimpent sur les véhicules, sur
Cèlnons et les mitrailleuses, sur les
dit des chevaux et ils partent dans la
(jes on de la porte de Brandebourg et
des plllleUls. La joie populaire se manifeste
p] s en plus bruyamment et elle se re-
Hètç S|^r le visage des soldats. Seule l'at-
ti' tude des officiers, qui regardent fixement
PelkTlt eux, sans détourner les yeux, rap-
l'etou tOlUt ce qu'il y a de tragique dans ce
retou
eu nos troupes. Elles sont invain-
l'epr¿ malS ce n'est pas ainsi que l'on s'était
;},Prèsenté qu'elles rentreraient au pays,
SI Ir 1 tant de batailles et tant de privations.
8al\16 a Place de Paris, les troupes ont été
-es Par le gouvernement, par le comité
txl I11 1 if et par les autorités municipales,
U fonIi e a acclamé les vaillants soldats, qui
j es Premiers jours du mois de novem-
e IlCore se sont couverts de gloire, ,ao
eon l's dps combats acharnés en Champagne.
des 'heureusement ont subi de si lour-
ries qlPe T"dques régiments ont 6U3
Yeso Its à n'être plus qu'une noignée de bra-
a K'nnent des cuirassiers de la gar-
(It n J Presque complètement anéanti a11
1 ho e crs combats. Il n'en est revenu que
? hom1Tles et deux officiers. Les autres ré-
ts ont également subi des pertes très
lourdes. — Le défilé des trompes a durë
plus de trois heures. La foule a salué
avec le même enthousiasme les convois ré-
gimentaires. Après les jours pénibles des
dernières semaines, elle est heureuse de
manifester, sans arrière-pensée, la joie
qu'elle éprouve. Frankfurter Zeitung, 11.12.
Le renouvellement de l'armistice. — Il
est difficile de dire exactement quel degré
atteint la misère en Allemagne. Mais les
correspondants des Alliés écrivent que dans
les villes du Rhin les enfants meurent en
grand nombre par suite du manque de lait.
Nous supposons que personne parmi les Al-
liés ne veut avoir sur la conscience la mort
d'enfants allemands et les gouvernements
des Alliés ne peuvent certainement pas dé-
sirer que la famine désagrège la société
dans l'Europe Centrale. La révolution et
l'anarchie sont des maladies terriblement
contagieuses. Il faut espérer que la nou-
velle politique, à laquelle on a fait allusion
lors du renouvellement de l'armistice, et
*jui consiste à relâcher le blocus et à ravi-
tailler l'Allemagne sera délibérément adop-
tée, en pratique aussi bien qu'en théo-
rie. — (Ed.) Manchester Guardian. 16.12.
DEMOBILISATION
Italie. — De Rome, 12.12 : Le ministère
de la guerre a décidé que tous les hommes
de troupe et gradés jusqu'à la classe 1881
[date de naissance] incluse seront.
sur leur demande, envoyés en congé illi-
mité. à dater du 18 décembre. Toujours
sur demande préalable, les militaires ap-
partenant aux clauses 1882 à 1884 incluse
seront envoyés en congé illimité à dater
du 28 décembre. Les militaires spécialistes
automobilistes sont exclus 'dp" susdits con-
gés illimités. - Gazzetta del Popolo, 14.12.
Alfemagne. - LIBÉRATION DES OUVRIERS
DES INSTITUTS TECHNIQUES MILITAIRES : Peu
de temps après l'armistice le manque de
charbon et de matières premières a décidé
la direction générale de l'artillerie à
ramener les travaux des instituts techni-
ques militaires à ce qu'ils étaient sur le
pied de paix. Des tentatives ont été faites
pour expliquer aux travailleurs les rtiisons
de cette mesure et leur faire comprendre
l'urgence pour eux de chercher le plus vite
possible une autre situation. Les syndi-
cats et les bureaux de placement ont pris
part à cette campagne. Les résultats n'ont
d'ailleurs pas été brillants. Les Conseils
des ouvriers étaient partisans de mesures
radicales, d'autant plus que les importa-
lions de charbon ne cessaient d? diminuer.
il y avait fi tenir compte aussi des grosses
difficultés de transport. Sous la pression
des événements l'office de guerre se ral-
lia à la proposition des Conseils des ou-
vriers. de susnend^e. avant le 12 décembre
au nlus tai-rl, la fnhHcaHon des objets né-
cessaires h l'armée dans les instituts techni-
ques militaires et de donner congé, à da-
ter de ce jour à tous les ouvriers dont ces
instituts n'avaient pas besoin. Au moment
de leur depart, les ouvriers touchent une
indemnité égale à leur salaire de quatre
semaines. Ils sont libérés du 12 au 21 en
commençant par les plus jeunes. Cette fa-
çon d'echelonner les départs assure la ré-
gularité des transports et une équitable
répartition des sommes payées aux ou-
vriers. Les exploitations elles-mêmes ces-
seront de marcher à partir du 12 décembre,
les réserves de charbon existantes seront
mises à la disposition de la Communauté.
Cette mesure libère les ouvriers dans les
arsenaux dont les effectifs sont supérieurs
à 2.000, mais où il est à prévoir qu'un
millier environ sera réembauché. Elle li-
bère aussi les ouvriers des poudreries de
Dachau et de Reichentsofen, au nombre de
4.000 environ, dont la moitié sont des fem-
mes, et enfin les ouvriers du laboratoire
principal d'Ingolstadt et de la fonderie de
cette ville, ceux de la fabrique d'armes
d'Amberg et de la succursale du labora-
toire principal de Nuremberg. Presque tous
les ouvriers et toutes les ouvrières de la
poudrière de Dachau seront licenciés le
12 de ce mois. cet établissement ayant très
peu d'ouvriers de fondation. Dans les dé-
pôts de l'artillerie et du train des équipa-
ges il y aura très peu d'exploitations qui
seront ralenties. E les n'usent que très peu
de charbon. Il faut de toute urgence faire
l'inspection du matériel. Il n'est pas pos-
sible de renvoyer les ouvriers.- Mūnchner
Neueste Nachrichten, 12.12.
« CONTRE LE CHOMAGE » [sous ce titre] :
De Berlin, 11.12 : L'office de démobilisation
a pris toute une série de mesures dont on
espère que l'application aura comme consé-
quence une diminution du nombre des chô-
meurs dans les grandes villes. Les femmes,
occupées dans les usines cèderont leur place
à des hommes sans travail. Elles seront
elles-mêmes placées à la campagne ou
dans de petites villes. Des dispositions
sont prises d'autre part pour diriger vers
la campagne les masses de chômeurs, qui
se sont groupées dans les grandes villes
Enfin des démarches ont été faites pour
obtenir la libération immédiate de tous les
mineurs. — Frankfurter Zeitung, 12.12.
POL TTTQfT E GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE-
LES EVENEMENTS DE RUSSIE
L'intervention des Alliés. — OPINION
NORVÉGIENNE : Les gouvernements de l'En-
tente paraissent ne pas remarquer un
point lrc\s important de la politique russe.
Le peuple russe s" compose en majorité de
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