Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 décembre 1918 08 décembre 1918
Description : 1918/12/08 (N1011). 1918/12/08 (N1011).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449762k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 1011
DE LA GUERRE
RT DE 8
ETRANGÈRES
Paris, 8 décembre 1918.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1.. CONFIDENTIEL-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
(L'ARMISTICE 1
tre]. -: les ponts du Rhin » [sous ce ti-
u°uPesVJ §ne. 27.11. — Le gros de nos
hige qui se replient, est arrivé sur 3e
ri. 8 avons dû malheureusement lais-
diffic/rlère nous ,tourt ce qu'il était très
rficilp transporter. En Belgique, tous
bônifa X sont restés avec le personnel
très lns et des infirmiers. Il nous a été
Jès pé,n d'abandonner autant de mot&
rrre non élément des munitions et des
beSOiri dont nous espérons bien n'avoir plus
destin' ICl longtemps, mais des matériaux
destinés à l'entretien des voies et à la coins-
t UcUon H eS P0ntg> auraient pu nous
rendre Il des pOnttS, qui auraient pu nous
e^re dV o ,§rarids services en 'Allemagne. Il
:L les -V''! les dépôts d'approvisionnements
8 mio Ç?-sm• s d'habillement que la popula-
ti °a ennpe s'est mise à piller immédiate-
!n,^t.. es experts estiment que la valeur, des
objets que nous avons dû laisser est bien su -
, aire a celle des atmes et des moyens de
fl¡es dft, qUe nous devons livrer aux ter-
e-s ds iȔ^i. stice. Notre repli s'est effec-
~re ~~o~e. Seules les troupes de
l'arrière ont justifié une fois de plus leur
m
qrehése reno m,mee Toutes les armées ont
ftJ s ^ni} £ rallèlement jusqu'au Rhin et
!8e sont présentées, exactement
à l'heure prévue, a,ux o points de passage.
Wi s'ils snn peu nombreux, sont suffi-
C • Ce n' eSiî pas d'un cœur léger que nos
e SOldafarchent vers l'arrière. Beaucoup
^ak r.» arnvent pas à comprendre la
i epùis d de ce repli. Le sac qu'ils portent
ioiv is de»v semaines. en faisant chaque
es étapes de 30 klm pèse plus lour-
rs épaules, lorsqu'ils son-
tlir. MC reancolie aux incertitudes de l'a-
it eJetrfl a. gècela. le moral de la troupe
e()!l nai-rement brillant. La révolu-
%>Poli|in.d, t 0UvTe des horizons. Un fait
tiellt el) dès maintenant : les troupes ren-
dis »? d'êtr0ei?-a^ne' les soldats ont la cer-
, M. Seh fe. bientôl dans leurs foyers. —
Ni. Schmuï.aut) Vassische Zeitung, 28.11.
QUESrrONS ÉCONOMIQUES
«FW-L PRODUCTION ,
STOV* dé\ES DROITS INDUSTRIELS. — Comme
~déjà noté il y a quelques mois le
SPQC,-^ P°nais* doit présenter à la
ttt!j tn{]aIl session de la' Diète un projet de
Ifis d -, revision des privilèges des
QI! tl et rn e Vente , des modèles industriels,
Kr '"ÏÏtïon de fabrique. ~Pest enten-
IOÎQ OA u Gouvernement est de
vN'Jî* lner séparées déjà existantes, de
eS 'Patem Un? seule et de créer de
Vok PatpnfS' Aviec la nouvelle loi re-
()l'ies atentes seront divisées en sept
1 savoir: les inventions, es mo-
i
dèles industriels, les plans, les marques de
fabrique les entreprises, les exportations et
les importations. Les quatre premières pa-
tentes sont déjà régies par les lois. exis-
tantes, mais les trois autres vont être pour
la première fois soumises à la législation
des patentes. En vertu des lois en cours, le
monopole de la vente est .garanti pour cer-
taines inventions, mais quant à la condui-
te des entreprises, aucune protection n'est
offerte. Aussi se propose-t-on d'y pourvoir
par les droits d'entreprise. Une protection
exclusive sera accordée pour une période
donnée à quiconque aura ouvert un nouveau
marché aux marchandises japonaises à l'é-
tranger, eL c'est dans cette intention que les
droits d'entreprise seront patentés de par'
la nouvelle loi revisée. De même une pa-
tente des droits d'importation aura pour but
de protéger pour un certain temps les pre-
miers importateurs au Japon, d'inventions
ou découvertes étrangères. Récemment les
autorités ont soumis le projet de revision
en question, à l'étude de la Chambre de
Commerce de Tokio. La dite Chambre a
accueilli avec faveur l'institution du privi-
lège des droits d'entreprise, mais non oe-le
des patentes d'exportation et d'importation,
car' elle estime que la protection du com-
merce doit être envisagée au point de vue
des intérêts nationaux pris dans leur en-
semble. et non des intérêts particuliers des
individus. — Japan Chronicle fda Kobél ,
17-10. .,
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Sous le titre : « DIFFI-
CULTÉS DE TRANSPORT ET RUINE DE LA VIE ECO-
NOMIQUE DE LA NATION ». — Au point de vue
des transports. l'Allemagne se trouve dans
une situation très critique, par suite de la
nécessité où elle s'est vue de livrer 5.000
locomotives et 150.000 wagons, alors qu'elle
ne dispose en tout que de 26.000 locomoti-
ves et de 700.000 wagons. Le mal est d'au-
tant plus grand que le matériel qui nous
reste a été fortement mis à contribution
pendant la guerre et que son rendement
a sensiblement diminué. A quoi nous ser-
viront nos charbons, si nous ne pouvons les
transporter dans les centres où ils seraient
utilisés? A quoi nous serviront les ressour-
ces alimentaires de nos provinces agricoles
si nous ne pouvons les livrer à la consom-
mation ? La situation s'est encore aggravée
depuis' que les troubles de Pologne nous
ont fait perdre 113.000 wagons et 1.500 lo-
comotives. Nous ne retrouverons pas de si-
tôt non plus tout le matériel que nous avons
en Ukraine et en Hongrie. Pour toutes ces
raisons nous sommes de plus en plus me-
nacés d'une catastrophe économique. Beau-
coup d'usines chôment parce qu'elles n'ont
pas de charbon. D'autres ne travaillent
qu'un jour sur deux, ou moins encore. L'a-
limentation des grandes villes devient de
plus en plus difficile. Il faudrait que les con-
ditions. qui nous forcent à livrer du maté-
riel soient adoucies ou que le blocus mari-
time soit supprimé. Tout le monde en est
convaincu. L'Allemagne n'est plus en état
de continuer la guerre. Elle n'y pense d'ail-
leurs pas. Elle ne songe qu'à reprendre
aussi vite que possible les travaux pacifi-
ques. La ruine économique de l'Allemagne
ne procurerait aucun avantage à ses enne-
mis. Le principe admis à plusieurs repri-
ses par les artisans du système protection-
niste que le déclin d'une nation est avan-
tageux pour les autres peuples n'est pas
exact. Toutes les fois qu'un peuple aug-,
mante sa production nationale, le monde en-
tier y trouve son bénéfice. Si cette produc-
tion subit une baisse, la puissance d'achat
de ce peuple diminue et par suite il ne lui
est pas possible de faire autant d'échanges
internationaux. Dans le domaine de l'ex-
ploitation privée on a reconnu depuis long-
temps que c'était un mauvais principe com-
mercial que de vouloir vivre de la ruine de
ses clients ou de ses correspondants. Les
choses se passent de même dans le domaine
de l'exploitation mondiale. En l'année 1890,
le chiffre total des importations et exporta-
tions de l'Allemagne était de 7 milliards 700
millions de marks ; en 1913, par suite du
développement considérable de notre pro-
duction nationale, il s'était élevé à 22 mil-
liards 500 millions de marks, dont 11 mil-
liards 600 millions pour l'importation et 10
milliards 9 millions pour l'exportation. Si la
production nationale de l'Allemagne venait
à être réduite à ce qu'elle était en 1890, son
commerce d'échange subirait une baisse
proportionnelle, et les livraisons faites par
l'étranger à l'Allemagne tomberaient de 12
milliards de marks par an, à environ 4 ou
5 milliards. L'intérêt économique commun
de tous les peuples demande le rétablisse-
ment le plus rapide possible de la vie éco-
nomique du temps de paix, ébranlée dans
ses bases par la guerre mondiale et, com-
me moyen d'y réussir, l'échange commer-
cial réciproque, requis par le besoin indivi-
duel des nations. La création ou l'entretien
de foyers de maladies en un point quelcon-
que de l'univers économique ne serait pro-
fitable à personne. Elle gênerait tous les
peuples désireux d'atteindre le grand but
qu'ils ont devant les yeux. — (G. Oetelsho-
fen) Kolnische Zeitung, 29.11.
« SOCIALISATION » [sous ce titre]. — Il n'est
pas permis à la bourgeoisie de s'opposer à
la marche des événements. Il faut que ceux
ci s'accomplissent. Quoi qu'il advienne les
transformations qui se dessinent actuelle-
ment dans la vie sociale se feront. La bour-
geoisie ne saurait plus en douter désormais.
Si l'année 1789 a marqué le début des liber-
tés de la bourgeoisie, l'histoire parlera d'un
jour de 1918 comme d'un jour qui aura
marqué le commencement de l'ère des
grandes révolutions sociales. Bien des
gens, qui préféraient le monde tel
qu'il est, pourront regretter le change-
ment. Tous ceux qui sont jeunes et vigou-
reux ont le devoir, pour eux-mêmes et pour
ceux qui viendront après eux, de collabo-
1 -
DE LA GUERRE
RT DE 8
ETRANGÈRES
Paris, 8 décembre 1918.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1.. CONFIDENTIEL-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
(L'ARMISTICE 1
tre]. -: les ponts du Rhin » [sous ce ti-
u°uPesVJ §ne. 27.11. — Le gros de nos
hige qui se replient, est arrivé sur 3e
ri. 8 avons dû malheureusement lais-
diffic/rlère nous ,tourt ce qu'il était très
rficilp transporter. En Belgique, tous
bônifa X sont restés avec le personnel
très lns et des infirmiers. Il nous a été
Jès pé,n d'abandonner autant de mot&
rrre non élément des munitions et des
beSOiri dont nous espérons bien n'avoir plus
destin' ICl longtemps, mais des matériaux
destinés à l'entretien des voies et à la coins-
t UcUon H eS P0ntg> auraient pu nous
rendre Il des pOnttS, qui auraient pu nous
e^re dV o ,§rarids services en 'Allemagne. Il
:L les -V''! les dépôts d'approvisionnements
8 mio Ç?-sm• s d'habillement que la popula-
ti °a ennpe s'est mise à piller immédiate-
!n,^t.. es experts estiment que la valeur, des
objets que nous avons dû laisser est bien su -
, aire a celle des atmes et des moyens de
fl¡es dft, qUe nous devons livrer aux ter-
e-s ds iȔ^i. stice. Notre repli s'est effec-
~re ~~o~e. Seules les troupes de
l'arrière ont justifié une fois de plus leur
m
qrehése reno m,mee Toutes les armées ont
ftJ s ^ni} £ rallèlement jusqu'au Rhin et
!8e sont présentées, exactement
à l'heure prévue, a,ux o points de passage.
Wi s'ils snn peu nombreux, sont suffi-
C • Ce n' eSiî pas d'un cœur léger que nos
e SOldafarchent vers l'arrière. Beaucoup
^ak r.» arnvent pas à comprendre la
i epùis d de ce repli. Le sac qu'ils portent
ioiv is de»v semaines. en faisant chaque
es étapes de 30 klm pèse plus lour-
rs épaules, lorsqu'ils son-
tlir. MC reancolie aux incertitudes de l'a-
it eJetrfl a. gècela. le moral de la troupe
e()!l nai-rement brillant. La révolu-
%>Poli|in.d, t 0UvTe des horizons. Un fait
tiellt el) dès maintenant : les troupes ren-
dis »? d'êtr0ei?-a^ne' les soldats ont la cer-
, M. Seh fe. bientôl dans leurs foyers. —
Ni. Schmuï.aut) Vassische Zeitung, 28.11.
QUESrrONS ÉCONOMIQUES
«FW-L PRODUCTION ,
STOV* dé\ES DROITS INDUSTRIELS. — Comme
~déjà noté il y a quelques mois le
SPQC,-^ P°nais* doit présenter à la
ttt!j tn{]aIl session de la' Diète un projet de
Ifis d -, revision des privilèges des
QI! tl et rn e Vente , des modèles industriels,
Kr '"ÏÏtïon de fabrique. ~Pest enten-
IOÎQ OA u Gouvernement est de
vN'Jî* lner séparées déjà existantes, de
eS 'Patem Un? seule et de créer de
Vok PatpnfS' Aviec la nouvelle loi re-
()l'ies atentes seront divisées en sept
1 savoir: les inventions, es mo-
i
dèles industriels, les plans, les marques de
fabrique les entreprises, les exportations et
les importations. Les quatre premières pa-
tentes sont déjà régies par les lois. exis-
tantes, mais les trois autres vont être pour
la première fois soumises à la législation
des patentes. En vertu des lois en cours, le
monopole de la vente est .garanti pour cer-
taines inventions, mais quant à la condui-
te des entreprises, aucune protection n'est
offerte. Aussi se propose-t-on d'y pourvoir
par les droits d'entreprise. Une protection
exclusive sera accordée pour une période
donnée à quiconque aura ouvert un nouveau
marché aux marchandises japonaises à l'é-
tranger, eL c'est dans cette intention que les
droits d'entreprise seront patentés de par'
la nouvelle loi revisée. De même une pa-
tente des droits d'importation aura pour but
de protéger pour un certain temps les pre-
miers importateurs au Japon, d'inventions
ou découvertes étrangères. Récemment les
autorités ont soumis le projet de revision
en question, à l'étude de la Chambre de
Commerce de Tokio. La dite Chambre a
accueilli avec faveur l'institution du privi-
lège des droits d'entreprise, mais non oe-le
des patentes d'exportation et d'importation,
car' elle estime que la protection du com-
merce doit être envisagée au point de vue
des intérêts nationaux pris dans leur en-
semble. et non des intérêts particuliers des
individus. — Japan Chronicle fda Kobél ,
17-10. .,
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Sous le titre : « DIFFI-
CULTÉS DE TRANSPORT ET RUINE DE LA VIE ECO-
NOMIQUE DE LA NATION ». — Au point de vue
des transports. l'Allemagne se trouve dans
une situation très critique, par suite de la
nécessité où elle s'est vue de livrer 5.000
locomotives et 150.000 wagons, alors qu'elle
ne dispose en tout que de 26.000 locomoti-
ves et de 700.000 wagons. Le mal est d'au-
tant plus grand que le matériel qui nous
reste a été fortement mis à contribution
pendant la guerre et que son rendement
a sensiblement diminué. A quoi nous ser-
viront nos charbons, si nous ne pouvons les
transporter dans les centres où ils seraient
utilisés? A quoi nous serviront les ressour-
ces alimentaires de nos provinces agricoles
si nous ne pouvons les livrer à la consom-
mation ? La situation s'est encore aggravée
depuis' que les troubles de Pologne nous
ont fait perdre 113.000 wagons et 1.500 lo-
comotives. Nous ne retrouverons pas de si-
tôt non plus tout le matériel que nous avons
en Ukraine et en Hongrie. Pour toutes ces
raisons nous sommes de plus en plus me-
nacés d'une catastrophe économique. Beau-
coup d'usines chôment parce qu'elles n'ont
pas de charbon. D'autres ne travaillent
qu'un jour sur deux, ou moins encore. L'a-
limentation des grandes villes devient de
plus en plus difficile. Il faudrait que les con-
ditions. qui nous forcent à livrer du maté-
riel soient adoucies ou que le blocus mari-
time soit supprimé. Tout le monde en est
convaincu. L'Allemagne n'est plus en état
de continuer la guerre. Elle n'y pense d'ail-
leurs pas. Elle ne songe qu'à reprendre
aussi vite que possible les travaux pacifi-
ques. La ruine économique de l'Allemagne
ne procurerait aucun avantage à ses enne-
mis. Le principe admis à plusieurs repri-
ses par les artisans du système protection-
niste que le déclin d'une nation est avan-
tageux pour les autres peuples n'est pas
exact. Toutes les fois qu'un peuple aug-,
mante sa production nationale, le monde en-
tier y trouve son bénéfice. Si cette produc-
tion subit une baisse, la puissance d'achat
de ce peuple diminue et par suite il ne lui
est pas possible de faire autant d'échanges
internationaux. Dans le domaine de l'ex-
ploitation privée on a reconnu depuis long-
temps que c'était un mauvais principe com-
mercial que de vouloir vivre de la ruine de
ses clients ou de ses correspondants. Les
choses se passent de même dans le domaine
de l'exploitation mondiale. En l'année 1890,
le chiffre total des importations et exporta-
tions de l'Allemagne était de 7 milliards 700
millions de marks ; en 1913, par suite du
développement considérable de notre pro-
duction nationale, il s'était élevé à 22 mil-
liards 500 millions de marks, dont 11 mil-
liards 600 millions pour l'importation et 10
milliards 9 millions pour l'exportation. Si la
production nationale de l'Allemagne venait
à être réduite à ce qu'elle était en 1890, son
commerce d'échange subirait une baisse
proportionnelle, et les livraisons faites par
l'étranger à l'Allemagne tomberaient de 12
milliards de marks par an, à environ 4 ou
5 milliards. L'intérêt économique commun
de tous les peuples demande le rétablisse-
ment le plus rapide possible de la vie éco-
nomique du temps de paix, ébranlée dans
ses bases par la guerre mondiale et, com-
me moyen d'y réussir, l'échange commer-
cial réciproque, requis par le besoin indivi-
duel des nations. La création ou l'entretien
de foyers de maladies en un point quelcon-
que de l'univers économique ne serait pro-
fitable à personne. Elle gênerait tous les
peuples désireux d'atteindre le grand but
qu'ils ont devant les yeux. — (G. Oetelsho-
fen) Kolnische Zeitung, 29.11.
« SOCIALISATION » [sous ce titre]. — Il n'est
pas permis à la bourgeoisie de s'opposer à
la marche des événements. Il faut que ceux
ci s'accomplissent. Quoi qu'il advienne les
transformations qui se dessinent actuelle-
ment dans la vie sociale se feront. La bour-
geoisie ne saurait plus en douter désormais.
Si l'année 1789 a marqué le début des liber-
tés de la bourgeoisie, l'histoire parlera d'un
jour de 1918 comme d'un jour qui aura
marqué le commencement de l'ère des
grandes révolutions sociales. Bien des
gens, qui préféraient le monde tel
qu'il est, pourront regretter le change-
ment. Tous ceux qui sont jeunes et vigou-
reux ont le devoir, pour eux-mêmes et pour
ceux qui viendront après eux, de collabo-
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