Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 décembre 1918 07 décembre 1918
Description : 1918/12/07 (N1010). 1918/12/07 (N1010).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497615
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 1010
s DE LA GUERRE
Dite
l¡ts tTRANGÈRES
Paris, 7 décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Gestions MILITAIRES
!, L'ARMISTICE
\: s rlental: EN UKRAINE. — Dans tou-
:«S grandes unités le commandement
, ^Cj^tion le plus possible l'é-
i -
raPidit et le transport des troupes, mais
- r 1 1(1 té de cette opération est limitée
Paci té des voies ferrées qui se diri-
s.e l'OIS lIgnes d'Ukraine vers l'Ouest,
rendre à Brest-Litovsk. Comme
"t fJeut admï+ du trànsport de vivres
ié ¡JeuQrbon. cha,cune de ces trois lignes
')eut adettrp- que deux trains pour le
elll des troupes. Or, le groupe d'ar-
s a de sept cents trains au
I)¡¡'[¡ts n conséquent les derniers élé-
C ^ans Pourront rentrer en Allemagne
ttrt atre mois. Il importe d'exercer
'I:rl'ées el.liance très sérieuse sur les voies
-s> sinn ies bancIes armées, dont le
îJav Sest Infesté, profiteraient de toutes les
,I¡rles S Pour interdire les transports de
'i]t 'es Par - attentats contre le chemin
fer. rcrnièr-es troupes à évacuer sont
s s ^ui
: ¡¡Ort l se trouvent à la mer Noire, car
'tr¡is à on nous occupons doivent être
tente en vertu de la conven-
,;¡ser Istice. Il est impossible de faire
-«s trJ 11 est impossible de faire
S troulpes par des territoires que
:;I;t ctesllS di>jà évacués ; car immédiate-
bandes de pillards s'organise-
ettre des attentats. Aussi
^r0 tJkrai procéder à l'évacuation du reste
Uk r Inear portions de territoire et
s lorIl) Vernelt de 1Est à l'Ouest. — (Max
°*5isch^ e Zeilung, 26.11.
Estions économiques
fol occ FINANCES
Pays occupés par l'Italie: LE RÉGIME
fJtUin e Dar>i7;5ns notre zone d'occupa-
monnaie austro-hongrois
res à avnfn cours: les caisses militai-
P t~ et atit res alsses publiques le donnent
en ent. e papier Italien a naturelle-
0llrs lin
} JVi*. Ul aussi.. Le change des cou-
t Ol'il!t lires Par les caisses militaires est
Xrt^sûu^ent la Permission du gouverneur
T"«on ?® des cas méritant une
rd La balance entre les
SPéciale. La balance entre les
iè nes s'établit sur la base de
çetî^e-s do \;lre pour une couronne,
rrJêpréCiQfbJe énéfire des populations sur
n J ICIntl. ori bien plus grande de la cou-
r't,de fia)):!) marchés neutres. L'introduc-
faT)ier,ninn I!aie austro-hongrois, ex-
ceptio ite POUr le pécule personnel des
JSWhi e.T? e* dp f lnternés civils de retour,
e SOUs peine de confiscation et
de réclusion. On évitera ainsi, et par d'au-
tres mesures à l'étude, le danger de la spé-
culation introduisant de grandes quantités
de papiers austro-hongrois pour obtenir le
change de faveur ou profiter du traitement
que le Trésor italien pourra concéder aux
populations rédimées au moment de l'an-
nexion. En attendant, les prix en couronnes
sont établis suivant un change encore plus
favorable que celui indiqué ci-dessus pour
les articles d'alimentation soumis au ré-
gime de la carte, dans la limite des quan-
tités rationnées. Des cuisines économiques
sont organisées. — Messaggero, 2.12.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Sous le titre : « LES DAN-
GERS DE LA PÉRIODE DE TRANSITION» : Com
ment l'Etat va-t-il procéder à l'égard des
commandes de matériel de guerre, qui
s'étendent encore sur une période de plu-
sieurs mois ? Va-t-il, par égard pour les
ouvriers, laisser fabriquer par exemple
pour des millions de mark de fusées, alors
que les chemins de fer ne transportent
plus la moindre fusée et que celles-ci, res-
tées sur place, devront y être démontées,de
sorte que le double travail aura été impro-
ductif et que du précieux métal neuf sera
du même coup transformé en vieux ma-
tériel ? L'intérêt général veut que de tels
ordres soient immédiatement transformés
en commandes de matériel de paix afin
que, d'une part, les ouvriers gardent un
travail rémunérateur et que, d'autre part,
ce travail soit réellement utile. — Mais le
travail ne doit pas être seulement utile, il
doit pouvoir encore soutenir la concurrence
économique en particulier vis-à-vis de
l'étranger. Il est donc à souhaiter que les
conseils d'ouvriers et soldats des villes in-
dustrielles ne donnent pas leur activité à
des questions de salaires, mais tâchent au
moins de se familiariser avec le délicat
mécap' .;me des questions économiques qui
déterminent les conditions d'existence de
toute industrie. L'exemple russe montre
qu'un régime aussi peu économique que
possible, peut se maintenir quelque temps
à l'intérieur, à la condition qu'il dispose
d'une presse à assignats bien graissée.
Mais impossible de nous créer ainsi des
disponibilités sur les marchés étrangers
ni d"y acheter les quantités qui nous font
tant défaut de beurre et de lard. — Qu'on
ne soit pas d'accord en Allemagne sur les
principes d'industrie privée ou d'exploita-
tion par l'Etat, c'est entendu : il n'en reste
pas moins qu'il faut travailler de ma-
nière à soutenir la concurrence sur le
marché mondial. — Ces diverses considé-
rations montrent les dangers qui mena-
cent notre vie économique si l'on déroge
aux lois économiques qui se vengent d'ê-
tre méconnues. La journée de huit heures,
ce serait très joli, si par exemple, à notre
frontière, les districts houillers de Belgi-
que n'avaient maintenu la journée de
11 heures, de sorte que, toutes autres con-
ditions égales, le prix du charbon belge
serait au nôtre comme 8 est à 11. Toute
heure inutilisée, mais comptée dans le
prix de revient comme heure de travail,
affaiblit notre situation dans le monde.
Nous pouvons bien admettre pour les pre-
mières semaines que les produits de notre
industrie soient destinés à la consomma-
tion intérieure la plus urgente, et payés
trop cher. Mais par la suite, il nous faut
absolument observer les principes éprou-
vés d'une exploitation intensive et scrupu-
leusement économique, si nous voulons
nous relever de la misère actuelle. — (Hans
Dominik) Tag, 25.11.
« SOCIALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIEL-
LES. — UN MOYEN DE S'ENTENDRE ! » [SOUS ce
titre]. — La « socialisation de tous les
moyens de production capitalistes Il c'est-
à-dire l'expropriation en faveur de l'Etat
de la totalité des entreprises industrielles
et agricoles, passera, à n'en pas douter,
(d'après les déclarations faites a plusieurs
reprises par le gouvernement de l'Allema-
gne sous l'hégémonie de la Prusse) pro-
gressivement du domaine de la théorie
dans la pratique. Il ne reste plus qu'à sa-
voir à queile date cette exigence du pro-
gramme socialiste pourra être réalisée. Il y
a lieu de prévoir que les deux groupes so-
cialistes, les radicaux et les modérés, qui
ne sont pas d'accord sur la question de
la Constituante, finiront par se faire des
concessions mutuelles. On socialisera, sans
rien brusquer, certaines industries qui se
prêtent à la monopolisation. On commen-
cera par conserver les servitudes imposées
à l'industrie de guerre et on généralisera
de plus en plus ce système. Il sera ce
toute urgence de faire siéger dans les
commissions des gens de métier. Les
entrepreneurs de l'industrie et du commer-
ce redoutent, en effet, et à bon droit, que
l'expropriation des moyens de production
ne paralyse complètement la vie économi-
que de l'Allemagne. L'effort de ce pays, au
cours des dernières années, a été plutôt
« négatif ». Il faut aujourd'hui qu'il chan-
ge, aussi vite et aussi complètement que
possible, la destination de son outillage,
pour occuper et nourrir des millions de
travailleurs, pour procurer à ses habitants
les produits de toutes sortes, dont ils ont
un urgent besoin, et surtout pour pouvoir
payer, par une exportation intensive de
ses denrées, une importation énorme de
vivres et de matières premières. Il faudra
de plus que, malgré sa situation précaire,
il se procure les milliards nécessaires
pour payer des indemnités de guerre à
l'Entente. Si nous n'avons pas cette vue
d'ensemble de notre situation économique,
si nous ne stimulons pas autant que pos-
sible l'égoïsme individuel de chacun, et si
nous tentons une brusque révolution écono-
mique et sociale nous mènerons l'Allemagne
à la défaite et à la banqueroute complètes.
s DE LA GUERRE
Dite
l¡ts tTRANGÈRES
Paris, 7 décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Gestions MILITAIRES
!, L'ARMISTICE
\: s rlental: EN UKRAINE. — Dans tou-
:«S grandes unités le commandement
, ^Cj^tion le plus possible l'é-
i -
raPidit et le transport des troupes, mais
- r 1 1(1 té de cette opération est limitée
Paci té des voies ferrées qui se diri-
s.e l'OIS lIgnes d'Ukraine vers l'Ouest,
rendre à Brest-Litovsk. Comme
"t fJeut admï+ du trànsport de vivres
ié ¡JeuQrbon. cha,cune de ces trois lignes
')eut adettrp- que deux trains pour le
elll des troupes. Or, le groupe d'ar-
s a de sept cents trains au
I)¡¡'[¡ts n conséquent les derniers élé-
C ^ans Pourront rentrer en Allemagne
ttrt atre mois. Il importe d'exercer
'I:rl'ées el.liance très sérieuse sur les voies
-s> sinn ies bancIes armées, dont le
îJav Sest Infesté, profiteraient de toutes les
,I¡rles S Pour interdire les transports de
'i]t 'es Par - attentats contre le chemin
fer. rcrnièr-es troupes à évacuer sont
s s ^ui
: ¡¡Ort l se trouvent à la mer Noire, car
'tr¡is à on nous occupons doivent être
tente en vertu de la conven-
,;¡ser Istice. Il est impossible de faire
-«s trJ 11 est impossible de faire
S troulpes par des territoires que
:;I;t ctesllS di>jà évacués ; car immédiate-
bandes de pillards s'organise-
ettre des attentats. Aussi
^r0 tJkrai procéder à l'évacuation du reste
Uk r Inear portions de territoire et
s lorIl) Vernelt de 1Est à l'Ouest. — (Max
°*5isch^ e Zeilung, 26.11.
Estions économiques
fol occ FINANCES
Pays occupés par l'Italie: LE RÉGIME
fJtUin e Dar>i7;5ns notre zone d'occupa-
monnaie austro-hongrois
res à avnfn cours: les caisses militai-
P t~ et atit res alsses publiques le donnent
en ent. e papier Italien a naturelle-
0llrs lin
} JVi*. Ul aussi.. Le change des cou-
t Ol'il!t lires Par les caisses militaires est
Xrt^sûu^ent la Permission du gouverneur
T"«on ?® des cas méritant une
rd La balance entre les
SPéciale. La balance entre les
iè nes s'établit sur la base de
çetî^e-s do \;lre pour une couronne,
rrJêpréCiQfbJe énéfire des populations sur
n J ICIntl. ori bien plus grande de la cou-
r't,de fia)):!) marchés neutres. L'introduc-
faT)ier,ninn I!aie austro-hongrois, ex-
ceptio ite POUr le pécule personnel des
JSWhi e.T? e* dp f lnternés civils de retour,
e SOUs peine de confiscation et
de réclusion. On évitera ainsi, et par d'au-
tres mesures à l'étude, le danger de la spé-
culation introduisant de grandes quantités
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change de faveur ou profiter du traitement
que le Trésor italien pourra concéder aux
populations rédimées au moment de l'an-
nexion. En attendant, les prix en couronnes
sont établis suivant un change encore plus
favorable que celui indiqué ci-dessus pour
les articles d'alimentation soumis au ré-
gime de la carte, dans la limite des quan-
tités rationnées. Des cuisines économiques
sont organisées. — Messaggero, 2.12.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Sous le titre : « LES DAN-
GERS DE LA PÉRIODE DE TRANSITION» : Com
ment l'Etat va-t-il procéder à l'égard des
commandes de matériel de guerre, qui
s'étendent encore sur une période de plu-
sieurs mois ? Va-t-il, par égard pour les
ouvriers, laisser fabriquer par exemple
pour des millions de mark de fusées, alors
que les chemins de fer ne transportent
plus la moindre fusée et que celles-ci, res-
tées sur place, devront y être démontées,de
sorte que le double travail aura été impro-
ductif et que du précieux métal neuf sera
du même coup transformé en vieux ma-
tériel ? L'intérêt général veut que de tels
ordres soient immédiatement transformés
en commandes de matériel de paix afin
que, d'une part, les ouvriers gardent un
travail rémunérateur et que, d'autre part,
ce travail soit réellement utile. — Mais le
travail ne doit pas être seulement utile, il
doit pouvoir encore soutenir la concurrence
économique en particulier vis-à-vis de
l'étranger. Il est donc à souhaiter que les
conseils d'ouvriers et soldats des villes in-
dustrielles ne donnent pas leur activité à
des questions de salaires, mais tâchent au
moins de se familiariser avec le délicat
mécap' .;me des questions économiques qui
déterminent les conditions d'existence de
toute industrie. L'exemple russe montre
qu'un régime aussi peu économique que
possible, peut se maintenir quelque temps
à l'intérieur, à la condition qu'il dispose
d'une presse à assignats bien graissée.
Mais impossible de nous créer ainsi des
disponibilités sur les marchés étrangers
ni d"y acheter les quantités qui nous font
tant défaut de beurre et de lard. — Qu'on
ne soit pas d'accord en Allemagne sur les
principes d'industrie privée ou d'exploita-
tion par l'Etat, c'est entendu : il n'en reste
pas moins qu'il faut travailler de ma-
nière à soutenir la concurrence sur le
marché mondial. — Ces diverses considé-
rations montrent les dangers qui mena-
cent notre vie économique si l'on déroge
aux lois économiques qui se vengent d'ê-
tre méconnues. La journée de huit heures,
ce serait très joli, si par exemple, à notre
frontière, les districts houillers de Belgi-
que n'avaient maintenu la journée de
11 heures, de sorte que, toutes autres con-
ditions égales, le prix du charbon belge
serait au nôtre comme 8 est à 11. Toute
heure inutilisée, mais comptée dans le
prix de revient comme heure de travail,
affaiblit notre situation dans le monde.
Nous pouvons bien admettre pour les pre-
mières semaines que les produits de notre
industrie soient destinés à la consomma-
tion intérieure la plus urgente, et payés
trop cher. Mais par la suite, il nous faut
absolument observer les principes éprou-
vés d'une exploitation intensive et scrupu-
leusement économique, si nous voulons
nous relever de la misère actuelle. — (Hans
Dominik) Tag, 25.11.
« SOCIALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIEL-
LES. — UN MOYEN DE S'ENTENDRE ! » [SOUS ce
titre]. — La « socialisation de tous les
moyens de production capitalistes Il c'est-
à-dire l'expropriation en faveur de l'Etat
de la totalité des entreprises industrielles
et agricoles, passera, à n'en pas douter,
(d'après les déclarations faites a plusieurs
reprises par le gouvernement de l'Allema-
gne sous l'hégémonie de la Prusse) pro-
gressivement du domaine de la théorie
dans la pratique. Il ne reste plus qu'à sa-
voir à queile date cette exigence du pro-
gramme socialiste pourra être réalisée. Il y
a lieu de prévoir que les deux groupes so-
cialistes, les radicaux et les modérés, qui
ne sont pas d'accord sur la question de
la Constituante, finiront par se faire des
concessions mutuelles. On socialisera, sans
rien brusquer, certaines industries qui se
prêtent à la monopolisation. On commen-
cera par conserver les servitudes imposées
à l'industrie de guerre et on généralisera
de plus en plus ce système. Il sera ce
toute urgence de faire siéger dans les
commissions des gens de métier. Les
entrepreneurs de l'industrie et du commer-
ce redoutent, en effet, et à bon droit, que
l'expropriation des moyens de production
ne paralyse complètement la vie économi-
que de l'Allemagne. L'effort de ce pays, au
cours des dernières années, a été plutôt
« négatif ». Il faut aujourd'hui qu'il chan-
ge, aussi vite et aussi complètement que
possible, la destination de son outillage,
pour occuper et nourrir des millions de
travailleurs, pour procurer à ses habitants
les produits de toutes sortes, dont ils ont
un urgent besoin, et surtout pour pouvoir
payer, par une exportation intensive de
ses denrées, une importation énorme de
vivres et de matières premières. Il faudra
de plus que, malgré sa situation précaire,
il se procure les milliards nécessaires
pour payer des indemnités de guerre à
l'Entente. Si nous n'avons pas cette vue
d'ensemble de notre situation économique,
si nous ne stimulons pas autant que pos-
sible l'égoïsme individuel de chacun, et si
nous tentons une brusque révolution écono-
mique et sociale nous mènerons l'Allemagne
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