Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 décembre 1918 03 décembre 1918
Description : 1918/12/03 (N1006). 1918/12/03 (N1006).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497578
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
de Î 1
I DE LA GUERRE
Ir D8S
'.S hllANGÈRES
N° 1006
Paris, 3 dêcentbre 1918.
UlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Liions militâmes
retou L'ARMISTICE -
des troupes allemandes. -
l fotïe • ,trouPes allemandes. —
le titre : « L'ARMEE QUI RENTRE A L'IN-
:rParftie <ïue l'on entend soudain
la v??étfnt. qui se prolonge.
"JaUtos f¿a. vIlle des chevaux hennissent,
,,nes font entendre leurs sirènes, des
sles.; une lent, des cyclistes passent en
'•H'i.'Une v es cyclistes passent en
une vague grise envahit tout.
tbrablesee 1 qui rentre en bataillons in-
?^es. jii S SOnt en route depuis des
Il viennent de Flandre, de Belgique.
,r¡ !es ài touf à coup comme si un magi-
■r, 8 avait f -,
:! IQSé\Ps.a.lt fait Passer d'un monde loin-
s8 le. dans notre existence ba-
°utes on de rumeurs les avaient
f8, L Sorts. de rumeurs les avaient
es es OlCI, enfin, et le spectacle
pas te, on l'avait pensé, avec peine,
gOllS. auU e, aVec déception. Dans des
a ues bariolées ils arrivent,
^roc»r!î eUrs de foire avec de fabu-
'1\e°bjets énts et des pyramides branlan-
ObJ- ets l tranges. avec des tréteaux,
i g es èt e tout portant des signes, des
Ries et do 1 Cercles qui rappellent les
4ts i8 de<5
es- Des seaux, des pa-
les br aes, des paquets sont accrochés
ra car S. Dans les voitures c'est
le. ê,, rote ue .de bicyclettes, de
ÎCe cantfi? ^e -de bicyclettes, de
1 de bavresacs, de cais-
X ^rpagèi.0 8, cuisines roulantes. Ca-
's it*rlil, ellses, laisses de chevaux ma-
3'r 'Wett
\,,¡ les h.Qettes de médecins se succè-
daHs l'Ornes, qui ressemblent à des
V. "c^ché leurs capotes usées, le visage
i^aU'Chenf ou marchent à
rnili de tout ce brouhaha. Sous
."t à^ aux fanés quelques-uns ressem-
Vv^s Pviîi?'rateurs au pôle nord qui
ési 5 - dans les rues de Colo-
\V °l•"Ilois e egardent la foule d'un œil stu-
,S 'A Voï nouvelles théories
'IS' Coroltres. le même assourdissant
¡it 1 es i!lscri e ,Il y a quatre ans, de nom-
r¡¡es décla PtlOns à la craie : « Ici on re-
î>7 S;&gerfations amoureuses »• « Trains
» : erie. Pour dames ». « Heim-
mot intraduisible qui signifie à la
î vC.-1» w^ du front et en rou-
bliqu front intérieur] » « Vive
publique iTlll1)¡e! A bas le bolchevisme ! »
i des soldats s'é-
o s
14 Raz 9 rnettre leur masque contre
On aurait dit une baiIlde de diables
huplaient. Des confettis, des
lts 1 air- Partout des
2Ornbreux que les soldats sur
'¡t 'res k v rais ca?™, des petits drapeaux,
'; vI'à.is Ipette, ayant mis sur leurs
\S^1 n4tuïre Vrî- d'assaut, et portant
l * viWeS cartouchières. - On
D&1' 's ees vieux troupiers
?~s D'ni, les lfiternptéries. la joie qu'ils
éprouvaient à se retrouver au milieu de
leurs jeunes compatriotes et à jouer avec
eux, après les avoir défendus pendant qua-
tre années contre tous les peuples de l'Uni-
vers. Nulle part nos soldats n'avaient l'air
de soldats vaincus et battus. Jamais encore,
au cours de l'histoire universelle, une ar-
rivée contrainte d'évacuer le pays ennemi
dans des conditions aussi dures et de capi-
tuler. n'est ainsi revenue chez elle, comme
dans une cavalcade de mi-carême, saluée
par les acclamations joyeuses de milliers
d'enfants. Je n'ai pu m'empêcher de pen-
ser à l'armée de Napoléon, à soi* retour de
Russie, à ces bandes grouillantes de muti-
lés qui se traînaient péniblement sur les
routes. Les Anglais, qui circulaient libre-
ment. auront eu la même impression que
nous. Etonnés et indécis, ils regardaient
d'un œil fixe le ban et l'arrière-ban de no-
tre armée qui défilaient joyeusement et
bruyamment.- (Josef Winckler) Rheinisch-
Westfalische Zeitung, 23.11.
POUR LA RÉCEPTION A BERLIN. — Les trou-
pes qui, pendant dés années, ont protégé
le sol de la patrie reviennent pour travail-
ler pacifiquement. Les différentes munici-
palités de Berlin les accueilleront avec joie
et pavoiseront en leur honneur. Conci-
toyens, aidez-nous ! Pavoisez et enguirlan-
dez vos maisons ! Envoyez des colis et de
l'argent pour qu'ils soient distribués à
vos camarades nécessiteux. Le pavoisement
commencera dimanche, 24 novembre. Il du-
rera plusieurs semaines. Une notification
officielle indiquera le jour où il prendra fin.
Les personnes qui sont prêtes à donner
des colis doivent se faire inscrire au bu-
reau de la place de Berlin. Groupe XXI
(Réception des troupes); place de l'Arse-
nal, 1 0 1. Nous aimons à croire que les
grandes maisons commerciales et indus-
trielles mettront à notre disposition les
dons qu'elles destinaient à nos soldats, à
l'occasion de Noël. Les organisations, qui
avaient formé des projets identiques, vou-
dront bien s'adresser à la place. Pour les
dons en argent nous renvoyons à la procla-
mation que nous donnons plus loin. Les
sommes recueillies seront équitablement
réparties entre toutes les troupes qui vien.
dront à Berlin. — Berlin, 23 novembre 1918.
Le commandant en premier : Otto Wels. —
Nous vous demandons, chers concitoyens
d'ouvrir vos cœurs et vos mains. Donnez
vite et sans compter. Voici où vous pourrez
faire des dons au profit des guerriers qui
rentrent : [suit une liste de trente-trois re-
cettes municipales, sociétés de banque et
de créditt. Les dons peuvent aussi être
adressés directement par chèque postal à
la caisse centrale municipale n° 22, avec
cette indication : « Pour adoucir la misère
de nos troupes qui rentrent. » — Berlin.
23 novembre 1918. La municipalité et le
délégué communal. — Le commandant en
premier. Otto Wels. Wermuth, Michelet.
Les délégués populaires pour la ville de
Berlin ; H. Hohmanu. Dr Weyl, Dr Rosen-
feld. Comité de démobilisaition de Berlin :
Wermuth. — Vorwärts, 24.11
« L'Allemagne reste armée » [sous ce
titre ; Les quatre armées associées avan-
cent vers le Rhin, et quelque 40 divisions,
avec une grande force de cavalerie, sont
prêtes à entrer en territoire allemand et a
occuper le terrain, et les têtes de pont spé-
cifiés dans l'armistice. A chaque tête de
pont il y aura une occupation mixte.Aucune
tête de pont ne sera confiée à l'armée d'une
seule puissance. Les armées qui restent se-
ront sans doute disposées et groupées de ma- ,
nière à faire face à toute éventualité, pour
le cas où l'armistice serait rompu ou dé
noncé. Une partie des troupes allemandes
de l'intérieur et des étapes sont rentrées
chez elles. Les unités qui étaient venues
récemment du front oriental, sauf l'armée
Mackensen. semblent teintées de bolche-
visme. :\'Iafs les armées occidentales avec
le vieil Hindenburg à leur tête paraissent
avoir conservé leur- bon ordre et leur dis-
cipline. Les armées allemandes, comptant
plus de 3 millions d'hommes seront bientôt
à l'est du Rhin, prêtes au combat. Il est
vrai que Hindenburg dit qu'elles ne peu-
vent se battre, mais tout montre que ces
armées ne suivront pas les extrémistes. Je
pense qu'il est regrettable de ne pas avoir
imposé à l'Allemagne de démobiliser dans -
un temps donné. Tout affaibissement de
nos armées avant que les Allemands aien t
démobilisé et qu'ils aient signé et ratifié
la paix serait un acte d'imprudence. Les
Allemands sont encore trop puissants sur
terre pour que nous nous exposions à cer.
tains risques. — (Lieutenant-colonel Re-
pington) Morning Post, 30-11.
DEMOBILISATION
Italie : CONTRE LE RENVOI PAR CLASSES. —
La démobilisation ne peut pas se produire
pour tous en même temps. Il faut, dès
lors, que le renvoi des hommes dans leurs
foyers soit réglé d'après autre chose que
leur « classe », donnée purement acciden-
telle et tout extérieure. Que la bureaucra-
tie militaire trouve commode de l'adopter
et de s'y tenir, on le comprend fort bien,
mais les dispositions qui regardent toute
notre vie économique ne doivent pas dé-
pendre du plus ou du moins de commodité
des bureaux. Le pays doit remettre en ac-
tivité, dans le plus bref délai, toutes ses
énergies, et la première nécessité qui s'im-
pose à lui est de fournir des bras à l'agri-
culture. Les femmes, les enfants, les vieil-
lards ont fait des miracles, mais ils n'ont
pu faire plus que ce que permettaient leurs
moyens. Faute de main-d'œuvre, quantité
de domaines sont incultes, les prairies sont
desséchées, les étables sont abandonnées
sans soins ; récoltes, fruits, produits de
toutes sortes sont perdus. Il est donc ur-
gent que tous les paysans qui auront four-
ni la preuve que leur présence pour les
I DE LA GUERRE
Ir D8S
'.S hllANGÈRES
N° 1006
Paris, 3 dêcentbre 1918.
UlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Liions militâmes
retou L'ARMISTICE -
des troupes allemandes. -
l fotïe • ,trouPes allemandes. —
le titre : « L'ARMEE QUI RENTRE A L'IN-
:rParftie <ïue l'on entend soudain
la v??étfnt. qui se prolonge.
"JaUtos f¿a. vIlle des chevaux hennissent,
,,nes font entendre leurs sirènes, des
sles.; une lent, des cyclistes passent en
'•H'i.'Une v es cyclistes passent en
une vague grise envahit tout.
tbrablesee 1 qui rentre en bataillons in-
?^es. jii S SOnt en route depuis des
Il viennent de Flandre, de Belgique.
,r¡ !es ài touf à coup comme si un magi-
■r, 8 avait f -,
:! IQSé\Ps.a.lt fait Passer d'un monde loin-
s8 le. dans notre existence ba-
°utes on de rumeurs les avaient
f8, L Sorts. de rumeurs les avaient
es es OlCI, enfin, et le spectacle
pas te, on l'avait pensé, avec peine,
gOllS. auU e, aVec déception. Dans des
a ues bariolées ils arrivent,
^roc»r!î eUrs de foire avec de fabu-
'1\e°bjets énts et des pyramides branlan-
ObJ- ets l tranges. avec des tréteaux,
i g es èt e tout portant des signes, des
Ries et do 1 Cercles qui rappellent les
4ts i8 de<5
es- Des seaux, des pa-
les br aes, des paquets sont accrochés
ra car S. Dans les voitures c'est
le. ê,, rote ue .de bicyclettes, de
ÎCe cantfi? ^e -de bicyclettes, de
1 de bavresacs, de cais-
X ^rpagèi.0 8, cuisines roulantes. Ca-
's it*rlil, ellses, laisses de chevaux ma-
3'r 'Wett
\,,¡ les h.Qettes de médecins se succè-
daHs l'Ornes, qui ressemblent à des
V. "c^ché leurs capotes usées, le visage
i^aU'Chenf ou marchent à
rnili de tout ce brouhaha. Sous
."t à^ aux fanés quelques-uns ressem-
Vv^s Pviîi?'rateurs au pôle nord qui
ési 5 - dans les rues de Colo-
\V °l•"Ilois e egardent la foule d'un œil stu-
,S 'A Voï nouvelles théories
'IS' Coroltres. le même assourdissant
¡it 1 es i!lscri e ,Il y a quatre ans, de nom-
r¡¡es décla PtlOns à la craie : « Ici on re-
î>7 S;&gerfations amoureuses »• « Trains
» : erie. Pour dames ». « Heim-
mot intraduisible qui signifie à la
î vC.-1» w^ du front et en rou-
bliqu front intérieur] » « Vive
publique iTlll1)¡e! A bas le bolchevisme ! »
i des soldats s'é-
o s
14 Raz 9 rnettre leur masque contre
On aurait dit une baiIlde de diables
huplaient. Des confettis, des
lts 1 air- Partout des
2Ornbreux que les soldats sur
'¡t 'res
'; vI'à.is Ipette, ayant mis sur leurs
\S^1 n4tuïre Vrî- d'assaut, et portant
l * viWeS cartouchières. - On
D&1' 's ees vieux troupiers
?~s D'ni, les lfiternptéries. la joie qu'ils
éprouvaient à se retrouver au milieu de
leurs jeunes compatriotes et à jouer avec
eux, après les avoir défendus pendant qua-
tre années contre tous les peuples de l'Uni-
vers. Nulle part nos soldats n'avaient l'air
de soldats vaincus et battus. Jamais encore,
au cours de l'histoire universelle, une ar-
rivée contrainte d'évacuer le pays ennemi
dans des conditions aussi dures et de capi-
tuler. n'est ainsi revenue chez elle, comme
dans une cavalcade de mi-carême, saluée
par les acclamations joyeuses de milliers
d'enfants. Je n'ai pu m'empêcher de pen-
ser à l'armée de Napoléon, à soi* retour de
Russie, à ces bandes grouillantes de muti-
lés qui se traînaient péniblement sur les
routes. Les Anglais, qui circulaient libre-
ment. auront eu la même impression que
nous. Etonnés et indécis, ils regardaient
d'un œil fixe le ban et l'arrière-ban de no-
tre armée qui défilaient joyeusement et
bruyamment.- (Josef Winckler) Rheinisch-
Westfalische Zeitung, 23.11.
POUR LA RÉCEPTION A BERLIN. — Les trou-
pes qui, pendant dés années, ont protégé
le sol de la patrie reviennent pour travail-
ler pacifiquement. Les différentes munici-
palités de Berlin les accueilleront avec joie
et pavoiseront en leur honneur. Conci-
toyens, aidez-nous ! Pavoisez et enguirlan-
dez vos maisons ! Envoyez des colis et de
l'argent pour qu'ils soient distribués à
vos camarades nécessiteux. Le pavoisement
commencera dimanche, 24 novembre. Il du-
rera plusieurs semaines. Une notification
officielle indiquera le jour où il prendra fin.
Les personnes qui sont prêtes à donner
des colis doivent se faire inscrire au bu-
reau de la place de Berlin. Groupe XXI
(Réception des troupes); place de l'Arse-
nal, 1 0 1. Nous aimons à croire que les
grandes maisons commerciales et indus-
trielles mettront à notre disposition les
dons qu'elles destinaient à nos soldats, à
l'occasion de Noël. Les organisations, qui
avaient formé des projets identiques, vou-
dront bien s'adresser à la place. Pour les
dons en argent nous renvoyons à la procla-
mation que nous donnons plus loin. Les
sommes recueillies seront équitablement
réparties entre toutes les troupes qui vien.
dront à Berlin. — Berlin, 23 novembre 1918.
Le commandant en premier : Otto Wels. —
Nous vous demandons, chers concitoyens
d'ouvrir vos cœurs et vos mains. Donnez
vite et sans compter. Voici où vous pourrez
faire des dons au profit des guerriers qui
rentrent : [suit une liste de trente-trois re-
cettes municipales, sociétés de banque et
de créditt. Les dons peuvent aussi être
adressés directement par chèque postal à
la caisse centrale municipale n° 22, avec
cette indication : « Pour adoucir la misère
de nos troupes qui rentrent. » — Berlin.
23 novembre 1918. La municipalité et le
délégué communal. — Le commandant en
premier. Otto Wels. Wermuth, Michelet.
Les délégués populaires pour la ville de
Berlin ; H. Hohmanu. Dr Weyl, Dr Rosen-
feld. Comité de démobilisaition de Berlin :
Wermuth. — Vorwärts, 24.11
« L'Allemagne reste armée » [sous ce
titre ; Les quatre armées associées avan-
cent vers le Rhin, et quelque 40 divisions,
avec une grande force de cavalerie, sont
prêtes à entrer en territoire allemand et a
occuper le terrain, et les têtes de pont spé-
cifiés dans l'armistice. A chaque tête de
pont il y aura une occupation mixte.Aucune
tête de pont ne sera confiée à l'armée d'une
seule puissance. Les armées qui restent se-
ront sans doute disposées et groupées de ma- ,
nière à faire face à toute éventualité, pour
le cas où l'armistice serait rompu ou dé
noncé. Une partie des troupes allemandes
de l'intérieur et des étapes sont rentrées
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récemment du front oriental, sauf l'armée
Mackensen. semblent teintées de bolche-
visme. :\'Iafs les armées occidentales avec
le vieil Hindenburg à leur tête paraissent
avoir conservé leur- bon ordre et leur dis-
cipline. Les armées allemandes, comptant
plus de 3 millions d'hommes seront bientôt
à l'est du Rhin, prêtes au combat. Il est
vrai que Hindenburg dit qu'elles ne peu-
vent se battre, mais tout montre que ces
armées ne suivront pas les extrémistes. Je
pense qu'il est regrettable de ne pas avoir
imposé à l'Allemagne de démobiliser dans -
un temps donné. Tout affaibissement de
nos armées avant que les Allemands aien t
démobilisé et qu'ils aient signé et ratifié
la paix serait un acte d'imprudence. Les
Allemands sont encore trop puissants sur
terre pour que nous nous exposions à cer.
tains risques. — (Lieutenant-colonel Re-
pington) Morning Post, 30-11.
DEMOBILISATION
Italie : CONTRE LE RENVOI PAR CLASSES. —
La démobilisation ne peut pas se produire
pour tous en même temps. Il faut, dès
lors, que le renvoi des hommes dans leurs
foyers soit réglé d'après autre chose que
leur « classe », donnée purement acciden-
telle et tout extérieure. Que la bureaucra-
tie militaire trouve commode de l'adopter
et de s'y tenir, on le comprend fort bien,
mais les dispositions qui regardent toute
notre vie économique ne doivent pas dé-
pendre du plus ou du moins de commodité
des bureaux. Le pays doit remettre en ac-
tivité, dans le plus bref délai, toutes ses
énergies, et la première nécessité qui s'im-
pose à lui est de fournir des bras à l'agri-
culture. Les femmes, les enfants, les vieil-
lards ont fait des miracles, mais ils n'ont
pu faire plus que ce que permettaient leurs
moyens. Faute de main-d'œuvre, quantité
de domaines sont incultes, les prairies sont
desséchées, les étables sont abandonnées
sans soins ; récoltes, fruits, produits de
toutes sortes sont perdus. Il est donc ur-
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