Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 décembre 1918 02 décembre 1918
Description : 1918/12/02 (N1005). 1918/12/02 (N1005).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449756v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
°E u GUERRE
r DRIS
¡ts ETRANGÈRES
N° 1005
Paris, 2 décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
tes L'ARMISTICE
l Prisonniers de guerre français. -
communiqué oïlicieux de 1-agence
\\ff Parip dun incident qui s'est produit
su,
a i° '^Ucioid-t  au SUJet du transport des pri-
ïv (1
e guerre. L'autorité militaire
Pris ?i uative de diriger des trains
de prisonners vers les lignes françaises.
Lyers les hë"es françaises.
VC(),'eXacteni• nt °? une e des , Unniers de guerre avait créé
Jii silUati,m extèmement difficile. Il y
Vaii dp Le
k '"-e PritC?illniail(iement du 186 corps
r:ù:x tr. prt la responsabilité de fa re partir
\truirK h upris°lllliers français dans la
V,i(Jr> de etzi tout en se proposant de
I '6r uer les jOurs suivants. Pour assurer
11r, le "ts un fonctionnement regu-
,e 1"rnlJllsell des ouvriers et des soldats
;I:nhql ort envoya à iVletz un délégué. Le
rul Manf an' qui commandait le groupe
lle, emmerit entré dans cette ville,
•or. ""eiira r refuser de faire pour le 18e
e un exception aux clauses de
¡IIJ,nt Uce qui J evoienl que les prisonniers
rtés Dar la Hollande et par
i k î886 En fin Cd compte cependant, un
I h<* fut Co C'lu aux termes duquel deux
Irf\e!; e P.rïsonniers, transportant 4.000
SVirn 'es envîr s' transportant 4.000
1 LZ, les enlron, seraient achem nés vers
lWlesnrîs ILnirs devant être descendus
,Jf(] p0'r»t d(iQx
tlgné par ;p-s Français. Cet ac-
Vl^ntes W l'approbation des autorités
eJ(ll'a es .d Berlin. améliore d'une fa-
!a lfell>a°rdin?r. la situation dans la zone
> ^'ll armée. - Frankfurter Zei-
I.te h..
, l *o<ïf <<
1l'e : Il des troupes allemandes.- Sous
TkL; '< Avtr LES TROUPES QUI RENTRENT H.
t Occidental * 13 novembre. Depuis
• Çri c les iO certains secteurs depuis avant-
r:f)eClre rOUps rentrent chez elles. Il n'y
er, les trou nPf rentrent chez elles. Il n'y
l,11)!! re eu ap
réguliers ; ils étaient tellement bon-
tr^s restreint de
® sur u,",! Parcours, les soldats qui
¡,, I, fi^nt n» s'embarquer eux
n'ont pu que les regarder passer,
? envie. Las d'attendre,
breux crviH se décident d'attendre,
rl,.r\'d soldats. se décident à rentrer
erl liernagne. Ils le font dans la
ure où ils peuvent porter leJTS bagages.
il] I e bon 1er moment il y a eu toutes sor-
'r
s de bonnes occasions pour Il toucher »
',':r:s dépÔtùe la dislocation des magasins
Iln manteau neuf des con-
~? r e sch. naps, des paire
°" les so!dats qui che-
,, .fi¡ rTIc Ur la route. les soldats qui che-
'°ns CP des colonnes en marche,
"'r, fel), n Ce quo reste de divisions
"fit/;•rV Î!''0rdrp r^xne toujours comme au-
et Pon r gne toujours comme au-
er)f¡s (je r-outp fn a ''S$i les mêmes
deGarde au Rhin »
nts de fldélité à l'empereur Guil-
laume bien qu' l n'y ait plus d'empereur
Guillaume en Allemagne, puisqu'il est en
Hollande. On voit quelques drapeaux rou-
ges • beaucoup de soldats ont des rubans
rouges à leurs boutonnières. Les officiers
marchent à leur tête chantent avec eux,
couchent dans les mêmes bivouacs. Mais on
voit auss d'autres spectacles, à la tombée
du jour : des soldats jettent au feu leurs
masque contre le gaz, et leurs casques.
D'autres vendent aux premiers Belges ve-
nus, pour des sommes dérisoires des baïon-
nettes des revolvers, des carabines, des mi-
trailleuses, des munitions. De tels actes de
folie ne tardent pas à porter leurs fru ts :
des civils belges tirent sur nos transports
de troupes. L'irréflexion de quelques-uns a
été la cause de la mort ou des blessures de
camarades qui étaient sortis indemnes de
la grande tuer e. Quelques-uns de ces ven-
deurs frivoles ont d'ailleurs reçu de bonnes
volées de coups de bâton. que leur ont
données de vigoureux poings allemands. Le
train bondé roule vers l'Allemagne ; le
trajet dure deux nuits et deux jours. Au
cours du voyage, les soldats échangent des
propos ; ils ne parlent pas comme des vain-
cus. Ils s'entretiennent raisonnablement et
avec calme, du pays de leur fam lle, de
leur femme, de leurs enfants de leur mai-
son de la paix. Beaucoup déclarent ouver-
tement qu'ils ne se feront pas inscrire dans
leurs dépôts, qu'ils se démobiliseront de
leur propre chef, sur toute la ligne. On
trouve tout naturel que, dans quelques
grandes gares, les consé ls des ouvriers et
des soldats fassent la visite de quelques pa-
quets un peu trop volumineux même si
ceux qui les portent ont enlevé leurs co-
cardes et arboré le ruban rouge. Cette vi-
site donne des résultats comme ceux que
nous allons dire : un soldat avait, dans
tro s sacs, 60 paires de bottines à lacets,
dont il avait sans aucun doute espéré reti-
rer de sérieux bénéfices. D'autres avaient
des douzaines de caleçons, des draps de lit,
des manteaux. Tous ces objets furent con-
fisqués à leurs illégitimes possesseurs, pour
être remis à ceux qui en avaient un réel
besoin. On découvrit de même des accapa-
reurs de vivres. Il est très difficile de se
procurer à boire. La Croix-Rouge devrait
bien offrir ses bons offices, comme elle l'a
fait jadis en 1914, au début de la campagne.
Femmes allemandes. assurez encore une
fois, de nuit et de jour, le service civil dans
les gares, — Bayerischer Kurier, 23.11.
MORAL DES TROUPES
Allemagne : Sous le titre : « LA DÉMOBILI-
SATION ET NOS OFFICIERS ». — Il est plus que
temps que toutes les classes de la nation
se rendent bien compte que les officiers,
ces jours-ci, assument une tâche, dont
l'importance est capitale pour l'existence
du peuple allemand. La mobilisation a
montré au mois d'août 1914 l'énergie le
sentiment du devoir de nos officiers. Com-
parée à la démobilisation actuelle, qui se
heurte à des difficultés de toutes sortes par
suite de la précipitation avec laquelle elle
s'effectue, la mobilisation de 1914 n'a été
qu'un jeu d'enfant. Il faut donc que cha
cun de nous, quelles que soient ses opi-
nions sur les questions militaires, il faut
surtout que tous ceux qui font partie de
l'armée et qui raisonnent sagement s'effor-
cent par tous les moyens dont ils dispo-
sent d'obtenir pour nos officiers l'estime
générale et l'appui de tous en facilitant
ainsi l'accomplissement de leur tâche si
difficile. C'est de la folie, c'est un crime,
lorsque des journaux socialistes, dont l'at-
titude est souvent bien différente de celle
des chefs intelligents de leur parti publient
chaque jour des appels à la haine contre
les officiers, soulevant ainsi des incons-
cients. Il y a des officiers qui ont manqué
ou qui manquent à leurs devoirs comme
il y a eu et comme il y a des soldats qui
déshonorent l'uniforme. Personne ne songe
a les défendre. Mais de telles exceptions
n'autorisent pas à continuer à saper par la
base l'ordre et la discipline, si nécessaires
dans notre armée, en organisant une cam-
pagne contre les officiers. — München-
Augsburger Abendzeitung 22.11.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Italie. — La guerre nous a appris à nos
dépens la nécessité absolue qu'il y a de
donner à l'Italie une flotte marchande di-
gne de la place qu'elle occupe dans le
monde et de son avenir. C'est une des œu-
vres les plus vastes et les plus productives
qui s'offrent à l'activité de notre pays qui
est, de par sa nature même, et plus que ja-
mais, destiné à être un pays maritime. Une
des initiatives les plus intéressantes dans
ce domaine est celle qui a donné naissance,
à. Venise, à la société du « Lloyd Adria-
tico ». Nous avons demandé à son fonda-
teur, le comm. Gino Toso, son opinion sur
les conditions actuelles du trafic maritime
italien. « Quelle sera la situation de l'Italie,
au moment de la paix, en ce qui concerne
la marine marchande ? — Une réponse,
même approximative, est difficile, car on
n'est pas encore fixé sur l'importance de
plusieurs des facteurs qui interviendront et
en particulier sur la quantité du tonnage
qui reviendra à l'Italie dans le partage du
tonnage ennemi passé à l'Entente. On ne
saurait dissimuler toutefois que — tandis
qu'il a déjà été annoncé par la presse fran-
çaise que l'Angleterre donnera 500 mille
tonnes à la France et tandis que la Belgi-
que travaille fébrilement à la reconstitution
de sa flotte — en Italie le manque de bâti-
ments est extrême. Il est vrai que les chan-
tiers que l'Italie vient d'acquérir sur l'autre
rive de l'Adriatique lui seront d'un puissant
r DRIS
¡ts ETRANGÈRES
N° 1005
Paris, 2 décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
tes L'ARMISTICE
l Prisonniers de guerre français. -
communiqué oïlicieux de 1-agence
\\ff Parip dun incident qui s'est produit
su,
a i° '^Ucioid-t  au SUJet du transport des pri-
ïv (1
e guerre. L'autorité militaire
Pris ?i uative de diriger des trains
de prisonners vers les lignes françaises.
Lyers les hë"es françaises.
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Vaii dp
k '"-e PritC?illniail(iement du 186 corps
r:ù:x tr. prt la responsabilité de fa re partir
\truirK h upris°lllliers français dans la
V,i(Jr> de etzi tout en se proposant de
I '6r uer les jOurs suivants. Pour assurer
11r, le "ts un fonctionnement regu-
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;I:nhql ort envoya à iVletz un délégué. Le
rul Manf an' qui commandait le groupe
lle, emmerit entré dans cette ville,
•or. ""eiira r refuser de faire pour le 18e
e un exception aux clauses de
¡IIJ,nt Uce qui J evoienl que les prisonniers
rtés Dar la Hollande et par
i k î886 En fin Cd compte cependant, un
I h<* fut Co C'lu aux termes duquel deux
Irf\e!; e P.rïsonniers, transportant 4.000
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> ^'ll armée. - Frankfurter Zei-
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1l'e : Il des troupes allemandes.- Sous
TkL; '< Avtr LES TROUPES QUI RENTRENT H.
t Occidental * 13 novembre. Depuis
• Çri c les iO certains secteurs depuis avant-
r:f)eClre rOUps rentrent chez elles. Il n'y
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® sur u,",! Parcours, les soldats qui
¡,, I, fi^nt n» s'embarquer eux
n'ont pu que les regarder passer,
? envie. Las d'attendre,
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ure où ils peuvent porter leJTS bagages.
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Iln manteau neuf des con-
~? r e sch. naps, des paire
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'°ns CP des colonnes en marche,
"'r, fel), n Ce quo reste de divisions
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deGarde au Rhin »
nts de fldélité à l'empereur Guil-
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Hollande. On voit quelques drapeaux rou-
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du jour : des soldats jettent au feu leurs
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D'autres vendent aux premiers Belges ve-
nus, pour des sommes dérisoires des baïon-
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cus. Ils s'entretiennent raisonnablement et
avec calme, du pays de leur fam lle, de
leur femme, de leurs enfants de leur mai-
son de la paix. Beaucoup déclarent ouver-
tement qu'ils ne se feront pas inscrire dans
leurs dépôts, qu'ils se démobiliseront de
leur propre chef, sur toute la ligne. On
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grandes gares, les consé ls des ouvriers et
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nous allons dire : un soldat avait, dans
tro s sacs, 60 paires de bottines à lacets,
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rer de sérieux bénéfices. D'autres avaient
des douzaines de caleçons, des draps de lit,
des manteaux. Tous ces objets furent con-
fisqués à leurs illégitimes possesseurs, pour
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besoin. On découvrit de même des accapa-
reurs de vivres. Il est très difficile de se
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bien offrir ses bons offices, comme elle l'a
fait jadis en 1914, au début de la campagne.
Femmes allemandes. assurez encore une
fois, de nuit et de jour, le service civil dans
les gares, — Bayerischer Kurier, 23.11.
MORAL DES TROUPES
Allemagne : Sous le titre : « LA DÉMOBILI-
SATION ET NOS OFFICIERS ». — Il est plus que
temps que toutes les classes de la nation
se rendent bien compte que les officiers,
ces jours-ci, assument une tâche, dont
l'importance est capitale pour l'existence
du peuple allemand. La mobilisation a
montré au mois d'août 1914 l'énergie le
sentiment du devoir de nos officiers. Com-
parée à la démobilisation actuelle, qui se
heurte à des difficultés de toutes sortes par
suite de la précipitation avec laquelle elle
s'effectue, la mobilisation de 1914 n'a été
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l'armée et qui raisonnent sagement s'effor-
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ainsi l'accomplissement de leur tâche si
difficile. C'est de la folie, c'est un crime,
lorsque des journaux socialistes, dont l'at-
titude est souvent bien différente de celle
des chefs intelligents de leur parti publient
chaque jour des appels à la haine contre
les officiers, soulevant ainsi des incons-
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base l'ordre et la discipline, si nécessaires
dans notre armée, en organisant une cam-
pagne contre les officiers. — München-
Augsburger Abendzeitung 22.11.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Italie. — La guerre nous a appris à nos
dépens la nécessité absolue qu'il y a de
donner à l'Italie une flotte marchande di-
gne de la place qu'elle occupe dans le
monde et de son avenir. C'est une des œu-
vres les plus vastes et les plus productives
qui s'offrent à l'activité de notre pays qui
est, de par sa nature même, et plus que ja-
mais, destiné à être un pays maritime. Une
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ce domaine est celle qui a donné naissance,
à. Venise, à la société du « Lloyd Adria-
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les conditions actuelles du trafic maritime
italien. « Quelle sera la situation de l'Italie,
au moment de la paix, en ce qui concerne
la marine marchande ? — Une réponse,
même approximative, est difficile, car on
n'est pas encore fixé sur l'importance de
plusieurs des facteurs qui interviendront et
en particulier sur la quantité du tonnage
qui reviendra à l'Italie dans le partage du
tonnage ennemi passé à l'Entente. On ne
saurait dissimuler toutefois que — tandis
qu'il a déjà été annoncé par la presse fran-
çaise que l'Angleterre donnera 500 mille
tonnes à la France et tandis que la Belgi-
que travaille fébrilement à la reconstitution
de sa flotte — en Italie le manque de bâti-
ments est extrême. Il est vrai que les chan-
tiers que l'Italie vient d'acquérir sur l'autre
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