Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 décembre 1918 01 décembre 1918
Description : 1918/12/01 (N1004). 1918/12/01 (N1004).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449755f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
De la guerre
W ET OEfI
IRtS ÉTRA:\GÈRf:S
N° 1004
Paris. 1er décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
te L'ARMISTICE
':U_I.ll' des troupes à Cologne. - Le
J^I UUlU ae xeconnai&sance et de
:Á('¡' Coi !®|le a*-clame aujourd hui et elle
%-larueia
.les jours suivants les masses de
IIIJ'. Q S qUI lrüverseElt la ville. Il faut que
s soUiai Se rendent comme et qu'ils di-
hez eux que le pays sait appré-
cier luer sacrifice et qu'il leur est recon-
J'ús at de leurs exploits. Ce sont des he-
vs qui • s exploits. Ce sont des hé-
~t; f 10 s plus des héros invaincus.
Iflén;. (lISOns plus que d'en avoir le senti-
inritî noue nous en rendons compte de nos
- f°Pres yP ux* L"esprit de 1914 continue
(]jUriiiiïer fS hommes. Ce qui fait la gran-
'lli h t la force de l'armée allemande ce
'lJi a nP s de remporter ses victoires,
* "ranrliin,lî virile, sa discinline, sont de
e?- L'armée, que nous voyons
u, ui- n'a pas perdu la bataille. Du
;fiJ,r au wH ?main' Cologne est devenue un
[ ? Immense. eux armées traversent la
Qrrieor franchir le Rhin. Leurs avant-
P(ICI, Vieet d'arriver aujourd'hui et
;Ir)n d nt passe les grands nonts. La divi-
,"trIÏll Je tê.te: .pointe de la sixième armée.
4- 111 ,f> r?ivi Ïϰ de chasseurs allamande
i rn ~he T -
rn en e Jagerdivisionl. Elle a défilé com-
a°le pS t paix et ce fut un brillant
11T'1e \Tr Ce fut aussi plus qu'un spectacle.
m vraïê P?n»-,festation des soldats alle
rn nr,s du
: « Nom;; voici, voilà com-
ment nous sommes. Notre force est infacte
?é
es inva;ncus. Nous avons prote-
6, "trie hors de ses frontières: nous la
568 frontières; nous la
Senten à l'intérienr. » Ces soldats évo-
tonirf es>ntP l'idée que nous nous
n; faite de l'ordre et de la
.os s~ en des cœiirs se sont épanouis.
é il so,dntô™ '^*m• ueront comme par le pas-
(;hs')u ger Allemagne. Cette division de
tcui^irs Pst une division d'élite qui par
;f'(¡!¡O; com de gloIre; elle eut à Gou-
::¡ilS glô' ses jours les plus rudes et les
elle a SUbI des pertes san
fJas arr.11 le courage de ses héros n'est
Dns I^ibli- île conservent la conscience de
fce V
ter¡St!'f\;e. Ils Sont. passés Dar la Marzel-
ilis le monument de l'empe-
^^illanm. J?SÏD!^ la cathédrale: avant
a leur tête leur chef. le général von Dassel
,r¡rp h IlIons n 0nt oéxm devant son Exrei.
1p fi5ercirp ,em. au pas de narade, comme
à l'excercice , musique en tête et couverts,
de fleurs C'est ~- bien ainsi que par minier
{""•s »nn"s pii^ "*5 re^rés,enté le retour de
"ll,1. NrlIes, lorsqn'rlles sont parties en
,;.¡llJal)tp :iVûns salné de tout cœur ces
nfps>ohnr+tP8 Plus qu'aucune autre
"Ill ^° lr>crn-
;lf' "Pc;; du fr sai' qu'elle doit à nos
troupe du front Ellp est fière d'avoir pu
.pnte division de chasseurs
isefttp p Z7 eitung, 23.11.
L'évacuation de la Roumanie. — Le
9 novembre, le gouvernement roumain du
général Coanda, nouvellement formé après
la démission de Marghiloman, a adressé, à
l'instigation de l'Entente. un ultimatum à
l'armée de Mackensen ; celle-ci devait quit-
ter le pays dans les 24 heures. Il semble
qu'en raison de la forme insolite et bles-
sante de cet ultimatum, et à cause de l'im-
possibilité d'évacuer d'un pays comme la
Roumanie 150.000 hommes en 24 heures,
Mackensen n'ait pas répondu, d'une façon
formelle, qu'il ait seulement fait dire que
le repli était commencé et qu'il continue-
rait mithodiquement. Le 9 novembre sous
le commandement suprême du général Ber-
thelot, les troupes de l'Entente venues de
Bulgarie, ont franchi le Danube et elles ont
occupé le territoire roumain. Il y a eu quel-
ques engagements insignifiants entre ces
troupes et les détachements allemands qui
se repliaient et qui avaient naturellement le
plus grand intérêt à ne pas livrer de nou-
veaux combats,lesquels auraient compromis
leur retraite. Il n'y a pas eu d engagements
entre les troupes roumaines et les troupes
allemandes. Il faut s'attendre d'ici à quel-
ques jours. à la complète évacuation de la
Roumanie par le reste de l'armée Macken-
sen. Dans un radiogramme du 10 novem-
bre, le général Berthelot demandait à toute
la population roumaine, et aux non 'combat-
tants eux aussi, en se servant des expres-
sions les plus haineuses, de se joindre aux
troupes de l'Entente pour chasser les op-
presseurs allemands. Dès maintenant nous
pouvons protester avec la plus grande
énergie contre les déclarations de Berthe-
lot. en attendant de prochaines et plus am-
ples explications. Le général feld-maréchal
von Mackensen se trouve à Hermannstadt
au milieu de ses troupes et il y restera,
jusqu'à ce que l'évacuation soit terminée.
— München-Augsburger Abendzeitung,
22.11. ,
La libération des prisonniers de guerre.
.- De Berlin, 21 novembre. (Wolff officiel).
Dans leur enthousiasme pour l'égalité et
la justice, et sans se rendre compte des
conséquences de leurs actes, beaucoup de
conseils de soldats ont mis en liberté les
prisonniers de guerre, après avoir désarmé
et renvoyé les troupes qui les gardaient.
Depuis lors la ville et la campagne sont en-
vahies par des prisonniers, par des Russes
surtout. Comme ils ne sont plus ravitail-
lés, ils volent et ils pillent. Les moyens de
transports irrégulièrement accaparés par
ces prisonniers sont perdus pour la démo-
bilisation et pour le trafic public déjà ex-
taordinairement restreint. Aussi tout le per-
sonnel des chemins de fer a-t-il reçu l'ordre
de ne nlus assurer le transport des prison-
niers de guerre qui n'ont pas de laissez-
passer. ou qui n'appartiennent pas à un
groupe convoyé. Tous les autres prison-
niers doivent être dirigés vers les camps
de concentration les plus rapprochés. Pour
éviter l'encombrement dans les camps,tous
les prisonniers doivent rester là ou ils
étaient jusqu'alors employes, même si l'on
n'a plus de travail à leur donner. C'est l'ad-
ministration militaire qui supportera les
frais de leur entretien. Le rapatriement des
prisonniers de guerre, qui ne peut s'effec-
tuer que sur l'ordre du ministre de la
guerre. bat son plein, à l'heure actuelle, en
exécution des clauses de l'armisace. Les
prisonniers de guerre sont tenus de travail-
ler jusqu'au moment de leur relève par des
équipes allemandes. Il est impossible de re-
noncer à surveiller les prisonniers. En
exécution du décret du ministère de la
guerre,les troupes chargées de cette surveil-
lance reçoivent depuis le 9 novembre, un
supplément de solde de quatre marks par
jour. C'est un devoir absolu pour tous les
conseils des ouvriers et des f:on""ts de main-
tenir ce service de surveillance des
prisonniers de guerre. Seule l'applica-
tion rigoureuse des ordonnances du minis-
tre de la guerre, qui sont toutes inspirées
par le même principe, sur le transport des
prisonniers de guerre, nous préservera de
l'anarchie et nous permettra d'observer les
clauses qui nous sont imposées, ce qui est
une des conditions pour que soit garantie
l'existence de la république démocratique
et socialiste allemande. — Frankfurter Zei-
tung et autres journaux, 22.11.
DEMOBILISATION
Les difficultés de Berlin. — Berlin aura
à faire face aux difficultés les plus grandes,
pendant la période de démobilisation. Il
faut s'attendre à l'arrivée de 500.000 hom-
mes. Il ne sera possible de les alimenter
qu'en perfectionnant les cuisines populaires.
Des approvisionnements, fournis en partie
sur des disponibilités de l'intendance, sont
assurés pour trois à quatre semaines
On compte qu'il viendra environ 250.000
hommes à Berlin, qui n'ont personne pour
les recevoir, et qu'il faudra abriter passagè-
rement. 5.000 seront logés dans des hôtels
10.000 dans des pensions de famille et au-
tres établissements du même genre, 150.000
dans des écoles, des édifices publics, des
fabriques, chez des particuliers. On ne ré-
quisitionnera pas d'abord les maisons par-
ticulières ; on compte sur une offre spon-
tanée d'un nombre d'abris suffisant. Aux
abords des gares un local spécial sera amé-
nagé pour recevoir les soldats à leur arri-
vée. Ils toucheront là un premier billet de
logement, valable pour un jour. Ils s'en
serviront pour se rendre à des quartiers où
se fera le tri. Ils seront libérés, renvoyés
à l'autorité militaire, ou s'ils sont déjà en
congé, confiés aux soins de l'administration
municipale. Ces derniers toucheront un bil-
let de logement et des cartes d'alimentation,
valables pour trois jours. Si dans ce délai
ils n'ont pas trouvé de travail et de
moyens de subsistance, la validité des car-
W ET OEfI
IRtS ÉTRA:\GÈRf:S
N° 1004
Paris. 1er décembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
te L'ARMISTICE
':U_I.ll' des troupes à Cologne. - Le
J^I UUlU ae xeconnai&sance et de
:Á('¡' Coi !®|le a*-clame aujourd hui et elle
%-larueia
.les jours suivants les masses de
IIIJ'. Q S qUI lrüverseElt la ville. Il faut que
s soUiai Se rendent comme et qu'ils di-
hez eux que le pays sait appré-
cier luer sacrifice et qu'il leur est recon-
J'ús at de leurs exploits. Ce sont des he-
vs qui • s exploits. Ce sont des hé-
~t; f 10 s plus des héros invaincus.
Iflén;. (lISOns plus que d'en avoir le senti-
inritî noue nous en rendons compte de nos
- f°Pres yP ux* L"esprit de 1914 continue
(]jUriiiiïer fS hommes. Ce qui fait la gran-
'lli h t la force de l'armée allemande ce
'lJi a nP s de remporter ses victoires,
* "ranrliin,lî virile, sa discinline, sont de
e?- L'armée, que nous voyons
u, ui- n'a pas perdu la bataille. Du
;fiJ,r au wH ?main' Cologne est devenue un
[ ? Immense. eux armées traversent la
Qrrieor franchir le Rhin. Leurs avant-
P(ICI, Vieet d'arriver aujourd'hui et
;Ir)n d nt passe les grands nonts. La divi-
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4- 111 ,f> r?ivi Ïϰ de chasseurs allamande
i rn ~he T -
rn en e Jagerdivisionl. Elle a défilé com-
a°le pS t paix et ce fut un brillant
11T'1e \Tr Ce fut aussi plus qu'un spectacle.
m vraïê P?n»-,festation des soldats alle
rn nr,s du
: « Nom;; voici, voilà com-
ment nous sommes. Notre force est infacte
?é
es inva;ncus. Nous avons prote-
6, "trie hors de ses frontières: nous la
568 frontières; nous la
Senten à l'intérienr. » Ces soldats évo-
tonirf es>ntP l'idée que nous nous
n; faite de l'ordre et de la
.os s~ en des cœiirs se sont épanouis.
é il so,dntô™ '^*m• ueront comme par le pas-
(;hs')u ger Allemagne. Cette division de
tcui^irs Pst une division d'élite qui par
;f'(¡!¡O; com de gloIre; elle eut à Gou-
::¡ilS glô' ses jours les plus rudes et les
elle a SUbI des pertes san
fJas arr.11 le courage de ses héros n'est
Dns I^ibli- île conservent la conscience de
fce V
ter¡St!'f\;e. Ils Sont. passés Dar la Marzel-
ilis le monument de l'empe-
^^illanm. J?SÏD!^ la cathédrale: avant
a leur tête leur chef. le général von Dassel
,r¡rp h IlIons n 0nt oéxm devant son Exrei.
1p fi5ercirp ,em. au pas de narade, comme
à l'excercice , musique en tête et couverts,
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,;.¡llJal)tp :iVûns salné de tout cœur ces
nfps>ohnr+tP8 Plus qu'aucune autre
"Ill ^° lr>crn-
;lf' "Pc;; du fr sai' qu'elle doit à nos
troupe du front Ellp est fière d'avoir pu
.pnte division de chasseurs
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9 novembre, le gouvernement roumain du
général Coanda, nouvellement formé après
la démission de Marghiloman, a adressé, à
l'instigation de l'Entente. un ultimatum à
l'armée de Mackensen ; celle-ci devait quit-
ter le pays dans les 24 heures. Il semble
qu'en raison de la forme insolite et bles-
sante de cet ultimatum, et à cause de l'im-
possibilité d'évacuer d'un pays comme la
Roumanie 150.000 hommes en 24 heures,
Mackensen n'ait pas répondu, d'une façon
formelle, qu'il ait seulement fait dire que
le repli était commencé et qu'il continue-
rait mithodiquement. Le 9 novembre sous
le commandement suprême du général Ber-
thelot, les troupes de l'Entente venues de
Bulgarie, ont franchi le Danube et elles ont
occupé le territoire roumain. Il y a eu quel-
ques engagements insignifiants entre ces
troupes et les détachements allemands qui
se repliaient et qui avaient naturellement le
plus grand intérêt à ne pas livrer de nou-
veaux combats,lesquels auraient compromis
leur retraite. Il n'y a pas eu d engagements
entre les troupes roumaines et les troupes
allemandes. Il faut s'attendre d'ici à quel-
ques jours. à la complète évacuation de la
Roumanie par le reste de l'armée Macken-
sen. Dans un radiogramme du 10 novem-
bre, le général Berthelot demandait à toute
la population roumaine, et aux non 'combat-
tants eux aussi, en se servant des expres-
sions les plus haineuses, de se joindre aux
troupes de l'Entente pour chasser les op-
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pouvons protester avec la plus grande
énergie contre les déclarations de Berthe-
lot. en attendant de prochaines et plus am-
ples explications. Le général feld-maréchal
von Mackensen se trouve à Hermannstadt
au milieu de ses troupes et il y restera,
jusqu'à ce que l'évacuation soit terminée.
— München-Augsburger Abendzeitung,
22.11. ,
La libération des prisonniers de guerre.
.- De Berlin, 21 novembre. (Wolff officiel).
Dans leur enthousiasme pour l'égalité et
la justice, et sans se rendre compte des
conséquences de leurs actes, beaucoup de
conseils de soldats ont mis en liberté les
prisonniers de guerre, après avoir désarmé
et renvoyé les troupes qui les gardaient.
Depuis lors la ville et la campagne sont en-
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lés, ils volent et ils pillent. Les moyens de
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ces prisonniers sont perdus pour la démo-
bilisation et pour le trafic public déjà ex-
taordinairement restreint. Aussi tout le per-
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frais de leur entretien. Le rapatriement des
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équipes allemandes. Il est impossible de re-
noncer à surveiller les prisonniers. En
exécution du décret du ministère de la
guerre,les troupes chargées de cette surveil-
lance reçoivent depuis le 9 novembre, un
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jour. C'est un devoir absolu pour tous les
conseils des ouvriers et des f:on""ts de main-
tenir ce service de surveillance des
prisonniers de guerre. Seule l'applica-
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par le même principe, sur le transport des
prisonniers de guerre, nous préservera de
l'anarchie et nous permettra d'observer les
clauses qui nous sont imposées, ce qui est
une des conditions pour que soit garantie
l'existence de la république démocratique
et socialiste allemande. — Frankfurter Zei-
tung et autres journaux, 22.11.
DEMOBILISATION
Les difficultés de Berlin. — Berlin aura
à faire face aux difficultés les plus grandes,
pendant la période de démobilisation. Il
faut s'attendre à l'arrivée de 500.000 hom-
mes. Il ne sera possible de les alimenter
qu'en perfectionnant les cuisines populaires.
Des approvisionnements, fournis en partie
sur des disponibilités de l'intendance, sont
assurés pour trois à quatre semaines
On compte qu'il viendra environ 250.000
hommes à Berlin, qui n'ont personne pour
les recevoir, et qu'il faudra abriter passagè-
rement. 5.000 seront logés dans des hôtels
10.000 dans des pensions de famille et au-
tres établissements du même genre, 150.000
dans des écoles, des édifices publics, des
fabriques, chez des particuliers. On ne ré-
quisitionnera pas d'abord les maisons par-
ticulières ; on compte sur une offre spon-
tanée d'un nombre d'abris suffisant. Aux
abords des gares un local spécial sera amé-
nagé pour recevoir les soldats à leur arri-
vée. Ils toucheront là un premier billet de
logement, valable pour un jour. Ils s'en
serviront pour se rendre à des quartiers où
se fera le tri. Ils seront libérés, renvoyés
à l'autorité militaire, ou s'ils sont déjà en
congé, confiés aux soins de l'administration
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let de logement et des cartes d'alimentation,
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