Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 novembre 1918 24 novembre 1918
Description : 1918/11/24 (N997). 1918/11/24 (N997).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497489
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
U GUERRE
T Sr DES
:JltS ÉTRANGÈRES
N° 997
Paris, 24 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
te L'ARMISTICE
Leur retour ! » rsous ce titre]. — Une
■WUl' uexjT nH ma"le é^reirit nos cœurs en
Venir Parmi, nous. Combien
"i,ii]!rifrns~n°us l'avenir. lors des
"r:l¡¡lje es ^Urs d'août 1914, quand l'Al-
erltière dressait son corps puis-
^<1 e se mouillent, hélas ! lorsque
',Ol i jours qui nous sem-
%• PAntains avec la tristesse pré-
JrHe j ait l'enthousiasme et la con-
ili j o r>r^Kll
!'>Ilùe Ul un rewur désordonné,
W i116 une f„!N. à travers la patrie dé-
W Privép, à travers la patrie dé-
:r;rlleflcelvee d son empereur. Poincaré,
y^le et A Foch préparent leur entrée
jouro Metz et à Strasbourg. Dans
français pénétreront
i s CItés rhénanes si orgueilleuses na-
if're &l douin S?"seJ aujourd'hui. Ils éta-
le Postes de surveillance à Co-
gne s <*e Pont Hohenzol-lern qui ne mé-
x '• ri i h le Pont Hohenzollern qui ne mé-
Se porter Son nom. Sur ce pont,
,:'sés avam ^^nt. Nos soldats y sont
h unique pensée du prompt,
s des leurs. Ils sont mornes,
•l 4 r°les ri
î11 les changements et les
O form.vab) les' ils cherchent à re-
rie , , ,
rles traTf s de la patrie absente —
1 plus- Voilà le re-
ú s ! - braves, de nos chers combat-
Os br ves, de nos chers combat-
è oUs aVons été trop confiants en
CpfQ fut longtemps notre plus
fautQ io combat inégal que nous
!'-rnk^Araïo ?ar la supériorité de nos
h éé.yasés par la supériorité de nos
sé l au H?ssu-s J de nos forces, mais
: r J}qtl'j aU-dessus' des forces morales
front N Que de forees militaires sur
.f !J fi IQ Us nous sommes fiés trop long-
.; trrL de nos guerriers et r-uus
'HérieureïL^rd 3ne. la patrie; dé-
trit rent n'était pas en me-
q Su or r plus longtemps les char-
/I1 a Le blocus anglais
'^s is°n dp «
S forces morales : nos
u l vint pas vaincus. Nous aurions
i 1' ) Voir
r irer dans le calme et dans
'J lhUl' Patrie dignement supporté
inévitnKîî i Mais cette consola-
Ous est refusée. S'ils ren-
;ii J^nant na^n î milieu d'un désordre
'I],' vOilà t de notre faute plus que de la
prelv 'il faut se dire dans les
■ifj\ ! es vo gUI accablent notre patrie
;I'' OS rt!i vOilà donc nos combattants
a J^Us "ges quatre années
i, ;Ja:erOf1s ") X~ les b.envenus ! Nous
Qu'ils soient les i envenus ! Nous
;I v X notre maigre morceau
tain nous plongerons nos regards dans
yeux fidèles ^aan 1' P r n0US' ont si
^nifempil é - s°yez les
rp lé la Ort. - Soyez les
sPauvr!et f chers soldats ! Si
•st nVeHez n
,st s le? Plls (-,n vainoueurs. la faute
• vous n'êtes pas vain-
cus et vos actions feront l'objet des récits
jusqu'aux temps les plus lointains. Vous
avez sauvé l'Allemagne qui vous accueille
avec amour dans votre misère profonde.
Oui, soyez les bienvenus ! - Kölnische
Volkszeitung, 16.11.
DEMOBILISATION
Grande-Bretagne. — Sous le titre :
« UNE POLITIQUE HARDIE ». — Il faut félici-
ter le ministère du travail d'avoir établi
un projet réellement hardi et généreux au
sujet du chômage pendant la période cri-
tique de transition. Ce (projet nous sem-
ble être un trait de vraie politique. Il peut
se faire qu'il coûte à l'Etat 30 millions.
Mais ce sera un très grand pas de fait
pour garantir chaque combattant et cha-
que salarié contre le danger d'une dé-
tresse ruineuse pendant cette période. A
l'égard des combattants, cela ne repré-
sente que le devoir évident de la commu-
nauté, si la gratitude envers eux est plus
qu'un vain mot ; et, en ce qui concerne la
population ouvrière, cela introduit un
puissant élément de stabilisation dans le
tourbillon du changement industriel. La
seule omission notable s'applique au cas
des officiers. On ne pouvait pas aisément
s'occuper d'eux daai§ ce projet. Il faudra
le faire cependant, et cela avec une égale
générosité. — (Ed.) Daily Chronicle, 20.11.
Allemagne. — Sous le titre : « Nos
soucis ». — Avec la conscience la plus su-
blime de leur devoir patriotique, les offi-
ciers et les fonctionnaires ont fait passer
partout, bien qu'à contre-cœur, leurs senti-
ments personnels et leurs sympathies après
les intérêts généraux du pays, montrant
ainsi que derrière les institutions' branlan-
tes de la vieille Allemagne, l'esprit alle-
mand n'avait rien perdu de sa vitalité. Cette
décision, l'une des plus glorieuses qui aient
été prises au cours de cette guerre, n'a pas
dissipé nos soucis; nous en avons quelques-
uns de plus depuis la. semaine dernière.
Nous avons toujours à régler deux problè-
mes menaçants, inséparables l'un de l'au-
tre : celui du ravitaillement et celui de
la démobilisation. Si nous réussissons —
comme nous l'espérons bien — à convaincre
l'armée que sa dislocation rapide et désor-
donnée causerait sa perte et la nôtre, le
résultat serait immense et même nous au-
rions la partie gagnée. Nous sommes prêts
à faire tous les sacrifices nécessaires pour
nos vaillants défenseurs ; mais ces sacrifi-
ces doivent être rationnels, et pratiques. Il
s'agit de procurer à ceux qui rentrent un
logement, du pain et du travail. Nous n'y
réussirons, que si le retour de nos troupes
se fait dans l'ordre le plus parfait. Il ne
faut pas que le soldat puisse s'imaginer qu'il
s'emparera à son retour, le cas échéant par
la force, de tout ce dont il aura besoin.
La conséquence la plus redoutable de telles
pratiques serait d'entraîner des famines.
Ceux qui pillent ne survivraient que d'un
jour à ceux qu'ils auraient pillés. Il faut
donc que nous réussissions à maintenir les
arrivages de vivres, à disposer des ressour-
ces nécessaires aux transports et au trafic,
à éviter l'encombrement sur les voies fer-
rées, dans les villes et dans les villages.
Si c'est le chaos qui remporte, la paix —
les exemples de la Russie et de l'Autriche-
Hongrie sont là pour le démontrer — sera
encore plus horrible et plus meurtrière que
la guerre. Un problème, moins urgent que
celui de la démobilisation, mais d'une im-
portance stratégique beaucoup plus consi-
dérable, c'est le problème de la reconstruc-
tion de l'Allemagne. Nous avons toujours
été hostiles aux tendances particularistes,
Ce n'est que maintenant par l'adjonction
de l'Autriche allemande à la République
d'Allemagne que s'achèvera l'œuvre d uni-
fication préparée par Bismarck, et qui est
une nécessité historique. La suprématie de
la Prusse disparaît, pour toujours, nous
l'espérons bien. L'Allemagne ne sera plus
gouvernée par la Prusse seule, qu'il s'a-
gisse de la Prusse de Guillaume II et de
Ludendorff ou de la Prusse de Haase ou de
Liebknecht. Au lieu de cette centralisation
prussienne qui a presque détruit l'unité
nationale, il faut, dans le plus bref délai
possible, l'égalité de droits - pour tous les
Etats allemands. C'est une des raisons, si
ce n'est pas la seule, pour que la prochaine
assemblée nationale ne soit pas réunie à
Berlin, pour que cette ville cesse d'être la
capitale de l'Allemagne. Comme il s'agit
ici d'une grande question nationale, il n'y
a pas à tenir compte des objections qui
pourraient être faites à ce déplacement de
la capitale, pas plus que des frais qu'il en-
traînera. Un autre problème, dont nous
avons à nous préoccuper aujourd'hui aussi,
c'est celui du rétablissement de la paix in-
térieure. La lutte entre les deux grands
partis politiques, les capitalistes conserva-
teurs et les socialistes libéraux continuera,
il faut même qu'elle continue. Jamais elle
n'aboutira à une entente cordiale. Toutes
les opinions sincères, — seuls ceux qui se
vendent sont des gredins — doivent être
admises en politique. Que l'on se garde
bien des persécutions politiques. II faut avoir
moins de confiance dans la vigueur de ses
poings et de son gosier que dans la force
immanente des grandes idées. Nous avons
tous commis, et nous commettrons tous des
erreurs, parce que nous sommes des hom-
mes. Ce n'est pas l'erreur qui est insup-
portable et odieuse dans la vie des hom-
mes ; c'est uniquement le geste de l'infail-
libilité. Laissons-nous guider par les
grands sentiments d'humanité qui planent
au-dessus de tous les partis, qui dominent
toutes les questions politiques et sociales ;
ayons présentes à l'esprit les correspon-
dances intimes des cœurs malgré les bar-
rières des partis et des Etats. (Dr Fritz En-
dres) München-Augsburger Abendzeitung,
11.11.
T Sr DES
:JltS ÉTRANGÈRES
N° 997
Paris, 24 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
te L'ARMISTICE
Leur retour ! » rsous ce titre]. — Une
■WUl' uexjT nH ma"le é^reirit nos cœurs en
Venir Parmi, nous. Combien
"i,ii]!rifrns~n°us l'avenir. lors des
"r:l¡¡lje es ^Urs d'août 1914, quand l'Al-
erltière dressait son corps puis-
^<1 e se mouillent, hélas ! lorsque
',Ol i jours qui nous sem-
%• PAntains avec la tristesse pré-
JrHe j ait l'enthousiasme et la con-
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!'>Ilùe Ul un rewur désordonné,
W i116 une f„!N. à travers la patrie dé-
W Privép, à travers la patrie dé-
:r;rlleflcelvee d son empereur. Poincaré,
y^le et A Foch préparent leur entrée
jouro Metz et à Strasbourg. Dans
français pénétreront
i s CItés rhénanes si orgueilleuses na-
if're &l douin S?"seJ aujourd'hui. Ils éta-
le Postes de surveillance à Co-
gne s <*e Pont Hohenzol-lern qui ne mé-
x '• ri i h le Pont Hohenzollern qui ne mé-
Se porter Son nom. Sur ce pont,
,:'sés avam ^^nt. Nos soldats y sont
h unique pensée du prompt,
s des leurs. Ils sont mornes,
•l 4 r°les ri
î11 les changements et les
O form.vab) les' ils cherchent à re-
rie , , ,
rles traTf s de la patrie absente —
1 plus- Voilà le re-
ú s ! - braves, de nos chers combat-
Os br ves, de nos chers combat-
è oUs aVons été trop confiants en
CpfQ fut longtemps notre plus
fautQ io combat inégal que nous
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sé l au H?ssu-s J de nos forces, mais
: r J}qtl'j aU-dessus' des forces morales
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.f !J fi IQ Us nous sommes fiés trop long-
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'HérieureïL^rd 3ne. la patrie; dé-
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q Su or r plus longtemps les char-
/I1 a Le blocus anglais
'^s is°n dp «
S forces morales : nos
u l vint pas vaincus. Nous aurions
i 1' ) Voir
r irer dans le calme et dans
'J lhUl' Patrie dignement supporté
inévitnKîî i Mais cette consola-
Ous est refusée. S'ils ren-
;ii J^nant na^n î milieu d'un désordre
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prelv 'il faut se dire dans les
■ifj\ ! es vo gUI accablent notre patrie
;I'' OS rt!i vOilà donc nos combattants
a J^Us "ges quatre années
i, ;Ja:erOf1s ") X~ les b.envenus ! Nous
Qu'ils soient les i envenus ! Nous
;I v X notre maigre morceau
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yeux fidèles ^aan 1' P r n0US' ont si
^nifempil é - s°yez les
rp lé la Ort. - Soyez les
sPauvr!et f chers soldats ! Si
•st nVeHez n
,st s le? Plls (-,n vainoueurs. la faute
• vous n'êtes pas vain-
cus et vos actions feront l'objet des récits
jusqu'aux temps les plus lointains. Vous
avez sauvé l'Allemagne qui vous accueille
avec amour dans votre misère profonde.
Oui, soyez les bienvenus ! - Kölnische
Volkszeitung, 16.11.
DEMOBILISATION
Grande-Bretagne. — Sous le titre :
« UNE POLITIQUE HARDIE ». — Il faut félici-
ter le ministère du travail d'avoir établi
un projet réellement hardi et généreux au
sujet du chômage pendant la période cri-
tique de transition. Ce (projet nous sem-
ble être un trait de vraie politique. Il peut
se faire qu'il coûte à l'Etat 30 millions.
Mais ce sera un très grand pas de fait
pour garantir chaque combattant et cha-
que salarié contre le danger d'une dé-
tresse ruineuse pendant cette période. A
l'égard des combattants, cela ne repré-
sente que le devoir évident de la commu-
nauté, si la gratitude envers eux est plus
qu'un vain mot ; et, en ce qui concerne la
population ouvrière, cela introduit un
puissant élément de stabilisation dans le
tourbillon du changement industriel. La
seule omission notable s'applique au cas
des officiers. On ne pouvait pas aisément
s'occuper d'eux daai§ ce projet. Il faudra
le faire cependant, et cela avec une égale
générosité. — (Ed.) Daily Chronicle, 20.11.
Allemagne. — Sous le titre : « Nos
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blime de leur devoir patriotique, les offi-
ciers et les fonctionnaires ont fait passer
partout, bien qu'à contre-cœur, leurs senti-
ments personnels et leurs sympathies après
les intérêts généraux du pays, montrant
ainsi que derrière les institutions' branlan-
tes de la vieille Allemagne, l'esprit alle-
mand n'avait rien perdu de sa vitalité. Cette
décision, l'une des plus glorieuses qui aient
été prises au cours de cette guerre, n'a pas
dissipé nos soucis; nous en avons quelques-
uns de plus depuis la. semaine dernière.
Nous avons toujours à régler deux problè-
mes menaçants, inséparables l'un de l'au-
tre : celui du ravitaillement et celui de
la démobilisation. Si nous réussissons —
comme nous l'espérons bien — à convaincre
l'armée que sa dislocation rapide et désor-
donnée causerait sa perte et la nôtre, le
résultat serait immense et même nous au-
rions la partie gagnée. Nous sommes prêts
à faire tous les sacrifices nécessaires pour
nos vaillants défenseurs ; mais ces sacrifi-
ces doivent être rationnels, et pratiques. Il
s'agit de procurer à ceux qui rentrent un
logement, du pain et du travail. Nous n'y
réussirons, que si le retour de nos troupes
se fait dans l'ordre le plus parfait. Il ne
faut pas que le soldat puisse s'imaginer qu'il
s'emparera à son retour, le cas échéant par
la force, de tout ce dont il aura besoin.
La conséquence la plus redoutable de telles
pratiques serait d'entraîner des famines.
Ceux qui pillent ne survivraient que d'un
jour à ceux qu'ils auraient pillés. Il faut
donc que nous réussissions à maintenir les
arrivages de vivres, à disposer des ressour-
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rées, dans les villes et dans les villages.
Si c'est le chaos qui remporte, la paix —
les exemples de la Russie et de l'Autriche-
Hongrie sont là pour le démontrer — sera
encore plus horrible et plus meurtrière que
la guerre. Un problème, moins urgent que
celui de la démobilisation, mais d'une im-
portance stratégique beaucoup plus consi-
dérable, c'est le problème de la reconstruc-
tion de l'Allemagne. Nous avons toujours
été hostiles aux tendances particularistes,
Ce n'est que maintenant par l'adjonction
de l'Autriche allemande à la République
d'Allemagne que s'achèvera l'œuvre d uni-
fication préparée par Bismarck, et qui est
une nécessité historique. La suprématie de
la Prusse disparaît, pour toujours, nous
l'espérons bien. L'Allemagne ne sera plus
gouvernée par la Prusse seule, qu'il s'a-
gisse de la Prusse de Guillaume II et de
Ludendorff ou de la Prusse de Haase ou de
Liebknecht. Au lieu de cette centralisation
prussienne qui a presque détruit l'unité
nationale, il faut, dans le plus bref délai
possible, l'égalité de droits - pour tous les
Etats allemands. C'est une des raisons, si
ce n'est pas la seule, pour que la prochaine
assemblée nationale ne soit pas réunie à
Berlin, pour que cette ville cesse d'être la
capitale de l'Allemagne. Comme il s'agit
ici d'une grande question nationale, il n'y
a pas à tenir compte des objections qui
pourraient être faites à ce déplacement de
la capitale, pas plus que des frais qu'il en-
traînera. Un autre problème, dont nous
avons à nous préoccuper aujourd'hui aussi,
c'est celui du rétablissement de la paix in-
térieure. La lutte entre les deux grands
partis politiques, les capitalistes conserva-
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il faut même qu'elle continue. Jamais elle
n'aboutira à une entente cordiale. Toutes
les opinions sincères, — seuls ceux qui se
vendent sont des gredins — doivent être
admises en politique. Que l'on se garde
bien des persécutions politiques. II faut avoir
moins de confiance dans la vigueur de ses
poings et de son gosier que dans la force
immanente des grandes idées. Nous avons
tous commis, et nous commettrons tous des
erreurs, parce que nous sommes des hom-
mes. Ce n'est pas l'erreur qui est insup-
portable et odieuse dans la vie des hom-
mes ; c'est uniquement le geste de l'infail-
libilité. Laissons-nous guider par les
grands sentiments d'humanité qui planent
au-dessus de tous les partis, qui dominent
toutes les questions politiques et sociales ;
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