Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 novembre 1918 17 novembre 1918
Description : 1918/11/17 (N990). 1918/11/17 (N990).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449741d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
~DE LA GUERRE
ET DES 1' rI ;
RES ÉTRANGÈRES
iS° 090
Paris, 17 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1\jlJllU jJJLITAIHlS 1
Grande-Bre ))1U'40BILTSAT10N 1
~'tur ,reta.\Jne. - Le 12 novembre, le
~"l"ui, ts a fait a la Chambre des
~'s'» i, vui £ , t d' un y.al! de d-nioijiii-
~X, ont "Oh,a les na;:)saes p .111ClpaUX
~- bt¡¡C¡" on !\.eJ!t a été nomme contro-
sation et de la partie civile de la demo-
ue î' et u© tn reWBUiUîJ«*uon. Le Mi-
de demobilisa nomme une commis-
de démobilisation sous la présidence de
dames Stevenson Des dispositions ont
tionnaires du travail Un billet de che-
de ler .a.lUIl sera donné à toute per-
à change lÍ 'auresse en vue de
soit UUx UluiMj, soit !Jour la ma-
rner tlJr. l, UfllJée et p0Ur la soit
err "s Ses foyers soit prendre un
~11 ère que tous les ouvriers, qui pour
~¡'J\ ? ¡).z¡ûr:lut.ques ont occupé un em-
t-ques rendront compte de
munitions , se rendront compte de
e'laçoi •? à ce qu'ils rentrent
de façon à ne pas se substituer
ouvriers qui dépendent de leur enu
de prendre - Le gouvernement a dé-
se qui pourrait se produire au cours
quelques mois à venir , et de donner des
de chômage. Le système sera
~pendant : six mois pour les ou-
civils et pendant douze mois après la
~sation pour les soldats. Le taux
pour catégorie sera 24 sh. par se-
"tf:S r"()C des indimnités supplé-
pour les enfants à charge.
gouvernement a adopté comme PI IIl-
~"I. ;'I¡./}ta.l ,que la démobilisation,
par Ir.s' besoins militaires, doit être
les nécessités industrielles et de
jr ( IOIl3 (v< re s,>ciaL En ce
~'Ife se ra la masse des soldats, la règle
r' va que (\ôn que (,es postes at-
venir Idl,Ollt aVant ceux qui n'ont
venir déterminé Le ministre du
prépare une liste de classement de
groupes industriels. en les P!a"
r' (i,e <1,hrinô i ance n^ionale pla-
ordre d'importance nationale au
de paix naHonmen
de vue de la réorganisation, sur une
des industries essentielles du
ance a,>l,0rnmF>^ 101"103' lIne cer-
que groupe , on donnera la
sera 1 01) mmes mariés, et une cer-
tion de chacun des contin-
sera composée d'hommes ayant par-
et d'hommes dont opérations
d'hommes dont l'engagement
ont Ilf> Les Soldat", auront droit
de congé pendant lesquels ils
et leurs olrlr. IOllrs indomnités dp
~v!i les hf)1'I) allof>Citions. A J'exniration
les hommes seront définitivement
des démo- .";Clrté que le nombre
s et les corps
expéditionnaires. Le gouvernement pren-
dra toutes les mesures possibles pour dé-
mobiliser l'armée dans le plus bref délai.
Le projet envisage le maintien au delà des
mers d'une armée d'occupation et des ca-
dres nécessaires. Un projet a été préparé
pour donner aux anciens soldats des faci-
lités spéciales pour acquérir des terres
de petites fermes ou de petites maisons
avec jardins. Le gouvernement a accepté
comme principe général et pendant une
année que des postes permanents du servi-
ce civil soient réservés aux anciens officiers
et aux anciens soldats. Le gouvernement
reconnaît en outre qu'il doit aider au rapa-
triement des familles des sujets britanni-
ques des colonies qui ont participé à la
guerre. — Times, 13.11.
Allemagne. — Sous le titre : « LES PA-
TRONS S'OCCUPENT DE NOS SOLDATS ». — Co-
logne, 10 novembre : A la séance d'hier,
organisée par le président von Starck et le
bourgmestre Adenauer et présidée par le
directeur général Grosse, les entrepre-
neurs de l'industrie de l'armement de Co-
logne et des environs avaient été convo-
qués. Tout le monde est tombé d'accord
sur les principes. Le directeur général
Becker a exposé que l'on s'était représen-
té la démobilisation sous une autre forme,
et que c'était pour l'industrie un devoir
d'honneur de faciliter par tous les moyens
la reprise du travail, en acceptant pour la
période de soudure les sacrifices néces-
saires. Le membre du conseil des mines
Zörner a déclaré, au milieu de l'approba-
tion générale, que l'union métallurgique
s'est engagée à occuper ses ouvriers au
moins pendant, quinze jours après la si-
gnature de l'armistice. Il a émis l'espoir
qu'un tel exemple serait suivi. Le bourg-
mestre Adenauer a exposé que pour la né-
mode la plus prochaine, la situation était
vaiment mauvaise et pleine de dangers.
Ce n'est fis la faute du conseil des ou-
vriers et des soldats ou une conséquence
de mesures maladroites qu'ils peuvent
avoir édictées. Ce sont les événe-
mems qui sont responsables et qui
sont plus forts que la volonté des hom-
mes. Il dépend des propriétaires d'usines
de vouloir bien conjurer, dans une cer-
taine mesure, le danger et de faire les sa-
crifices d'argent nécessaires. Parmi les
soldats qui sont ,d('.i\ revenus du front et
dont, le nombre ne cesse d'augmenter,
bennrono «sont prêts à reprendre du tra-
vail. dès aujourd'hui. Il semble que la dé-
mobilisation s'effectue dans les conditions
les plus défavorables que l'on nuisse ima-
giner, et que les risques sont aussi sé-
rieux pour les patrons que pour les ou-
vriers. C'est pourquoi il faut que tous col-
laborent, avec les autorités, pour écarter
le danger. Les déclarations du bourgmes-
tre ont soulevé de vifs applaudissements et
nous pouvons en déduire que les milieux
industriels sont tout disposés à appuyer
sciemment ses propositions. Le président
a d'ailleurs confirmé cette hypothèse, en
déclarant que la grosse majorité des mai-
sons touchées par la circulaire publiée sur
la question avait donné son adhésion. -
Kölnische Zeitung, 10.11.
« PRUDENCE DANS L'ACTION. » — A notre
grande satisfaction nous apprenons que le
nombre des autorités de l'empire, des ecais,
des communes et de 1 industrie qui travail-
lent avec les ouvriers, la main dans la
main, augmente sans cesse et qu'elles pren-
nent les mesures susceptibles d'assurer du
travail aux soldats rentrant chez eux. Le
vaste programme exposé aux chefs des syn-
dicats par le sous-secrétaire d'Etat Bauer,
nous autorise à espérer que les autor.tés
compétentes traiteront, à fond et avec le
sérieux qui convient, la question des loge-
ments et de l'assistance aux ouvriers sans
travail. Nous ne devons pas nous dissimu-
ler que la rentrée de millions de soldais
dans la vie civile et l'arrêt soudain de l'in-
dustrie de l'armement soulèveront sans
doute les problèmes les plus difficiles que,
dans le domaine de l'économie politique,
un peuple ait jamais eu à résoudre. Il
faut trouver cependant des solutions rapi-
des et satisfaisantes, pour qu'une grande
misère soit épargnée pendant l'hiver qui
vient, à notre peuple pauvre en charbon. Le
danger est d'autant plus immédiat, que le
licenciement des troupes ne s'effectue pas
à l'allure modérée qui avait été pré-
vue, mais qu'il s'effectue rapidement
sans règle précise, par suite des circons-
tances. Les plans de démobilisation les plus
parfaits ne peuvent suffire aujourd'hui. Il
faut que les communes et l'industrie com-
blent les lacunes, en ayant le gentiment de
leur responsabilité et en faisant preuve
d'initiative. L'effet produit serait désas-
treux si les différents détenteurs de l'auto-
rité attendaient l'entrée en vigueur des rè-
glements ou la promulgation des ordon-
nances. Ce qu'il faut c'est satisfaire aux
exigences de l'heure, se hâter d'agir avec
prudence, constituer des offices d'embau-
chage immédiat pour que chaque soldat
trouve aussitôt à travailler dans son pays
et soit mis à l'abri de nouvelles péré-
grinations. Il faut absolument éviter que
la détresse économique n'accentue les trou-
bles politiques. L'homme qui va régulière-
ment à son travail assuré garantit le main-
tien de l'ordre public. Tout ouvrier sans
travail est un danger pour la société. —
Kölnische Zeitung, 10.11.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — LE PROGRAMME DU GOUVER-
NEMENT. — Quelque sympathique et bien
accueilli qu'il soit, le programme social et
économique du gouvernement est trop
ET DES 1' rI ;
RES ÉTRANGÈRES
iS° 090
Paris, 17 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1\jlJllU jJJLITAIHlS 1
Grande-Bre ))1U'40BILTSAT10N 1
~'tur ,reta.\Jne. - Le 12 novembre, le
~"l"ui, ts a fait a la Chambre des
~'s'» i, vui £ , t d' un y.al! de d-nioijiii-
~X, ont "Oh,a les na;:)saes p .111ClpaUX
~- bt¡¡C¡" on !\.eJ!t a été nomme contro-
sation et de la partie civile de la demo-
ue î' et u© tn reWBUiUîJ«*uon. Le Mi-
de demobilisa nomme une commis-
de démobilisation sous la présidence de
dames Stevenson Des dispositions ont
tionnaires du travail Un billet de che-
de ler .a.lUIl sera donné à toute per-
à change lÍ 'auresse en vue de
soit UUx UluiMj, soit !Jour la ma-
rner tlJr. l, UfllJée et p0Ur la soit
err "s Ses foyers soit prendre un
~11 ère que tous les ouvriers, qui pour
~¡'J\ ? ¡).z¡ûr:lut.ques ont occupé un em-
t-ques rendront compte de
munitions , se rendront compte de
e'laçoi •? à ce qu'ils rentrent
de façon à ne pas se substituer
ouvriers qui dépendent de leur enu
de prendre - Le gouvernement a dé-
se qui pourrait se produire au cours
quelques mois à venir , et de donner des
de chômage. Le système sera
~pendant : six mois pour les ou-
civils et pendant douze mois après la
~sation pour les soldats. Le taux
pour catégorie sera 24 sh. par se-
"tf:S r"()C des indimnités supplé-
pour les enfants à charge.
gouvernement a adopté comme PI IIl-
~"I. ;'I¡./}ta.l ,que la démobilisation,
par Ir.s' besoins militaires, doit être
les nécessités industrielles et de
jr ( IOIl3 (v< re s,>ciaL En ce
~'Ife se ra la masse des soldats, la règle
r' va que (\ôn que (,es postes at-
venir Idl,Ollt aVant ceux qui n'ont
venir déterminé Le ministre du
prépare une liste de classement de
groupes industriels. en les P!a"
r' (i,e <1,hrinô i ance n^ionale pla-
ordre d'importance nationale au
de paix naHonmen
de vue de la réorganisation, sur une
des industries essentielles du
ance a,>l,0rnmF>^ 101"103' lIne cer-
que groupe , on donnera la
sera 1 01) mmes mariés, et une cer-
tion de chacun des contin-
sera composée d'hommes ayant par-
et d'hommes dont opérations
d'hommes dont l'engagement
ont Ilf> Les Soldat", auront droit
de congé pendant lesquels ils
et leurs olrlr. IOllrs indomnités dp
~v!i les hf)1'I) allof>Citions. A J'exniration
les hommes seront définitivement
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s et les corps
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dra toutes les mesures possibles pour dé-
mobiliser l'armée dans le plus bref délai.
Le projet envisage le maintien au delà des
mers d'une armée d'occupation et des ca-
dres nécessaires. Un projet a été préparé
pour donner aux anciens soldats des faci-
lités spéciales pour acquérir des terres
de petites fermes ou de petites maisons
avec jardins. Le gouvernement a accepté
comme principe général et pendant une
année que des postes permanents du servi-
ce civil soient réservés aux anciens officiers
et aux anciens soldats. Le gouvernement
reconnaît en outre qu'il doit aider au rapa-
triement des familles des sujets britanni-
ques des colonies qui ont participé à la
guerre. — Times, 13.11.
Allemagne. — Sous le titre : « LES PA-
TRONS S'OCCUPENT DE NOS SOLDATS ». — Co-
logne, 10 novembre : A la séance d'hier,
organisée par le président von Starck et le
bourgmestre Adenauer et présidée par le
directeur général Grosse, les entrepre-
neurs de l'industrie de l'armement de Co-
logne et des environs avaient été convo-
qués. Tout le monde est tombé d'accord
sur les principes. Le directeur général
Becker a exposé que l'on s'était représen-
té la démobilisation sous une autre forme,
et que c'était pour l'industrie un devoir
d'honneur de faciliter par tous les moyens
la reprise du travail, en acceptant pour la
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Zörner a déclaré, au milieu de l'approba-
tion générale, que l'union métallurgique
s'est engagée à occuper ses ouvriers au
moins pendant, quinze jours après la si-
gnature de l'armistice. Il a émis l'espoir
qu'un tel exemple serait suivi. Le bourg-
mestre Adenauer a exposé que pour la né-
mode la plus prochaine, la situation était
vaiment mauvaise et pleine de dangers.
Ce n'est fis la faute du conseil des ou-
vriers et des soldats ou une conséquence
de mesures maladroites qu'ils peuvent
avoir édictées. Ce sont les événe-
mems qui sont responsables et qui
sont plus forts que la volonté des hom-
mes. Il dépend des propriétaires d'usines
de vouloir bien conjurer, dans une cer-
taine mesure, le danger et de faire les sa-
crifices d'argent nécessaires. Parmi les
soldats qui sont ,d('.i\ revenus du front et
dont, le nombre ne cesse d'augmenter,
bennrono «sont prêts à reprendre du tra-
vail. dès aujourd'hui. Il semble que la dé-
mobilisation s'effectue dans les conditions
les plus défavorables que l'on nuisse ima-
giner, et que les risques sont aussi sé-
rieux pour les patrons que pour les ou-
vriers. C'est pourquoi il faut que tous col-
laborent, avec les autorités, pour écarter
le danger. Les déclarations du bourgmes-
tre ont soulevé de vifs applaudissements et
nous pouvons en déduire que les milieux
industriels sont tout disposés à appuyer
sciemment ses propositions. Le président
a d'ailleurs confirmé cette hypothèse, en
déclarant que la grosse majorité des mai-
sons touchées par la circulaire publiée sur
la question avait donné son adhésion. -
Kölnische Zeitung, 10.11.
« PRUDENCE DANS L'ACTION. » — A notre
grande satisfaction nous apprenons que le
nombre des autorités de l'empire, des ecais,
des communes et de 1 industrie qui travail-
lent avec les ouvriers, la main dans la
main, augmente sans cesse et qu'elles pren-
nent les mesures susceptibles d'assurer du
travail aux soldats rentrant chez eux. Le
vaste programme exposé aux chefs des syn-
dicats par le sous-secrétaire d'Etat Bauer,
nous autorise à espérer que les autor.tés
compétentes traiteront, à fond et avec le
sérieux qui convient, la question des loge-
ments et de l'assistance aux ouvriers sans
travail. Nous ne devons pas nous dissimu-
ler que la rentrée de millions de soldais
dans la vie civile et l'arrêt soudain de l'in-
dustrie de l'armement soulèveront sans
doute les problèmes les plus difficiles que,
dans le domaine de l'économie politique,
un peuple ait jamais eu à résoudre. Il
faut trouver cependant des solutions rapi-
des et satisfaisantes, pour qu'une grande
misère soit épargnée pendant l'hiver qui
vient, à notre peuple pauvre en charbon. Le
danger est d'autant plus immédiat, que le
licenciement des troupes ne s'effectue pas
à l'allure modérée qui avait été pré-
vue, mais qu'il s'effectue rapidement
sans règle précise, par suite des circons-
tances. Les plans de démobilisation les plus
parfaits ne peuvent suffire aujourd'hui. Il
faut que les communes et l'industrie com-
blent les lacunes, en ayant le gentiment de
leur responsabilité et en faisant preuve
d'initiative. L'effet produit serait désas-
treux si les différents détenteurs de l'auto-
rité attendaient l'entrée en vigueur des rè-
glements ou la promulgation des ordon-
nances. Ce qu'il faut c'est satisfaire aux
exigences de l'heure, se hâter d'agir avec
prudence, constituer des offices d'embau-
chage immédiat pour que chaque soldat
trouve aussitôt à travailler dans son pays
et soit mis à l'abri de nouvelles péré-
grinations. Il faut absolument éviter que
la détresse économique n'accentue les trou-
bles politiques. L'homme qui va régulière-
ment à son travail assuré garantit le main-
tien de l'ordre public. Tout ouvrier sans
travail est un danger pour la société. —
Kölnische Zeitung, 10.11.
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QUESTIONS ÉCONOMIQUES
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