Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 novembre 1918 12 novembre 1918
Description : 1918/11/12 (N986)-1918/11/13. 1918/11/12 (N986)-1918/11/13.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449737h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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I DE rA Guerre
DR8
1 TRA.NGÈFn:s
-
NU 986
Paris, 12-13 novembre 1918.
nUetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'UTIOS MILITAIRES
thp ,PI\o OCCIDENTAL
: Sous le titre :
1 PrS A Kol'est. » - Une ba-
,nflait rage sur notre
« TAAngleterre réussira-
,r:e e de ses all~s. à briser la ré-
que"'s OPPos-ons à sa volonté de
'itollt ennem jusqu'au jour quand
!rréa^bles? o^n j?pte que leurs projets
1 àn Nous avons donné une
t. NOIl , à. notre front, en nous re-
rJilions forçons l'ennemi à attaquer
IS perJ TTédLu ÏA e l'avance, nous lui
'rahi t Nos troupes in-
W. Us Vive t; r à n°t+re reconnais-
, à notre reconnais-
rrlfJtiileS VIve. Si le pays a traversé une
cette crise est aujourd'hui ter-
"& ers Or oration de nombreuses
*ui z
et de &tz sensib:eornent renforcé
..e résistî n? Physique de nos
S Mnral s'et. extraordinaire.
et epuis que sont connues les
, L'^i ne ladlreté, de nos ennemis.
peu de progrès.
fie pas de prisonniers. La
®*même reconnaît la
rj?-n°s trni i!^s [suivent de nom-
'Vi pruntées aux jour-
'ais "nglais italiens du 14 au
c- L s -Ce n est pas l'armée seu-
iSfS ?asl, a!"mée seu-
-,\,; V r &UIU nos ou-
le qui onînîi rQlt à notre recon-
Ilf ,f Peuple allemand
Il V ernenelit se rendent' bien
de la force r'trPleetont s'ils doivent, oui ou
nDt v les L doivent, oui ou
ennémi 9dltlons d'armistice
p.
îCceî wLer- S'il wGîî 1 ne nous force
f ?lt' nous orga-
r%^n°uveaii front au sud et le
r ¡ i al tiem La revue de Lon-
,,:JIJ(' tOUt Stalesnwn écrit que l'hiver
\, :, ini
PS sont liguées.
d es déraillances er oissantes
:;: lilq et een envisage la situa-
IJ Proce ^Allernagne serait au
f O PPOCI
n, POur continuer la
1,1 1 enients peuvent pp
li 'V
fant que l'infé-
h filin m ent ,que le front.
LcolonPi Von der Osten
i ?nisch-\Wv\ e*t,f7a?iin sche Zeilunç7,
P
1 e d
lî fenrU les i grandes attaques dé-
°Vîrn^)re avec une
I101l'e s'tua Par Plnsieurs armées
Vn >ific>ue nh,n S from occi-
ns nlus difncile. D'impor-
lignes avaient
res Jours-,(. pour rétablir
1 leurs secteurs du front où
l'ennemi avait profondément pénétré. Au-
jourd'hui c'est une nouvelle poche qui se
forme au centre, sur le front Cambrai-St-
Quentin où l'ennemi a toujours essayé d'o-
pérer la percée principale. Cette poche se
creuse dans la direction Bavai-Maubeuge. Il
importe que nous nous en rendions bien
compte Si nous avons pu. grâce à la vail-
lance incomparable de nos troupes, mettre
de l'ordre dans la bataille défensive et dans
le repli de nos armées, notre situation sur
le front occidental est plus critique qu'elle
ne l'a jamais été. Elle restera critique tant
que l'ennemi aura la force et les moyens
de continuer ses vigoureuses attaques. Tout
récemment encore une partie de la presse
allemande s'est efforcée de nous cacher la
gravité de notre situation — gravité qui ne
s'explique pas seulement par l'ensemble des
événements et par l'effondrement de nos
alliés, mais aussi nar les conditions extrê-
mement difficiles dans lesquelles nous nous
battons sur le front occidental, et il semble
que dans certains milieux l'expérience du
passé n'ait pas suffi à mettre, un terme if
un invraisemblable optimisme. Ceux-là sont
vraiment sans excuse qui essaient de trans-
former en victoires pour l'A'lemagne les
événements militaires de l'Ouest et qui
parlent du « sang inutilement versé à flots »
par nos ennemis. Les ennemis subissent
en effet de terribles pertes, mais nous en
subissons nous aussi et nous ne pouvons
malheureusement pas dire que leurs ter-
ribles attaques restent sans résultats. Une
percée décisive et une catastrophe militaire
ont pu être évitées jusqu'à présent, ce qui
est autant de gagnd, et nous espérons bien
qu'elles pourront aussi être évitées à l'ave-
nir. Mais nous ne saurions trouver là un
motif d'excuse pour les' généraux panger-
manistes. comme le général de division
Keim dans la Deutsche Zeitunq qui, avec
une légèreté inouïe, nous servent toujours
les refrains d'ajutrefois. M. Keim déplore
la « dispersion » de nos unités de com-
bat. alors que la décision devait interve
sur le front occidental. Il n'a pas complè-
tement tort sans doute. Mais Ce qui est
inouï, c'est qu'on veuille faire croire au
peuple aujourd'hui que c'est sur le désir
des politiciens et non par suite des exigen-
ces des autorités militaires de l'école Lu-
dendorff que toutes ces expéditions politico-
militaires ont été entreprises. M. Keim in-
terprète très mal les signes des temps, en
soulevant de telles discussions, qu'il vaudrait
mieux éviter en ces temps de tristesse. En
voilà assez. Sur le front occidental et ail-
leurs il faut que nous tenions compté des
forces qui restent à notre disposition. De-
puis le 1er novembre, nos ennemis ont réus-
si à refouler notre front, aux deux ailes.
En Belgique, nous nous sommes repliés
partout de la Lys sur l'Escaut, si bien que
Gand se trouve maintenant sur la ligne
de bataille, malheureusement. Les ennemis
se heurteront à de grosses difficultés sur
'a ligne de l'Escaut. A l'aile gauche, les
Américains en liaison avec les Français ont
remporté entre .l'Aisne et la Meuse un
important succès. En pénétrant dans nos
positions de l'ouest de la Meuse, ils ont
forcé notre commandement à repuer le
saillant que formait notre front au sud de
Vouziers. Le front va maintenant de Re-
thel vers l'Est il passe à environ 15 kilom-
au nord de Grandpré, puis il rejoint la
Meuse, en s'inclinant vers le Sud-Est. Nous
avons ainsi abandonné à l'ennemi des crê-
tes importantes, qui verrouillaient les pas-
sages sur l'Aisne à Vouziers et les hauteurs
de Busancy. Celles-ci d'après le communi-
qué américain dominent la voie ferrée
Montmédy-Longuyon. La position d'attaque
des Alliés à notre aile gauche (on sait que
le pivot de tout notre front se trouve dans
le secteur de Metz) se trouve ainsi singu-
lièrement renforcée. Toutefois la rectifica-
tion de notre front a assuré la continuité
de notre ligne. Le secteur qui s'étend entre
l'Escaut et le canal de l'Oise à la Sambre
est le théâtre des attaques énormes que les
Anglais et les Français ont commencées le
4 novembre. Le front allemand a été re-
foulé du sud-est de Valenciennes, au delà
de l'Aunelle et du Quesnoy. Nous avons dû
abandonner à l'ennemi une partie du bois
de Mormal. Ce qui est plus important en-
core c'est que l'ennemi a franchi le canal
au. sud de Catillon, qu'il a pris pied à l'est
de ce cours d'eau et. qu'il s'est déployé.
Mais le communiqué allemand nous ap-
prend que malgré ces pénétrations des en-
nemis dans nos lignes, qu'il nous faut pren-
dre au sérieux, nous avons partout arrêté
son avance à temps. Nos adversaires n'ont
surtout pas réussi à tirer de gros bénéfices
stratégiques de leurs succès tactiques. Et
c'est là aujourd'hui le seul point de vue
décisif. — Frankfurter Zeitung. 6.11.
DEMOBILISATION
Allemagne. — Sous le titre : « Les
LOuiiuJiS TACHES DE LA DEMOBILISATION ». —
Des millions d'ouvriers s'inquiètent au-
juurd'Hui de savoir ce qu'il adviendra
d'eux, au point de vue économique, après
la démobilisation. Les dispositions prises
pour que la transition de l'etat de guerre
à l'état de paix s opere avec methode ne
manqueront pas d'être intéressantes, dans
cette période où de grosses questions puli-
tiques sont à l'ordre du jour. L'ordre de
démobilisation prévu par le ministre de la
Guerre présupposait une paix après vic-
toire et il a été pratiquement dépassé par
les événements. Le succès de la démobili-
sation dépend de la possibilité, lors du pas-
sage du pied de guerre au pied de paix.
d'assurer du travail aux soldats du front
et de l'intérieur qui seront libérés. Cette
tâche incombe à l'office économique char-
gé de prendre les mesures politico-écono-
miques. Le directeur de la section de dé-
mobilisation est le sous-secrétaire d'Etat
Dr Auguste Müller. Il agit en collabora-
tion étroite avec l'office du travail qui doit
I DE rA Guerre
DR8
1 TRA.NGÈFn:s
-
NU 986
Paris, 12-13 novembre 1918.
nUetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'UTIOS MILITAIRES
thp ,PI\o OCCIDENTAL
: Sous le titre :
1 PrS A Kol'est. » - Une ba-
,nflait rage sur notre
« TAAngleterre réussira-
,r:e e de ses all~s. à briser la ré-
que"'s OPPos-ons à sa volonté de
!rréa^bles? o^n j?pte que leurs projets
1 àn Nous avons donné une
t. NOIl , à. notre front, en nous re-
rJilions forçons l'ennemi à attaquer
IS perJ TTédLu ÏA e l'avance, nous lui
'rahi t Nos troupes in-
W. Us Vive t; r à n°t+re reconnais-
, à notre reconnais-
rrlfJtiileS VIve. Si le pays a traversé une
cette crise est aujourd'hui ter-
"& ers Or oration de nombreuses
*ui z
et de &tz sensib:eornent renforcé
..e résistî n? Physique de nos
S Mnral s'et. extraordinaire.
et epuis que sont connues les
, L'^i ne ladlreté, de nos ennemis.
peu de progrès.
fie pas de prisonniers. La
®*même reconnaît la
rj?-n°s trni i!^s [suivent de nom-
'Vi pruntées aux jour-
'ais "nglais italiens du 14 au
c- L s -Ce n est pas l'armée seu-
iSfS ?asl, a!"mée seu-
-,\,; V r &UIU nos ou-
le qui onînîi rQlt à notre recon-
Ilf ,f Peuple allemand
Il V ernenelit se rendent' bien
de la force
nDt v les L doivent, oui ou
ennémi 9dltlons d'armistice
p.
îCceî wLer- S'il wGîî 1 ne nous force
f ?lt' nous orga-
r%^n°uveaii front au sud et le
r ¡ i al tiem La revue de Lon-
,,:JIJ(' tOUt Stalesnwn écrit que l'hiver
\, :, ini
PS sont liguées.
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:;: lilq et een envisage la situa-
IJ Proce ^Allernagne serait au
f O PPOCI
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1,1 1 enients peuvent pp
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h filin m ent ,que le front.
LcolonPi Von der Osten
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1 e d
lî fenrU les i grandes attaques dé-
°Vîrn^)re avec une
I101l'e s'tua Par Plnsieurs armées
Vn >ific>ue nh,n S from occi-
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res Jours-,(. pour rétablir
1 leurs secteurs du front où
l'ennemi avait profondément pénétré. Au-
jourd'hui c'est une nouvelle poche qui se
forme au centre, sur le front Cambrai-St-
Quentin où l'ennemi a toujours essayé d'o-
pérer la percée principale. Cette poche se
creuse dans la direction Bavai-Maubeuge. Il
importe que nous nous en rendions bien
compte Si nous avons pu. grâce à la vail-
lance incomparable de nos troupes, mettre
de l'ordre dans la bataille défensive et dans
le repli de nos armées, notre situation sur
le front occidental est plus critique qu'elle
ne l'a jamais été. Elle restera critique tant
que l'ennemi aura la force et les moyens
de continuer ses vigoureuses attaques. Tout
récemment encore une partie de la presse
allemande s'est efforcée de nous cacher la
gravité de notre situation — gravité qui ne
s'explique pas seulement par l'ensemble des
événements et par l'effondrement de nos
alliés, mais aussi nar les conditions extrê-
mement difficiles dans lesquelles nous nous
battons sur le front occidental, et il semble
que dans certains milieux l'expérience du
passé n'ait pas suffi à mettre, un terme if
un invraisemblable optimisme. Ceux-là sont
vraiment sans excuse qui essaient de trans-
former en victoires pour l'A'lemagne les
événements militaires de l'Ouest et qui
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par nos ennemis. Les ennemis subissent
en effet de terribles pertes, mais nous en
subissons nous aussi et nous ne pouvons
malheureusement pas dire que leurs ter-
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ont pu être évitées jusqu'à présent, ce qui
est autant de gagnd, et nous espérons bien
qu'elles pourront aussi être évitées à l'ave-
nir. Mais nous ne saurions trouver là un
motif d'excuse pour les' généraux panger-
manistes. comme le général de division
Keim dans la Deutsche Zeitunq qui, avec
une légèreté inouïe, nous servent toujours
les refrains d'ajutrefois. M. Keim déplore
la « dispersion » de nos unités de com-
bat. alors que la décision devait interve
sur le front occidental. Il n'a pas complè-
tement tort sans doute. Mais Ce qui est
inouï, c'est qu'on veuille faire croire au
peuple aujourd'hui que c'est sur le désir
des politiciens et non par suite des exigen-
ces des autorités militaires de l'école Lu-
dendorff que toutes ces expéditions politico-
militaires ont été entreprises. M. Keim in-
terprète très mal les signes des temps, en
soulevant de telles discussions, qu'il vaudrait
mieux éviter en ces temps de tristesse. En
voilà assez. Sur le front occidental et ail-
leurs il faut que nous tenions compté des
forces qui restent à notre disposition. De-
puis le 1er novembre, nos ennemis ont réus-
si à refouler notre front, aux deux ailes.
En Belgique, nous nous sommes repliés
partout de la Lys sur l'Escaut, si bien que
Gand se trouve maintenant sur la ligne
de bataille, malheureusement. Les ennemis
se heurteront à de grosses difficultés sur
'a ligne de l'Escaut. A l'aile gauche, les
Américains en liaison avec les Français ont
remporté entre .l'Aisne et la Meuse un
important succès. En pénétrant dans nos
positions de l'ouest de la Meuse, ils ont
forcé notre commandement à repuer le
saillant que formait notre front au sud de
Vouziers. Le front va maintenant de Re-
thel vers l'Est il passe à environ 15 kilom-
au nord de Grandpré, puis il rejoint la
Meuse, en s'inclinant vers le Sud-Est. Nous
avons ainsi abandonné à l'ennemi des crê-
tes importantes, qui verrouillaient les pas-
sages sur l'Aisne à Vouziers et les hauteurs
de Busancy. Celles-ci d'après le communi-
qué américain dominent la voie ferrée
Montmédy-Longuyon. La position d'attaque
des Alliés à notre aile gauche (on sait que
le pivot de tout notre front se trouve dans
le secteur de Metz) se trouve ainsi singu-
lièrement renforcée. Toutefois la rectifica-
tion de notre front a assuré la continuité
de notre ligne. Le secteur qui s'étend entre
l'Escaut et le canal de l'Oise à la Sambre
est le théâtre des attaques énormes que les
Anglais et les Français ont commencées le
4 novembre. Le front allemand a été re-
foulé du sud-est de Valenciennes, au delà
de l'Aunelle et du Quesnoy. Nous avons dû
abandonner à l'ennemi une partie du bois
de Mormal. Ce qui est plus important en-
core c'est que l'ennemi a franchi le canal
au. sud de Catillon, qu'il a pris pied à l'est
de ce cours d'eau et. qu'il s'est déployé.
Mais le communiqué allemand nous ap-
prend que malgré ces pénétrations des en-
nemis dans nos lignes, qu'il nous faut pren-
dre au sérieux, nous avons partout arrêté
son avance à temps. Nos adversaires n'ont
surtout pas réussi à tirer de gros bénéfices
stratégiques de leurs succès tactiques. Et
c'est là aujourd'hui le seul point de vue
décisif. — Frankfurter Zeitung. 6.11.
DEMOBILISATION
Allemagne. — Sous le titre : « Les
LOuiiuJiS TACHES DE LA DEMOBILISATION ». —
Des millions d'ouvriers s'inquiètent au-
juurd'Hui de savoir ce qu'il adviendra
d'eux, au point de vue économique, après
la démobilisation. Les dispositions prises
pour que la transition de l'etat de guerre
à l'état de paix s opere avec methode ne
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cette période où de grosses questions puli-
tiques sont à l'ordre du jour. L'ordre de
démobilisation prévu par le ministre de la
Guerre présupposait une paix après vic-
toire et il a été pratiquement dépassé par
les événements. Le succès de la démobili-
sation dépend de la possibilité, lors du pas-
sage du pied de guerre au pied de paix.
d'assurer du travail aux soldats du front
et de l'intérieur qui seront libérés. Cette
tâche incombe à l'office économique char-
gé de prendre les mesures politico-écono-
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