Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 novembre 1918 11 novembre 1918
Description : 1918/11/11 (N985). 1918/11/11 (N985).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497363
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
RES DE LA GUERRE
ET DES
RES ETRANGÈRES
N° 985
Paris, 11 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
--
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'tU TIUNS MILITAIRES
Allemagne. » Sous le titre : « Tous SUR
MEME PIED ». - Parmi les nombreuses
expositions qui attendent d'être discutées,
y a celle du groupe conservateur sur
augmentation de la solde des so.dats et des
officiers et sur une amélioration des
tion d'un ordinaire commun aux offi-
et aux troupes. Le vote de cette pro-
de justice. Aujourd'hui la démarche
conservateur semble leur être inspirée
gner un peu angoisse. Ils essaient de
reté eP r peu de la confiance que le'J'r
reté en politique leur a si sérieusement
vée ne doit pas souffrir du fait que
circonstances actuelles sont défavora-
Après avoir contribué par la hausse
première année de guerre aux fournis-
et aux industriels à quadripler et à
d'abord pour ceux qui sur le front
le rempart vivant de la patrie, le
de je ce chn°s économique
de toute justice de doubler la somme
jusqu'alors ils touchaient, tout en re-
qu'une telle d écision se soit fait
longtemps attendre et ait été prise sous la
ir où nous trouverons l'argent nécessai-
moins importante. Il y en aura bien
l'armée puisqu'il y en a eu pour les
sseurs de l'armée qui ont pu toucher
sommes colossales. La seconde proposi-
a des conservateurs est l'adoption d'un
dinaire commun aux officiers et aux
rière du soldats vivent à l'ordinaire. A
au cours de la guerre qu'une inter
énergique aurait dû reprimer de-
se 1S. dont on s'etonne qu'ils
pu se prolonger ainsi. On entendait
Mais la réalité brutale donnait sans
ne sera pas améliorée par l'adoption
ordinaire commun si nous ne sommes
ment résolus à ce que cette dé-
ne soit mise à exécution par-
"let dans toutes les circonstances
vateurs, il y autre chose qu'une ma-
conservateur devrait s'appliquer
aux gens de l'intérieur. Mais il n'en
pas question. Il y a eu des mesures pri-
quelques autres denrées. Il est évi-
dent toutefois que les esprits s'aigrissent
forcément, lorsque, grâce à des tarifs, qui
sont une « véritable consécration officielle
de l'usure », il n'y a qu'une infime partie
de la population qui soit à même d'acheter
les vivres que l'on peut encore trouver,
parce que la guerre l'a enrichie et qu'elle
a les moyens de payer. Tous sur le même
pied! Telle était notre devise au début de
la guerre. Si nous l'avons oubliée, c'est en
très grande partie la faute des autorités
qui ont eu pour les uns et les autres trop
de ménagements. Depuis des semaines, le
nouveau gouvernement a recueilli l'hérita-
ge de l'ancien. Il est donc responsable des
événements de demain. Si la sagesse, qui
a dicté les propositions du groupe conser-
vateur, avait triomphé il y a deux ans,
nous n'aurions pas connu le répugnant
spectacle de jouisseurs repus au milieu
d'une population affamée. Bien d'autres
épreuves aussi, nous auraient été épar-
gnées. En tous les cas, le fait que jusqu'ici
il n'y a pas eu d'incident grave, ne saurait
servir d'excuse au nouveau gouvernement
pour le dispenser d'agir de façon à mettre
un terme à de criantes injustices. S'il s'est
rallié politiquement au principe : « Tous
sur le même pied », H faut qu'il l'applique
dans les questions d'alimentation. C'est lui
qui est responsable. — Leipziger Neueste
Nachrichten, 2.11.
« La formation de l'armée allemande
d'Autriche» [sous ce titre]. Vienne,31.10: Les
journaux annoncent que les députés Gh.pck],
Hillebrand, Leuthner, Schôpfer, Wolf.
Iro et Ganzer ont conféré avec les délégués
des officiers et des soldats au sujet de 1'1
constitution d'une armée allemande d'Au-
triche. Le président Seitz, le nouveau gou-
verneur militaire de Vienne, général d'in-
fanterie von Kirc-hbach, et le chef d'état-
major général du commandement militaire
de Vienne, co'onel Primawesi, ont pris
part aux délibérations. Dans une alio-
cution aux délégués des officiers et
des soldats le colonel Primawesi a
déclaré que le devoir de chaque soldat
était de veiller avant tout à ne pas
prendre des mesures maladroites suscepti-
bles d'inquiéter les militaires et à empê-
cher tout ce qui pourrait, provoquer une
désorganisation des forces militaires. Il
s'agit seu' ement de débarrasser dans l'hin-
terland les cadres des soldats de langue
étrangère, de remettre ceux-ci il la 'disposi-
tion de leurs Etats, de prénarer la démo-
bilisation en procédant avec calme. Le ré-
snhtdps délibérations a été que, cet après-
midi, des délégués du Crvnspil d'Etat se
sont rendus dans les casernes de Vienne
pour conférer avec les représentants élus
dps so)d"t." au sir°t rie In formation d'une
armée nationale allemande. - Rheinisch-
Westfälische Zeitung, 2.11.
-—— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Le service allemand des affaires étran-
gères. — Le service des affaires étrangères
de l'empire réclame des réformes urgentes
et énergiques, encore qu'elles soient moins
importantes, que celles qui sont en train
de s'accomplir dans notre politique inté-
rieure. Nous avons d'ailleurs toujours posé
en principe que la réforme de la politique
extérieure de l'Allemagne devait consister
en toute première ligne dans la réforme
de sa politique intérieure. Cette réforme
intérieure est, aujourd'hui, vigoureusement
commencée. Elle a encore une longue étape
à parcourir, mais elle a fait ses premiers
pas, avec énergie, sans ménagement, pour
certaines susceptibilités. Son courage, dans
la poursuite du but à atteindre, sa réso-
lution que rien n'arrête, aideront le peu-
ple allemand à se donner une constitution
qui sera en harmonie avec sa dignité, et
avec la maturité de son esprit. Il est pos-
sible aussi de faire quelque chose pour
améliorer dès maintenant le service des af-
faires étrangères. Nous ne réclamons nul-
lement une complète et rapide transforma-
tion de notre organisation diplomatique.
C'est l'œuvre de l'avenir. Le gouvernement
de l'empire a aujourd'hui d'autres préoc-
cupations. Il n'y aurait pas de faute plus
grave que celle qui consisterait à détruire
précipitamment une organisation, dont nous
avons besoin pour agir à l'heure actuelle,
et dont la nécessité se fera sentir'davan-
tage encore dans iin avenir très prochain.
Nous n'avons pas crié haro sur notre per-
sonnel diplomatique, lorsque c'était une
mode patriotique de rendre quelques am-
bassadeurs responsables de toute notre mi-
sère. Nous ne lui jetons pas la pierre au-
jourd'hui. Nous n'avons pas remarqué
en effet qu'à part quelques exceptions fâ-
cheuses, nos diplomates fussent fort infé-
rieurs, par leurs aptitudes et leur bonne
volonté, à leurs collègues anglais, fran-
çais ou même américains. Si irrités que
nous puissions être par le cours suivi par
notre politique, nous devons nous garder
d'ajouter foi aux accusations de gen fri-
voles et mal intentionnés. Le grand défaut
de nos diplomates s'explique par notre ca-
ractère national. Avant tout ce sont des
fonctionnaires et non des hommes politi-
ques. Dans iawun cas et en aucun pays on
ne peut admettre qu'un ambassadeur, qui
n'approuve pas une démarche de son gou-
vernement, donne tout de suite sa démis-
sion. Les affaires ne marcheraient jamais
d'une manière normale. Il y a un juste
milieu à tenir entre l'exécution pure et
simple des ordres recus et la tendance du
politicien convaincu de sa mission, à mar-
quer ces instructions de son empreinte. La
ET DES
RES ETRANGÈRES
N° 985
Paris, 11 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
--
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'tU TIUNS MILITAIRES
Allemagne. » Sous le titre : « Tous SUR
MEME PIED ». - Parmi les nombreuses
expositions qui attendent d'être discutées,
y a celle du groupe conservateur sur
augmentation de la solde des so.dats et des
officiers et sur une amélioration des
tion d'un ordinaire commun aux offi-
et aux troupes. Le vote de cette pro-
de justice. Aujourd'hui la démarche
conservateur semble leur être inspirée
gner un peu angoisse. Ils essaient de
reté eP r peu de la confiance que le'J'r
reté en politique leur a si sérieusement
vée ne doit pas souffrir du fait que
circonstances actuelles sont défavora-
Après avoir contribué par la hausse
première année de guerre aux fournis-
et aux industriels à quadripler et à
d'abord pour ceux qui sur le front
le rempart vivant de la patrie, le
de je ce chn°s économique
de toute justice de doubler la somme
jusqu'alors ils touchaient, tout en re-
qu'une telle d écision se soit fait
longtemps attendre et ait été prise sous la
ir où nous trouverons l'argent nécessai-
moins importante. Il y en aura bien
l'armée puisqu'il y en a eu pour les
sseurs de l'armée qui ont pu toucher
sommes colossales. La seconde proposi-
a des conservateurs est l'adoption d'un
dinaire commun aux officiers et aux
rière du soldats vivent à l'ordinaire. A
au cours de la guerre qu'une inter
énergique aurait dû reprimer de-
se 1S. dont on s'etonne qu'ils
pu se prolonger ainsi. On entendait
Mais la réalité brutale donnait sans
ne sera pas améliorée par l'adoption
ordinaire commun si nous ne sommes
ment résolus à ce que cette dé-
ne soit mise à exécution par-
"let dans toutes les circonstances
vateurs, il y autre chose qu'une ma-
conservateur devrait s'appliquer
aux gens de l'intérieur. Mais il n'en
pas question. Il y a eu des mesures pri-
quelques autres denrées. Il est évi-
dent toutefois que les esprits s'aigrissent
forcément, lorsque, grâce à des tarifs, qui
sont une « véritable consécration officielle
de l'usure », il n'y a qu'une infime partie
de la population qui soit à même d'acheter
les vivres que l'on peut encore trouver,
parce que la guerre l'a enrichie et qu'elle
a les moyens de payer. Tous sur le même
pied! Telle était notre devise au début de
la guerre. Si nous l'avons oubliée, c'est en
très grande partie la faute des autorités
qui ont eu pour les uns et les autres trop
de ménagements. Depuis des semaines, le
nouveau gouvernement a recueilli l'hérita-
ge de l'ancien. Il est donc responsable des
événements de demain. Si la sagesse, qui
a dicté les propositions du groupe conser-
vateur, avait triomphé il y a deux ans,
nous n'aurions pas connu le répugnant
spectacle de jouisseurs repus au milieu
d'une population affamée. Bien d'autres
épreuves aussi, nous auraient été épar-
gnées. En tous les cas, le fait que jusqu'ici
il n'y a pas eu d'incident grave, ne saurait
servir d'excuse au nouveau gouvernement
pour le dispenser d'agir de façon à mettre
un terme à de criantes injustices. S'il s'est
rallié politiquement au principe : « Tous
sur le même pied », H faut qu'il l'applique
dans les questions d'alimentation. C'est lui
qui est responsable. — Leipziger Neueste
Nachrichten, 2.11.
« La formation de l'armée allemande
d'Autriche» [sous ce titre]. Vienne,31.10: Les
journaux annoncent que les députés Gh.pck],
Hillebrand, Leuthner, Schôpfer, Wolf.
Iro et Ganzer ont conféré avec les délégués
des officiers et des soldats au sujet de 1'1
constitution d'une armée allemande d'Au-
triche. Le président Seitz, le nouveau gou-
verneur militaire de Vienne, général d'in-
fanterie von Kirc-hbach, et le chef d'état-
major général du commandement militaire
de Vienne, co'onel Primawesi, ont pris
part aux délibérations. Dans une alio-
cution aux délégués des officiers et
des soldats le colonel Primawesi a
déclaré que le devoir de chaque soldat
était de veiller avant tout à ne pas
prendre des mesures maladroites suscepti-
bles d'inquiéter les militaires et à empê-
cher tout ce qui pourrait, provoquer une
désorganisation des forces militaires. Il
s'agit seu' ement de débarrasser dans l'hin-
terland les cadres des soldats de langue
étrangère, de remettre ceux-ci il la 'disposi-
tion de leurs Etats, de prénarer la démo-
bilisation en procédant avec calme. Le ré-
snhtdps délibérations a été que, cet après-
midi, des délégués du Crvnspil d'Etat se
sont rendus dans les casernes de Vienne
pour conférer avec les représentants élus
dps so)d"t." au sir°t rie In formation d'une
armée nationale allemande. - Rheinisch-
Westfälische Zeitung, 2.11.
-—— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Le service allemand des affaires étran-
gères. — Le service des affaires étrangères
de l'empire réclame des réformes urgentes
et énergiques, encore qu'elles soient moins
importantes, que celles qui sont en train
de s'accomplir dans notre politique inté-
rieure. Nous avons d'ailleurs toujours posé
en principe que la réforme de la politique
extérieure de l'Allemagne devait consister
en toute première ligne dans la réforme
de sa politique intérieure. Cette réforme
intérieure est, aujourd'hui, vigoureusement
commencée. Elle a encore une longue étape
à parcourir, mais elle a fait ses premiers
pas, avec énergie, sans ménagement, pour
certaines susceptibilités. Son courage, dans
la poursuite du but à atteindre, sa réso-
lution que rien n'arrête, aideront le peu-
ple allemand à se donner une constitution
qui sera en harmonie avec sa dignité, et
avec la maturité de son esprit. Il est pos-
sible aussi de faire quelque chose pour
améliorer dès maintenant le service des af-
faires étrangères. Nous ne réclamons nul-
lement une complète et rapide transforma-
tion de notre organisation diplomatique.
C'est l'œuvre de l'avenir. Le gouvernement
de l'empire a aujourd'hui d'autres préoc-
cupations. Il n'y aurait pas de faute plus
grave que celle qui consisterait à détruire
précipitamment une organisation, dont nous
avons besoin pour agir à l'heure actuelle,
et dont la nécessité se fera sentir'davan-
tage encore dans iin avenir très prochain.
Nous n'avons pas crié haro sur notre per-
sonnel diplomatique, lorsque c'était une
mode patriotique de rendre quelques am-
bassadeurs responsables de toute notre mi-
sère. Nous ne lui jetons pas la pierre au-
jourd'hui. Nous n'avons pas remarqué
en effet qu'à part quelques exceptions fâ-
cheuses, nos diplomates fussent fort infé-
rieurs, par leurs aptitudes et leur bonne
volonté, à leurs collègues anglais, fran-
çais ou même américains. Si irrités que
nous puissions être par le cours suivi par
notre politique, nous devons nous garder
d'ajouter foi aux accusations de gen fri-
voles et mal intentionnés. Le grand défaut
de nos diplomates s'explique par notre ca-
ractère national. Avant tout ce sont des
fonctionnaires et non des hommes politi-
ques. Dans iawun cas et en aucun pays on
ne peut admettre qu'un ambassadeur, qui
n'approuve pas une démarche de son gou-
vernement, donne tout de suite sa démis-
sion. Les affaires ne marcheraient jamais
d'une manière normale. Il y a un juste
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