Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 novembre 1918 09 novembre 1918
Description : 1918/11/09 (N983). 1918/11/09 (N983).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497348
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
IN 11 983
::kts DE LA GUKHHE
Y G- u l~, 'RaE
Ii l' 1) El'
H NI;'ÊTtUNGÈHKS
Paris, 9 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessons, d'un caractère
C 0 N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
„ ^■ ^11 ILJ^I^I qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
———————————' de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"ÉTIONS MILITAIRES
Presse r.aONT OCCIDENTAL
\Ol; E s alIexnande - Sous le titre :
ST POSSIBLE DE CONTINUER LA GUER-
,¡fSre d Nous sommes parfaitement en
derli e cornbler les vides causés par
eleti o de nus alliés, de constituer par
U racco uleissement de notre front
- de constituer par
'■i(]Ptal et d-e la récupération de troupes
"is i res vastpo ♦ erIiî.toire's de l'Est un nou-
jijr cou' au SUd-Est qui sera assez fort
~tH) CoUvrir
couvrir les frontières de l'empire.
'I n» Ces frontières du sud-est ne sont
.I n'es Je coup d'une menace immédiate
"°ut q~e l'Entente
Jtii £ ri de organiser un nouveau
ont de ce côté. L'armée de Salonique est
n lsée dano irmée de Sal°riique est
mobilisée dans les Balkans et en Tur-
s& présence est indispensable.
<1,1llt d'a ne Peut pas disposer immédia-
d eV, et ses soldats eux
autre troupes, et ses soldats eux
■^ver Pm£ n&ra de Sondes de la
le "Iler ernpêc-he-a de grandes opé-
use les mDntagnes. Il ne nous
f)nc
'Ir¡se que notre front du Sud-Est
tes r menacé avant le printemps de
S récentq combats ont prouvé que
elltal tient et ne peut être
Prin mIne a l'avenir. D'ici
trné <
printemps prochain, notre armée com.
,s:'ir(' eposée, aUra r-eçu les renforts
e avons à l'intérieur beau-
V au front" suscentibles d'être en-
t. Il Ont, après une sélection sé-
y a ausw Jes jeunes classes et
guéris i *otre approvisionnement
.Ifr 'ona pe
SSUrél Noire industrie
e nullement de matiè-
Ns lfires
àrmiJre Pas d'huile. Si nous
Me rm, e Qui nous désarme
':'il¡" 1¡p" nous livrons pieds et
'nN li^ Vpnt!û ^n , Nous sommes con-
l'à "'epter la r,,,ix qu'elle nous pres-
Y1 la rnfde m°Vens de dé-
n e conomique complète
Or>,? î 0sisihiiîu ,
l'impossibilité de nous refaire. Si
= i t Pmte- notiq aurons en
tlolt- IID adverRnire las de la guerre,
A h. ,p'ir V, -
^'imuiéo par l'an-
'1. t et In (W f vM> al. adies anrès un court
'•Ih' n nni
""11'\ fit'¡ se s,)r de la paix
tl Une réaction est iné-
- de lui cacher
■n'V Onl aï lopgtrmrs les pertes
il'es (ï 1€s an "n "iSfr 'nnins On nous rapnollera que
ri "K'S J^^tg c; Tep' sans "S0 Hc nnl1-
'1onr a;?S (1011tP. ! Nous les an-
".lr\l'fI, t) e J'f'nfr)'T'('cr sin^n'^rem^rt.
">'<\" n'ns zones
^Ch ^nlî j8 aSsn11^ ^f,toront à
qUe nous sommes résolus à con-
tinuer la lutte et que nous ne nous sou-
mettrons nullement, si ses conditions de
paix sont inacceptables. Notre situation ne
peut absolument pas devenir plus mauvaise
qu'elle le serait si nous acceptions les
conditions que l'on nous fait entrevoir.
Cette situation peut au contraire s'amélio-
rer par la continuation des combats. —
Hamburger Nachrichten. 1.11.
« LA SITUATION MILITAIRE AU DÉBUT DE NO-
VEMBRE » fsous ce titre]. — La panique s'est
peu à peu dissipée, qui au début d'octobre
s'était emparée de la capitale, au Reichstag
et hors du Reichstag. Si la situation poli-
tique est moins favorable qu'elle ne l'é-
tait alors, par suite de la défection de la
Turquie et de la Monarchie danubienne,
notre situation militaire est sensiblement
meilleure, qu'il y a un mois. Nous devons
reconnaître qu'au cours de cette longue
guerre, nos alliés nous ont rendu bien peu
de services, alors qu'ils nous ont contraints
à disperser nos forces et à nous battre sur
de lointains théâtres d'opérations. Une des
choses importantes que nous ne pouvons
savoir à l'heure actuelle c'est quelle sera
l'attitude de l'Autriche-Hongrie ou plus
exactement celle des nouveaux Etats qui se
sont formés à la place de cet empire. Les
Slaves du Sud et les Tchèques seraient dis-
posés sans doute à laisser le passage libre
à nos ennemis. Les Magyars et les Alle-
mands d'Autriche ne sauraient commetre
une telle félonie. Si l'ancienne Autriche cou-
vre notre flanc, par la masse de ses terri-
toires, nous pourrons grouper toutes nos
forces sur un seul front et attendre avec
calme la suite des événements. Au cours
des dernières semaines le front occi-
dental a retrouvé l'assurance et la confian-
ce que malheureusement il avait précé-
demment perdues. La retraite du général
Ludendorff a été douloureusement ressen-
tie, mais il n'y eut nulle part de manifesta-
tions Dans tous les secteurs de l'immense
front, les troupes se sont admirablement
battues et elles ont défendu leurs nouvel-
les lignes avec leur vaillance habituelle.
La presse ennemie elle-même avoue que nos
mouvements de repli se font dans un ordre
parfait, sans pertes sérieuses.et que le front
allemand se fortifie de plus en plus. Elle
reconnait de plus le complet échec du plan
du maréchal Foch, qui avait voulu en-
cercler ou couper d'importants secteurs
du front allemand. Anglais, Français et
Américains ont échoué dans leurs attaques
Leur farouche et fanatique ardeur semble
s'être dissipée. Voici l'hiver ; les nuit;=¡
sont froides ; les jours raccourcissent. Le
moment est venu pour Foch de se deman-
der si l'armistice et la conclusion de la nMx
avant l'hiver ne seraient pas plus profita-
bles à son peuple et à son pays que la
continuation indéfinie, au delà de l'hiver,
d'une guerre avec un ennemi qui n'est ~~r-
vaincu. Le mar chal Foch est assez sage
pour bien comprendre que le peuple alle-
mand a encore assez de forces à l'état la-
tent pour détendre jusqu'au bout le sol de
la patrie. Nous avons énuméré souvent dé-
jà toutes les ligues de deiense et toutes les
forteresses que l'ennemi aurait à réduire
avant d arriver dans'la région de ses rêves,
sur le Rhin. Il sait par expérience quelle
est la force de notre résistance. Cette né-
sistance se renforce à chacun des pas qui
nous rapprochent de la patrie et de ses
ressources que nous sommes résolus à
ne pas laisser tomber aux mains des en-
nemis. Nous tiendrons tête à l'étranger,
qui a franchi l'Océan pour venir se battre,
sans savoir pourquoi. Notre situation mi-
litaire nous permet toujours d emporter de
haute lutte une paix honorable, si le peu-
ple allemand ne se livre pas lui-même à ses
ennemis. (Général von Lieber) — Tägliche
Rundschau, 3.11.
FRONT ITALIEN
« Le bulletin napoléon-en » [sous ce ti-
tre]. — Le general Diaz a termine la guerre
avec l'Autriche par un bulletin que l on ne
peut définir autrement que par cette épi-
thète : bulletin napoléonien. C'est la page
la plus glorieuse pour les armes italiennes,
et l'émotion avec laquelle nous le lûmes et
le relûmes hier doit constituer notre plus
magnifique heritage. Nous proposons que
Turin donne aux viles italiennes l'exemple
de perpétuer dans le bronze ce bulletin de
victoire et qu'elle le fasse apposer sous les
arcades du Palais municipal, où devront être
réunies les listes des citoyens de Turin qui
sont tombés dans cette sainte guerre de ré-
demption. Nous proposons aussi que dans
les moindres petits villages ce bulletin
soit conservé religieusement, dans un cadre
modeste, dans la salle du conseil municipal.
Ce sera là le plus illustre titre de no-
blesse pour le peuple italique: l'anéantisse-
ment de l'armée austro-hongroise, ce n'est
pas seulement la disparition de l'anachro-
nisme historique et de l'absurdité géogra-
phique et morale, mais c'est aussi le plus
puissant élément qui contribuera à amener
la fin de la guerre mondiale. — (Ed.) Gaz-
zetta del Popolo, 5 11.
DEMOBILISATION
Allemagne. — La question de la démobi-
lisation se posera peut-être plus tôt que
nous ne l'avions supposé. Il est inutile de
signaler son extrême, importance pour no-
tre avenir le plus procha in ; mais il est
difficile, autant dire impossible, de dire
comment cette question sera exactement
résolue. Il faut s'en tenir aux hypothèses.
C'est à ce point de vue qu'il faut se placer
pour juger le livre du Dr F. Rothe,qui vient
de paraître sous le titre Nach am Krieqc
fil Après la guerre »] (Munich. Gladbach).
Il essaie d'y tracer le tableau de ce que
seront après la guerre les différentes for-
mes de l'activité économ:que et sociale.
::kts DE LA GUKHHE
Y G- u l~, 'RaE
Ii l' 1) El'
H NI;'ÊTtUNGÈHKS
Paris, 9 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessons, d'un caractère
C 0 N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
„ ^■ ^11 ILJ^I^I qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
———————————' de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"ÉTIONS MILITAIRES
Presse r.aONT OCCIDENTAL
\Ol; E s alIexnande - Sous le titre :
ST POSSIBLE DE CONTINUER LA GUER-
,¡fSre d Nous sommes parfaitement en
derli e cornbler les vides causés par
eleti o de nus alliés, de constituer par
U racco uleissement de notre front
- de constituer par
'■i(]Ptal et d-e la récupération de troupes
"is i res vastpo ♦ erIiî.toire's de l'Est un nou-
jijr cou' au SUd-Est qui sera assez fort
~tH) CoUvrir
couvrir les frontières de l'empire.
'I n» Ces frontières du sud-est ne sont
.I n'es Je coup d'une menace immédiate
"°ut q~e l'Entente
Jtii £ ri de organiser un nouveau
ont de ce côté. L'armée de Salonique est
n lsée dano irmée de Sal°riique est
mobilisée dans les Balkans et en Tur-
s& présence est indispensable.
<1,1llt d'a ne Peut pas disposer immédia-
d eV, et ses soldats eux
autre troupes, et ses soldats eux
■^ver Pm£ n&ra de Sondes de la
le "Iler ernpêc-he-a de grandes opé-
use les mDntagnes. Il ne nous
f)nc
'Ir¡se que notre front du Sud-Est
tes r menacé avant le printemps de
S récentq combats ont prouvé que
elltal tient et ne peut être
Prin mIne a l'avenir. D'ici
trné <
printemps prochain, notre armée com.
,s:'ir(' eposée, aUra r-eçu les renforts
e avons à l'intérieur beau-
V au front" suscentibles d'être en-
t. Il Ont, après une sélection sé-
y a ausw Jes jeunes classes et
guéris i *otre approvisionnement
.Ifr 'ona pe
SSUrél Noire industrie
e nullement de matiè-
Ns lfires
àrmiJre Pas d'huile. Si nous
Me rm, e Qui nous désarme
':'il¡" 1¡p" nous livrons pieds et
'nN li^ Vpnt!û ^n , Nous sommes con-
l'à "'epter la r,,,ix qu'elle nous pres-
Y1 la rnfde m°Vens de dé-
n e conomique complète
Or>,? î 0sisihiiîu ,
l'impossibilité de nous refaire. Si
= i t Pmte- notiq aurons en
tlolt- IID adverRnire las de la guerre,
A h. ,p'ir V, -
^'imuiéo par l'an-
'1. t et In (W f vM> al. adies anrès un court
'•Ih' n nni
""11'\ fit'¡ se s,)r de la paix
tl Une réaction est iné-
- de lui cacher
■n'V Onl aï lopgtrmrs les pertes
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".lr\l'fI, t) e J'f'nfr)'T'('cr sin^n'^rem^rt.
">'<\" n'ns zones
^Ch ^nlî j8 aSsn11^ ^f,toront à
qUe nous sommes résolus à con-
tinuer la lutte et que nous ne nous sou-
mettrons nullement, si ses conditions de
paix sont inacceptables. Notre situation ne
peut absolument pas devenir plus mauvaise
qu'elle le serait si nous acceptions les
conditions que l'on nous fait entrevoir.
Cette situation peut au contraire s'amélio-
rer par la continuation des combats. —
Hamburger Nachrichten. 1.11.
« LA SITUATION MILITAIRE AU DÉBUT DE NO-
VEMBRE » fsous ce titre]. — La panique s'est
peu à peu dissipée, qui au début d'octobre
s'était emparée de la capitale, au Reichstag
et hors du Reichstag. Si la situation poli-
tique est moins favorable qu'elle ne l'é-
tait alors, par suite de la défection de la
Turquie et de la Monarchie danubienne,
notre situation militaire est sensiblement
meilleure, qu'il y a un mois. Nous devons
reconnaître qu'au cours de cette longue
guerre, nos alliés nous ont rendu bien peu
de services, alors qu'ils nous ont contraints
à disperser nos forces et à nous battre sur
de lointains théâtres d'opérations. Une des
choses importantes que nous ne pouvons
savoir à l'heure actuelle c'est quelle sera
l'attitude de l'Autriche-Hongrie ou plus
exactement celle des nouveaux Etats qui se
sont formés à la place de cet empire. Les
Slaves du Sud et les Tchèques seraient dis-
posés sans doute à laisser le passage libre
à nos ennemis. Les Magyars et les Alle-
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toires, nous pourrons grouper toutes nos
forces sur un seul front et attendre avec
calme la suite des événements. Au cours
des dernières semaines le front occi-
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demment perdues. La retraite du général
Ludendorff a été douloureusement ressen-
tie, mais il n'y eut nulle part de manifesta-
tions Dans tous les secteurs de l'immense
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les lignes avec leur vaillance habituelle.
La presse ennemie elle-même avoue que nos
mouvements de repli se font dans un ordre
parfait, sans pertes sérieuses.et que le front
allemand se fortifie de plus en plus. Elle
reconnait de plus le complet échec du plan
du maréchal Foch, qui avait voulu en-
cercler ou couper d'importants secteurs
du front allemand. Anglais, Français et
Américains ont échoué dans leurs attaques
Leur farouche et fanatique ardeur semble
s'être dissipée. Voici l'hiver ; les nuit;=¡
sont froides ; les jours raccourcissent. Le
moment est venu pour Foch de se deman-
der si l'armistice et la conclusion de la nMx
avant l'hiver ne seraient pas plus profita-
bles à son peuple et à son pays que la
continuation indéfinie, au delà de l'hiver,
d'une guerre avec un ennemi qui n'est ~~r-
vaincu. Le mar chal Foch est assez sage
pour bien comprendre que le peuple alle-
mand a encore assez de forces à l'état la-
tent pour détendre jusqu'au bout le sol de
la patrie. Nous avons énuméré souvent dé-
jà toutes les ligues de deiense et toutes les
forteresses que l'ennemi aurait à réduire
avant d arriver dans'la région de ses rêves,
sur le Rhin. Il sait par expérience quelle
est la force de notre résistance. Cette né-
sistance se renforce à chacun des pas qui
nous rapprochent de la patrie et de ses
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ne pas laisser tomber aux mains des en-
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qui a franchi l'Océan pour venir se battre,
sans savoir pourquoi. Notre situation mi-
litaire nous permet toujours d emporter de
haute lutte une paix honorable, si le peu-
ple allemand ne se livre pas lui-même à ses
ennemis. (Général von Lieber) — Tägliche
Rundschau, 3.11.
FRONT ITALIEN
« Le bulletin napoléon-en » [sous ce ti-
tre]. — Le general Diaz a termine la guerre
avec l'Autriche par un bulletin que l on ne
peut définir autrement que par cette épi-
thète : bulletin napoléonien. C'est la page
la plus glorieuse pour les armes italiennes,
et l'émotion avec laquelle nous le lûmes et
le relûmes hier doit constituer notre plus
magnifique heritage. Nous proposons que
Turin donne aux viles italiennes l'exemple
de perpétuer dans le bronze ce bulletin de
victoire et qu'elle le fasse apposer sous les
arcades du Palais municipal, où devront être
réunies les listes des citoyens de Turin qui
sont tombés dans cette sainte guerre de ré-
demption. Nous proposons aussi que dans
les moindres petits villages ce bulletin
soit conservé religieusement, dans un cadre
modeste, dans la salle du conseil municipal.
Ce sera là le plus illustre titre de no-
blesse pour le peuple italique: l'anéantisse-
ment de l'armée austro-hongroise, ce n'est
pas seulement la disparition de l'anachro-
nisme historique et de l'absurdité géogra-
phique et morale, mais c'est aussi le plus
puissant élément qui contribuera à amener
la fin de la guerre mondiale. — (Ed.) Gaz-
zetta del Popolo, 5 11.
DEMOBILISATION
Allemagne. — La question de la démobi-
lisation se posera peut-être plus tôt que
nous ne l'avions supposé. Il est inutile de
signaler son extrême, importance pour no-
tre avenir le plus procha in ; mais il est
difficile, autant dire impossible, de dire
comment cette question sera exactement
résolue. Il faut s'en tenir aux hypothèses.
C'est à ce point de vue qu'il faut se placer
pour juger le livre du Dr F. Rothe,qui vient
de paraître sous le titre Nach am Krieqc
fil Après la guerre »] (Munich. Gladbach).
Il essaie d'y tracer le tableau de ce que
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