Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 novembre 1918 07 novembre 1918
Description : 1918/11/07 (N981). 1918/11/07 (N981).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449732f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1
N" u GUERRE
tT f,88
IlnEs hRANGIHES
| 1\° 981
Paris, 7 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
Vu-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires
f, , PRONT OCCIDENTAL
'L^ ^SiSe" - La bataille sur le
-''Jejv nt rUr2nef~Stenay sera très plO-
r "Ient l, .J
(1 st,1 - ces plus grandes de la
^'Pe ïgle révélée ici est tout à
*°He ri Les combats de ces der-
ZOtie d lîlalnes ont Peu à Peu réduit la
, e l'ennenli. Avec )es
(1(1 britaliniques poussant vers
ri'es ( ,e al à Sissonne et les
es fl lie airl'éli-caiii-es progressant vers
enries deviendront bientôt
u dans la situation.
étant presque pris et la ligne Mont-
!"^vîl'°!lfl t vOie d MIs Se teouvant sous nos feux,
Mandés f pres(lue fermée. De ce
l fOI'ces se rhrigerollt à
i, rs ligne de la Meuse, afin d' é-
',;iPC pep l'S
l \r}(;e d encoInibrement causé par
,Ir'leo.lles- Bri+ fnniues au sud de Va-
I 'n "'1 Llnsi les Allemands perdent de
est liberté de leurs mouve-
,Il de ju est facile de - que dans
'lIt' d» !•0,lrs la situation - sera désastreuse
i (le JolIrs la SI t liation §era désastreuse
l es - (ppi v Dqily Graphie, 5:11.
t'^ e su,
"i!'s c fcaisseiû « Les arimées de l'En-
sellt VoulOir- essayer d'entrer
at clan* tu *
A¡¡ldltiOrts a.t ,a.n etz et Strasbourg. Les
ti 6^11 , 011 présen te aux
(:A e,ll (Ierre VO ti Pi@obablement mettre ceux-
Il 1
j(¡lij.rifi(;e Ulle de dcider s'ils veulent faire
far ja Pas contraints au-
situation militaire sur le
lais la continuation de la
CUoïî. laisse quelques chances
rJl'ér.qUlestie la .ltuation géné.rale? C'est là
question qu'il faut abandonneir à l'ap-
<\;} la .^Uitairp du h, aut •commandement
at rniiit aire du haut gouvernement
rdeis' , n Politique du gouvernement
0 8.2. (Colonel de Wattenwyl)
Pr al,
Presse allemande.- Sur le théâtre oc-
r;()fQlîtal, 1 eIn.<\nde. - deS batailles s'est
mo de 1 )i-iis le début cle
1^tir i "Ilqu,alqr, , depuis le debut. d
kS le,PUr suifi j' l'ennemi cherchait à
les t SUIte de mouvements tour-
trlieats Q' l'°\lpes allemandes livrant des
lî 0'1 l Depuis les pre-
s io^n s de l'automne il s'efforce, en
h ^Re eU!rs T>nns du front d'opérer
M CDl11 .l'Cee. Ce sont les Àméri-cains
1e ll, Ce feOJoé. dans le secteur de Saint-
Vnt ^iïxeniofi h SnSle sectenr de Saint-
lei f,Jt ens,6 i l'aride succession
Uej. assaut entre la Lys et la
\KS ^a 1 aile nprd nous aVons réussi
()Q:l'es, DeS Ilciennes positions dans les
s d ePUis i a eté poissible à nos
ramenpn(^S gnes vers à nos
%6 e l'a ruen,,, nos lignes vers l'Est
Itt 1 ainsi de 'Gand. Notre aile
°UVé?e e au contact de la
NitN vSPS av ,neutre, dont l'ennemi
* Stqu'alors respecter la
L CIrnbats ont donc dégagé
notre aile nord et couvert notre flanc, ex-
posé depuis des années au tir de l'artillerie
lourde des monitors anglais. Devant notre
aile nord la Lys et l'Escaut constituent
toujours de sérieux obstacles de front. Les
nouveaux assauts de l'ennemi auront pour
but d'établir de solides têtes de pont sur
ces deux rivières. L'activité offensive de
nos troupes l'a empêché de s'établir et de
manœuvrer librement dans cette région.
Entre l'Escaut et l'Oise l'ennemi s'est
surtout efforcé de percer au centre, au delà
du Cateau. Pour déborder nos positions au
nord, il lui aurait fallu dépasser rapide-
ment les affluents sud de l'Escaut, à l'est
et au sud-est de Cambrai, et se porter ra-
pidement vers Maubeuge. Mais notre état-
major a brillamment réussi le repli de no-
tre front nord. Les combats n'ont pas été
moins acharnés entre l'Oise et l'Aisne. où
l'ennemi a tenté de percer sur 60 kilomè-
tres de front. Il a porté son effort principal
à l'aile est. A Vouziers et à Olizy, il se
proposait d'encercler l'aile sud allemande.
Les combats dans cette région étaient d'au-
tant plus importants, que des deux côtés
de la Meuse les Américains ont déclenché
de puissantes attaques. Nous avons victo-
rieusement tenu tête à cette double pres-
sion. — Au cours de ces rudes semaines de
batailles, deux projets ennemis ont complè-
tement échoué : la percée, l'encerclement
par les ailes. A la fin d'oHobre les pro-
grès de l'ennemi sont en croissante dimi-
nution. La violence des batailles est restée
la même, mais les résultats obtenus par
l'ennemi sont très inférieurs à ceux des se-
maines précédentes. Depuis le 18 juillet,
pendant les 90 premiers jours de ses atta-
ques, il progressait d'un kilomètre par jour
en moyenne A partir du 18 octobre ce
gain s'était réduit de plus de la moitié. Le
front allemand a pivoté peu à peu autour
de Metz, sans que l'ennemi ait pu jus-
qu'alors gêner notre manœuvre. — (M.)
Kolnischc Volkszeitung, 30.10.
FRONT ITALIEN
« Heures sublimes » [sous ce titre]. —
L'Italie a vécu hier sa plus grande jour-
jiée. La joie impétueuse a été si intense que
notre cœur palpitant en a été comme oppri-
mé par une souffrance à la fois divine et
aiguë. L'impétuosité avec laquelle les ci-
toyens ont senti le besoin, même sans se
connaître, de s'embrasser en pleurant, a
bien d»'1 m on tri'1 que ces émotions resteront
inoubliables : et les générations futures aux-
quelles nous en léguerons le souvenir nous
envieront ces heures sublimes où il nous a
semblé rêver et pendant lesquelles il nous
est arrivé quelquefois de craindre le réveil.
Et c'était en effet un songe que ce long et
dur songe que faisait l'Italie: Trieste, Tren-
te, symboles des plus pures aspirations na-
tionales, consacrées par le sang de tous les
martyrs, sont à nous par là vertu des ar-
mes et non par des compromis diplomati-
ques ; nos soldats, qu'une insensée propa-
gande aurait voulu, jusqu'à la fin, arrêter
dans le chemin de la victoire, hissent le dra-
peau tricolore sur le château de Trente et
sur la tour de Trieste. [Quelques lignes cen-
surées]. Notre peulple,qui s'est trempé dans
le malheur, a eu, grâce à son admirable
fermeté contre les embûches de toutes sor-
tes, ta plus grande compensation que ja-
mais il aurait pu espérer. Qu'il en soit ren-
du grâces aux merveilleux soldats d'Italie.
Aujourd'hui ceux qui ont donné leur vie
pour que l'Italie connût cette heure admi-
rable d'élévation, frémissent ; ils exultent,
tandis que dans toute siaj spendeur se lève
la victoire. Aujourd'hui plus que jamais
nous les avons tous dans le cœur ! La nou-
velle histoire de la grande Italie, fécondée
par le sang, mûrie dans le sacrifice, com-
mence aujourd'hui : que le premier et le
plus bel hommage aille à vous, qui êtes
tombés pour l'idéal ! - (Ed.) Gazzetta del
Popolo, 4.11.
ENSEMBLE DES FRONTS
Presse suisse. - Comme nous l'avions
présumé, les attaques des Italiens et de
leurs alliés dans la région montagneuse
étaient simplement destinées à fixer sur
les bords de la Brenta une partie des trou-
pes autrichiennes. L'attaque principale
s'est produite sur la Piave et s'est étendue
à l'aile droite vers Oderzo, au centre vers
Sacile, et à l'aile gauche jusqu'à Serravalle
par Vittorio. Si l'armée austro-hongroise
n'avait pas perdu toute raison d'exister,
cette opération n'aurait guère réussi, car
elle s'est produite sous une menace de
flanc, du côté nord, menace à laquelle ne
suffisait point à parer l'irruption de trou-
pes ententistes entre l'armée des monta-
gnes et l'armée de la Piave.Dans ces condi-
tions la bataille est devenue une question
de prestige. C'est à la suite d'une reprise
par les armes et non d'une évacuation que
l'armée italienne veut recouvrer les ter-
ritoires qu'elle avait perdus. — Sur le front
occidental, le front commence à se stabi-
liser. La percée n'ayant pas encore réussi,
peut-être Foch songe-t-il à de nouveaux
coups de bélier sur les ailes. Il lui faudrait
pour cela mettre en mouvement des for-
ces plus considérables contre la ligne
Gand-Audenarde dans le nord et contre la
ligne Dun-Briey dans le sud. Il n'est pas
douteux qu'on, procède en ce moment aux
préparatifs nécessaires pour l'exécution de
ce plan, mais il faut convenir que les ba- v
tailles sont superflues pour mettre un ter-
me à la guerre, si les négociations entre
l'Entente et les Etats-Unis aboutissent.
D'après certains bruits, on exigerait des
Allemands qu'ils se retirent au delà du
Rhin, qu'ils livrent Metz et Strasbourg aux
Français, et les passages du Rhin aux trou-
pes américaines. A une condition seule-
ment cela ne signifierait pas une capitula-
tion, mais un règlement militaire provi-
soire de la question de liquidation ; à sa-
voir, — à la condition que les termes de la
N" u GUERRE
tT f,88
IlnEs hRANGIHES
| 1\° 981
Paris, 7 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
Vu-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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enries deviendront bientôt
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'lIt' d» !•0,lrs la situation - sera désastreuse
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rdeis' , n Politique du gouvernement
0 8.2. (Colonel de Wattenwyl)
Pr al,
Presse allemande.- Sur le théâtre oc-
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1^tir i "Ilqu,alqr, , depuis le debut. d
kS le,PUr suifi j' l'ennemi cherchait à
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°UVé?e e au contact de la
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L CIrnbats ont donc dégagé
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manœuvrer librement dans cette région.
Entre l'Escaut et l'Oise l'ennemi s'est
surtout efforcé de percer au centre, au delà
du Cateau. Pour déborder nos positions au
nord, il lui aurait fallu dépasser rapide-
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pidement vers Maubeuge. Mais notre état-
major a brillamment réussi le repli de no-
tre front nord. Les combats n'ont pas été
moins acharnés entre l'Oise et l'Aisne. où
l'ennemi a tenté de percer sur 60 kilomè-
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à l'aile est. A Vouziers et à Olizy, il se
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Les combats dans cette région étaient d'au-
tant plus importants, que des deux côtés
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batailles, deux projets ennemis ont complè-
tement échoué : la percée, l'encerclement
par les ailes. A la fin d'oHobre les pro-
grès de l'ennemi sont en croissante dimi-
nution. La violence des batailles est restée
la même, mais les résultats obtenus par
l'ennemi sont très inférieurs à ceux des se-
maines précédentes. Depuis le 18 juillet,
pendant les 90 premiers jours de ses atta-
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gain s'était réduit de plus de la moitié. Le
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gande aurait voulu, jusqu'à la fin, arrêter
dans le chemin de la victoire, hissent le dra-
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le malheur, a eu, grâce à son admirable
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par le sang, mûrie dans le sacrifice, com-
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plus bel hommage aille à vous, qui êtes
tombés pour l'idéal ! - (Ed.) Gazzetta del
Popolo, 4.11.
ENSEMBLE DES FRONTS
Presse suisse. - Comme nous l'avions
présumé, les attaques des Italiens et de
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étaient simplement destinées à fixer sur
les bords de la Brenta une partie des trou-
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par Vittorio. Si l'armée austro-hongroise
n'avait pas perdu toute raison d'exister,
cette opération n'aurait guère réussi, car
elle s'est produite sous une menace de
flanc, du côté nord, menace à laquelle ne
suffisait point à parer l'irruption de trou-
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gnes et l'armée de la Piave.Dans ces condi-
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de prestige. C'est à la suite d'une reprise
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l'armée italienne veut recouvrer les ter-
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occidental, le front commence à se stabi-
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Gand-Audenarde dans le nord et contre la
ligne Dun-Briey dans le sud. Il n'est pas
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ce plan, mais il faut convenir que les ba- v
tailles sont superflues pour mettre un ter-
me à la guerre, si les négociations entre
l'Entente et les Etats-Unis aboutissent.
D'après certains bruits, on exigerait des
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Rhin, qu'ils livrent Metz et Strasbourg aux
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ment cela ne signifierait pas une capitula-
tion, mais un règlement militaire provi-
soire de la question de liquidation ; à sa-
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