Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 novembre 1918 02 novembre 1918
Description : 1918/11/02 (N976). 1918/11/02 (N976).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497274
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
I\ft«tS DE LA GUERRE
~t, 1--~ GUERRE
r Rr Dlt8
l^NGÈRKS
N° 976
Paris. 2 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CQMFinFMTIFl confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- I X 11J11X qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'----- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ETIONS MILITAIRES
re eitOnT OCGIDENTAL
;I \}Clobr'e a.,leJnande. - Eu Champagne,
,,!,11!je h' Le 22 a de nouveau été un
ebataille. Sui- tout le front,
"ley el l) ún et Falaise ainsi qu'entre
'ii'v ?1 ^eaiiT'f, aue l'enrieiiii a déclenelié
I,' m. l'ennemi a .déclenc le
f,;l'oijs î ^ue d
• U a 1 il a été partout
:,'fi , ri^ a gagné en quelques points
prix d i de mètres de ter-
l'C^ %tet ï 8 lourdes pertes. Les
7! 8rèJ[Iïti*é dp très déprimés en songeant
il res réal" de Ces pertes et au peu de
:¡'rY s Ilr1 lSé. i,
If" i. Une ba: ;y a Pas à en douter
'¡IQ¡(lIes. 6 u¡ mor'&l des troupes
Xai<, uS" Elles a valent cru que la paix
ri - ri« sigri^a
$• r c®, et il y a eu toute une
i ^éfi- f°i, on irS par d!e.s témoins di-
Il~. foi , Ou d'importantes unités ont
,:r:lt':' ^cuter i S ordres qu'elles avaient
tiris d
deux Usions, les of-
le rev0lver au poing
''v¡, D'autr eUrs soldts à marcher à l'as-
I '-I ^rrf; Par Iardeur des ennemis
1 ;',U;?ines. l'. au cours des derniè-
^éfensï l'influence de notre vi-
i' (Jflt éfnSive, des lourdes pertes
::¡;I:-;I¿f'(' , et des dévastations et de
v>qu'entraS^ ® poUr leur Pays la con-
i,K M, x aUssfUefre. Sans doute, nos
- 1 aussi, désirent ardemment la
>t CS' eMlsla01"1 ServicJe^rent ardemment la
de rS ! ei renseignement en
A ne veuW16 que les oldats
"l'V: sn P s se battre. Il suf-
v0L/'0rnment °S ttrouPes se com-
Jrf' -1 ^isnp "i Tous les Prisonniers
"Va's a /■ ?si s<&ÏUe i? déserteurs dont le
'ces ternPs-ci, dé-
française on avoue
'r'l:\ Irlver a PeUr d'une nouvelle campa-
:r]¡./f'ftt "'tTrèg nombreux sont ceux qui
A|lema? e- désir sans doute
v\S" h L; la paIX, ai:lsi qu'on nous le
., ne saurait la désirer plus
t| 'nous ir>a Nous ne som-
'hl'llr,' filais Us SUI" le front pour faire la
u '\J. Pour faire lia, paix. - (W,
1,1 u Tageszeitung,25.10.
's tentatives anglaises,
sH* des rSSn 'IJour chasser l'ar-
t8 reglOns qu'elle o,ceu)l)e,
■ ('Dt. qu'elle occupe,
H Str'ô K r's l'intil'1^1161* sur un Itii--
de percer le
-j:lllr\' Italie J!S et de rejeter nos ,aJlle,;;
Nos
4r",!*i. os alliés sont restés les
'(/ It \ill!lU Ion. ous apprenons
'<'î' ''tr l' ^Uemi Us aPPrenons
'i,LS 'f. lui infligeant de
l, '1(:(1 .ftt'ft&.llt eUr Ces nous réjouit
nriée l- si. tuation politi-
¡rJt't.,JlSf n'e l'éSlstance de l'armée aus-
V Ue&t pfaos briSle et que cette
armée se trouve toujours loin des frontiè-
res, en pays ennemi. Hier encore la jour-
née fut rude pour nos troupes, mais nous
avons eu la preave que si au cours des
derniers mais il a pu être question d'un
ralentissement dans leur ardeur, la crise
est aujourd'hui heureusement et complète-
ment terminée. Ce n'est qu'une armée forte
et non ébranlée qui peut faire échouer une
attaque de grande envergure comme celle
que les Français ont déclenchée entre l'Oise
et l'Aisne. Cette puissance de l'armée alle-
mande est bien faite pour exciter notre
confiance. Nous ne nous faisons pas d'il-
lusions sur le résultat des négociations de
paix, les exigences de l'Entente les autront
bientôt interrompues. L'échange de notes
ne nous a rien donné jusqu'ici ; malheu-
reusement, il n'en a pas été de même
pour nos ennemis, qui ont remporte
un grand succès avant même l'ouverture
de négociations. Nous avons renoncé à tor-
piller les vapeurs transportant des passa-
gers alors qu'aucune restriction n'a. été
faite au blocus de famine organisé par nos
ennemis contre l'Allemagne. Cette décision
est d'autant plus regrettable que l'Améri-
que se sert depuis quelque temps, pour
ses transports de troupes, des grands va-
peurs transatlantiques, à marche rapide.
Autant dire que désormais nous sommes
impuissants à empêcher ces troupes de pas-
ser l'Océan. Si notre proposition de paix est
repoussée, les restrictions que nous avons
consenties dans la guerre sous-marine as-
sureront à nos ennemis une supériorité
militaire injustifiée. Pour expliquer la me-
sure prise, on ne peut prétexter que les
Américains, malgré notre déclaration de
guerre sous-marine à outrance, ont pu dé-
barquer, sans arrêt, des troupes en France.
Il nous a fallu le temps d'étudier les me-
sures prises par les ennemis pour se dé-
fendre et pour tranporter leurs troupes. En
coulant récemment les navires, nos sous-
marins ont prouvé qu'ils avaient fait des
progrès dans la lutte contre les transports
de troupes américains (F.) Kreuz-Zeitung,
26.10.
— Le communiqué d'aujourd'hui nous
annonce un brillant succès défensif, rem-
porté par nous sur le théâtre occidental.
Comme notre allié a complètement repous-
sé, lui aussi, d'après son communiqué du
25 octobre, les assauts ennemis en Ita-
lie, notre défensive à l'ouest vient d'ac-
complir de glorieux exploits sur tout le
front. Il est évident que les combats vont
continuer. Dès maintenant, il faut attacher
une grandie importance aux opérations de
grande envergure des Français, qui vien-
nent d'échouer, entre l'Oise et l'Aisne, sur
un front de 60 km. Avec d'énormes effec-
tifs, l'ennemi a essayé de percer, pour se
frayer un chemin vers le nord et prendre de
flanc notre défensive, dans la direction du
nord et de l'est, au sommet de l'angle for-
mé par l'ensemble du front occidental. Nous
avons subi quelques pertes de terrain insi-
gnifiantes, mais la gigantesque attaque en-
nemie a complètement échoué. Nos troupes
ont remporté une brillante victoire sur un
ennemi très supérieur en nombre, et dis-
posant de beaucoup plus de moyens de com-
bat que nous. Dans les circonstances ac-
tuelles et étant données les conditions qui
nous seraient proposées pour le cas d'un
armistice, cette nouvelle grande victoire dé-
fensive est très importante. Elle prouve
que nous ne sommes pas battus et que l'en-
nemi s'usera les dents, s'il continue à vou-
loir réaliser son rêve de nous anéantir.
Puisse le pays trouver une source de récon-
fort dans les exploits de notre armée! Vou-
lons-nous donc que le front nous fasse rou.
gir? — Deutsche Tageszeitung, 26.10.
COMMANDEMENT
La démission du général Ludendorff. —
Le général Ludendorff se retire après une
série, d'incomparables succès, que seules
les générations de l'avenir sauront estimer
à leur juste valeur. Infatigable, au point
de vue physique, doué d'une rare force de
volonté, il a satisfait aux exigences pres-
que surhumaines de ses fonctions pendant
toute la durée de la guerre sans presque
jamais prendre de repos. Une carrière
aussi glorieuse ne saurait être retracée ici
rapidement en quelques lignes. C'est en
serviteur fidèle de son roi, de sa patrie et
de l'armée que Ludendorff a accompli sa
lourde tâche. Nous ne saurions avoir trop
de reconnaissance pour celui qui s'en va.
Il se démet de ses fonctions, pleines de res-
ponsabilités. en des jours pénibles où nous
sommes assaillis par l'inquiétude. On par-
lera de lui aussi longtemps que la langue
allemande, vivra. Que cette certitude soit
sa consolation au moment de son départ.
Le caractère de ce grand soldat, couvert
de gloire, nous apparaît tout entier dans
les raisons qui l'ont décidé à se retirer. Il
n'a pas pu et il n'a pas voulu envisager
les questions, qui touchaient au haut com-
mandement par suite de l'évolution de no-
tre politique intérieure, à d'autres points de
vue que ceux qui le mettaient dans l'im-
possibilité de rester en fonctions.— (Schw)
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 27.10.
— Au commencement de cette année le
général Ludendorff avait menacé de se re-
tirer. Mais le militarisme prussien était
alors au faîte de sa puissance et la politi-
que dut baisser pavillon devant le souve-
rain maître de la stratégie. Toujours in-
saisissable dans l'action mystérieuse qu'il
exerçait, toujours audacieux et habile
dans le choix des moyens, toujours au
service de son maître et au service de l'es-
prit qui conduit à l'impérialisme panger-
maniste, il restait avant tout lui-même :
dur, fort, énergique, aimant le pouvoir,
plein de confiance en soi et rempli de joie
~t, 1--~ GUERRE
r Rr Dlt8
l^NGÈRKS
N° 976
Paris. 2 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CQMFinFMTIFl confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- I X 11J11X qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'----- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ETIONS MILITAIRES
re eitOnT OCGIDENTAL
;I \}Clobr'e a.,leJnande. - Eu Champagne,
,,!,11!je h' Le 22 a de nouveau été un
ebataille. Sui- tout le front,
"ley el l) ún et Falaise ainsi qu'entre
'ii'v ?1 ^eaiiT'f, aue l'enrieiiii a déclenelié
I,' m. l'ennemi a .déclenc le
f,;l'oijs î ^ue d
• U a 1 il a été partout
:,'fi , ri^ a gagné en quelques points
prix d i de mètres de ter-
l'C^ %tet ï 8 lourdes pertes. Les
7! 8rèJ[Iïti*é dp très déprimés en songeant
il res réal" de Ces pertes et au peu de
:¡'rY s Ilr1 lSé. i,
If" i. Une ba: ;y a Pas à en douter
'¡IQ¡(lIes. 6 u¡ mor'&l des troupes
Xai<, uS" Elles a valent cru que la paix
ri - ri« sigri^a
$• r c®, et il y a eu toute une
i ^éfi- f°i, on irS par d!e.s témoins di-
Il~. foi , Ou d'importantes unités ont
,:r:lt':' ^cuter i S ordres qu'elles avaient
tiris d
deux Usions, les of-
le rev0lver au poing
''v¡, D'autr eUrs soldts à marcher à l'as-
I '-I ^rrf; Par Iardeur des ennemis
1 ;',U;?ines. l'. au cours des derniè-
^éfensï l'influence de notre vi-
i' (Jflt éfnSive, des lourdes pertes
::¡;I:-;I¿f'(' , et des dévastations et de
v>qu'entraS^ ® poUr leur Pays la con-
i,K M, x aUssfUefre. Sans doute, nos
- 1 aussi, désirent ardemment la
>t CS' eMlsla01"1 ServicJe^rent ardemment la
de rS ! ei renseignement en
A ne veuW16 que les oldats
"l'V: sn P s se battre. Il suf-
v0L/'0rnment °S ttrouPes se com-
Jrf' -1 ^isnp "i Tous les Prisonniers
"Va's a /■ ?si s<&ÏUe i? déserteurs dont le
'ces ternPs-ci, dé-
française on avoue
'r'l:\ Irlver a PeUr d'une nouvelle campa-
:r]¡./f'ftt "'tTrèg nombreux sont ceux qui
A|lema? e- désir sans doute
v\S" h L; la paIX, ai:lsi qu'on nous le
., ne saurait la désirer plus
t| 'nous ir>a Nous ne som-
'hl'llr,' filais Us SUI" le front pour faire la
u '\J. Pour faire lia, paix. - (W,
1,1 u Tageszeitung,25.10.
's tentatives anglaises,
sH* des rSSn 'IJour chasser l'ar-
t8 reglOns qu'elle o,ceu)l)e,
■ ('Dt. qu'elle occupe,
H Str'ô K r's l'intil'1^1161* sur un Itii--
de percer le
-j:lllr\' Italie J!S et de rejeter nos ,aJlle,;;
Nos
4r",!*i. os alliés sont restés les
'(/ It \ill!lU Ion. ous apprenons
'<'î' ''tr l' ^Uemi Us aPPrenons
'i,LS 'f. lui infligeant de
l, '1(:(1 .ftt'ft&.llt eUr Ces nous réjouit
nriée l- si. tuation politi-
¡rJt't.,JlSf n'e l'éSlstance de l'armée aus-
V Ue&t pfaos briSle et que cette
armée se trouve toujours loin des frontiè-
res, en pays ennemi. Hier encore la jour-
née fut rude pour nos troupes, mais nous
avons eu la preave que si au cours des
derniers mais il a pu être question d'un
ralentissement dans leur ardeur, la crise
est aujourd'hui heureusement et complète-
ment terminée. Ce n'est qu'une armée forte
et non ébranlée qui peut faire échouer une
attaque de grande envergure comme celle
que les Français ont déclenchée entre l'Oise
et l'Aisne. Cette puissance de l'armée alle-
mande est bien faite pour exciter notre
confiance. Nous ne nous faisons pas d'il-
lusions sur le résultat des négociations de
paix, les exigences de l'Entente les autront
bientôt interrompues. L'échange de notes
ne nous a rien donné jusqu'ici ; malheu-
reusement, il n'en a pas été de même
pour nos ennemis, qui ont remporte
un grand succès avant même l'ouverture
de négociations. Nous avons renoncé à tor-
piller les vapeurs transportant des passa-
gers alors qu'aucune restriction n'a. été
faite au blocus de famine organisé par nos
ennemis contre l'Allemagne. Cette décision
est d'autant plus regrettable que l'Améri-
que se sert depuis quelque temps, pour
ses transports de troupes, des grands va-
peurs transatlantiques, à marche rapide.
Autant dire que désormais nous sommes
impuissants à empêcher ces troupes de pas-
ser l'Océan. Si notre proposition de paix est
repoussée, les restrictions que nous avons
consenties dans la guerre sous-marine as-
sureront à nos ennemis une supériorité
militaire injustifiée. Pour expliquer la me-
sure prise, on ne peut prétexter que les
Américains, malgré notre déclaration de
guerre sous-marine à outrance, ont pu dé-
barquer, sans arrêt, des troupes en France.
Il nous a fallu le temps d'étudier les me-
sures prises par les ennemis pour se dé-
fendre et pour tranporter leurs troupes. En
coulant récemment les navires, nos sous-
marins ont prouvé qu'ils avaient fait des
progrès dans la lutte contre les transports
de troupes américains (F.) Kreuz-Zeitung,
26.10.
— Le communiqué d'aujourd'hui nous
annonce un brillant succès défensif, rem-
porté par nous sur le théâtre occidental.
Comme notre allié a complètement repous-
sé, lui aussi, d'après son communiqué du
25 octobre, les assauts ennemis en Ita-
lie, notre défensive à l'ouest vient d'ac-
complir de glorieux exploits sur tout le
front. Il est évident que les combats vont
continuer. Dès maintenant, il faut attacher
une grandie importance aux opérations de
grande envergure des Français, qui vien-
nent d'échouer, entre l'Oise et l'Aisne, sur
un front de 60 km. Avec d'énormes effec-
tifs, l'ennemi a essayé de percer, pour se
frayer un chemin vers le nord et prendre de
flanc notre défensive, dans la direction du
nord et de l'est, au sommet de l'angle for-
mé par l'ensemble du front occidental. Nous
avons subi quelques pertes de terrain insi-
gnifiantes, mais la gigantesque attaque en-
nemie a complètement échoué. Nos troupes
ont remporté une brillante victoire sur un
ennemi très supérieur en nombre, et dis-
posant de beaucoup plus de moyens de com-
bat que nous. Dans les circonstances ac-
tuelles et étant données les conditions qui
nous seraient proposées pour le cas d'un
armistice, cette nouvelle grande victoire dé-
fensive est très importante. Elle prouve
que nous ne sommes pas battus et que l'en-
nemi s'usera les dents, s'il continue à vou-
loir réaliser son rêve de nous anéantir.
Puisse le pays trouver une source de récon-
fort dans les exploits de notre armée! Vou-
lons-nous donc que le front nous fasse rou.
gir? — Deutsche Tageszeitung, 26.10.
COMMANDEMENT
La démission du général Ludendorff. —
Le général Ludendorff se retire après une
série, d'incomparables succès, que seules
les générations de l'avenir sauront estimer
à leur juste valeur. Infatigable, au point
de vue physique, doué d'une rare force de
volonté, il a satisfait aux exigences pres-
que surhumaines de ses fonctions pendant
toute la durée de la guerre sans presque
jamais prendre de repos. Une carrière
aussi glorieuse ne saurait être retracée ici
rapidement en quelques lignes. C'est en
serviteur fidèle de son roi, de sa patrie et
de l'armée que Ludendorff a accompli sa
lourde tâche. Nous ne saurions avoir trop
de reconnaissance pour celui qui s'en va.
Il se démet de ses fonctions, pleines de res-
ponsabilités. en des jours pénibles où nous
sommes assaillis par l'inquiétude. On par-
lera de lui aussi longtemps que la langue
allemande, vivra. Que cette certitude soit
sa consolation au moment de son départ.
Le caractère de ce grand soldat, couvert
de gloire, nous apparaît tout entier dans
les raisons qui l'ont décidé à se retirer. Il
n'a pas pu et il n'a pas voulu envisager
les questions, qui touchaient au haut com-
mandement par suite de l'évolution de no-
tre politique intérieure, à d'autres points de
vue que ceux qui le mettaient dans l'im-
possibilité de rester en fonctions.— (Schw)
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 27.10.
— Au commencement de cette année le
général Ludendorff avait menacé de se re-
tirer. Mais le militarisme prussien était
alors au faîte de sa puissance et la politi-
que dut baisser pavillon devant le souve-
rain maître de la stratégie. Toujours in-
saisissable dans l'action mystérieuse qu'il
exerçait, toujours audacieux et habile
dans le choix des moyens, toujours au
service de son maître et au service de l'es-
prit qui conduit à l'impérialisme panger-
maniste, il restait avant tout lui-même :
dur, fort, énergique, aimant le pouvoir,
plein de confiance en soi et rempli de joie
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Brès Jean Pierre Brès Jean Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brès Jean Pierre" or dc.contributor adj "Brès Jean Pierre")
- Auteurs similaires Brès Jean Pierre Brès Jean Pierre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brès Jean Pierre" or dc.contributor adj "Brès Jean Pierre")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64497274/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64497274/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64497274/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k64497274/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64497274
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64497274
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k64497274/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest