Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 octobre 1918 31 octobre 1918
Description : 1918/10/31 (N974). 1918/10/31 (N974).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497259
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
DE LA GUERRE
Rr La guerre
DES
^«iGÈRES
N° 974
Paris, 31 octobre 1918.
Min Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
--
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
LIIONS MILITAIRES
%e *°NT OCCIDENTAL
4, In ^Ss» ■ i
'• 'lu t: .Lio'lir , RETRAITE - De Berne,
lgique l'extrême aile droite
l|,fJ0f ,.lI riailt alignée sur le
l' l lirrr 0
h Uriaée fI a battu en retraite sur
14 ne peut Plus être ques-
tion de la refouler lSUr territoire hollan-
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t J a etraite naturelle c'est
,;, 1 'estOt Vers" L'évacuation de
J ¡rh; d' alte, aVec peu de pertes. Tout le
.Ifrllel)t rrnles de Rupprecht cherche
'; a ralentir la marche de l'ennemi.
; 1|j,nr; chK ant aux fleuves et aux canaux.
de retrait est la Dender, Mons-
">5s *s <2 t10iae- En ce qui
'l',ri, le ses farmées du Kronprinz alle-
':Isrle t:eur u.1 disputé: est celui
Hip etes deux côtés de Vouziers. Les
■■ >'ti>s Jt les AmL ricams ont réussi à
~sser Ia rive t de l'Aisne, par suite
"t/li¡J!'orfle lVe est de l'Aisne par suite
s p Ositions de défense
'i ], et même
JI (le G U nd de Grandpre et même
Itz à l'ouest de la Meuse.
Ctere de violentes contre-at-
.; \;:', (lll(lih 0 re de viOlen,tes contre-,;s II-, utfiUrs Permis de réoccu-
■ ,d„J \a«^age JJjnantes, alors que les
i restaient entre les mains
l'ennemi le la, pres'sion française conti-
„ N: si * A!1emmaa!i? oneréussissent pas
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es, il, seront forcés de retirer
fr'ont <]anns la direction de la -
f l'iTltp'n e, Ce qui est depuis long-
Sr%ljrt f,ntion de leur commandement.
^le Plus , clair est de con-
lles iy !"ésistanSce L en n fdfes Tll«* nes ap-
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ci]f** obsta? naturels. et contre
~quelles r lté en P~t faire usage
erl nïoyeri-s d'attaque, par-
~rement en tanks - (Colonel de \V:'lt-
Pest, 26.10 w't-
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I,,'il' fl)r, :('l1h'e entre les Ardennes et
gauche des alliés
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<• r.' i'itj /arides quelques arriè-
raSs Alost. Au sud
'!| \uhrH ~'i «lue ie« lcor? IédaiflCie. La
rlf-.p e les Anglais trouvent
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r'l¡(,.' s'f dans l'angle de Sam-
t,
de r alentir la. marche
t~ ~s "~Allic~ ~Sle de Sam.
, ¡ s!'s { Alliés., AUsi Foch a-t-il
- :,i , l]|-N, éricainJ ia e droite et au
eust_ cherchent à enve-
'• ? f'" ev"
s ir du tPiers: Au centre les
rit d U terrain. Mais la li-
est encore en-
nands : devant elle
s'est arrêtée la grande attaque anglaise du
23 octobre : les combats non terminés ont
pris le caractère d'une grande bataille pour
la percée du front allemand. Ils indiquent,
toute l'importance de la position de barrage
constituée par les Allemands au centre de
leur ligne. En ces dernières semaines Foch
a considérablement renforcé l'aile nord,afin
d'obtenir la décision. Nous verrons s'il en-
verra de nouveaux renforts sur l'Escaut,
afin de triompher de la résistance entre
l'Escaut et l'Oise. Les Ardennes appa-
raissent toujours comme un des centres
principaux de la défense allemande. — (H.
Stegemann) Bund 27.10.
Presse allemande. — Sous le titre :
« LA RÉPARTITION ACTUELLE DES FORCES ». -
Nos ennemis parlent de l'effondrement de
notre front occidental,de l'impossibilité pour
l'armée allemande de tenir plus longtemps,
de l'obligation pour elle d'évacuer à bref
délai la Belgique et le Nord de la France.
Leur presse réclame non seulement que
nous abandonnions les régions occupées,
mais tout le territoire jusqu'au Rhin. Cer-
tains journaux vont jusqu'à parler de l'oc-
cupation de nos forteresses du Rhin. Ce
sont là des exigences excessives; pour le
comprendre, il suffit de jeter un regard sur
notre front occidental. Nous nous sommes
repliés, mais tous nos mouvements ont été
exécutés avec méthode, sans que nous ayons
été gênés par l'ennemi. Nous pourrions
continuer cette manœuvre pendant long-
temps encore. Nous avons du champ der-
rière nous. Liège, par exemple, est à 115
kilomètres de nos lignes actuelles. Rien ne
prouve d'ailleurs que nous reculerons jus-
qu'aux frontières de l'empire. Notre com-
mandement a conservé sa pleine liberté
d'action, en cette heure si importante. Par-
tout où des batailles ont été livrées ces
jours-ci, elles ont été favorables aux armes
allemandes. En Flandre, nos arrière-gardes
ont couvert notre retraite, et elles se sont
repliées ensuite, en achevant de détruire
les voies ferrées et les ponts. Entre l'Es-
caut et l'Oise, toutes les attaques et les
tentatives de percée ennemies ont complè-
tement échoué aussi bien au nord dans la
direction de Valenciennes, qu'au sud en-
tre le Cateau et l'Oise. Dans la région de
Laon, l'ennemi n'a pu occuper le secteur
'de la Serre et de la Souche, et se procurer
ainsi une nouvelle base qui l'aurait mis en
liaison avec les troupes débouchant, au sud
du Cateau. En Champagne, l'ennemi qui,
en quelques points, avait réussi à prendre
pied sur la rive est de l'Aisne n'a pas pu
exploiter stratégiquement ce succès tacti-
que. Des contre-attaques l'ont refoulé. En-
tre l'Argonne et la Meuse, la bataille d'en-
semble a dégénéré en engagements partiels-.
Jusqu'à ce jour 21 divisions américaines
ont été repérées des deux côtés de la Meuse.
14 ont déjà dû être relevées. Sauf le pre-
mier jour de bataille, le 26, les Américains
n'ont remporté aucun succès un peu im
portant. En résumé, l'armée allemande in-
vaincue est toujours en pays ennemi, loin
de la frontière et elle a déjoué toutes les
tentatives de percée ennemies. Elle a gardé
toute son homogénéité'. Elle dispose de tou-
tes les ressources nécessaires pour conti-
nuer à se battre longtemps encore. Le mi-
nistre de la guerre lui-même a déclaré que
la fabrication des munitions et le rem-
placement des canons et de tout le maté-
riel de guerre sont assurés pour toute l'an-
née prochaine. La répartition actuelle des
forces sur les fronts est toute à notre avan-
tage. Si nous maintenons les choses en
l'état et si nous concluons ensuite un ar-
mistice. il ne faut absolument pas qu'il soit
question d'une évacuation des territoires
occupés. Notre situation militaire nous per-
met d'attendre, en toute quiétude, la ré-
ponse du Président Wilson. Si la lutte con-
tinue, nous avons de sérieuses chances de
succès. Nous ne sommes nullement dans
une situation telle qu'il nous faille accepter
toutes les conditions de l'Entente. — (Ct.
von Schreibershofen). — Hamburger Nach-
richten, 24.10
FRONT ITALIEN
« Les coups sur le Grappa » [sous ce ti-
tre]. — Région du Grappa, 26.10 : Depuis
trois jours, les troupes italiennes attaquent
âprement les Autrichiens sur le massif du
Grappa. L'ennemi se défend formidable-
ment. Il n'y avait pas à en douter. Per-
sonne ne croyait ici que les Autrichiens
n'opposeraient qu'une faible défense parce
que l'Autriche politique est en décomposi-
tion. L'armée autrichienne reste très
forte ; phénomène étrange, presque inex-
plicable, mais réel. Nos combattants le sen-
taient, le prévoyaient, instruits par trois
ans et demi de guerre avec un ennemi pa-
reil qui ne peut être mis au second rang,
après les Allemands d'Allemagne, que par
ceux qui ne l'ont pas eu en face d'eux.
L'armée autrichienne est de la même
trempe que l'armée allemande. Pour l'a-
battre, il n'y a qu'un moyen : il faut la
vaincre. Et cependant les soldats, bien que
ne connaissant pas tous la situation dans
tous ses détails, ne l'ignorent pas. Là haut
et le long des lignes de la Piave, l'ennemi
avait tenté récemment tous les amorça-
ges : larges arches plantées sur les tran-
chées, jet de petits manifestes et d'innom- -
brables opuscules tous sur le même motif :
« Soldats italiens, la paix est presque
faite. Redevenons frères,. Jetez vos ar-
mes ». En réponse, le jour même de l'an-
niversaire de Caporetto, les soldats italiens
ont attaqué l'ennemi. La possession du
Grappa dans sa partie septentrionale lui
est précieuse : elle lui garantit les com-
munications de son armée par la route de
rocade Feltre - Primolano, qui se relie au
Valsugana à l'Ouest et qui rayonne en-
suite, à l'Est, par les nombreuses routés
de la plaine et des Alpes. L'énorme impor-
Rr La guerre
DES
^«iGÈRES
N° 974
Paris, 31 octobre 1918.
Min Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
--
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
LIIONS MILITAIRES
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munications de son armée par la route de
rocade Feltre - Primolano, qui se relie au
Valsugana à l'Ouest et qui rayonne en-
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