Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 octobre 1918 29 octobre 1918
Description : 1918/10/29 (N972). 1918/10/29 (N972).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449723g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
~DE LA RRE
.HMI." DEs ERRE
ET D ES ,
ÉTRANGÈRES
N° 972
Paris. 29 octobre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUSTIONS MILrrAll{
FRONT OCCIENT AL
tuation militaire de l'Allemagne. -
de la situation militaire en Alle-
un Allemand bien placé pour être
~:,dlt!, uA^is dont nous ne pouvons pas
l tIl olls a fait hier les déclara-
suivantes : L'évacuatio des pays en-
le nt la conclusion d'un armistice,
1)5 Il t ernallde le President Wilson, est
du pont de vue militaire Une chose difficile
t^fritoire ne pourrait pas
sans que les villes se trouvant
les territoires occupés lussent de
~Lorsque les Allemands, dans leur
brûlent les villes et les villages,
les fermes jusqu'au sol et abattent
IJ'Jlll' l.es. arbre8 des allées, ce n'est
~Il IJ,Hn s^Usluirp ® à un plaisir de
struction, mais pour cause de nécessités
Lorsque l'armée française est en
~raite, elle fait exactement la même chose
frane du fait qu'elle détruit, la
~propriété française. En réalité voici ce qui
~e : lorsque nous retraitons, l'ennemi
suit sur les talons amène constam-
ne PeufOS et ses pièces'l'armée qui se
~peut pas laisser volontairement des
~rts au poursuivant qui pourrait ainsi
(1 1<1 boml hider- En conséquen-
~squ'une armée rase un terrain, elle
~i W ÏîÏ Ur sa adiéofueînSf légl^me- A titre
~semple, je puis ajouter que l'armée alle-
se trouve depuis quatre ans devant
sans que cette ville ait été dé-
'1. h c? o^Sefrnmen??x •' Notre feu d'ar-
constamment été dirigé sur les
~our de la ville: la ville elle-même,
ttrotif d' un obos, a été épargnée
le Dans les pays neutres, y
:'rn le D»^; ~emark. on s' imagine que la
~;t d'armistice de l'Allemagne est
le à la demande qui fut fait
est naturellement inexct,
~garie fit sa demande de paix
t que s - sa force combative était
ses soldats ne voulaient plus
^'erriagne p r contre, le dé-
~¿, trJl'tUté fort surtout chez ceux de
~turés et hébétés par quatre ans
t -1-e moral de l'armée alle-
~o ^^irdV,!?6 intact. Hinden-
~';,'1"'rr ^.es fl encore de sept
d'hommes disciplinés dont le ra-
~et l'équipement sont assurés.
~nk es ornrlles et il ne reste
~d'un mois à l'Entente avant l'ar-
~:', H'it]a entraîne au-
~nt la stabilisation du front.
~on parle aussi du manque de
~munitions, mais à cela on peut
le raccourcissement du front.
est raccourci de 33 %, le nombre
de canons disponibles augmente dans la
même proportion. On fera bien de ne pas
sous-estimer la puissance militaire alle-
mande ; les Allemands ont autrefois
sous-estimé la puissance militaire des
Etats-Unis et à présent ce pays semble vou-
loir commettre la même erreur à notre
égard — (Ibald) Politiken [de Copenhague],
10.10.
« LES arméks allemandes ne sont PAS dé-
moralisées » [sous ce titre]. — La West-
minster Gazette publie l'information sui-
vante : J'ai eu l'occasion de causer avec des
soldats qui avaient pris part aux derniers
combats. Ils donnent un démenti à l'idée
assez répandue, d'après laquelle les armées
allemandes seraient démoralisées. Ils di-
sent que les combats de Cambrai étaient
extrêmement acharnés et que les Alle-
mands font généralement preuve de cou-
rage et de décision. Il est vrai qu'on a fait
un certain nombre de prisonniers : cepen-
dant le nombre est sensiblement le même
que dans les offensives antérieures ; dès
lors on ne peut pas en déduire la preuve
que l'organisation de l'armée allemande
est sur le point de s'écrouler. Il est bon de
faire cette constatation et de mettre en
garde contre un optimisme déplacé, en ce
qui concerne la fin prochaine de la guerre.
Les soldats estiment que les Allemands se
battront au moins avec le même acharne-
ment, à mesure qu'ils seront refoulés vers
leur pays. — Bayerischer Kurier, 20.10.
« Bataille stationnaire ». — En France,
les stratèges en chambre se sont réjouis
tout récemment, à l'idée que l'armée du
prince Rupprecht de Bavière allait être
forcément encerclée et que l'armée du
Kronprinz serait coincée entre l'Oise et
l'Aisne et perdrait toute liberté de mouve-
ment. Leur triomphe était prématuré. Par
l'abandon, pénible sans doute, de la côte
des Flandres et par un repli très habile
jusque dans le méridien de Gand, l'armée
allemande du Nord s'est d'autant mieux
dérobée à tout encerclement, que la fron-
tière hollandaise toute proche couvre son
flanc droit. Or, nous n'avons aucune raison
de douter de la neutralité de la Hollande.
Nous ne saurions dire où s'arrêtera le repli
de cette armée du Nord. S'il continue, il
créera, ainsi que nous l'avons déjà dit sou-
vent, de sérieuses difficultés tactiques à
l'ennemi. L'armée du Kronprinz d'Allema-
gne a évité d'être coincée entre l'Oise et
l'Aisne, en abandonnant le coin de Laffaux
et le saillant de Laon et en ramenant son
front défensif sur la rive nord de l'Aisne.
Ce qu'il faut retenir c'est que la résistance
de notre aile, qui fait face à l'Ouest, n'a
cessé de croître, de jour en jour au cours
de la semaine dernière. Depuis huit jours
par exemple, on se bat dans la région de
Solesmes (au nord du Cateau). Le commu-
niqué du 21 octobre, auquel nous renvoyons
nos lecteurs, insiste sur la reprise. à la
suite d'une contre-attaque des villages de
Romeries et d'Amerval, qui sont situés tous
deux immédiatement à l'est de Solesmes.
Ces contre-attaques, qui ne sont nullement
isolées, prouvent que la bataille est sta-
tionnaire. Les Français s'en consolent, en
disant que l'acharnement des Alle-
mands s'explique par leur désir de
sauver leur matériel. L'aile allemande, qui
fait face à l'est entre Reims et la Moselle,
a montré la même force de résistance. Ici
c'est l'Aisne qui forme la ligne de démarca-
tion et qui constitue en même temps un
excellent rempart contre les tanks. Le sail-
lant de l'Aisne entre Vouziens et Grandpré
a donné à l'ennemi le désir de recommen-
cer la manœuvre qu'il avait presque réus-
sie à Saint-Mihiel. Ces jours-ci les Français
ont bien pu s'établir sur quelques crêtes,
immédiatement à l'est de Vouziers. Mais
une contre-attaque allemande, annoncée par
le communiqué allemand du soir du 21 oc-
tobre, progresse favorablement. Elle mérite
d'être signalée. Dans cette région les ar-
mées von Einem-et von Gallwitz ont ac-
compli des exploits incomparables, surtout
en repoussant les attaques américaines. Ces
attaques se renouvelleront sans doute, sans
tarder, une deuxième armée américaine
s'étant constituée sous les ordres du gé
néral Bullard. Elle a le gros de ses forces
sur les deux rives de la Meuse jusqu'à la
Moselle ; son quartier général est à Toul.
La première armée américaine, sous le gé-
néral Ligett,est au sud-est de Verdun,dans
l'Argonne. Ce groupe d'armées est com-
mandé par le général Pershing. Une troi-
sième armée américaine se forme dans les
Flandres. — Voici à grands traits quelle
est la situation militaire dans son ensem-
ble. En Flandre, les combats d'arrière-gar-
des ont permis au gros de nos troupes de
s'installer dans leurs nouvelles positions à
l'est de la ligne Bruges-Thielt, quelques
jours avant l'arrivée de l'ennemi. Nous
avons remporté plusieurs succès tactiques
appréciables au moment où l'ennemi s'est
avancé, en engageant entre autres unités
des forces importantes de cavalerie. Les
combats ont eu une violence particulière à
Courtrai que nous n'avons évacué qu'après
l'achèvement du repli des troupes alleman-
des sur leurs positions à l'arrière. A l'est
de Lille et de Douai, l'ennemi a hésité à
nous suivre. Il redoutait un piège. Entre-
l'Escaut et l'Oise, il a cherché à élargir la
brèche qu'il avait faite dans nos lignes et
à percer. C'est ce que prouvent les gran-
des batailles qu'il ne cesse de déclencher
depuis le début' d'octobre, d'abord en di
rection de Valenciennes, puis contre le sec-
teur de la Meuse, entre Charleroi et Givet.
Au cas où ces opérations auraient réussi
Foch se proposait, aussitôt la percée, de
déployer ses troupes des deux côtés. Il
aurait surtout attaqué de flanc les éléments
d'armée allemands qui se trouvent au nord.
de Laon, et il aurait menacé le flanc droit
.HMI." DEs ERRE
ET D ES ,
ÉTRANGÈRES
N° 972
Paris. 29 octobre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUSTIONS MILrrAll{
FRONT OCCIENT AL
tuation militaire de l'Allemagne. -
de la situation militaire en Alle-
un Allemand bien placé pour être
~:,dlt!, uA^is dont nous ne pouvons pas
l tIl olls a fait hier les déclara-
suivantes : L'évacuatio des pays en-
le nt la conclusion d'un armistice,
1)5 Il t ernallde le President Wilson, est
du pont de vue militaire Une chose difficile
t^fritoire ne pourrait pas
sans que les villes se trouvant
les territoires occupés lussent de
~Lorsque les Allemands, dans leur
brûlent les villes et les villages,
les fermes jusqu'au sol et abattent
IJ'Jlll' l.es. arbre8 des allées, ce n'est
~Il IJ,Hn s^Usluirp ® à un plaisir de
struction, mais pour cause de nécessités
Lorsque l'armée française est en
~raite, elle fait exactement la même chose
frane du fait qu'elle détruit, la
~propriété française. En réalité voici ce qui
~e : lorsque nous retraitons, l'ennemi
suit sur les talons amène constam-
ne PeufOS et ses pièces'l'armée qui se
~peut pas laisser volontairement des
~rts au poursuivant qui pourrait ainsi
(1 1<1 boml hider- En conséquen-
~squ'une armée rase un terrain, elle
~i W ÏîÏ Ur sa adiéofueînSf légl^me- A titre
~semple, je puis ajouter que l'armée alle-
se trouve depuis quatre ans devant
sans que cette ville ait été dé-
'1. h c? o^Sefrnmen??x •' Notre feu d'ar-
constamment été dirigé sur les
~our de la ville: la ville elle-même,
ttrotif d' un obos, a été épargnée
le Dans les pays neutres, y
:'rn le D»^; ~emark. on s' imagine que la
~;t d'armistice de l'Allemagne est
le à la demande qui fut fait
est naturellement inexct,
~garie fit sa demande de paix
t que s - sa force combative était
ses soldats ne voulaient plus
^'erriagne p r contre, le dé-
~¿, trJl'tUté fort surtout chez ceux de
~turés et hébétés par quatre ans
t -1-e moral de l'armée alle-
~o ^^irdV,!?6 intact. Hinden-
~';,'1"'rr ^.es fl encore de sept
d'hommes disciplinés dont le ra-
~et l'équipement sont assurés.
~nk es ornrlles et il ne reste
~d'un mois à l'Entente avant l'ar-
~:', H'it]a entraîne au-
~nt la stabilisation du front.
~on parle aussi du manque de
~munitions, mais à cela on peut
le raccourcissement du front.
est raccourci de 33 %, le nombre
de canons disponibles augmente dans la
même proportion. On fera bien de ne pas
sous-estimer la puissance militaire alle-
mande ; les Allemands ont autrefois
sous-estimé la puissance militaire des
Etats-Unis et à présent ce pays semble vou-
loir commettre la même erreur à notre
égard — (Ibald) Politiken [de Copenhague],
10.10.
« LES arméks allemandes ne sont PAS dé-
moralisées » [sous ce titre]. — La West-
minster Gazette publie l'information sui-
vante : J'ai eu l'occasion de causer avec des
soldats qui avaient pris part aux derniers
combats. Ils donnent un démenti à l'idée
assez répandue, d'après laquelle les armées
allemandes seraient démoralisées. Ils di-
sent que les combats de Cambrai étaient
extrêmement acharnés et que les Alle-
mands font généralement preuve de cou-
rage et de décision. Il est vrai qu'on a fait
un certain nombre de prisonniers : cepen-
dant le nombre est sensiblement le même
que dans les offensives antérieures ; dès
lors on ne peut pas en déduire la preuve
que l'organisation de l'armée allemande
est sur le point de s'écrouler. Il est bon de
faire cette constatation et de mettre en
garde contre un optimisme déplacé, en ce
qui concerne la fin prochaine de la guerre.
Les soldats estiment que les Allemands se
battront au moins avec le même acharne-
ment, à mesure qu'ils seront refoulés vers
leur pays. — Bayerischer Kurier, 20.10.
« Bataille stationnaire ». — En France,
les stratèges en chambre se sont réjouis
tout récemment, à l'idée que l'armée du
prince Rupprecht de Bavière allait être
forcément encerclée et que l'armée du
Kronprinz serait coincée entre l'Oise et
l'Aisne et perdrait toute liberté de mouve-
ment. Leur triomphe était prématuré. Par
l'abandon, pénible sans doute, de la côte
des Flandres et par un repli très habile
jusque dans le méridien de Gand, l'armée
allemande du Nord s'est d'autant mieux
dérobée à tout encerclement, que la fron-
tière hollandaise toute proche couvre son
flanc droit. Or, nous n'avons aucune raison
de douter de la neutralité de la Hollande.
Nous ne saurions dire où s'arrêtera le repli
de cette armée du Nord. S'il continue, il
créera, ainsi que nous l'avons déjà dit sou-
vent, de sérieuses difficultés tactiques à
l'ennemi. L'armée du Kronprinz d'Allema-
gne a évité d'être coincée entre l'Oise et
l'Aisne, en abandonnant le coin de Laffaux
et le saillant de Laon et en ramenant son
front défensif sur la rive nord de l'Aisne.
Ce qu'il faut retenir c'est que la résistance
de notre aile, qui fait face à l'Ouest, n'a
cessé de croître, de jour en jour au cours
de la semaine dernière. Depuis huit jours
par exemple, on se bat dans la région de
Solesmes (au nord du Cateau). Le commu-
niqué du 21 octobre, auquel nous renvoyons
nos lecteurs, insiste sur la reprise. à la
suite d'une contre-attaque des villages de
Romeries et d'Amerval, qui sont situés tous
deux immédiatement à l'est de Solesmes.
Ces contre-attaques, qui ne sont nullement
isolées, prouvent que la bataille est sta-
tionnaire. Les Français s'en consolent, en
disant que l'acharnement des Alle-
mands s'explique par leur désir de
sauver leur matériel. L'aile allemande, qui
fait face à l'est entre Reims et la Moselle,
a montré la même force de résistance. Ici
c'est l'Aisne qui forme la ligne de démarca-
tion et qui constitue en même temps un
excellent rempart contre les tanks. Le sail-
lant de l'Aisne entre Vouziens et Grandpré
a donné à l'ennemi le désir de recommen-
cer la manœuvre qu'il avait presque réus-
sie à Saint-Mihiel. Ces jours-ci les Français
ont bien pu s'établir sur quelques crêtes,
immédiatement à l'est de Vouziers. Mais
une contre-attaque allemande, annoncée par
le communiqué allemand du soir du 21 oc-
tobre, progresse favorablement. Elle mérite
d'être signalée. Dans cette région les ar-
mées von Einem-et von Gallwitz ont ac-
compli des exploits incomparables, surtout
en repoussant les attaques américaines. Ces
attaques se renouvelleront sans doute, sans
tarder, une deuxième armée américaine
s'étant constituée sous les ordres du gé
néral Bullard. Elle a le gros de ses forces
sur les deux rives de la Meuse jusqu'à la
Moselle ; son quartier général est à Toul.
La première armée américaine, sous le gé-
néral Ligett,est au sud-est de Verdun,dans
l'Argonne. Ce groupe d'armées est com-
mandé par le général Pershing. Une troi-
sième armée américaine se forme dans les
Flandres. — Voici à grands traits quelle
est la situation militaire dans son ensem-
ble. En Flandre, les combats d'arrière-gar-
des ont permis au gros de nos troupes de
s'installer dans leurs nouvelles positions à
l'est de la ligne Bruges-Thielt, quelques
jours avant l'arrivée de l'ennemi. Nous
avons remporté plusieurs succès tactiques
appréciables au moment où l'ennemi s'est
avancé, en engageant entre autres unités
des forces importantes de cavalerie. Les
combats ont eu une violence particulière à
Courtrai que nous n'avons évacué qu'après
l'achèvement du repli des troupes alleman-
des sur leurs positions à l'arrière. A l'est
de Lille et de Douai, l'ennemi a hésité à
nous suivre. Il redoutait un piège. Entre-
l'Escaut et l'Oise, il a cherché à élargir la
brèche qu'il avait faite dans nos lignes et
à percer. C'est ce que prouvent les gran-
des batailles qu'il ne cesse de déclencher
depuis le début' d'octobre, d'abord en di
rection de Valenciennes, puis contre le sec-
teur de la Meuse, entre Charleroi et Givet.
Au cas où ces opérations auraient réussi
Foch se proposait, aussitôt la percée, de
déployer ses troupes des deux côtés. Il
aurait surtout attaqué de flanc les éléments
d'armée allemands qui se trouvent au nord.
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