Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 octobre 1918 28 octobre 1918
Description : 1918/10/28 (N971). 1918/10/28 (N971).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497222
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
RES DE LA GUERRE
ET DES
ÉTRANGÈRS
N° 971
Paris, 28 octobre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
allemande. - Le repM de notre
occidental l'a l'ap¡:roché d'une part de
belge et d'autre part de la ligne
qui sépare la Lorrallle alle-
mande ,la Loî niVn^e lrançaiise. Beaucoup
(% à l'intérieur s'énervent, ou-
éPété épargnées pendant quatre années.
ssement du moral de la nation
par le cours donné aux opéra-
par la supériorité écrasante de l'en-
Mais l'histoire de l'Allemagne n'est-
remplies d'exemples de situations
, d'où nous sommes victo-
rieusement sortis. La guerre de Sept Ans,
Nt(0 u ?lbdre esi870 lorsque Gambetta fit
sol des armées, et que nos lignes
de Paris étaient très peu
La grandeur du danger couru par
- sohîi ,! du froff mi T stimuler l'ardeur de
sol dats 8,U frOllJt. Ils voient les ruines,
sont accumulés depuis quatre ans
le les et ils savent qu'il v a
les troupes de l'Entente un million
4e ;n,è^ ?^ et de bêtes féroces
,I (Ju désir d'envahir l'Allemagne
'r v.^si cc^ ager p *?* ces « nettoyeurs
ÍjfhevagUI pendant la guerre de posi-
achevaient les alades et les blessés
étaient lâchés sur les villages alle-
horre femmes et les enfants, tau-
horreurs commises î-aaqu alors se-
passées. Cette Pensée devrait faire
le peuple allemand de son iner-
et mettre uUe s les mains de
ceux qui sont capables de la tenir. Il
aujourd'hui ne pas laisser l'enne-
11* Pied^s i sol de la patrie. T!
toute orrimA lr ^e se soulève com-
sul homme pour renforcer le front
- e ,ligne de l'arrière de ce front une
de défense, véritable mur vi-
protégera la patrie. Dès que la
su peuple sera pénétree de cette
nous serons invincibles et le soi
l'Allemagne sera inviolable. - (Général
Tägli che Rundschau, 22.10.
Notre IJe Pl., est très grave Sian
doute. De plus, chaque pas que nous fai-
arrière diminue la confiance de
qu'il n°^s e situation n'est
telle qu'il faille accepter une sou-
sans conditions. Notre force de
s'est qu'affaiblie. Elle n'est pas
rit d) Offeri-si-ve de l'ennemi a
dimi Ué. Nous n'avons aUJCUne
frOnt et si AL Vm5t)éiïri?e*ui r fait son
au front et si à l'interieur la con-
fcr,» «ïi 5°us «Von;s tous lieu despêL
sera ainsi, que les exigences
°l¡ auront Oll~lert les yeux à notre
à notre peuple. Le « furor teu-
se réveiller. Si les com-
îmuaiiqués de nos ennemis avaient récem-
ment parl à maintes reprises d'une démo-
ralisation de nos troupes, nous pouvons
lire aujourd'hui dans leurs journaux que
maintenant les Allemands, « se battent
presque tous mieux que jamais ». Foch
sera bientôt contraint dévouer que son
principe de ne jamais laisser de repos à
nos troupes ne conduit à aucun résultat. Son
offensive lui a dléjà coûté de tels sacrifices
qu'il sera bientôt obligé de l'interrompre.
Voici la mauvaise saison qui vient. Si nous
tenons jusque là. il pourra se produire,
d'ici au printemps de grands changements,
ne serait-ce que par la guerre sous-marine;
car la détresse de nos ennemis est grande.
(Lieutenant-colonel von der Osten Sacken)
(Rhcinisch-Westfalische Zeitting, 22.10.
I( Pehcék et PRESSION SUR LES AILES » [sous
ce titre]. — Depuis longtemps déjà notre
haut commandement pose en principe qu'il
vaut mieux abandonner du terrain que de
laisser briser le front. Ce qui importe par-
dessus tout c'est que nous empêchions la
percée. Foch l'a tentée aux ailes. A sa droi-
te, entre la Moselle et l'Aire, il a échoué
devant l'armée de Gallwitz, notre aile gau-
che ayant servi de pivot aux mouvements
de repli exécutés pour des raisons diverses
dans les autres secteurs du front. A sa
gauche (sur notre aile droite) nous avons
exécuté une importante manœuvre d'éva-
cuation, mais il n'y a pas eu de percée
ennemie. Nous avons dû évacuer la côte
et Lille parce que l'aile de Foch, qui com-
prenait trois armées sous le commandement
du roi des Belges, avait enfoncé un coin
profond dans les Flandres. Il fallait empê-
cher l'ennemi de percer ou d'encercler no-
tre aile droite. Les trois armées attaquaient
en éventail, au nord-est, à l'est et au sud-
est ; elles voulaient franchir la Lys, désarti-
culer le front défensif de Lille, en l'atta-
quant par derrière et progresser sur Valen-
ciennes. Notre défense opiniâtre a fait
échouer leurs projets. Foch avait certaine-
ment compté sur l'encerclement de notre
aile droite. C'est ce qui explique la violence
et la continuité de ses attaques au centre,
entre l'Oise et le Cateau. Il n'aurait pu ex-
ploiter un succès à fond que si cet encercle-
ment s'était réellement produit. S'il renou-
velle ici SICS tentatives de percée c'est qu'en
face de Gallwitz son extrême aile droite n'a
pas progressé. Foch cherche à prendre en-
tre les pinces d'une tenaille les unités al-
lemandes qui se trouvent entre la Flandre
et l'Oise, avant qu'elles n'inondent la Bel-
gique, dans le cas où elles se retireraient
au delà de la ligne Valenciennes-Maubeuge.
Les attaques renouvelées contre le front
Origny-sur-Oise et la pression ininterrom-
pue des Américains contre le groupe d'ar-
mées Gallwitz laissent supposer que Foch a
voulu se servir de deux tenailles en même
temps, pour désarticuler le front allemand
et obtenir de force la décision. On com-
prend combien il est important que tout
le front allemand garde sa cohésion et sa
continuité. Même s'il ne cesse de reculer
sous la pression de Foch, le front allemand,
tant qu'il ne sera pas rompu,pourra, de
l'avis même de la presse neutre, résister
très longtemps. Les lignes allemandes ne
sont pas brisées. Elles donnent la preuve
de leur solidarité avant et après chacun de
nos replis. Elles gardent leur homogénéité
et leur souplesse. S'il n'en était pas ainsi.
comment auraient-elles pu remplir leur
tâche pendant de si longues semaines et
contre attaquer souvent l'ennemi avec suc-
cès ? — Post, 22.10.
— L'aile droite avancée du front occiden-
tal allemand a dû être ramenée de la région
Lille-Douai et de la côte des Flandres '- sur
la ligne générale Valenciennes-Tournai-
Gand. L'aile droite du centre a dû. des deux
côtés du Cateau, empêcher dans le sec-
teur de la Selle les tentatives de percée
les plus acharnées et les plus dangereu-
ses. En même temps, l'aile gauche de
notre front occidental a la très lourde
tâche de tenir l'ennemi éloigné de nos
principales voies de communications, qui
passent par Metz et par Luxembourg.
Cette tâche du groupe d'armées Gallwitz
est d'autant plus délicate que la configu-
ration du terrain ne permet qu'une appli-
cation modérée de la tactique de défense
élastique, qui repose sur l'évacuation lar-
gement pratiquée des territoires ennemis.
Depuis quelque temps, la situation est
grave dans ce secteur. Elle semblait être
devenue critique parce que des masses en-
nemies avaient franchi l'Aisne à Vouziers
et qu'elles auraient pu, en progressant.
prendre de flanc et rendre intenables les
secteurs voisins. Déjà les assaillants
avaient réussi à se fixer, de ce côte-ci de
la rivière, sur d'importantes crêtes. Le
communiqué d'aujourd'hui nous annonce
qu'une vigoureuse contre-attaque les en a
délogés. Il semble toutefois que l'ennemi
tient toujours la rive droite de la rivière à
l'est de Vouziers. Le succès de notre contre-
attaque a été remporté en une heure où
nous avions un absolu besoin d'arrêter l'en-
nemi. Il nous a été d'un grand secours. Par
ailleurs, la situation d'ensemble est sans
changement. A en juger d'après la réussite
de notre repli. elle ne nous est pas défavo-
rable. - Frankfurter Zeitung, 23.10.
FRONT ITALIEN
« Rendre Caporetto » [sous ce titre]. —
Nous pouvons le dire aujourd'hui. Capo-
retto ne nous étonne pas. A l'arrière do-
minait l'optimisme des inconscients nourri
de phrases. Mais celui qui avait vécu en
soldat parmi les soldats avait remarqué
depuis longtemps odes fentes dans l'arma-
ture. L'armée et la nation s'isolaient l'une
de l'autre. La nation se montrait aux re-
venants des tranchées sous un aspect de
ET DES
ÉTRANGÈRS
N° 971
Paris, 28 octobre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
allemande. - Le repM de notre
occidental l'a l'ap¡:roché d'une part de
belge et d'autre part de la ligne
qui sépare la Lorrallle alle-
mande ,la Loî niVn^e lrançaiise. Beaucoup
(% à l'intérieur s'énervent, ou-
éP
ssement du moral de la nation
par le cours donné aux opéra-
par la supériorité écrasante de l'en-
Mais l'histoire de l'Allemagne n'est-
remplies d'exemples de situations
, d'où nous sommes victo-
rieusement sortis. La guerre de Sept Ans,
Nt(0 u ?lbdre esi870 lorsque Gambetta fit
sol des armées, et que nos lignes
de Paris étaient très peu
La grandeur du danger couru par
- sohîi ,! du froff mi T stimuler l'ardeur de
sol dats 8,U frOllJt. Ils voient les ruines,
sont accumulés depuis quatre ans
le les et ils savent qu'il v a
les troupes de l'Entente un million
4e ;n,è^ ?^ et de bêtes féroces
,I (Ju désir d'envahir l'Allemagne
'r v.^si cc^ ager p *?* ces « nettoyeurs
ÍjfhevagUI pendant la guerre de posi-
achevaient les alades et les blessés
étaient lâchés sur les villages alle-
horre femmes et les enfants, tau-
horreurs commises î-aaqu alors se-
passées. Cette Pensée devrait faire
le peuple allemand de son iner-
et mettre uUe s les mains de
ceux qui sont capables de la tenir. Il
aujourd'hui ne pas laisser l'enne-
11* Pied^s i sol de la patrie. T!
toute orrimA lr ^e se soulève com-
sul homme pour renforcer le front
- e ,ligne de l'arrière de ce front une
de défense, véritable mur vi-
protégera la patrie. Dès que la
su peuple sera pénétree de cette
nous serons invincibles et le soi
l'Allemagne sera inviolable. - (Général
Tägli che Rundschau, 22.10.
Notre IJe Pl., est très grave Sian
doute. De plus, chaque pas que nous fai-
arrière diminue la confiance de
qu'il n°^s e situation n'est
telle qu'il faille accepter une sou-
sans conditions. Notre force de
s'est qu'affaiblie. Elle n'est pas
rit d) Offeri-si-ve de l'ennemi a
dimi Ué. Nous n'avons aUJCUne
frOnt et si AL Vm5t)éiïri?e*ui r fait son
au front et si à l'interieur la con-
fcr,» «ïi 5°us «Von;s tous lieu despêL
sera ainsi, que les exigences
°l¡ auront Oll~lert les yeux à notre
à notre peuple. Le « furor teu-
se réveiller. Si les com-
îmuaiiqués de nos ennemis avaient récem-
ment parl à maintes reprises d'une démo-
ralisation de nos troupes, nous pouvons
lire aujourd'hui dans leurs journaux que
maintenant les Allemands, « se battent
presque tous mieux que jamais ». Foch
sera bientôt contraint dévouer que son
principe de ne jamais laisser de repos à
nos troupes ne conduit à aucun résultat. Son
offensive lui a dléjà coûté de tels sacrifices
qu'il sera bientôt obligé de l'interrompre.
Voici la mauvaise saison qui vient. Si nous
tenons jusque là. il pourra se produire,
d'ici au printemps de grands changements,
ne serait-ce que par la guerre sous-marine;
car la détresse de nos ennemis est grande.
(Lieutenant-colonel von der Osten Sacken)
(Rhcinisch-Westfalische Zeitting, 22.10.
I( Pehcék et PRESSION SUR LES AILES » [sous
ce titre]. — Depuis longtemps déjà notre
haut commandement pose en principe qu'il
vaut mieux abandonner du terrain que de
laisser briser le front. Ce qui importe par-
dessus tout c'est que nous empêchions la
percée. Foch l'a tentée aux ailes. A sa droi-
te, entre la Moselle et l'Aire, il a échoué
devant l'armée de Gallwitz, notre aile gau-
che ayant servi de pivot aux mouvements
de repli exécutés pour des raisons diverses
dans les autres secteurs du front. A sa
gauche (sur notre aile droite) nous avons
exécuté une importante manœuvre d'éva-
cuation, mais il n'y a pas eu de percée
ennemie. Nous avons dû évacuer la côte
et Lille parce que l'aile de Foch, qui com-
prenait trois armées sous le commandement
du roi des Belges, avait enfoncé un coin
profond dans les Flandres. Il fallait empê-
cher l'ennemi de percer ou d'encercler no-
tre aile droite. Les trois armées attaquaient
en éventail, au nord-est, à l'est et au sud-
est ; elles voulaient franchir la Lys, désarti-
culer le front défensif de Lille, en l'atta-
quant par derrière et progresser sur Valen-
ciennes. Notre défense opiniâtre a fait
échouer leurs projets. Foch avait certaine-
ment compté sur l'encerclement de notre
aile droite. C'est ce qui explique la violence
et la continuité de ses attaques au centre,
entre l'Oise et le Cateau. Il n'aurait pu ex-
ploiter un succès à fond que si cet encercle-
ment s'était réellement produit. S'il renou-
velle ici SICS tentatives de percée c'est qu'en
face de Gallwitz son extrême aile droite n'a
pas progressé. Foch cherche à prendre en-
tre les pinces d'une tenaille les unités al-
lemandes qui se trouvent entre la Flandre
et l'Oise, avant qu'elles n'inondent la Bel-
gique, dans le cas où elles se retireraient
au delà de la ligne Valenciennes-Maubeuge.
Les attaques renouvelées contre le front
Origny-sur-Oise et la pression ininterrom-
pue des Américains contre le groupe d'ar-
mées Gallwitz laissent supposer que Foch a
voulu se servir de deux tenailles en même
temps, pour désarticuler le front allemand
et obtenir de force la décision. On com-
prend combien il est important que tout
le front allemand garde sa cohésion et sa
continuité. Même s'il ne cesse de reculer
sous la pression de Foch, le front allemand,
tant qu'il ne sera pas rompu,pourra, de
l'avis même de la presse neutre, résister
très longtemps. Les lignes allemandes ne
sont pas brisées. Elles donnent la preuve
de leur solidarité avant et après chacun de
nos replis. Elles gardent leur homogénéité
et leur souplesse. S'il n'en était pas ainsi.
comment auraient-elles pu remplir leur
tâche pendant de si longues semaines et
contre attaquer souvent l'ennemi avec suc-
cès ? — Post, 22.10.
— L'aile droite avancée du front occiden-
tal allemand a dû être ramenée de la région
Lille-Douai et de la côte des Flandres '- sur
la ligne générale Valenciennes-Tournai-
Gand. L'aile droite du centre a dû. des deux
côtés du Cateau, empêcher dans le sec-
teur de la Selle les tentatives de percée
les plus acharnées et les plus dangereu-
ses. En même temps, l'aile gauche de
notre front occidental a la très lourde
tâche de tenir l'ennemi éloigné de nos
principales voies de communications, qui
passent par Metz et par Luxembourg.
Cette tâche du groupe d'armées Gallwitz
est d'autant plus délicate que la configu-
ration du terrain ne permet qu'une appli-
cation modérée de la tactique de défense
élastique, qui repose sur l'évacuation lar-
gement pratiquée des territoires ennemis.
Depuis quelque temps, la situation est
grave dans ce secteur. Elle semblait être
devenue critique parce que des masses en-
nemies avaient franchi l'Aisne à Vouziers
et qu'elles auraient pu, en progressant.
prendre de flanc et rendre intenables les
secteurs voisins. Déjà les assaillants
avaient réussi à se fixer, de ce côte-ci de
la rivière, sur d'importantes crêtes. Le
communiqué d'aujourd'hui nous annonce
qu'une vigoureuse contre-attaque les en a
délogés. Il semble toutefois que l'ennemi
tient toujours la rive droite de la rivière à
l'est de Vouziers. Le succès de notre contre-
attaque a été remporté en une heure où
nous avions un absolu besoin d'arrêter l'en-
nemi. Il nous a été d'un grand secours. Par
ailleurs, la situation d'ensemble est sans
changement. A en juger d'après la réussite
de notre repli. elle ne nous est pas défavo-
rable. - Frankfurter Zeitung, 23.10.
FRONT ITALIEN
« Rendre Caporetto » [sous ce titre]. —
Nous pouvons le dire aujourd'hui. Capo-
retto ne nous étonne pas. A l'arrière do-
minait l'optimisme des inconscients nourri
de phrases. Mais celui qui avait vécu en
soldat parmi les soldats avait remarqué
depuis longtemps odes fentes dans l'arma-
ture. L'armée et la nation s'isolaient l'une
de l'autre. La nation se montrait aux re-
venants des tranchées sous un aspect de
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