Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 octobre 1918 18 octobre 1918
Description : 1918/10/18 (N961). 1918/10/18 (N961).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449712p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
^t[1GUERRE
H LA GUERRE
', Rf dE8
ÉlltANGÈRES
NO 961
Paris, 18 octobre im.
tolletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
Ne ?°NT OCCIDENTAL
'lif:¡¡All'F.glalse. — LES CONSÉQUENCES DE
ANManue- - Ce nest pas une
la qui rllendce l'Allemand il court
sortie par le Luxem-
es- Il par LonHans sont im-
■'<% "J*u Krnn^ impossible que les
JUr erivakrinz passassent par la Bel-
Ur llVahi.r la France et cependant,
,'re est PoSsible d'en sor.. * par une
: Liéy
, °ie. Carte nous monire qu'il y a
ncore intact ; Longwy ou
,:i\II\éri..allChement de Longuyon dont
,llftlls ns SOnt à 20 milles; Metz-
~qui est bombardé par les Ailiés.
'\IlL C Il t par Valenciennes,
'i alike) 'ln et Charleville. — (Ed-
ess e) HltmiILgharn Post, 11.10.
:rQ. e .sui. sSe
w,"", « Le commandement
~ne Peut éslster qu'avec peine à
/•rY.{ s ennerne qui se maintient, se
"gie et se se maintient, se
et mUltIplie avec une étonnante
fi je a fort à faire pour préparer
;: çQtraint reo.n?, ^entï"utiori& auxquelles il
contraint Lou' ans le feu de la bataille. Il
s6ct a*s il n Ussi à empêcher des
:JI¡leurs Il a. su éviter jusqu'ici que
pn,). frs fussent encerclés,
,r les A.Uinc et coupés. La possibilité
les * Niés , y,éA ussissent à couronner
(le. h, bélier Par une semblable
:[de' D'autr ependant devenue plus
lltt)!(¡ellt 1ft e, Prt, il se peut que l'é-
V"ne i ^écunin du front allemand
1Jr'stan 1 re11 v
4anf PUr sa cohésion ; les
l8 Ut les troupes anglaises
',: tc : qUI Sont surtout entraî-
ch. oc x, n'auraient
r str. nr)euvr une aptitude particu-
i' p.our obtenir des ré-
ceia Il suffirait, au con-
'rr\f¡.le arla, d'ut:liser sans hésiter
arri) es, surtout les tanks, les
et'
les. a via tell's, qui, en
V■ >r >avecif M^antene prêle à se
^0rtA».lln^ arjjii[er!edevenue plus mo-
'i^npr^^nt ]a
porteraient - Cefsî? Hn posi-
i e {'rr,6 les ten- tel esprit que
'1 l- e stentrI!i e (les Áe ntre Meuse et M()s;e
'Iir"ï1 Cn^Plais ioenire DouaI et Saint-
~'s que
];llr -Indi que le,, ançais se livrent
'lfj • l8e. * plus déhate en Champagne
t - (H, Stegemann) Bund,
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't C '(, rn
ertlière une bataille
'r.: [Jf fi] 2(j ,ee- pareIlle il 0lle de la nuit
h, vrrip-een no J. EEinlpe se IHe, une
Nlu RionifilrJî^" et il est facile
a^on- Le général
fe a Profit la période qui
i
allait s'écouler entre l'envoi de notre note
à Wilson et la réponse. Il s'est imaginé
que nos soldats seraient moins vigilants, et
en dehors de combats acharnés livrés sur
tout lo front entre la mer du Nord et Ver-
dun, il a déclenché hier, à la même heure
dans deux secteurs, en Champagne et en-
tre Cambrai et Saint-Quentin,des attaques
de la plus grande envergure. A 6 h. 15 hier
matin, sur tout le front de l'armée von Ei-
nem et surtout à son aile droite et débor-
dant à l'Ouest sur l'aile gauche de l'armée
von Mudra. la bataille d'artillerie et d'in-
fanterie fut menée avec une violence extrê-
me, de la région de l'Arne jusqu'aux crê-
tes de Liry et plus à l'Est aux abords d'Au-
try à la lisière de l'Argonne. Le résultat
de cette journée de bataille, c'est que nous
tenons toujours aussi solidement qu'avant
notre principale ligne de rétsistance, à l'aile
est du front d'attaque, et que d'autre part,
dans la vallée de l'Aisne, à Autry. tous les
effets de l'ennemi pour gagner au terrain
ont échoué. Comme toujours l'armée von
Einem s'est merveillleusement battue.L'ar-
mée von Mudra, a rivalisé d'héroïsme avec
elle. Un point de son aile gauche avait été
enfoncé sur un kilomètre de profondeur.
Aux dernières nouvelles, elle a rétabli la
situation. Sur l'autre champ de bataille,
entre Cambrai et Saint-Qnentin,nous avons
su par le communiqué où et à quel degré
les masses ennemies avaient réussi à nous
refouler au centre de' nos lignes, pendant
que nos ailes tenaient jusqu'à ce que nous
les ayons arrêtées. Les rapports qui nous
sont parvenus de ces deux armées et dans
lesquels il nous semble entendre le souffle
haletant des combattants nous montrent
que cette' journée du 8 a été la plus rude
de toutes les rudes journées que nous
avons vécues au cours des dernières se-
maines. L'adversaire avait cru l'heure ve-
nue d'utiliser à fond la supériorité de ses
effectifs et surtout la surabondance de ses
moyens mécaniques. Après de vaines ten-
tatives nour progresser, il a renoncé le soir
à ses attaques. Ses pertes ont été terribles.
Ainsi les ennemis ont fait une fois de pins
encore la constatation, qui apparaît de
plus en plus dans leurs communiqués 4
leurs radiogrammes des dernières semai-
nes que le front allemand résiste plus
énercn'rrnemenf mi'ils T'P' l'avaient supposé
et que leurs forces s'épuisent. Ils ne pour-
ront pas continuer longtemps de tenes bn.
tailles. - I\Vilhp'lm WogenerO Kölnische
ZeÀhing, 10.10.
- Cambrai-Saint-Quentin et la vallée de
la Suipne sont les deux secteurs où Foch
déclenche ses I[],ltaque;; les plus furieuses,
en augmentant les tirs d'artillerie, en faisant
un emploi intensif de nuages artificiels, de
tanks, d'avions. Nos hommes ne savent
presque nlus contre nui ils doivent d'abord
porter leurs coups. Si l'on suit sur la carte
la direction de ces deux attamifr; principa-
les. on voit quels sont les objectifs de l'en-
nemi. D'une part, Maubeuge ; d'autre part
Mlézières-Charleville. S'il [,t'lJs;,>i:S'lit ces
deux percées dans la direction de la fron-
tière belge nous devrions abandonner ! ille
et le secteur de Laon, en d'autres termes
la plus grande partie du territoire que nous
occupons en France. C'est ce qui explique
l'acharnement des combattants. L'ennemi
subit les pertes les plus lourdes. Les nô-
tres sont moins élevées. Nous nous en ren-
dons compte en voyant que ce sont toujours
les mêmes unités qui soutiennent cette ba-
taille horriblement dure. Leur endurance
provoque l'étonnement de nos adversaires
eux-mêmes, toujours si enclins à nous cri-
tiquer. C'est précisément à l'heure où dallÍ
le monde entier le mot paix préoccupe tous
les esprits et fait battre tous les cœurs que
notre front supporte les assauts les plus
rudes. — (Hermann Katsch) Kölnische
Volkszeitung, 10.10,
« LA GRANDE DOUBLE BATAILLE » [sous ce
titre]. — Groupe d'armées du Kronprimz im-
périal, 9 octobre : La grande bataille d'hier
semble avoir été une réponse, dictée par
l'aveuglement et la haine, à notre offre
d'armistice. Nos ennemis veulent donc que
le Slang: continue à couler et que de nouveau
des villes prospères soient détruites. Foch
et Haig avaient toujours désiré déclencher
une attaque de grand style au point de
soudure des fronts anglais et français, et
tout récemment les Français avaient élargi
leur front vers le Nord en engageant plu-
sieurs divisions. L'ennemi espérait avoir la
voie libre devant lui, depuis que le 27 sep-
tembre il avait enfoncé la position Sieg-
fried. Il s'est bien vite rendu compte que
ce n'était là que la position la plus avan-
cée du système défensif des Nibelungen,
échelonné en profondeur. Il voulut percer
sur un large front et sa cavalerie avait
l'ordre d'atteindre et de détruire la voie
ferrée au sud de Valenciennes. Jamais en-
core il n'a déclenché d'attaques aussi vio-
lentes, et jamais non plus il n'a engagé
autant de tanks. T1 s'est, servi à profusion
de nuages artificiels, de gaz asphyxiants.
A l'aile nord. nous l'avons arrêté, vers mi-
di, à quelques kilomètres à l'ouest de la
route Cambrai-Bohain. Des deux côtés de
la route d'Estrées au Catenu. il a pénétré
profondément dans nos lignes. A l'ouest de
Bohain, nous avons arrêté ses troupes d'as-
saut qui avaient progressé plus loin. LeS
troupes de l'armée Hutier au sud de Mont-
brehain ont défié les attaques ennemies sur
less toutes premières lignes d'infnnterie.
Dans la Région Brancourt-Montbrehain nos
trouves ont héroïquement tenu tête à l'en-
nemi. Le soir. elles se sont repliées en com-
^•ïliant à la lisière ouest de Fresnov-le-
(inmd. Les Francais sont dans la jubila-
tion parce que nous avons abandonné une
partie des positions crue nous tenions de-
puis quatre ans. Ils oublient que nous choi-
si, ;ons aujourd'hui nos positions d'anrès
des princires tout à faU. nouveaux. Nous
ne pouvons, en effet opposer aux tanks
H LA GUERRE
', Rf dE8
ÉlltANGÈRES
NO 961
Paris, 18 octobre im.
tolletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
Ne ?°NT OCCIDENTAL
'lif:¡¡All'F.glalse. — LES CONSÉQUENCES DE
ANManue- - Ce nest pas une
la qui rllendce l'Allemand il court
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Ur llVahi.r la France et cependant,
,'re est PoSsible d'en sor.. * par une
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ncore intact ; Longwy ou
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~qui est bombardé par les Ailiés.
'\IlL C Il t par Valenciennes,
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,r les A.Uinc et coupés. La possibilité
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lltt)!(¡ellt 1ft e, Prt, il se peut que l'é-
V"ne i ^écunin du front allemand
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'r.: [Jf fi] 2(j ,ee- pareIlle il 0lle de la nuit
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Nlu RionifilrJî^" et il est facile
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allait s'écouler entre l'envoi de notre note
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tout lo front entre la mer du Nord et Ver-
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dans deux secteurs, en Champagne et en-
tre Cambrai et Saint-Quentin,des attaques
de la plus grande envergure. A 6 h. 15 hier
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me, de la région de l'Arne jusqu'aux crê-
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try à la lisière de l'Argonne. Le résultat
de cette journée de bataille, c'est que nous
tenons toujours aussi solidement qu'avant
notre principale ligne de rétsistance, à l'aile
est du front d'attaque, et que d'autre part,
dans la vallée de l'Aisne, à Autry. tous les
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ont échoué. Comme toujours l'armée von
Einem s'est merveillleusement battue.L'ar-
mée von Mudra, a rivalisé d'héroïsme avec
elle. Un point de son aile gauche avait été
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Aux dernières nouvelles, elle a rétabli la
situation. Sur l'autre champ de bataille,
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su par le communiqué où et à quel degré
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refouler au centre de' nos lignes, pendant
que nos ailes tenaient jusqu'à ce que nous
les ayons arrêtées. Les rapports qui nous
sont parvenus de ces deux armées et dans
lesquels il nous semble entendre le souffle
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que cette' journée du 8 a été la plus rude
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avons vécues au cours des dernières se-
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Ainsi les ennemis ont fait une fois de pins
encore la constatation, qui apparaît de
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et que leurs forces s'épuisent. Ils ne pour-
ront pas continuer longtemps de tenes bn.
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ZeÀhing, 10.10.
- Cambrai-Saint-Quentin et la vallée de
la Suipne sont les deux secteurs où Foch
déclenche ses I[],ltaque;; les plus furieuses,
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et le secteur de Laon, en d'autres termes
la plus grande partie du territoire que nous
occupons en France. C'est ce qui explique
l'acharnement des combattants. L'ennemi
subit les pertes les plus lourdes. Les nô-
tres sont moins élevées. Nous nous en ren-
dons compte en voyant que ce sont toujours
les mêmes unités qui soutiennent cette ba-
taille horriblement dure. Leur endurance
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eux-mêmes, toujours si enclins à nous cri-
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Volkszeitung, 10.10,
« LA GRANDE DOUBLE BATAILLE » [sous ce
titre]. — Groupe d'armées du Kronprimz im-
périal, 9 octobre : La grande bataille d'hier
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A l'aile nord. nous l'avons arrêté, vers mi-
di, à quelques kilomètres à l'ouest de la
route Cambrai-Bohain. Des deux côtés de
la route d'Estrées au Catenu. il a pénétré
profondément dans nos lignes. A l'ouest de
Bohain, nous avons arrêté ses troupes d'as-
saut qui avaient progressé plus loin. LeS
troupes de l'armée Hutier au sud de Mont-
brehain ont défié les attaques ennemies sur
less toutes premières lignes d'infnnterie.
Dans la Région Brancourt-Montbrehain nos
trouves ont héroïquement tenu tête à l'en-
nemi. Le soir. elles se sont repliées en com-
^•ïliant à la lisière ouest de Fresnov-le-
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puis quatre ans. Ils oublient que nous choi-
si, ;ons aujourd'hui nos positions d'anrès
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