Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 octobre 1918 16 octobre 1918
Description : 1918/10/16 (N959). 1918/10/16 (N959).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449710v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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1 4~ S b~ L-' GUERRE
Vr."
,11. tlANCERES
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N° 959
Pari.s. 16 octobre 1918.
Metin Quotidien de Presse Etrangère
? BM NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
ON F 1 D E NT 1 EL' confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- «Xi IL^^I I qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^UONSJULITAIRES
l'res ts tlVIBLE DU FRONT
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•'fesjj e'i nlailde- - Sous le Litre :
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:'t¡¡!¡r: f clernières batailles de
Uilisi que notre notire repli, provo-
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1 Jlü,¡,¡I': II 'Ún)ietlnit. Comment est-
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"fisi q'Un.teq\[p (tlcColnplie, par llOS a['m,es
.„
.%pd^e » les Par nos armées
!■'«loir. • Ils inouïs qu'elles ont
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IlltUh ous avions) anal )¡
(t. Polnt qu'il n'a pu nous
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iorit ci< d tlUeurs lm a assuré la su
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hormrr«,o s et en - L'oli-
o/t¡t de \,de nos ennemis est l'anéantis-
COt'e t. t'l-n6e allernande. Il,,, en sont
Svà e £ f *$f • NOThs avons évacué
p i les zonpï16 nous avaient, don-
no offe|n.sivp Let nous sommes main-
!ik nl't ejsu? r offen et. nolls sc)-mmes dites
ïs i valnement; de percer.
As • ^0'rm-e, JI aVait de grandes epe-
e O.rl or .! de espé-
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'Ièt one r l eniin de Sedan.
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[SA(ilfîsTqii?ls il a de la guenre, Cieux pen-
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faidt enwnîî a ngtemPs notre
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S lllaRes pé^ns U J t{'ute .première zone
l en min t,),'te -P'-'erniilile 7,one
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: 'ill"Velle8 Ce8Sft Sfr?omnt à lennemi sur
!' <' t.^itio 'r batailles vont
IfI, ("e:nlJer. S'il s'pst produit une
f SH^' ,^ i avons imposée
assez de réserves pour alimenter de nou-
velles atlaqaes. Notre défensive ou vien-
dra aussi à bout. Cela n'a pas d'impor-
tance qu'ici ou là pour d'excellentes rai-
sons. nous dédions du terrdin. Nous pou-
vons envisagea" l'avenir, avec confiance et
résolution. C'est surtout de résolution que
nous devons faire preuve. Au Sud-Est aus-
si nous avons pris les mesures voulues
pour parer au danger. Au nord de Damas,
l'Anglais n'a suivi qu'avec de faibles trou-
pes les unités turques et allemandes ; il
s'est avancé jusqu'à la ligne Beyrouth-
Ba.alhek. Il faut attendre pour voir s'il
ira plus loin. Dans les Balkans, la situa-
tion ne tardera pas à s'éclaircir. Les Fran-
çais progressent sans trop de hâte le long
de la voie ferrée jusqu'à Uskub-Mitrovitza.
Des Serbes suivent la route Vranja-Lesko-
vatz. L'Entente semble respecter la frontiè-
re occidentale de la Bulgarie. A l'autre aile,
en Albanie, il y a lieu de supposer que le
front austro-hongrois opère son repli dans
la Région au nord du Skumbi. A notre avis,
la situation se rétablira bientôt aussi sur
ce front. Nous verrons ainsi que les si-
tuations les plus critiques finissent par
s'arranger, et nous en conclurons que le
calme, la confiance et la solidité des nerfs
sont les meilleurs remèdes contre les su-
bites dépressions. Notre front est solide
et il tiendra. Il demande au pays de riva-
liser de confiance avec lui. Deutsche
TagezzPihmg, 9.10.
FRONT OCCIDENTAL
Presse anglaise. — LES POSSIBILITÉS : Il
semble que maintenant commence la phase
définitive de la lutte. Un profond saillant al-
lemand s'est forme sur la Meuse. La
aussi, nous pouvons attendre l'effondre-
ment de l'aile gauche allemande, ce qui l'or-
nerait l'adversaire à une retraite sur la
rive gauche de la Meuse. Une avance bri-
tannique le long de la Sambre vers Namur
est. du domaine des possibilités. C'est de-
venu une nécessité vitale pour l'ennemi de
nous maintenir entre Lille et Saint-Quentin.
tai prenant les choses au mieux pour lui.
il y est tenu à de grands sacrifices. Dans le
cas contraire, il perdra les trois armées Be-
10\\7. Marwitz et Hutier. Cette année, de
nouvelles victoires nous donnèrent, des pri-
sonniers par centaines de mille. Parce que
de telles possibilités sont en vue, le com-
mentateur trouve de plus en plus difficile
d'étudier en détail les moyens qui amène-
ront ces résultats. L'effondrement, allemand
viendra, et il viendra cette année. Les Alle-
mands n'ont nullement l'intention de résis-
ter longtemps à l'ouest de Lille. Ils ont des
millioifs de tonnes de matériel, de machines
et de munitions à enlever. Leurs difficul-
tés sont, compréhensibles, et voilà pourquoi
ils sacrifient des divisions. Le maréchal
Foch veut atteindre les territoires où le ma-
tériel ennemi est accumulé et mettre celui-ci
dans l'impossibilité de le retirer: le maré-
chal Foch y réussira. - (Edgar Wallace)
Birmingham Post, 9.10.
Presse norvégienne. - CAMBRAI est un
nœud de communications très important.
Il était très fortifié et a été défendu avec
opiniâtreté. C'est un triomphe pour les Al-
liés que de l'avoir conquis. D'un autre côté,
on ne doit pas exagérer l'importance de
cette chute. Les Allemands ont sans aucun
doute organisé leurs chemins de fer, tant
ceux qui conduisent vers l'arrière que ceux
qui courent transversalemeint de façon à
converger vers un nouveau point central
provisoire. Ils ont indubitablement de fortes
lignes de défense en arrière de Cambrai, où
ils reprendront la défense et la maintien-
dront. Il y a là une ligne, la « Hundings
linie », et tout un système de défenses.
Niéanmoins, les Alliés ont remporté là une
très importante victoire. Cambrai restera
toujours comme une des bornes milliaires.
qui jalonnent le chemin qui peut conduire
à la victoire définitive.— Au nord et au sud
de cette ville, les Français, et les Américains
ont fait d'importants progrès. Les lignes
allemandes qui entourent la ville commen-
cent à prendre à un degré inquiétant la
forme d'une poche et avant peu les Alle-
mands seront obligés d'abandonner aussi
ce point d'appui de leur système de dé-
fense. — (Capitaine B. W. Nörregaard)
Morgenbladet [de Christiania], 2.10.
Presse allemande. — LA DÉFENSIVE : La
guerre sera gagnée par celui qui a les
nerfs les plus forts. Notre armée est res-
tée maîtresse de ses nerfs. Contre les for-
ces réunies de l'Amérique, de l'Angleterre
et de la France, appuyées par des élé-
ments italiens, l'Allemagne, avec ses seu-
les ressources, reste sur la défensive. Quel-
ques divisions austro-hongroises seulement
ont pu venir sur le front, l'Autriche-Hon-
grie ayant besoin de tous ses soldats sur
ses champs de bataille. Malgré tout, l'en-
nemi n'a pas atteint son objectif, la per-
cée. Nous avons toujours mené cette guer-
re, qui nous a été imposée, comme une
guerre défensive. Sachant que le coup droit
vaut mieux que la parade, nous avons
porté la guerre en pays ennemi, et nous
avons ainsi préservé notre patrie. Nous
la préservons encore aujourd'hui. * La ba-
taille, qui devait permettre à nos ennemis
de nous encercler et d'anéantir l'Allemagne,
a été pour eux une défaite. Si l'armée al-
lemande avait été épuisée, désorganisée,
aurait-elle pu être ramenée méthodiquement
sur ses anciennes positions de défense et
y opposer à l'ennemi la plus énergique
des résistances ? Aurait-elle pu remporter
l'une après l'autre des victoires défensi-
ves à Saint-Quentin, en' Flandre, en Cham-
pagne et sur la Meuse ? Nous pouvons être
fiers de ces batailles gagnées malgré la
supériorité numérique de l'ennemi. Que les
pessimistes se le disent une fois pour tou-
tes. Seule une armée, que ses chefs ont
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1 4~ S b~ L-' GUERRE
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N° 959
Pari.s. 16 octobre 1918.
Metin Quotidien de Presse Etrangère
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de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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l'res ts tlVIBLE DU FRONT
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vons envisagea" l'avenir, avec confiance et
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nous devons faire preuve. Au Sud-Est aus-
si nous avons pris les mesures voulues
pour parer au danger. Au nord de Damas,
l'Anglais n'a suivi qu'avec de faibles trou-
pes les unités turques et allemandes ; il
s'est avancé jusqu'à la ligne Beyrouth-
Ba.alhek. Il faut attendre pour voir s'il
ira plus loin. Dans les Balkans, la situa-
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de la voie ferrée jusqu'à Uskub-Mitrovitza.
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re occidentale de la Bulgarie. A l'autre aile,
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ce front. Nous verrons ainsi que les si-
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s'arranger, et nous en conclurons que le
calme, la confiance et la solidité des nerfs
sont les meilleurs remèdes contre les su-
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viendra, et il viendra cette année. Les Alle-
mands n'ont nullement l'intention de résis-
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tériel ennemi est accumulé et mettre celui-ci
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Birmingham Post, 9.10.
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provisoire. Ils ont indubitablement de fortes
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Niéanmoins, les Alliés ont remporté là une
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tée maîtresse de ses nerfs. Contre les for-
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et de la France, appuyées par des élé-
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ont pu venir sur le front, l'Autriche-Hon-
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ses champs de bataille. Malgré tout, l'en-
nemi n'a pas atteint son objectif, la per-
cée. Nous avons toujours mené cette guer-
re, qui nous a été imposée, comme une
guerre défensive. Sachant que le coup droit
vaut mieux que la parade, nous avons
porté la guerre en pays ennemi, et nous
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la préservons encore aujourd'hui. * La ba-
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de nous encercler et d'anéantir l'Allemagne,
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sur ses anciennes positions de défense et
y opposer à l'ennemi la plus énergique
des résistances ? Aurait-elle pu remporter
l'une après l'autre des victoires défensi-
ves à Saint-Quentin, en' Flandre, en Cham-
pagne et sur la Meuse ? Nous pouvons être
fiers de ces batailles gagnées malgré la
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pessimistes se le disent une fois pour tou-
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